La Dernière Heure - 29/12/07BRUXELLES Un chômeur sur dix a fraudé l'année dernière afin de percevoir une allocation de chômage plus élevée. Selon des chiffres du RVA (Rijksdienst voor Arbeidsvoorziening, équivalent flamand de l'Office national de l'Emploi), 11,6% des chômeurs contrôlés ont avancé une situation familiale qui n'était pas réelle, selon nos confrères des quotidiens Het Belang van Limburg et Gazet van Antwerpen .
Un chômeur isolé perçoit une allocation plus importante qu'un chômeur cohabitant. En 2008, quelque 22.000 chômeurs seront suspendus par le RVA et risquent de perdre leurs allocations pour une période allant d'une semaine à une année complète, pour la plupart parce qu'ils ont refusé un emploi ou de suivre une formation.
D'autres subiront cette mesure parce qu'ils ont fait part d'une situation familiale qui n'était pas la leur.
Actuellement, 411.800 chômeurs vivent d'une allocation de chômage en Belgique. Parmi eux, une proportion également indéterminée qui n'hésite pas à compléter leurs allocations de chômage par des petits boulots, naturellement payés au noir. De la sorte, ils arrivent à gagner plus que s'ils avaient un travail au salaire minimum garanti. Alors, à quoi bon changer leurs habitudes?
Spéciale Belgique
Belgique: Plus de 10% de chômeurs fraudeurs
Remarquez le ton de l'article et surtout la dernière phrase. Le journal n'hésite pas à porter un jugement de valeur ...
Belgique: "la bonne planque" ...
La Dernière Heure - 29/12/07BRUXELLES L' État belge dépense beaucoup pour ses chômeurs. Trop, selon le rapport de l'OCDE, ou en tout cas alloue très mal les ressources qu'il consacre aux demandeurs d'emploi. Selon ce rapport, sur les 3,56% du PIB consacrés à la politique de chômage au sens large, seulement 1,15% est consacré à des mesures actives, c'est à dire la création d'emplois (0,46%), la formation professionnelle (0,20%), les incitants à travailler (0,15%), l'insertion professionnelle des handicapés (0,11%) et l'aide aux nouvelles entreprises et administrations de la politique (0,23%). Certes, la Belgique occupe la troisième position en matière de fonds consacrés (part du PIB) à sa politique de chômage, mais elle compte beaucoup moins de chômeurs activés que le Danemark et les Pays-Bas, les deux nations qui la devancent dans ce classement. La plus grosse partie des fonds disponibles sert en effet à payer les allocations de chômage et les prépensions.
A la lecture des statistiques sur les vacances d'emploi, on ne peut en effet que s'interroger sur la manière dont sont organisées les formations puisque sur les 300.000 emplois disponibles (chiffres 2006), 120.000 sont des emplois critiques, c'est-à-dire qui restent plus longtemps inoccupés et sont donc difficilement satisfaits. Sur base annuelle, près d'une vacance d'emploi sur cinq n'est d'ailleurs pas remplie! Pire, parmi ces vacances d'emploi critiques, en Flandre, 50% ne nécessitaient aucun diplôme et 55% aucune expérience.
Pas étonnant lorsque l'on constate que quatre demandeurs d'emploi sur dix ne font pas assez d'efforts pour trouver du travail. Fin 2006, 200.000 demandeurs d'emploi avaient été invités à un entretien, mais un tiers ne s'est même pas déplacé et a dû être réinvité.
La Belgique semble par ailleurs être le paradis européen pour les chômeurs de longue durée. Et pour cause, en Europe occidentale, seule la Belgique prévoit des allocations de chômage illimitées dans le temps, alors qu'aucun pays ne les octroie au-delà de quatre ans d'inactivité.
Belgique: Les allocations de chômage payées en retard
La DH - 29/12/07Bernard Vaillant, 59 ans, habitant la région montoise, n'est pas content
NIMY Hier matin, il a contacté la Capac, à Mons, pour savoir quand serait versée son allocation de chômage. Bénéficiant d'une dispense maximale depuis quelques mois, il profite d'un certain privilège mais malgré tout, la réponse n'était guère satisfaisante.
"On m'a dit que l'on ne toucherait logiquement pas avant le début du mois de janvier. La raison qu'on m'a donnée, c'est qu'on n'avait pas eu de gouvernement. Or, pour novembre, sans gouvernement, j'ai reçu mon indemnité le 30. En voilà la preuve sur cet extrait."
L'homme, prépensionné, nous montre un deuxième justificatif, plus surprenant encore.
"L'an dernier, c'est le 29 décembre que l'argent est arrivé sur mon compte alors que je n'étais pas encore reconnu comme privilégié. En tant que prépensionné, je n'ai plus à présenter une carte de pointage. Tout se fait automatiquement. Et malgré tout, je serai payé plus tard que l'année passée."
En contactant la Capac et l'Onem, on se rend compte à quel point les informations peuvent être divergentes.
"Les premiers paiements seront réalisés ce vendredi 28 au soir, explique-t-on à la Caisse Auxiliaire de Paiement des Allocations de Chômage. On ne peut généralement payer qu'au terme échu mais il arrive que l'Onem accorde des dérogations pour que le paiement soit anticipé."
De son côté, l'Onem affirme que cette année, les allocataires pourront bénéficier d'une journée d'avance. Les paiements devraient donc débuter le 31 décembre. Pas très cohérent tout cela.
"Si c'est effectivement le 28, je vais peut-être toucher lundi , enchaîne Bernard. Ma situation actuelle est difficile mais je pourrai encore tenir un ou deux jours après sans trop de problèmes. Mais je pense à ces familles qui auraient aimé recevoir leur allocation pour offrir un cadeau ou un bon réveillon à leurs enfants. La personne qui m'a répondu ce vendredi m'a dit qu'elle travaillait et qu'elle ne toucherait pas avant le 3 ou le 4 janvier. Mais au chômage, on n'a pas droit à une avance."
Selon les accords entre les partenaires sociaux, tous les chômeurs indemnisés auront reçu leur mois pour le 4 au maximum.
"Mais le 3, c'est le début des soldes. Soit la plus belle occasion pour des familles d'offrir aux enfants des vêtements ou chaussures qu'ils ne pourraient se payer en temps normal. Ceux qui n'auront pas encore perçu leur allocation devront attendre le lendemain et passeront d'office à côté de bonnes affaires."
Belgique: Plus de 10% de chômeurs fraudeurs
Cet article est très confus.
Il commence par dénoncer une fraude , dénonciation qui est répétée plusieurs fois, le journaliste est agé?
Et puis tombe un autre constat:
Comment peut il connaitre le nombre de gens qui seront suspendus en...2008?
S'agit il d'une projection statistique? Rien ne l'indique.
Et d'autre part, on a l'impression que ce journaliste met sur le même plan le fait de mentir, pour obtenir une allocation plus élevée, et le fait de refuser un emploi, sans plus de détail.
Le refus d'un emploi peut s'expliquer par des tas de raisons qui n'ont rien à voir avec une volonté de frauder: on peut refuser un emploi parce que tout bonnement on n'a pas la compétence pour l'exercer correctement.
Ce simple point de bons sens semble échapper à ce journaliste.
D'autre part,
22000/411800 est à peu près 5,34% des chomeurs indemnisés
ce qui n'est pas négligeable.
Il commence par dénoncer une fraude , dénonciation qui est répétée plusieurs fois, le journaliste est agé?

Et puis tombe un autre constat:
Le journaliste est il voyant?En 2008, quelque 22.000 chômeurs seront suspendus par le RVA et risquent de perdre leurs allocations pour une période allant d'une semaine à une année complète, pour la plupart parce qu'ils ont refusé un emploi ou de suivre une formation.
Comment peut il connaitre le nombre de gens qui seront suspendus en...2008?
S'agit il d'une projection statistique? Rien ne l'indique.
Et d'autre part, on a l'impression que ce journaliste met sur le même plan le fait de mentir, pour obtenir une allocation plus élevée, et le fait de refuser un emploi, sans plus de détail.
Le refus d'un emploi peut s'expliquer par des tas de raisons qui n'ont rien à voir avec une volonté de frauder: on peut refuser un emploi parce que tout bonnement on n'a pas la compétence pour l'exercer correctement.
Ce simple point de bons sens semble échapper à ce journaliste.
D'autre part,
22000/411800 est à peu près 5,34% des chomeurs indemnisés
ce qui n'est pas négligeable.
A mettre en rapport avec:BRUXELLES Un chômeur sur dix a fraudé l'année dernière.
Ce qui laisserait entendre que cette fraude, si fraude il y'a, concernerait un peu plus d'un chomeur sur 11.11,6% des chômeurs contrôlés ont avancé une situation familiale qui n'était pas réelle
C'est tout à fait exact, je me suis affreusement pris les pieds dans le tapisplutôt 1 sur 9 (1/8,6 précisement)

Ce n'est même pas 1 sur 9 et pourtant le journaliste arrondit à 1 sur 10 pour amplifier le phénomène de fraude qu'il prétend dénoncer.
Arrondir (exagérément) les chiffres est une technique commune à tous les journalistes, c'est un paramètre d'ajustement qui peut etre atténuer ou amplifier selon l'idée/l'idéologie qu'ils veulent faire passer.
Dans la même veine il y'a les fameux "53% de gens ont voté pour Sarkozy",
Ceci , exprimé de la sorte, est un mensonge puisque officiellement il y'avait 44472733 votants et Nicolas Sarkozy a obtenu 18983138 voix au second tour de l'élection présidentielle de 2007, ce qui fait un taux d'à peu près 42,68%
Quoi qu'il en soit, et je rejoins ce que dit Maguy, c'est un article très tendancieux qui pointe encore du doigt les chômeurs en ces périodes de fêtes. Je n'avais pas eu le temps de formuler des remarques et de m'insurger contre ces articles, je le fais donc aujourd'hui.
Peut-être juste une précision. Je pense que l'on peut connaître le nombre de personnes qui seront suspendues du chômage à la lumière des sanctions qui sont tombées en décembre et qui prendront cours dès janvier. Il faut toute une procédure administrative avant de priver de façon effective un chômeur de ses droits.
Mais cet article n'a évidemment pas pour but d'informer les lecteurs mais bien de les influencer. Tristesir met le doigt sur les incohérences du texte qui simplifie de façon dangereuse les mécanismes de l'ONEM et d'ACTIRIS (ex-ORBEM).
On parle de "proportion indéterminée" qui travaillerait au noir sans qu'aucun chiffre ne vienne étayer ces propos. S'il existe des fraudeurs et des travailleurs au noir, ce n'est qu'une minorité ! Les contrôles ont été renforcés ces dernières années et il est vraiment difficile de passer à travers les mailles du filet. Les chômeurs sont régulièrement obligés de se présenter à l'ONEM pour remplir des documents prouvant leur lieu de résidence et leur situation de famille. Des entretiens annuels sont menés de façon pointue. Le chômeur doit fournir toutes les preuves écrites de ses démarches au cours d'un entretien qui peut durer une heure. Si le moindre soupçon existe, le chômeur est reconvoqué et doit signer un document s'engageant à suivre un plan en plusieurs étapes pour retrouver un emploi. Les choses ne sont pas prises à la légère comme l'article le laisse sous entendre. Ceux qui ne cherchent pas réellement un emploi sont assez rapidement mis sous pression et l'éteau se resserre très vite.
Les moins qualifiés sont poussés vers des formations qu'ils ne peuvent refuser en cas de chômage de longue durée. Le refus est synonyme de suspension des allocations. Pour avoir passé l'un de ces entretiens, je peux certifier qu'ils ne sont pas menés à la légère et qu'il me paraît impossible de tromper son interlocuteur.
Il est clair que les fraudeurs se doivent d'être exclus des allocations mais il est honteux de faire un amalgame avec tous ceux qui galèrent et qui en crèvent de vivre avec 800 EUR/mois ou moins et aucune aide extérieure.
Peut-être juste une précision. Je pense que l'on peut connaître le nombre de personnes qui seront suspendues du chômage à la lumière des sanctions qui sont tombées en décembre et qui prendront cours dès janvier. Il faut toute une procédure administrative avant de priver de façon effective un chômeur de ses droits.
Mais cet article n'a évidemment pas pour but d'informer les lecteurs mais bien de les influencer. Tristesir met le doigt sur les incohérences du texte qui simplifie de façon dangereuse les mécanismes de l'ONEM et d'ACTIRIS (ex-ORBEM).
Encore un cliché qui tue ... S'il est vrai que les allocations sont illimitées, elle ne sont pas élevées et diminuent de façon vertigineuse après un an d'inactivité. Je m'insurge aussi contre le mot "paradis", comme si se retrouver sans emploi était une situation paradisiaque !La Belgique semble par ailleurs être le paradis européen pour les chômeurs de longue durée. Et pour cause, en Europe occidentale, seule la Belgique prévoit des allocations de chômage illimitées dans le temps, alors qu'aucun pays ne les octroie au-delà de quatre ans d'inactivité.
Voilà comment on résume un chômeur à cette équation: chômeur + longue durée = fraudeur + feignant.Actuellement, 411.800 chômeurs vivent d'une allocation de chômage en Belgique. Parmi eux, une proportion également indéterminée qui n'hésite pas à compléter leurs allocations de chômage par des petits boulots, naturellement payés au noir. De la sorte, ils arrivent à gagner plus que s'ils avaient un travail au salaire minimum garanti. Alors, à quoi bon changer leurs habitudes?
On parle de "proportion indéterminée" qui travaillerait au noir sans qu'aucun chiffre ne vienne étayer ces propos. S'il existe des fraudeurs et des travailleurs au noir, ce n'est qu'une minorité ! Les contrôles ont été renforcés ces dernières années et il est vraiment difficile de passer à travers les mailles du filet. Les chômeurs sont régulièrement obligés de se présenter à l'ONEM pour remplir des documents prouvant leur lieu de résidence et leur situation de famille. Des entretiens annuels sont menés de façon pointue. Le chômeur doit fournir toutes les preuves écrites de ses démarches au cours d'un entretien qui peut durer une heure. Si le moindre soupçon existe, le chômeur est reconvoqué et doit signer un document s'engageant à suivre un plan en plusieurs étapes pour retrouver un emploi. Les choses ne sont pas prises à la légère comme l'article le laisse sous entendre. Ceux qui ne cherchent pas réellement un emploi sont assez rapidement mis sous pression et l'éteau se resserre très vite.
Les moins qualifiés sont poussés vers des formations qu'ils ne peuvent refuser en cas de chômage de longue durée. Le refus est synonyme de suspension des allocations. Pour avoir passé l'un de ces entretiens, je peux certifier qu'ils ne sont pas menés à la légère et qu'il me paraît impossible de tromper son interlocuteur.
Il est clair que les fraudeurs se doivent d'être exclus des allocations mais il est honteux de faire un amalgame avec tous ceux qui galèrent et qui en crèvent de vivre avec 800 EUR/mois ou moins et aucune aide extérieure.
L'année 2008 ne comporte pas qu'un seul mois que je sacheJe pense que l'on peut connaître le nombre de personnes qui seront suspendues du chômage à la lumière des sanctions qui sont tombées en décembre et qui prendront cours dès janvier.

(et il n'est pas fait mention d'une quelconque prévision statistique, ces chiffres, qui sortent dont on ne sait où sont assénés comme des vérités)
Les soit-disants fraudeurs ne fraudent qu'en décembre pour augmenter leur revenus en prévision de Noel?

Et moi donc1 sur 9, ça fait plus que 1 sur 10 :Wink:
Qu'est-ce que je suis casse..., quelquefois :Rolling Eyes:

Si écrire des articles comme celui-là fait de quelqu'un, un journaliste alors je peux postuler à ce journal immédiatement

Il s'adresse à des simples d'esprit ou quoiOn parle de "proportion indéterminée" qui travaillerait au noir sans qu'aucun chiffre ne vienne étayer ces propos. S'il existe des fraudeurs et des travailleurs au noir, ce n'est qu'une minorité

Si les travailleurs au noir déclaraient le noir, ce serait déterminé.
Mais pourquoi ne parle-t-on jamais des sanctions infligées aux employeurs esclavagistes ? Car le chômeur fraudeur, fraude moins que l'employeur et en plus il prend des risques énormes en cas de maladie ou d'accident.
En Belgique aussi, on tape sur le plus faible et on occulte une grande partie du problème.
Si le chômeur fraude, c'est pour des besoins primaires comme se loger ou manger.
Si l'employeur fraude, c'est uniquement pour se faire du fric sur le dos du pauvre type et sur la société, ce n'est pas pareil
