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Vraiment? Un effet collatéral des OGM probablement
J'étais avant-hier à l'ANPE, mon référent est très mal dans sa peau, écoeuré par les instructions de sa hierarchie (il ne m'a rien dit de précis mais je devine) et... cherche ailleurs
Il faut encore que les gens puissent avoir les moyens de payer un prix suffisant pour ces services.
Si les choses étaient aussi simples, le mot chômage n'existerait même pas dans la langue française
Et alors pourquoi ca marche autant ?
Les vieux n'ont pas plus d'argent, pas plus de besoins ...
Simplement ce sont les aides et mesures fiscales ( exemple chèques emploi-service) et sociales (des collectivités territoriales) qui ont dopé le marché.
Se lancer ne coute rien (même pas d'investissement). Il faut faire des études de faisabilité en analysant la situation locale (type de population, niveaux de ressources, structures déjà en place et donc potentiel existant, collaboration avec services publiques). Avec ça créer une association et demander des subventions. Pour ce faire connaître et trouver le personnel, faut compter une année pour que ca commence à rapporter.
Il faut juste de la volonté et de la tenacité.
J'ai une copine qui a commencé dans son séjour avec son tel perso et maintenant elle a un CA lui permettant d'avoir un salaire de cadre.
J'ai une copine qui a commencé dans son séjour avec son tel perso et maintenant elle a un CA lui permettant d'avoir un salaire de cadre.
Aucun problème pour démarrer ce type d'activité ! trés simple, faut être déterminé et aussi avoir un peu de compétences.
Mais de quelles compétences s'agit-il ?
Un salaire de cadre dans le domaine des "services à la personne" ne se gagne pas en réalisant soi même les "services" en question.
C'est donc du "management de ressources humaines" et,
comme le marché ne permet pas de lui échapper,
c'est donc devoir imposer des conditions draconiennes pour les exécutants.
Vous me permetrez donc de préférer les plaisirs de
la "couille en peau" à ceux de la "couille en or",
métal froid et inerte s'il en est !
On peut se trouver mille et une raisons pour ne pas sortir des limites que l'on s'est imposées soi-même.
Simplement, je faisais remarquer que dans ce secteur actuellement (en citant une méthodologie, des exemples constatés) il peut y avoir des issues positives, et que exceptionnellement on peut sortir d'un statut qui vous plaque au bas de l'échelle sociale.
C'est plus une question de personalité que de compétences.
Mais ce serait à Solange de nous dire pourquoi cette éventualité ne lui est pas venue à l'idée.
J'ai vu dernièrement le témoignage sur le forum de Roselyne (installation en Bio), et bien chapeau! contactez-là, elle vous redonnera du punch.
RMiste qui en avait assez de compter sur un éventuel patron, en train de s'en sortir grace à son courage, après bien des echecs, et un parcours du combattant particulièrement périlleux...
elle m'a pris rendez vous devant moi et je compte sur vous allez y : SINON"
J'y suis allée - tailleur chemisier - talons hauts - manteau de ma période de gloire - ongles faits - ts les bijoux que j'avais pu trouver (en toc -bien sur) et un fond de rouge à lèvres et du mascara - bien coiffée - je me plaisais un peu...
Et qd je suis arrivée - le mec a ft une tete - je lui ai déballé mes études - mes dernières fonctions et mon incapacité à faire les ménages - prob de lombaires - que je restais bloquée (archi faux) il est parti ds un éclat de rire - m'a offert un café, même une cigarette - que j'ai acceptés - et l'anpe en a pris pour son grade et confus de ne pouvoir m'embaucher, nous nous somme quittés sur de bonnes paroles anti sarkozistes (il en existe
Solange, Ton récit est très amusant et tendre....
RMiste qui en avait assez de compter sur un éventuel patron, en train de s'en sortir grace à son courage, après bien des echecs, et un parcours du combattant particulièrement périlleux...
c'est très bien pour elle,
Mais Génia, nous n'allons pas commencer à filer des bons points et des mauvais points
Génia, nous avons tous du courage...il y a des hauts et des bas, chacun avance...
RMiste qui en avait assez de compter sur un éventuel patron, en train de s'en sortir grace à son courage, après bien des echecs, et un parcours du combattant particulièrement périlleux...
Mais qu'est ce
qui justifie de vivre ainsi ?
Qui souhaite ce modèle de société où nous devrions nous combattre les uns les autres ?
La civilisation doit-elle nous mener
vers plus de violences ?
La technologie doit-elle servir ou asservir l'homme ?
autre question en plus "terre à terre" :
Si un secteur professionnel n'embauche pas
et compte tenu que tout secteur professionnel florissant embauche,
pourquoi une entreprise nouvelle créée par un "non embauché"
dégagerait-elle un revenu suffisant ?
Où se trouve l'argent que les entreprises en place n'ont pas trouvé,
et qui leur aurait permis d'embaucher ?
On peut créer son entreprise et faire travailler des gens, qu'ils soient immigrés désespérés ou femmes seules avec enfants, comme dit Sarkozy le chômage c'est la faute des chômeurs, quand on veut on peut. On peut les payer au Smic, ces affamés : moi je vais manger du rumsteak et eux, ça leur suffira bien.
Mais dis-nous, Genia, pourquoi toi tu n'as pas créé ton entreprise ?
Dernière modification par superuser le 05 janv. 2008, modifié 1 fois.
OK, la morale de ce film serait on ne peut être qu'exploité ou exploiteur !
D'où la résistance de certains à sortir volontairement de leur aliénation de peur de devenir pires que ceux qu'ils ont toujours méprisés...
Perso, je ne crois pas à cette fatalité et au tout bon et tout mauvais.
C'est un autre problème.
Et ce n'est pas une "peur" : c'est un trait de caractère qui consiste avant tout à se connaître soi-même. Connaître ses limites.
Moi je sais que si j'en suis peut-être capable, je n'en ai pas envie. Pas dans ces conditions. Pas dans ce monde qui oblige les uns à écraser les autres, inévitablement. Dans la course à la survie, même les mieux intentionnés doivent soit montrer les dents, soit abandonner.
Mais je sais que je suis une excellente seconde (il en faut !). Je n'ai aucun complexe là-dessus.
Le sociologue Robert Castel définissait - entre autre - la population humaine en deux parties : les riskophiles et les riskophobes. La grande majorité des humains est riskophobe, ça peut se comprendre... Si des riskophobes peuvent parfois devenir riskophiles (ce dont je suis à doses homéopathiques), les riskophiles ne sont rien sans les riskophobes. Alors, cet espèce de volontarisme élitiste est très, très vain. Tout le monde a sa place et doit pouvoir exister sans se faire cracher dessus ou écrabouiller sous prétexte que l'un serait supérieur à l'autre. La suprémacie du leader, c'est du darwinisme social et on sait à quoi ça mène.
Je ne méprise pas du tout vos problèmes, croyez-moi, mais ce fil a été complètement parasité par toutes sortes d'autres problèmes!
Une personne qui chercherait des réponses aux questions concernant la dispense de recherche d'emploi aura à lire trois pages sur des sujets qui auraient mérité leur fil propre, sous d'autres titres (logement, pauvreté, etc)
N'est-ce pas?
N'est-ce pas? Non ce n'est pas !
Vous avez posté (1er message) un avis faisant part de votre propre interogation mais sans question précise.
immédiatement (2éme post de la file),
vous vous êtes répondu à vous même.
Le sujet était clos ! ...