Salut Triste sir,
Je suis d'accord avec toi la lutte des classes n'a jamais cesser d'exister
lire ici
et aujourd'hui, la soit disante classe moyenne prend consciente je l'espére de cet etat de fait...c'est sans doute ainsi que les combats collectifs reprendront de la vigueur
je pense que toute une génération d'après 68 avons grandi sans réellement avoir combattu pour construire nos droits, nous sommes nés avec (le droit de gréve, les 40 heures, les congés payé, la sécu,la retraite, la pilule, etc...) et les avancés que nous avons eu par la suite (les 35h etc...) nous les avons obtenu tranquillement par des lois...et aujoud'hui pétrifiés sans savoir lutter comme les générations précedentes, nous n'avons pas cette culture du combat collectif d'où cette aspiration du "blak hole" dont parle Yves ...
Je reste optismiste toutefois car petit à petit nous allons réapprendre à nous organiser en force, j'en suis convaincue.
Charte des droits fondamentaux
Oui c'est vrai dans une certaine mesure, mais ça ne m'interesse plus.tristesir a écrit :la lutte des classes ne m’intéresse plus.
La plus grande invention du "grand capital" est d'être parvenue à faire croire à une multitude de gens (qui n'ont que leur force de travail pour survivre dans notre société) que la "lutte des classes" n'existait plus.
Elle n'a jamais cessé pour autant.

cdt
did
En complement d'info, Michel Soudais excellent journaliste qui sait faire son boulot de journaliste, contribue aussi à éclairer l'obscurité faite autour de ce traité de lisbonne
Une charte peut en cacher une autre
Une charte peut en cacher une autre
Extrait de l'article mentionné par Pili:
Cadres et fonctionnaires ont intérêt à ce que le travail peu qualifié soit peu coûteux et flexible pour que leur femme de ménage, leur pavillon de banlieue ou leurs repas au restaurant coûtent moins cher. Et ces contradictions sont plutôt plus marquées qu’ailleurs dans un pays comme la France du fait du gouffre qui sépare, en termes de conditions d’emploi, PME et grands groupes, secteur privé et secteur public, salariés précaires et permanents.
Les prolétaires, ceux qui n’ont toujours que leurs chaînes à perdre, n’ont pas disparu : avec le développement massif des working poors, leur nombre a même eu plutôt tendance à s’accroître. Notamment en France, pays marqué par une concentration exceptionnelle de salariés au bas de l’échelle des rémunérations. Ces travailleurs pauvres se reconnaissent de moins en moins dans un mouvement ouvrier structuré autour de secteurs plutôt privilégiés du salariat. Au point de préférer souvent dans l’isoloir les hommes politiques de droite, voire d’extrême droite…
Souligner la réalité de ces contradictions n’implique pas cependant que nous soyons condamnés désormais à une guerre de classe entre salariés. L’opposition entre eux est loin d’être totale. Mais pour combler la distance croissante qui sépare les prolétaires de la gauche classique, il faut entrer dans une logique de compromis entre couches sociales aux intérêts assez largement contradictoires. Cela suppose que les socialistes arrêtent de se raconter l’histoire qu’ils sont les représentants «naturels» de l’ensemble du salariat.
Cependant, l'auteur de cet article, ne sait pas ce qu'est historiquement un prolétaire:
Le prolétariat est selon Karl Marx la classe sociale opposée au capital, une classe sociale étant un groupe d'individus homogènes selon certains critères. Le critère de définition du prolétariat est qu'il est la classe sociale ne disposant pas des moyens matériels de production détenus par le capital et se voit donc dans l'obligation de vendre sa force de travail à la classe antagoniste pour survivre. Ainsi le prolétariat regroupe l'ensemble des personnes dans cette situation, autrement dit les salariés et les chômeurs (qui sont des salariés sans emploi).
La plupart des cadres sont donc des prolétaires, même si certains n'aiment pas qu'on les désigne ainsi
Cadres et fonctionnaires ont intérêt à ce que le travail peu qualifié soit peu coûteux et flexible pour que leur femme de ménage, leur pavillon de banlieue ou leurs repas au restaurant coûtent moins cher. Et ces contradictions sont plutôt plus marquées qu’ailleurs dans un pays comme la France du fait du gouffre qui sépare, en termes de conditions d’emploi, PME et grands groupes, secteur privé et secteur public, salariés précaires et permanents.
Les prolétaires, ceux qui n’ont toujours que leurs chaînes à perdre, n’ont pas disparu : avec le développement massif des working poors, leur nombre a même eu plutôt tendance à s’accroître. Notamment en France, pays marqué par une concentration exceptionnelle de salariés au bas de l’échelle des rémunérations. Ces travailleurs pauvres se reconnaissent de moins en moins dans un mouvement ouvrier structuré autour de secteurs plutôt privilégiés du salariat. Au point de préférer souvent dans l’isoloir les hommes politiques de droite, voire d’extrême droite…
Souligner la réalité de ces contradictions n’implique pas cependant que nous soyons condamnés désormais à une guerre de classe entre salariés. L’opposition entre eux est loin d’être totale. Mais pour combler la distance croissante qui sépare les prolétaires de la gauche classique, il faut entrer dans une logique de compromis entre couches sociales aux intérêts assez largement contradictoires. Cela suppose que les socialistes arrêtent de se raconter l’histoire qu’ils sont les représentants «naturels» de l’ensemble du salariat.
Cependant, l'auteur de cet article, ne sait pas ce qu'est historiquement un prolétaire:
Le prolétariat est selon Karl Marx la classe sociale opposée au capital, une classe sociale étant un groupe d'individus homogènes selon certains critères. Le critère de définition du prolétariat est qu'il est la classe sociale ne disposant pas des moyens matériels de production détenus par le capital et se voit donc dans l'obligation de vendre sa force de travail à la classe antagoniste pour survivre. Ainsi le prolétariat regroupe l'ensemble des personnes dans cette situation, autrement dit les salariés et les chômeurs (qui sont des salariés sans emploi).
La plupart des cadres sont donc des prolétaires, même si certains n'aiment pas qu'on les désigne ainsi
