Pauvreté = mauvaise nutrition

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maguy

Pauvreté = mauvaise nutrition

Message par maguy »

13 décembre 2007 |

Sur Viva presse, 10.12.07

Prés de 10 % des sujets dans un état proche du scorbut, 25 % victimes d’hypertension, 20 % de femmes anémiées , 56 % des personnes de l’échantillon concernées par l’obésité ou le surpoids... Ce sont les chiffres chocs, issus d’une enquête réalisée par l’Institut de veille sanitaire auprès d’un millier de personnes ayant recours aux distributions de colis alimentaires.

Ces chiffres, qui révèlent la situation très critique de populations qu’on évalue entre 3,7 millions et 7,1 millions selon les seuils utilisés, ont été cités en exergue d’un colloque « nutrition et précarité », organisé par la ville de Brest, le 6 décembre dernier.

« Ce sont des personnes qui touchent le Rmi ou les autres minima sociaux, explique Christine César, socio-anthropologue au Conservatoire national des arts et métiers, mais aussi des travailleurs - et on devrait plutôt dire des travailleuses car ce sont très majoritairement des femmes - des travailleuses pauvres, donc, qui occupent des emplois peu payées et des temps partiels subis ».

Dans ces familles, on dispose d’environ 2,60 euros par personne et par jour pour l’alimentation, quand des études ont montré qu’en dessous de 3,50 euros, il est impossible de couvrir les apports alimentaires conseillés et donc d’échapper aux carences. « On a trop tendance à dire, les pauvres font des erreurs alimentaires, il ne savent pas... Alors que leur comportement obéit à la rationalité cruelle du porte-monnaie », insiste Christine César.

Quand l’objectif principal est de lutter contre la sensation de faim, le calcul est vite fait entre un euro de fruits et légumes qui fournit 76 calories en moyenne, et un euro de chips ou de barre chocolatée qui apportent près de 400 calories : « les plus pauvres choisissent l’investissement le plus rentable sous le rapport coût-calories au détriments de leur capital santé ».

« Dans ce contexte, a quoi peuvent servir les recommandations du Programme national nutrition santé, si elles demeurent inaccessibles, à la partie la plus défavorisée de la population ? » se sont interrogés les participants au colloque, des professionnels de la santé et du social.

Une première réponse a été donnée par plusieurs responsables de l’aide alimentaire. Depuis plusieurs années, les organismes qui distribuent les colis – associations, centres communaux d’action sociale – ont multiplié les efforts pour que les denrées proposées respectent mieux les préconisations en matière d’équilibre alimentaire.

Ils ont lancé également des actions d’accompagnement – information nutritionnelle, cours de cuisine, apprentissage de lecture des étiquettes – qui demeurent toutefois insuffisantes pour faire face au problème. Christine César propose la création d’un « ticket fruits et légumes » qui pourrait être attribué par les organismes sociaux et permettrait aux personnes d’acheter ce type d’aliments « dans les magasins de leur choix ». Un système qui fait actuellement l’objet d’une expérimentation par le Centre d’examen de santé de la Caisse primaire d’assurance-maladie de Bobigny.

François Boënnec

N. B. : Le colloque « Pnns : la situation nutritionnelle en France en 2007 » aura lieu le mercredi 12 décembre au palais des congrès, Porte Maillot à Paris.


source

Ce qui me gênerait, ce serait de recevoir des tickets "fruits et légumes", une façon comme une autre d'humilier un peu plus le pauvre :?

Ils pourraient peut-être encadrer un peu mieux les prix et relever les minima sociaux.
romain23

Message par romain23 »

"Ils pourraient peut-être encadrer un peu mieux les prix et relever les minima sociaux."

Cela c'est déjà de l'ordre de l'illusion. De plus, je ne crois pas que les choix politiques actuels soient de mieux nourrir les pauvres.
Si l'on se rememorre l'emission sur FR 3 , dimanche dernier, concernant l'Obésité, chaque fois qu'un intervenant essayait de signaler qu'ily avait 7 millions de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté, donc , difficulté d'accès aux produits frais, chaque fois l'intervenant était coupé , ou l'on changeait de sujet. C'est assez risible , car la femme de French doctor ne peut pas parler des pauvres.

Quand au ticket, fruit et légumes, j'imagine dejà les caissières de Carrefour ou autres grandes surfaces, en train d'hurler à tout vent, ""C'est fruits et légumes," on peut le prendre, comme elles ont faient hier après midi pour le chèque accompagnement donné par la mairie de ma ville pour le cadeau de mon fils! C'est pas grave, dans cette très chère ( financièrement parlant) mairie d'extrème droite, j'ai l'habitude d'etre repérée comme utilisant tickets de toutes sortes pour survivre; Si l'on doit ajouter en plus les tickets "fruits et légumes", il va falloir encore que je me ballade ,et, avec la liste des grandes fortune"s dans mon sac, pour dire , que, eux, ils mangent bien, et, avec les photocopies de mes diplomes pour dire que si j'ai des tickets , c'est par absence de travail, ici, comme ailleurs.

Merci la discrimination, cela suffit.
tristesir

Message par tristesir »

Prés de 10 % des sujets dans un état proche du scorbut, 25 % victimes d’hypertension, 20 % de femmes anémiées , 56 % des personnes de l’échantillon concernées par l’obésité ou le surpoids...
Et quelles sont les conséquences sur l'espérance de vie?

Les pauvres vivent encore trop longtemps, ils ont décidé d'y remédier 8)

Et dans un autre domaine:

Les enfants qui habitent près d’une centrale nucléaire ont un risque augmenté de manière "statistiquement significative" . C’est une étude de l'Office fédéral allemand de protection contre les rayonnements qui l’affirme.

Qu'en est il vraiment?

Curieuse coincidence, la présidente d'Areva participait mardi dernier à l'émission de Mme Borloo, où elle se présentait comme une bonne mère de famille.

Je me demande si elle habite à proximité d'une centrale nucléaire 8)

PS:
A propos de Anne Lauvergeon, selon Wikipedia:
En 2002, elle fait l’objet d’une controverse : en septembre, le quotidien économique Les Échos dévoile un rapport de la cour des comptes, critiquant sa rémunération (305 000 euros de salaire fixe et 122 000 euros de part variable), jugée bien supérieure à celle des dirigeants d’autres entreprises publiques, ainsi que son parachute doré (indemnité pour rupture anticipée de contrat) de deux ans de salaire. Malgré les rumeurs de démission, Anne Lauvergeon a conservé son poste.
maguy

Message par maguy »

A l'heure des agapes en tout genre, cet article de Libération vu via Mouvements.be

Dans le frigo des pauvres

Manger avec une centaine d’euros par mois et par personne relève du combat quotidien. Une socio-anthropologue a étudié les comportements alimentaires des Français vivant sous le seuil de pauvreté.
DIDIER ARNAUD
jeudi 27 décembre 2007

Qu’est-ce qu’on met dans son frigo quand on vit avec 3 euros par jour ? C’est à cette question qu’a répondu la socio-anthropologue Christine César dans une étude réalisée en 2003-2004 pour l’Institut de veille sanitaire (INVS). L’enquête sur les «Comportements alimentaires et situations de pauvreté» est un travail fouillé, un peu fouillis. Comme les paroles recueillies par la chercheuse. Les personnes en situation de grande pauvreté ont du mal à partager leurs difficultés avec un tiers, qui restera toujours étranger à leur misère. Ils cherchent à l’éluder.

En France, le budget alimentaire pour les personnes en dessous du seuil de pauvreté est inférieur à 114 euros par mois. Soit entre 3 et 6 euros, et parfois moins de 3 euros, par jour. Près de 68 % d’entre eux sont dépendants de l’aide alimentaire. Ils s’approvisionnent aussi sur les marchés (20 %) pour les fruits et légumes.

Christine César a rencontré une dizaine de ces familles : sans-papiers, RMistes, en Ile-de-France et en milieu rural (Dordogne et Haute-Vienne). Elle décrit leur débrouillardise. Comment ils stockent, conservent, gardent. De quelle manière ils rusent. Mme E. dit que les «choses toutes faites», comme les plats préparés, reviennent très cher. «Le premier réflexe, quand on n’a pas de sous, c’est de réduire les fruits et légumes. C’est un mauvais réflexe, alors il faut ruser, connaître les lieux où c’est moins cher. S’organiser, c’est une gymnastique.»

En prenant rendez-vous avec ses interlocuteurs, Christine César ne disait jamais qu’elle allait inspecter les réfrigérateurs. Voir, d’abord. Puis photographier ce qu’il y a dedans. Sur ses clichés, on voit souvent des stocks de pots identiques (yaourts, pâte à tartiner, bouteilles de lait), de vieux restes dans une assiette. Mais rarement des produits périmés. Certains désignent le frigo comme le «vieux compagnon de route». La crainte la plus courante est qu’il «puisse lâcher». Ce qui est l’annonce d’une possible détérioration générale. Parfois on le recycle. «Il peut servir de pharmacie, d’armoire, d’étagère, de pense-bête, de support de photos, de cadre pour la photocopie d’un régime», note le rapport. Plus d’un quart des personnes de l’étude n’ont pas acheté leur appareil. Ils l’ont récupéré. Parfois, même, ils font frigo commun, quand les habitants sont par exemple en foyer. Mais ils n’apprécient guère ce partage, tant il peut y avoir de vols. Le frigo fait l’objet d’une «réappropriation qui n’existe pas aussi fortement pour les autres appareils domestiques», écrit la sociologue.

L’aide alimentaire mal acceptée

Le rapport note qu’accepter les dons de l’aide alimentaire ne va pas de soi. Cela met les gens dans une position d’assistés qui leur fait honte. En outre, il arrive que les denrées ne soient pas en bon état. «Un don alimentaire dégradé dégrade celui qui l’accepte», souligne Christine César. Les gens préfèrent parfois se débrouiller eux-mêmes. Cela les valorise. Une femme raconte : «Au bout d’un moment, je me suis rendu compte que le pain tous les jours me coûtait cher. Comme il y avait un foyer de handicapés dans mon immeuble, j’ai fait une demande officielle pour avoir le pain rassis de la veille. J’en mets un peu dans mon congélateur, mais un petit peu seulement car je n’ai plus de place.» Pour cette autre famille, le «don» alimentaire est plus disqualifiant que de faire les «poubelles» de la boulangerie.

«un repas de prisonniers»

Pour les sans-papiers, se nourrir n’est pas toujours la priorité. La famille A. ne dispose pas de titre de séjour. Le père se décrit comme un homme privé de liberté, sans cesse traqué. Même à table, «c’est comme le repas des prisonniers. On n’a pas de liberté pour manger». Ils ont un fils de 7 ans. Le médecin a dit qu’il «ne mange pas bien». Pas assez, en fait. Il manque de viande, de fruits et légumes. «Le médecin dit "il faut", mais nous on n’a rien», dit la mère.

La stratégie du stock

L’étude montre comment se développent les stratégies de stockage : «Chez les personnes qui disposent d’un minimum de place, on trouve du riz, des oignons, des pommes de terre, tous achetés par sacs de 10 kilos.» A l’Epicerie sociale, ce couple raconte qu’il «fait des réserves de trucs» qu’il ne prendrait pas ailleurs. «Les yaourts, on en avait pris 16 et on les a mangés en trois jours à nous deux. Avec ça, on se fait de l’éclate.» Plus loin, la dame précise : «Et puis il doit y avoir un truc psychologique. Le fait d’avoir un frigo plein, je ne sais pas, on se sent mieux. On s’amuse plus. Disons que ça résout la frustration d’être pauvre.» Une autre dame explique que sa mère avait «deux congels» dans son pavillon, et que «dans toutes les maisons, les gens font comme ça, il faut faire du stock».

Riz cassé et pâtes au sucre

Les menus sont souvent répétitifs. Le quotidien ne s’embarrasse pas de délicatesse culinaire. «Les populations étudiées cherchent d’abord à éviter le sentiment de faim, se dirigent logiquement vers les aliments les plus économiques», comme le riz et les pâtes, note le rapport. «Le riz, on prend du cassé. Les 22 kilos, c’est 15 euros, et dernièrement on en a trouvé à 12,5. Ça nous fait le mois. Je malaxe la fécule de pommes de terre avec de l’eau et ça fait du foutou [aliment de base en Afrique centrale, fait de manioc et de banane plantain, ndlr], on en mange tous les deux jours», dit Mme B. «Hier midi, vous avez mangé quoi ?» demande la sociologue. «C’était des pâtes et on les mange avec le pain.» Plus loin, Mme B. explique : pour le riz, «même si tu n’as pas de condiments pour la sauce, tu mets du sucre et ça passe. Souvent, on prend ça matin, midi et soir, quand il n’y a pas autre chose, surtout l’été».

le POISSON, ce luxe

Le poisson est rare. «J’achète un peu de poisson, ce n’est pas donné», dit cette autre dame, qui souligne que la roussette est devenue chère. «Avant c’était accessible. La joue de lotte, c’était 11 francs le kilo, et maintenant c’est 28 euros. On n’y pense même plus. C’est du luxe. Pareil pour les moules, j’adore ça mais c’est plus possible.» La viande, elle va l’acheter en banlieue et en congèle la moitié. «Le reste, je grille ou je fais de la soupe, de la sauce que je mets petit à petit.» Elle ajoute : «Le poulet, c’est 10 euros les 10 kilos. Les bananes, c’est pour l’enfant quand il n’y a pas de pommes.» Une autre preuve d’imagination. «Que faites-vous des steaks ?» demande la sociologue. «Je mélange le steak haché avec du poisson surgelé frais, un peu de farine, du sel, et je fais frire en boulettes.»

Les fins de marché, la «pochette-surprise»

L’enquête fait une part belle au glanage. Comme il n’est pas question de faire son marché comme tout le monde, c’est quand les commerçants remballent que tout se passe. Mme C. fait les fins de marché. «C’est incroyable tout ce que je trouve en fouillant. C’est devenu comme les enfants à Pâques et la pochette-surprise.» Cette activité constitue «un vrai boulot. C’est honteux de voir ce qu’ils laissent». Elle passe «des nuits à faire des compotes», des conserves de légumes. Mme C. dit aussi : «Les envies, ça passe, et les besoins, on a toujours pu faire face.» Pour Mme C., tout se passe comme si elle s’était installée «dans une économie de guerre, prête à affronter un siège», note la sociologue. Qui confie : «En situation de pauvreté, l’abondance est possible.»

Le rebord de la fenêtre

Des frigos, il n’y en a pas toujours. Seuls 62 % de ceux qui résident à l’hôtel en disposent, contre 99 % de ceux qui vivent en appartement. Le recours le plus commun est donc le rebord de la fenêtre. Dans ces conditions, «la conservation des surgelés est impossible», note le rapport. Pourquoi écrire cette évidence ? Parce que, le plus souvent, les familles évitent de signaler aux services sociaux qu’elles ne possèdent pas de frigo. Ainsi elles profitent quand même du surgelé, qu’elles cuisinent tout de suite, parfois pour distribuer les plats à leur entourage. Comment fait-on quand il fait chaud ? La fenêtre de Mme A. est plein sud. Pour les fromages, elle a le choix : «Laisser sentir à l’intérieur ou laisser dégouliner à l’extérieur».


Cette étude date de 2003-2004, les revenus en euros n'ont pas augmenté, mais les prix, si.

Je plains vraiment ceux qui ont des enfants en pleine croissance et qui auront forcément des séquelles, osseuses, dentaires et autres.

Je ne gâche rien, grâce au congel et ai appris à accommoder les restes. J'ai même appris à faire de la soupe :lol:

Mais allez expliquer à un enfant qu'une soupe c'est meilleur qu'une pizza ou des spaghetti et qu'il faut en manger tous les soirs :?

source
tristesir

Message par tristesir »

Volontairement j ai débranché mon frigo-congélateur depuis plus d'un an et je ne le regrette que rarement.

On est en train de se rendre compte , de plus en plus, que le prix de l'énergie n'est pas négligeable

J'avais pris la mauvaise habitude d'acheter des trucs tout fait, assez chers finalement, genre tarte aux poireaux ou au fromage surgelée. A l'époque j'ignorais ce que sont les graisses hydrogénées et leur danger.
J'ai même appris à faire de la soupe
Oui moi aussi après un investissement d'une vingtaine d'euros dans l'achat d'un mixer.
zoée

Message par zoée »

Bonsoir,

Trstesir, vous avez dit :On est en train de se rendre compte , de plus en plus, que le prix de l'énergie n'est pas négligeable

J'avais pris la mauvaise habitude d'acheter des trucs tout fait, assez chers finalement, genre tarte aux poireaux ou au fromage surgelée. A l'époque j'ignorais ce que sont les graisses hydrogénées et leur danger.


Je n'ai pas encore débranché mon frigo congélateur, c'est la seule chose qui tourne chez moi, il est mis au minimum pour les économies d'énergie.
J'achète, de temps à autres, des poëlées de légumes surgelées ou des légumes surgelés, je sais que je ne pourrai plus le faire d'ici quelques mois.
Sinon, je cuisine moi-même, heureusement, cela fait des années, j'aime cuisiner et cela ne représente aucune contrainte.
zoée

Message par zoée »

Bonsoir,

Je reprends votre remarque, Tristesir concernant la réfrigération, puisque mes compteurs sont tous à 0 (si, sauf un peu de lumière ampoule de 40 watts), je suppose que je réalise une économie de 70% d'énergie, ce qui n'est pas négligeable...
maguy

Message par maguy »

Je ne suis pas prête à débrancher le frigo-congel, je n'aimerais pas me retrouver malade après avoir mangé un truc pas frais.

Il suffit de le dégivrer souvent, il consommera moins et fonctionnera mieux.

Les yaourths sont vendus par 4 ou 6 mini dans le commerce, comment peux-tu les conserver en été ? Depuis quelques semaines, je les fais moi-même, je ne sais toujours pas ce que mangent les vaches, mais j'ai l'impression de maîtriser un peu les conservateurs et autres cochonneries codées.

Pour la soupe (j'ai une petite mijoteuse) j'utilise le vert de poireaux et même les épluchures de salade que je mixe ensemble, j'en ai pour 3-4 soirs, on peut même épaissir un peu avec du vermicelle ou un reste de riz ou du tapioca.

Je cuisine pour plusieurs repas en congelant le reste. La consommation reste en gros la même et il suffit de quelques minutes au micro-ondes pour réchauffer.
romain23

Message par romain23 »

BONNE ANNEE à TOUS et FIN DE LA GALERE pour 2008!

J'ai experimenté la consommation de mon congelateur.Un été ,en partant en vacances une semaine,j'avais debranché tous mes appareils ,frigo ,y compris, et, je n'avais laissé que le congelateur de 120 litres, branché.( il était mi_plein,et, je ne pouvais pas jeter la bouffe dedans.)A mon retour, cela a représenté une consommation de 4 watt à la semaine.Soit,0,20 €,.

Si l'on considere les économies realises par l'achat de viandes en gros ( au moins une fois par semaine, pour mon fils qui est en pleine croissance)de conservation des legumes, je ne crois pas que cela soit sur le congel qu'il faut faire des économies d'energies.

Plutot ampoules à économies d'energies et télévision eteinte (cela evite de voir des cO.....ries)

ET acheter en gros dans les discounts.L'autre jour, j'ai pris 5 kg de farine pour faire mon pain, cela me fait 0, 40 €le kg .Et 1 kg de pain fait maison, me fait presque la semaine. AU lieu de 1euro la baguette
quotidienne, et, la machine à pain marche la nuit en heure creuse.

Et eviter les temples de la consommation, et, encore moins le dimanche, jour où ils augmentent leur prix.
tristesir

Message par tristesir »

Je ne suis pas prête à débrancher le frigo-congel, je n'aimerais pas me retrouver malade après avoir mangé un truc pas frais.
Je fais des courses presque tous les jours :)
(Il est conseillé pour la santé de faire au moins une demi-heure de marche rapide chaque jour :lol: )
Les yaourths sont vendus par 4 ou 6 mini dans le commerce, comment peux-tu les conserver en été ?
Quand j'achète des yahourts par 4, je mange les 4 au cours du même repas 8) (ça remplace la viande que je ne mange pas)
(L'hiver n'est arrivé que depuis le 21-22 Décembre, le mois de Février est généralement le mois le plus froid de l'année: il fait aussi froid dehors que dans un frigo)

Mais c'est vrai qu'il est anormal qu'on ne puisse pas pouvoir acheter des yahourts à l'unité afin de pouvoir se passer de frigo définitivement.

je réalise une économie de 70% d'énergie, ce qui n'est pas négligeable
C'est surement pas autant sur la congélation, Greenpeace estime à 30% l'énergie consommée par un frigo comme indiqué plus haut.

je ne sais toujours pas ce que mangent les vaches
Des trucs OGM bien sûr !
Les industriels n'ont aucune obligation d'indiquer sur les étiquettes des produits qu'ils fabriquent à base de produits d'origine animale, si les animaux utilisés ont été nourris avec des plantes OGM. Les produits labélisés AB je présume ne sont pas fabriqués à base d'animaux nourris avec des OGM.
Les OGM fabriqués en France ne servent pas à la nourriture des êtres humains directement mais de celles des animaux.

si, sauf un peu de lumière ampoule de 40 watts
Une lampe à faible consommation d'énergie qui remplacerait une ampoule de moins de 75watts n'a pas un prix trop élevé.
Apparemment il existe plusieurs type d'ampoules basse consommation.

On trouve le plus souvent des équivalents d'ampoules 100watts qui consommeraient 20watts dans les grandes surfaces. Mais il doit exister des ampoules qui éclairent autant et qui consomment moins de 18Watts.
(probablement plus chères bien sûr)

Il existe aussi des ordinateurs qui consomment moins que les "radiateurs" que nous prenons pour des ordinateurs.

Comme déja indiqué plusieurs fois ici, les alimentations des ordinateurs de bureau de type PC ont vu leur puissance s'envoler: il y'a moins de 10 ans un ordinateur de bureau fonctionnait avec une alimentation de 100 Watts, il n'y avait même pas de ventilateur pour évacuer la chaleur produite par le microprocesseur dans certain modèle.
Aujourd'hui le ventilateur est énorme et la puissance de l'alimentation est de plus de 450 Watts. (Je suis surement largement en dessous des standards des ordinateurs vendus tout de suite maintenant)
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