Chômage novembre : +29.900 (catégorie A)
Re: Chômage novembre : +29.900 (catégorie A)
Je voudrais souligner que nous sommes, face au chomage de masse, dans la même situation que les individus du 18e siècle face à l’esclavage. Faute de vouloir ou pouvoir agir contre cette situation, ils se donnaient des arguments stupides pour apaiser leur conscience.
C’est ce que font nos politiques face au chomage de masse dont ils acceptent les méfaits tellement ils ont intégré les principes du libéralisme mondialisé. Les moins cyniques proposent en échange comme os à ronger cette hypothétique « solution » du revenu universel qui ne vise en fait qu’à faire « patienter » ceux qui sont victimes de ce chomage.
Sur la question de la façon dont la justice perçoit ma revendication du droit constitutionnel d’obtenir un emploi, je vais rappeler les décisions du tribunal de Paris et celles de Rennes.
Dans son jugement de première instance le tribunal d’instance de Paris a écrit : « Attendu que les partis politiques, s’ils ont pour obligation de défendre les droits constitutionnels n’ont pas pour obligation de les rendre effectifs pour chaque citoyen ». En appel je demande la condamnation du PS en m’appuyant sur le fait que le PS n’apporte aucune preuve qu’à un moment ou à un autre, il aurait pris une initiative quelconque pour défendre ce droit constitutionnel.
Même si je n’ai pas encore reçu la version écrite du jugement du tribunal correctionnel de Rennes qui me condamnait je pense que Yves a tort lorsqu’il écrit : » Surtout, il y a une chose que tu n'as pas encore admise. Pour la Justice, tu es dans la case "taggueurs", pas dans la case "militants". Tu es dans le box "petite délinquance", pas dans le box "revendication sociale". »
Pour preuve, je vais me contenter de citer un extrait du compte rendu qu’en a fait Ouest France du 29 septembre 2011 : »...Le 28 septembre 2008, sur la façade d’une agence ANPE à Fougères, il avait tagué l’inscription « Alinéa 5 :un emploi pour tous », faisant référence à la constitution. On a bien compris qu’il s’agit d’un acte militant ou politique » embraye la présidente du tribunal, Claire Poulain. « Non, c’est un acte citoyen », répond le prévenu…
Si j’avais été un simple délinquant comme tous les prévenus, qui m’ont précédé, j’aurais subi une condamnation moins sévère et la décision n’aurait pas été reportée à une date ultérieure… Si il fallait une preuve supplémentaire de l’aspect politique de ma condamnation, il me suffit d’évoquer la présence assidue du type des RG qui a été présent à chaque étape de mon affaire.
Je ne doute pas que les politiques de droite ou de gauche voudraient ramener mon comportement à un acte délictuel, ce qui leur évite d’avoir à se prononcer sur la question, mais de là à être dupe
C’est ce que font nos politiques face au chomage de masse dont ils acceptent les méfaits tellement ils ont intégré les principes du libéralisme mondialisé. Les moins cyniques proposent en échange comme os à ronger cette hypothétique « solution » du revenu universel qui ne vise en fait qu’à faire « patienter » ceux qui sont victimes de ce chomage.
Sur la question de la façon dont la justice perçoit ma revendication du droit constitutionnel d’obtenir un emploi, je vais rappeler les décisions du tribunal de Paris et celles de Rennes.
Dans son jugement de première instance le tribunal d’instance de Paris a écrit : « Attendu que les partis politiques, s’ils ont pour obligation de défendre les droits constitutionnels n’ont pas pour obligation de les rendre effectifs pour chaque citoyen ». En appel je demande la condamnation du PS en m’appuyant sur le fait que le PS n’apporte aucune preuve qu’à un moment ou à un autre, il aurait pris une initiative quelconque pour défendre ce droit constitutionnel.
Même si je n’ai pas encore reçu la version écrite du jugement du tribunal correctionnel de Rennes qui me condamnait je pense que Yves a tort lorsqu’il écrit : » Surtout, il y a une chose que tu n'as pas encore admise. Pour la Justice, tu es dans la case "taggueurs", pas dans la case "militants". Tu es dans le box "petite délinquance", pas dans le box "revendication sociale". »
Pour preuve, je vais me contenter de citer un extrait du compte rendu qu’en a fait Ouest France du 29 septembre 2011 : »...Le 28 septembre 2008, sur la façade d’une agence ANPE à Fougères, il avait tagué l’inscription « Alinéa 5 :un emploi pour tous », faisant référence à la constitution. On a bien compris qu’il s’agit d’un acte militant ou politique » embraye la présidente du tribunal, Claire Poulain. « Non, c’est un acte citoyen », répond le prévenu…
Si j’avais été un simple délinquant comme tous les prévenus, qui m’ont précédé, j’aurais subi une condamnation moins sévère et la décision n’aurait pas été reportée à une date ultérieure… Si il fallait une preuve supplémentaire de l’aspect politique de ma condamnation, il me suffit d’évoquer la présence assidue du type des RG qui a été présent à chaque étape de mon affaire.
Je ne doute pas que les politiques de droite ou de gauche voudraient ramener mon comportement à un acte délictuel, ce qui leur évite d’avoir à se prononcer sur la question, mais de là à être dupe
Re: Chômage novembre : +29.900 (catégorie A)
"JE" n'est pas candidate et ne propose rien pour attirer les foules en direction de mes "bons plans".
Néanmoins, cher Monsieur, je n'ai nullement écris ou fait sous-entendre ce genre de propos, ou incité à penser que "le système A" sera mieux que le "système B" ou C ou D !
Tant que les hommes auront choisis un chef sur des critères de "vantardises", de "PRO" jet (projet)....
sans se soucier si tous ces projets seront réalisables ou pas...
Ce sont les individus qui décident. Je n'ai aucune prétention d'avoir une quelconque influence sur le camp A, B, C ou D.
De tout temps, les travailleurs ont eu des chefs et la vie n'a jamais été très facile. Il suffit de lire des livres d'histoires. Croire que tout s'effacera et qu'un monde merveilleux s'ouvre à nous, juste en votant pour A, B, C ou D n'est qu'illusion. Le pouvoir, l'argent a toujours été détenu par des "dominants". Ce qu'ils font du pouvoir, de l'argent, c'est toujours la même destinée. Et les électeurs ont toujours agit de la même façon.
Néanmoins, cher Monsieur, je n'ai nullement écris ou fait sous-entendre ce genre de propos, ou incité à penser que "le système A" sera mieux que le "système B" ou C ou D !
Tant que les hommes auront choisis un chef sur des critères de "vantardises", de "PRO" jet (projet)....
sans se soucier si tous ces projets seront réalisables ou pas...
Ce sont les individus qui décident. Je n'ai aucune prétention d'avoir une quelconque influence sur le camp A, B, C ou D.
De tout temps, les travailleurs ont eu des chefs et la vie n'a jamais été très facile. Il suffit de lire des livres d'histoires. Croire que tout s'effacera et qu'un monde merveilleux s'ouvre à nous, juste en votant pour A, B, C ou D n'est qu'illusion. Le pouvoir, l'argent a toujours été détenu par des "dominants". Ce qu'ils font du pouvoir, de l'argent, c'est toujours la même destinée. Et les électeurs ont toujours agit de la même façon.
Chômage des jeunes: «J'ai dû partir en Belgique pour obtenir
TÉMOIGNAGES - De jeunes internautes confient à «20 Minutes» leurs difficultés à trouver un emploi...
Les chiffres parlent d’eux-mêmes: en novembre, le chômage a atteint son plus haut niveau depuis 12 ans. Et les moins de 26 ans sont encore et toujours les plus touchés. Avec 57,32% des moins de 26 ans qui se tournent vers un contrat de courte durée et un salaire moyen de 1.161 euros net (soit quasiment l’équivalent du Smic), la précarisation des jeunes gagne cette année encore du terrain.
Sur-diplomés, sous-payés, ils semblent en total décalage avec le marché du travail actuel et les propositions des entreprises. Alors comment se passe la recherche d’emploi pour un jeune aujourd’hui? Parviennent-ils à transformer l’essai d’années d’études prometteuses? 20 Minutes a posé la question aux internautes de moins de 26 ans. Ils ont été nombreux à nous répondre.
Rebecca: «Je voulais suivre une formation de reconversion, mais je n'ai droit à aucune aide de l'Etat»
«J'ai 24 ans, diplômée d'un master en Biotechnologies et Thérapeutiques en Juin 2010, je suis depuis la fin de mon stage de M2 à la recherche d'un emploi. Ce n'est pas faute d'avoir essayé : petites annonces, candidatures spontanées, piston... Beaucoup de réponses négatives, quand on prenait la peine de me répondre. Je me suis renseignée pour reprendre des études, mais là aussi beaucoup de portes se ferment. La seule que j'ai trouvée m'est facturée presque 3.000€ pour 2 mois de formation, sous réserve que je passe le permis de conduire qui est également assez cher. Du côté de Pôle Emploi, je n'ai le droit à strictement aucune aide : ni RSA (trop jeune), ni allocation chômage (pas assez travaillé), ni d'aide à la formation (car "trop diplômée"). Comment dans ce cas faire une formation si l'Etat ne peut pas m'aider? Je pense donc me tourner vers les concours, ou vers une formation probablement moins coûteuse, ou alors avoir un boulot alimentaire. On nous a toujours dit qu'avec des diplômes on s'en sortirait, il n'en est rien, et la plupart de mes camarades de promo sont dans le même cas que moi...»
Jessica: «Pour être au SMIC, il faut être bilingue, avoir un permis B, 2 ans d'expérience et un niveau BAC+2»
«J'ai obtenu en 2009, mon BTS Négociation et Relation Client, je parle couramment l'anglais, j'étais la meilleure élève de ma promotion. Je suis parti en Ile de France pour suivre mon compagnon. Et là-bas, il y a certes, plus d'emplois à pourvoir qu'en province, mais il y a aussi bien trop de candidats! Je souhaite m'orienter vers le recrutement et travailler en agence d'intérim, le recrutement faisant partie de mon programme de BTS, et étant devenu un secteur réellement passionnant pour moi, et il m'est impossible de trouver ne serait-ce qu'un stage! On exige un niveau BAC+4 ou +5, (pour un recrutement en cabinet spécialisé pour les cadres, je comprendrais, mais pour une agence d'intérim, un BTS commercial est tout à fait adapté !), ou on exige une expérience d’un an voire plus en agence d'intérim... Pourquoi chercher un stage si on a déjà plus d'un an d'expérience? Les entreprises demandent toujours plus, maintenant, pour être au SMIC, il faut être bilingue, avoir un permis B, 2 ans d'expérience et un niveau BAC +2!»
Katia: «Ayant perdu toute confiance en moi, je me suis tournée en désespoir de cause vers le public»
«J'ai 28 ans, j'ai terminé mes études à 22 ans et "travaille" depuis seulement 2 ans. Titulaire d'une licence Langues Étrangères Appliquées option commerce international puis d'un Master en Aménagement et Développement Régional Européen, ma seule porte de secours face au chômage a été la Fonction Publique, dans laquelle je travaille depuis 2009. En effet, à l'issue de mes études (durant lesquelles j'ai effectué 3 stages), on m'a fermé la porte au nez pour les mêmes motifs que ceux relevés dans les autres témoignages: trop jeune, pas assez d'expérience. J'envoyais près de 10 CV par semaine, pour des offres qui me correspondaient parfaitement, et les "non" fleurissaient dans ma boite aux lettres, quand encore on me répondait.
Le salaire n'a jamais été un frein pour moi, sauf quand il était vraiment indécent. J'ai tout de même réussi à trouver un CDD de 6 mois dans mon domaine de compétence (par relation je précise), mais sans renouvellement au bout. Je précise également que je travaillais en parallèle depuis mes 18 ans, j'ai effectué comme beaucoup divers petits jobs d'étudiants: soutien scolaire, hôtessariat, interim.
Après un an de recherche d'emploi, lassée de cette situation et ayant perdu toute confiance en moi, je me suis tournée en désespoir de cause vers le public. J'ai repris le chemin de l'école, à 24 ans, pour faire une année d'IPAG (préparation aux concours). Là encore, désillusion: obtenir ce sésame est devenu très difficile, nous étions entre 300 et 2000 candidats à chaque concours, et pratiquement tous sur-diplômés.
Malgré tout, j'ai réussi à obtenir en 2009 un concours de niveau B (niveau Bac) et je travaille désormais sous ce statut, pour un salaire peu motivant mais à peu près honnête. Mes tâches sont très éloignées de mes compétences et de mes ambitions, mais je travaille.
Pour rien au monde je n'aurais fini dans un fast-food, même pour gagner plus. Je ne désespère pas de quitter un jour cet environnement peu stimulant pour retourner vers le secteur privé ou même fonder ma micro-entreprise. Seulement, à bientôt 30 ans et ayant expérimenté des années de galère, c'est certain que je suis un peu échaudée... »
Kader: «J'ai dû partir en Belgique pour obtenir un CDI dans mon domaine»
«J'ai grandi dans une famille avec une mère était au foyer et un père au chômage, alors quand j'étais petit on me disait toujours "travaille bien à l'école et tu auras un bon job car bon job = bon salaire = meilleur niveau de vie". Alors on se motive pour aller tous les jours à l'école, puis après au collège, puis au lycée ou j'obtiens le BAC S avec mention, puis enfin à la faculté où je finis par faire un DUT Génie mécanique & Productique que j’obtiens. Jusqu'ici tout va bien.
Mais lorsque j'ai commencé à chercher un poste dans mon domaine (dessinateur industriel), je me suis pris une grosse claque. A chaque fois que je postulais à une offre (même pour débutant):"Oui monsieur, votre CV est intéressant mais vous n'avez pas d'expérience..." Mais si tout le monde vous donne cette réponse, vous n'allez jamais l'avoir cette satané expérience! Grâce à mes jobs d'été j'ai eu droit aux assédics, donc j'en ai profité pour rechercher à fond dans mon domaine. Mais malheureusement sans résultats. Ce qui m'a poussé des lors à prendre tout ce que je trouvais: intérim, manutention, opérateur. Et pour finir je suis parti à l'étranger (Belgique) où maintenant je travaille dans mon domaine en CDI. C'est malheureux de devoir partir à l'étranger pour pouvoir travailler dans son domaine... Si j'avais su, j'aurais fais un métier artisanal (mécanicien, plombier) comme ça j'aurai pû travailler en libéral.»
Priscilla: «Les entreprises ne prennent pas en compte mes années d'alternance»
«J'ai plus de 26 mais suis diplômée d'un master de marketing obtenu dans une école de commerce il y a 1 an et demi. J'ai fait toutes mes études supérieures en alternance, j'ai donc 3 ans d'expériences dans le marketing auxquels on peut ajouter les 8 mois du CDD que je termine actuellement.
Je prospecte le marché depuis 3 mois déjà. La réponse est toujours la même, je n'ai pas assez d'expérience. Les entreprises ne prennent pas en compte mes années d'alternance ou je passais 80% de mon cursus au travail!!!! des années à gagner un % du smic pour acquérir une expérience finalement non reconnue! En plus de l'experience, les employeurs demandent souvent dans ma branche (je suis chef de projet marketing web et mobile), d'avoir des connaissances techniques et de parler couramment l'anglais... Avec la crise les entreprises cherchent à remplacer plusieurs postes en un et laissent les jeunes dynamiques et compétents sur le carreau. Si cela continue, je pense ouvrir ma micro-entreprise pour ne plus avoir a dépendre de la bonne volonté des employeurs.»
B. : «Je refuse de continuer ces stages où je suis affecté à des tâches de cadres sans être payé»
«Je suis un diplômé de droit anonyme, j'ai deux bac+5 à mon actif (avec mention), j'ai voulu avoir "plusieurs cordes à mon arc". J'ai déjà travaillé comme vacataire et fait des stages et bientôt comme tant d'autre je vais me tourner vers un emploi alimentaire, téléopérateur ou préparateur de sandwiches bien connus. J'ai plus de 26 ans, j'ai déjà travaillé, en CDD ( deux CDD dans le droit, soit un an au toyal) et réalisé de nombreux stages (à titre gratuit donc non rémunéré). En dépit de cette expérience, je n'ai décroché qu'un emploi en intérim de surveillant, de quelques heures par semaine (bien moins qu'un mi-temps) malgré toute ma bonne volonté. Je suis un révolté, je refuse de continuer à faire des stages ou je suis affecté à des tâches de cadres sans être rémunéré, donc je n'ai pas de job et j'en veux à pas mal de gens sur Terre voire même ailleurs tant qu'on y est. Aigri pour aigri autant en profiter.»
Aurélie: «Les employeurs exigent trois à cinq ans d'expérience»
«J'ai 26 ans, une licence en droit, un master en journalisme et un diplôme en communication. J'ai effectué plusieurs stages, dont un an dans une grande entreprise pour trouver un travail et me faire de l'expérience... Mais, dans mon domaine, à chaque poste on demande au moins trois ans à cinq ans d'expérience! Et les stages ne sont pas toujours pris en compte... Il fallait bien payer le loyer et se nourrir à la fin du mois, alors j'ai pris un boulot alimentaire : je suis maintenant téléopératrice. Je réponds au téléphone sur une plateforme téléphonique. Et même là, je suis vacataire... Et quand je vois que là où je bosse je ne suis pas la seule diplômée, je me dit vraiment que c'est triste de faire tant d'études pour gagner moins que le SMIC par mois.»
Jill: «Bac+4, quadrilingue, on ne me propose que des stages»
«J'ai 26 ans et j'ai un BAC+4 en communication visuelle. Je suis donc graphiste diplomée, et pourtant je ne trouve pas de travail dans mon domaine. Dans les annonces que je trouve pour des postes qui me correspondent, ils demandent tout le temps 5 ans d'expérience, voir plus. Comment débuter si personne ne me donne une chance de commencer... Pourtant je parle 4 langues courament, par exepmple, le français pour moi est une langue étrangère et j'ai la même maitriste pour l'anglais, l'allemand et le luxembourgeois. Tout ce qu'on me propose c'est des stages. En tout j'ai fait 2 ans de stages... Pardon, je vais avoir 27 ans le mois prochain, je n'ai plus envie de faire des stages qui sont rémunérés à 400 euros par mois. J'ai un loyer à payer, je ne vis plus chez mes parents depuis longtemps.
Maintenant j'ai signé un CDI dans une grande société de cosmétiques, entant qu'hotesse d'accueil, grace à mes langues. Je serai payé 10euros brut de l'heure plus des primes. Ce n'est pas dans mon domaine mais au moins j'ai un CDI et je pourrai peut être penser à acheter un logement ou avoir un enfant.
C'est triste de ne pas trouver dans son domaine après avoir fait une école privée pendant 4 ans.»
Les chiffres parlent d’eux-mêmes: en novembre, le chômage a atteint son plus haut niveau depuis 12 ans. Et les moins de 26 ans sont encore et toujours les plus touchés. Avec 57,32% des moins de 26 ans qui se tournent vers un contrat de courte durée et un salaire moyen de 1.161 euros net (soit quasiment l’équivalent du Smic), la précarisation des jeunes gagne cette année encore du terrain.
Sur-diplomés, sous-payés, ils semblent en total décalage avec le marché du travail actuel et les propositions des entreprises. Alors comment se passe la recherche d’emploi pour un jeune aujourd’hui? Parviennent-ils à transformer l’essai d’années d’études prometteuses? 20 Minutes a posé la question aux internautes de moins de 26 ans. Ils ont été nombreux à nous répondre.
Rebecca: «Je voulais suivre une formation de reconversion, mais je n'ai droit à aucune aide de l'Etat»
«J'ai 24 ans, diplômée d'un master en Biotechnologies et Thérapeutiques en Juin 2010, je suis depuis la fin de mon stage de M2 à la recherche d'un emploi. Ce n'est pas faute d'avoir essayé : petites annonces, candidatures spontanées, piston... Beaucoup de réponses négatives, quand on prenait la peine de me répondre. Je me suis renseignée pour reprendre des études, mais là aussi beaucoup de portes se ferment. La seule que j'ai trouvée m'est facturée presque 3.000€ pour 2 mois de formation, sous réserve que je passe le permis de conduire qui est également assez cher. Du côté de Pôle Emploi, je n'ai le droit à strictement aucune aide : ni RSA (trop jeune), ni allocation chômage (pas assez travaillé), ni d'aide à la formation (car "trop diplômée"). Comment dans ce cas faire une formation si l'Etat ne peut pas m'aider? Je pense donc me tourner vers les concours, ou vers une formation probablement moins coûteuse, ou alors avoir un boulot alimentaire. On nous a toujours dit qu'avec des diplômes on s'en sortirait, il n'en est rien, et la plupart de mes camarades de promo sont dans le même cas que moi...»
Jessica: «Pour être au SMIC, il faut être bilingue, avoir un permis B, 2 ans d'expérience et un niveau BAC+2»
«J'ai obtenu en 2009, mon BTS Négociation et Relation Client, je parle couramment l'anglais, j'étais la meilleure élève de ma promotion. Je suis parti en Ile de France pour suivre mon compagnon. Et là-bas, il y a certes, plus d'emplois à pourvoir qu'en province, mais il y a aussi bien trop de candidats! Je souhaite m'orienter vers le recrutement et travailler en agence d'intérim, le recrutement faisant partie de mon programme de BTS, et étant devenu un secteur réellement passionnant pour moi, et il m'est impossible de trouver ne serait-ce qu'un stage! On exige un niveau BAC+4 ou +5, (pour un recrutement en cabinet spécialisé pour les cadres, je comprendrais, mais pour une agence d'intérim, un BTS commercial est tout à fait adapté !), ou on exige une expérience d’un an voire plus en agence d'intérim... Pourquoi chercher un stage si on a déjà plus d'un an d'expérience? Les entreprises demandent toujours plus, maintenant, pour être au SMIC, il faut être bilingue, avoir un permis B, 2 ans d'expérience et un niveau BAC +2!»
Katia: «Ayant perdu toute confiance en moi, je me suis tournée en désespoir de cause vers le public»
«J'ai 28 ans, j'ai terminé mes études à 22 ans et "travaille" depuis seulement 2 ans. Titulaire d'une licence Langues Étrangères Appliquées option commerce international puis d'un Master en Aménagement et Développement Régional Européen, ma seule porte de secours face au chômage a été la Fonction Publique, dans laquelle je travaille depuis 2009. En effet, à l'issue de mes études (durant lesquelles j'ai effectué 3 stages), on m'a fermé la porte au nez pour les mêmes motifs que ceux relevés dans les autres témoignages: trop jeune, pas assez d'expérience. J'envoyais près de 10 CV par semaine, pour des offres qui me correspondaient parfaitement, et les "non" fleurissaient dans ma boite aux lettres, quand encore on me répondait.
Le salaire n'a jamais été un frein pour moi, sauf quand il était vraiment indécent. J'ai tout de même réussi à trouver un CDD de 6 mois dans mon domaine de compétence (par relation je précise), mais sans renouvellement au bout. Je précise également que je travaillais en parallèle depuis mes 18 ans, j'ai effectué comme beaucoup divers petits jobs d'étudiants: soutien scolaire, hôtessariat, interim.
Après un an de recherche d'emploi, lassée de cette situation et ayant perdu toute confiance en moi, je me suis tournée en désespoir de cause vers le public. J'ai repris le chemin de l'école, à 24 ans, pour faire une année d'IPAG (préparation aux concours). Là encore, désillusion: obtenir ce sésame est devenu très difficile, nous étions entre 300 et 2000 candidats à chaque concours, et pratiquement tous sur-diplômés.
Malgré tout, j'ai réussi à obtenir en 2009 un concours de niveau B (niveau Bac) et je travaille désormais sous ce statut, pour un salaire peu motivant mais à peu près honnête. Mes tâches sont très éloignées de mes compétences et de mes ambitions, mais je travaille.
Pour rien au monde je n'aurais fini dans un fast-food, même pour gagner plus. Je ne désespère pas de quitter un jour cet environnement peu stimulant pour retourner vers le secteur privé ou même fonder ma micro-entreprise. Seulement, à bientôt 30 ans et ayant expérimenté des années de galère, c'est certain que je suis un peu échaudée... »
Kader: «J'ai dû partir en Belgique pour obtenir un CDI dans mon domaine»
«J'ai grandi dans une famille avec une mère était au foyer et un père au chômage, alors quand j'étais petit on me disait toujours "travaille bien à l'école et tu auras un bon job car bon job = bon salaire = meilleur niveau de vie". Alors on se motive pour aller tous les jours à l'école, puis après au collège, puis au lycée ou j'obtiens le BAC S avec mention, puis enfin à la faculté où je finis par faire un DUT Génie mécanique & Productique que j’obtiens. Jusqu'ici tout va bien.
Mais lorsque j'ai commencé à chercher un poste dans mon domaine (dessinateur industriel), je me suis pris une grosse claque. A chaque fois que je postulais à une offre (même pour débutant):"Oui monsieur, votre CV est intéressant mais vous n'avez pas d'expérience..." Mais si tout le monde vous donne cette réponse, vous n'allez jamais l'avoir cette satané expérience! Grâce à mes jobs d'été j'ai eu droit aux assédics, donc j'en ai profité pour rechercher à fond dans mon domaine. Mais malheureusement sans résultats. Ce qui m'a poussé des lors à prendre tout ce que je trouvais: intérim, manutention, opérateur. Et pour finir je suis parti à l'étranger (Belgique) où maintenant je travaille dans mon domaine en CDI. C'est malheureux de devoir partir à l'étranger pour pouvoir travailler dans son domaine... Si j'avais su, j'aurais fais un métier artisanal (mécanicien, plombier) comme ça j'aurai pû travailler en libéral.»
Priscilla: «Les entreprises ne prennent pas en compte mes années d'alternance»
«J'ai plus de 26 mais suis diplômée d'un master de marketing obtenu dans une école de commerce il y a 1 an et demi. J'ai fait toutes mes études supérieures en alternance, j'ai donc 3 ans d'expériences dans le marketing auxquels on peut ajouter les 8 mois du CDD que je termine actuellement.
Je prospecte le marché depuis 3 mois déjà. La réponse est toujours la même, je n'ai pas assez d'expérience. Les entreprises ne prennent pas en compte mes années d'alternance ou je passais 80% de mon cursus au travail!!!! des années à gagner un % du smic pour acquérir une expérience finalement non reconnue! En plus de l'experience, les employeurs demandent souvent dans ma branche (je suis chef de projet marketing web et mobile), d'avoir des connaissances techniques et de parler couramment l'anglais... Avec la crise les entreprises cherchent à remplacer plusieurs postes en un et laissent les jeunes dynamiques et compétents sur le carreau. Si cela continue, je pense ouvrir ma micro-entreprise pour ne plus avoir a dépendre de la bonne volonté des employeurs.»
B. : «Je refuse de continuer ces stages où je suis affecté à des tâches de cadres sans être payé»
«Je suis un diplômé de droit anonyme, j'ai deux bac+5 à mon actif (avec mention), j'ai voulu avoir "plusieurs cordes à mon arc". J'ai déjà travaillé comme vacataire et fait des stages et bientôt comme tant d'autre je vais me tourner vers un emploi alimentaire, téléopérateur ou préparateur de sandwiches bien connus. J'ai plus de 26 ans, j'ai déjà travaillé, en CDD ( deux CDD dans le droit, soit un an au toyal) et réalisé de nombreux stages (à titre gratuit donc non rémunéré). En dépit de cette expérience, je n'ai décroché qu'un emploi en intérim de surveillant, de quelques heures par semaine (bien moins qu'un mi-temps) malgré toute ma bonne volonté. Je suis un révolté, je refuse de continuer à faire des stages ou je suis affecté à des tâches de cadres sans être rémunéré, donc je n'ai pas de job et j'en veux à pas mal de gens sur Terre voire même ailleurs tant qu'on y est. Aigri pour aigri autant en profiter.»
Aurélie: «Les employeurs exigent trois à cinq ans d'expérience»
«J'ai 26 ans, une licence en droit, un master en journalisme et un diplôme en communication. J'ai effectué plusieurs stages, dont un an dans une grande entreprise pour trouver un travail et me faire de l'expérience... Mais, dans mon domaine, à chaque poste on demande au moins trois ans à cinq ans d'expérience! Et les stages ne sont pas toujours pris en compte... Il fallait bien payer le loyer et se nourrir à la fin du mois, alors j'ai pris un boulot alimentaire : je suis maintenant téléopératrice. Je réponds au téléphone sur une plateforme téléphonique. Et même là, je suis vacataire... Et quand je vois que là où je bosse je ne suis pas la seule diplômée, je me dit vraiment que c'est triste de faire tant d'études pour gagner moins que le SMIC par mois.»
Jill: «Bac+4, quadrilingue, on ne me propose que des stages»
«J'ai 26 ans et j'ai un BAC+4 en communication visuelle. Je suis donc graphiste diplomée, et pourtant je ne trouve pas de travail dans mon domaine. Dans les annonces que je trouve pour des postes qui me correspondent, ils demandent tout le temps 5 ans d'expérience, voir plus. Comment débuter si personne ne me donne une chance de commencer... Pourtant je parle 4 langues courament, par exepmple, le français pour moi est une langue étrangère et j'ai la même maitriste pour l'anglais, l'allemand et le luxembourgeois. Tout ce qu'on me propose c'est des stages. En tout j'ai fait 2 ans de stages... Pardon, je vais avoir 27 ans le mois prochain, je n'ai plus envie de faire des stages qui sont rémunérés à 400 euros par mois. J'ai un loyer à payer, je ne vis plus chez mes parents depuis longtemps.
Maintenant j'ai signé un CDI dans une grande société de cosmétiques, entant qu'hotesse d'accueil, grace à mes langues. Je serai payé 10euros brut de l'heure plus des primes. Ce n'est pas dans mon domaine mais au moins j'ai un CDI et je pourrai peut être penser à acheter un logement ou avoir un enfant.
C'est triste de ne pas trouver dans son domaine après avoir fait une école privée pendant 4 ans.»
Re: Chômage novembre : +29.900 (catégorie A)
Il faut quand même que je vous dise,AVENIRSENIOR a écrit :"JE" n'est pas candidate et ne propose rien pour attirer les foules en direction de mes "bons plans".
Néanmoins, cher Monsieur, je n'ai nullement écris ou fait sous-entendre ce genre de propos, ou incité à penser que "le système A" sera mieux que le "système B" ou C ou D !
Si ce discours sur l'éducation - très largement répandu à gauche - m'irrite tant, c'est parce qu'il masque selon moi un aveu d'échec,
Quand on a définitivement renoncé à la lutte des classes, il ne reste plus qu'à dire aux gens ; puisque vous avez ratés votre vie, vous n'avez qu'à faire des enfants et là, on s'arrangera de faire en sorte qu'eux réussissent.
Or la plupart d'entre nous ici, sommes bien placés pour savoir que c'est absurde ! 1- Parce que ça fait le jeu de l'inflation des diplômes. 2- Parce que demander à un Bac + X de repasser un CAP, c'est une perte de temps et d'argent pour la collectivité.
Bref, du populisme bas de gamme à destination des mères de famille ...
Dernière modification par Hector le 29 déc. 2011, modifié 1 fois.
Re: Chômage novembre : +29.900 (catégorie A)
A chaque révolution industrielle, les mêmes "crises" !Je voudrais souligner que nous sommes, face au chomage de masse, dans la même situation que les individus du 18e siècle face à l’esclavage. Faute de vouloir ou pouvoir agir contre cette situation, ils se donnaient des arguments stupides pour apaiser leur conscience.
C’est ce que font nos politiques face au chomage de masse dont ils acceptent les méfaits tellement ils ont intégré les principes du libéralisme mondialisé. Les moins cyniques proposent en échange comme os à ronger cette hypothétique « solution » du revenu universel qui ne vise en fait qu’à faire « patienter » ceux qui sont victimes de ce chomage.
Proposer... à chaque élection, des propositions sont avancées... et alors ? La concrétisation ???
Revenu universel, mais qui va le payer ? Je ne crois pas à ces "projets" !
Faute de vouloir ou pouvoir agir... lorsque tu "veux" t'associer à un mouvement, même au niveau local, déjà beaucoup de problèmes sont soulevés.
Le pouvoir s'opère à tous les échelons de la société. Il commence dès la maternelle.

Re: Chômage novembre : +29.900 (catégorie A)
D'accord avec Hector sur le constat qu'il est absurde de faire miroiter un emploi bien payé à la suite d'un bac +4.
Mais les études universitaires c'est la seule occasion dans la vie d'étudier des choses intéressantes, en les ayant choisies, et avec d'excellents profs.
Je trouve plutôt bon que de plus en plus de jeunes puissent développer leur intelligence et élargir leurs connaissances avant d'entrer dans la vie professionnelle.
Il faudrait seulement que les perspectives soient claires dès le début : les études ne donnent pas forcément un emploi.
Il faudrait aussi arrêter de dénigrer les diplômes professionnels manuels, du genre CAP en bâtiment. Pourquoi un menuisier n'aurait-il pas la culture et l'intelligence d'un bio-technologiste ? Pourquoi ce serait se rabaisser que de devenir couvreur après un mastère de sciences ?
Le pays est riche : pourquoi considérer que c'est de l'argent perdu pour la collectivité quand des diplômés de l'Université ne trouvent pas d'emploi dans leur spécialité ?
Les métiers manuels ou agricoles ont une mauvaise image, pas seulement parce que c'est physiquement fatigant, mais aussi parce que c'est mal rémunéré. Encore que... un peintre en bâtiment avec son CAP gagne nettement plus qu'une secrétaire trilingue avec BTS.
Mais les études universitaires c'est la seule occasion dans la vie d'étudier des choses intéressantes, en les ayant choisies, et avec d'excellents profs.
Je trouve plutôt bon que de plus en plus de jeunes puissent développer leur intelligence et élargir leurs connaissances avant d'entrer dans la vie professionnelle.
Il faudrait seulement que les perspectives soient claires dès le début : les études ne donnent pas forcément un emploi.
Il faudrait aussi arrêter de dénigrer les diplômes professionnels manuels, du genre CAP en bâtiment. Pourquoi un menuisier n'aurait-il pas la culture et l'intelligence d'un bio-technologiste ? Pourquoi ce serait se rabaisser que de devenir couvreur après un mastère de sciences ?
Le pays est riche : pourquoi considérer que c'est de l'argent perdu pour la collectivité quand des diplômés de l'Université ne trouvent pas d'emploi dans leur spécialité ?
Les métiers manuels ou agricoles ont une mauvaise image, pas seulement parce que c'est physiquement fatigant, mais aussi parce que c'est mal rémunéré. Encore que... un peintre en bâtiment avec son CAP gagne nettement plus qu'une secrétaire trilingue avec BTS.
Re: Chômage novembre : +29.900 (catégorie A)
Parce que nous ne sommes pas tous nés pour être intellectuels, manuels, créatifs...
qu'il faut accepter que tous les métiers sont utiles.
Maintenant, les différences de salaires sont établis par les humains. Exposer une robe, taper dans un ballon paie... et les humains veulent "vivre dignement" de leur salaire. S'ils le peuvent, ils tentent l'aventure, en pensant qu'ils "pourraient réussir". Or, des millions de personnes pensent la même chose !
Et ce qui gâte un peu les choses, toujours le pouvoir. Rentrer dans une petite entreprise artisanale saine, convenable, ne serait-ce pas le rêve de tous ? Alors, qu'est-ce qui gâche tout ? Toujours la compétition, le pouvoir, l'argent !
qu'il faut accepter que tous les métiers sont utiles.
Maintenant, les différences de salaires sont établis par les humains. Exposer une robe, taper dans un ballon paie... et les humains veulent "vivre dignement" de leur salaire. S'ils le peuvent, ils tentent l'aventure, en pensant qu'ils "pourraient réussir". Or, des millions de personnes pensent la même chose !
Et ce qui gâte un peu les choses, toujours le pouvoir. Rentrer dans une petite entreprise artisanale saine, convenable, ne serait-ce pas le rêve de tous ? Alors, qu'est-ce qui gâche tout ? Toujours la compétition, le pouvoir, l'argent !
Re: Chômage novembre : +29.900 (catégorie A)
Edito du Canard Enchaîné du 28 décembre :
Bonus du même Canard : Mesdames, préparez vos dentelles, string, bas, porte jarretelles, cuissardes et autre talon aiguille (j’en oublie certainement) et l’avenir est à vous.CHOSES PROMISES, CHÔMEDU !
C'est terrible. Alors que la trêve des confiseurs nous dispensait, pour cette dernière semaine de l'année, des sempiternelles interrogations sur le triple A, voilà que le ministre du Travail nous assène des statistiques sur l'explosion du simple A. Ou, plus précisément, sur la flambée continue et inquiétante du nombre de chômeurs de catégorie A. Ces chômeurs qui n'exercent aucune activité, même partielle, sont désormais 29 900 de plus en un mois. Un accroissement qui porte leur nombre à 2 844 800 ; le chômage n'a jamais été si haut depuis douze ans. On fait mieux, comme message du jour de l'An !
Et, pour les derniers vœux présidentiels du quinquennat, voilà des chiffres qui font tache au bilan. Surtout pour un président qui parlait, au début de son mandat, de « travailler plus pour gagner plus » à des gens qui, cinq ans plus tard, gagnent moins ou ne travaillent plus.
Un million de chômeurs en plus en un quinquennat, même en les attribuant, comme le fait le ministre du Travail, Xavier Bertrand, à « la plus grave crise économique depuis 1929 », difficile de faire passer ça pour un franc succès. Et le même Bertrand peut bien mouliner que si « les chiffres économiques ne sont pas bons les chiffres de l'emploi ne peuvent pas l'être », il reste facile de lui rétorquer sur le même mode que si les responsables politiques en place ne sont pas bons c'est également le cas des chiffres de l'emploi en question.
D'autant que ces chiffres alarmants qui, par les plans d'austérité qui courent, font évidemment redouter, avec l'entrée en récession, le franchissement dès 2012 de la double barre fatidique des 3 millions de chômeurs et des 10% des actifs.
Un triste score symbolique qui sera forcément, crise ou non, à inscrire pour une bonne part au passif de celui qui prétendait ramener le chômage au-dessous de 9 %. Et qui risque de lui plomber plus que sérieusement une élection présidentielle dont il répétait encore lui-même, voilà peu (voir p. 2), qu'elle se jouerait sur l'emploi.
Du coup, Bertrand est « entièrement mobilisé sur le front de l'emploi ». Il a «pris acte » de ces chiffres désolants. Et son patron va, promis-juré, prendre des mesures exceptionnelles avec le sommet pour l'emploi prévu le 18 janvier à l'Elysée. Si près de l'échéance présidentielle, voilà un vrai sens de l'urgence !
Un sommet où chacun pourra « apporter des solutions, faire des propositions », car, disait-il à Toulon, « la crise ne doit pas nous faire baisser les bras ». Alors il agite les siens, en fait des tonnes et ne part pas en vacances pour montrer que lui ne chôme pas.
Il ne manquera certainement pas non plus, cette semaine, lors des vœux officiels, de dramatiser le sujet à souhait et de parler de la situation de l'emploi chez les autres en omettant l'Allemagne, où le chômage est d'à peine 6 %. Mais, même avec les meilleurs voeux pieux et les meilleures «propositions » au sommet, tout cela risque d'être un peu court, pour Sarko, pour parvenir en . moins de quatre mois à 1 faire baisser le chômage et à sauver son propre emploi.
Erik Emptaz
L'auto-entreprise va droit aux putes
En voilà, un site officiel qui n'ennuiera personne avec du politiquement correct et de la morale - celui des « auto-entrepreneurs » ! Tous les métiers y sont répertoriés, à l'intention des courageux particuliers créant leur petite entreprise. Rien n'est oublié. Au chapitre «Autres services personnels », après les « chamanes », les « devins », et juste avant les « sorciers », figurent les sympathiques « Services des hôtesses (call-girls), services des prostituées ». Le tout avec la bénédiction de l'Urssaf, dont le sigle flotte sur le site, pour que les « call-girls, hôtesses et prostituées », une fois inscrites, n'oublient pas de régler patente et impôts. Qui osera prétendre, après ça, que la France n'encourage pas le petit commerce ? Même le plus vieux du monde...
Indiquez l’activité la plus importante : AUTRES SERVICES PERSONNELS
Indiquez l'ensemble des activités exercées : SERVICES DES HOTESSES (CALL GIRL), SERVICES DES PROSTITUEES
Re: Chômage novembre : +29.900 (catégorie A)
Le proxénétisme n'est plus interdit par la loi ?


Re: Chômage novembre : +29.900 (catégorie A)
"sachez vous vendre" qu'i disaient... Ben voilà on y est. 

Re: Chômage novembre : +29.900 (catégorie A)
On va vraiment vers la liberté absolue ! Tout sera possible du moment que tu te déclares...
Cela va loin, je n'aurais pas pu me l'imaginer, comme quoi, quand l'Etat cherche des ressources !
(normalement pas de proxénète... mais, on se demande si les évolutions des moeurs vont l'autoriser dans peu de temps)
Cela va loin, je n'aurais pas pu me l'imaginer, comme quoi, quand l'Etat cherche des ressources !
(normalement pas de proxénète... mais, on se demande si les évolutions des moeurs vont l'autoriser dans peu de temps)
Re: Chômage novembre : +29.900 (catégorie A)
Un proxénète étant une personne qui tire profit de la prostitution ou qui la favorise, Mallo a raison de soulever la question : l'Etat et le Pôle emploi sont, de fait, des proxénètes.
Re: Chômage novembre : +29.900 (catégorie A)
Tout se mélange un peu dans ce post. Ça devient le zouk ! Et j'ai du mal à suivre.
Pour en revenir à Jean-Claude Bouthemy :
Le fait d'être suivi par les RG (renseignements généraux) n'a rien d'extraordinaire en soi. Actuchomage l'est depuis 7 ans, comme le sont tous les rassemblements auxquels les associations de chômeurs appellent.
Que les RG considèrent que tes revendications et actions relèvent du champ politique, c'est probable. Et qu'ils les suivent, ça ne fait aucun doute.
Ils sont payés pour ça !!! Payés pour évaluer l'opinion, les contestations, les courants politiques, les rassemblements… et, évidemment, les chômeurs qui tentent de se faire entendre (comme toi, Jean-Claude).
Fut un temps où nous allions les saluer poliment tellement ils nous connaissaient et qu'on les connaissait. Mais depuis deux ans, les têtes ont changé (rajeunissement des effectifs).
Si la Présidente t'a dit qu'il s'agit d'un "acte militant" n'a rien d'étonnant non plus.
Elle voulait dire par-là (j'étais encore présent pour l'entendre) que : "Ce n'est pas parce que vous considérez, Monsieur Bouthemy, que votre acte est militant qu'il n'en est pas moins une dégradation d'un bâtiment occupé par un organisme au service du public (Pôle Emploi)".
Voilà à mon sens ce que la Présidente du Tribunal Correctionnel de Rennes a voulu dire le jour de ton audience. Ni plus ni moins.
Pour ma part, je ne minimise pas la portée de ton combat : l'application de ce fameux Alinéa 5 du Préambule de la Constitution qui affirme que "Chacun a le devoir de travailler et le droit d'obtenir un emploi" (ceci à l'attention de celles et ceux qui tombent par hasard sur cette discussion).
Mais, à Rennes, je pense sincèrement que même s'ils comprennent parfaitement tes arguments de fond, ils ne s'intéressent qu'à la forme, à ce fameux tagg "Alinéa 5 : Un emploi pour chacun".
Comme je te l'ai dit plus haut, la Justice, le Gouvernement et les Instances "trembleront" le jour où 10.000 chômeurs réclameront l'application de ce droit constitutionnel.
Aujourd'hui, tu l'as toi-même constaté, très peu de personnes sont prêtes à se battre pour cela. Personne dans les syndicats, quasiment personne dans les associations et collectifs de chômeurs. Et quand nous évoquons ce sujet sur Actuchomage, ça ne fait réagir que 5 ou 6 personnes dont 3 ou 4 sceptiques.
Ce scepticisme ambiant ne contredit nullement la justesse de certains de tes arguments. Disons qu'il donne la mesure du désintérêt des gens (sachant qu'Actuchomage s'adresse, qui plus est, aux plus engagés).
Donc ce que tu fais, c'est bien (je t'ai toujours soutenu). Le problème, c'est que tout le monde s'en fout !
C'est un constat un peu violent, fondé sur une implacable réalité.
Bien@Toi
Yves
PS : Je n'interviendrai plus sur ce thème.

Pour en revenir à Jean-Claude Bouthemy :
Le fait d'être suivi par les RG (renseignements généraux) n'a rien d'extraordinaire en soi. Actuchomage l'est depuis 7 ans, comme le sont tous les rassemblements auxquels les associations de chômeurs appellent.
Que les RG considèrent que tes revendications et actions relèvent du champ politique, c'est probable. Et qu'ils les suivent, ça ne fait aucun doute.
Ils sont payés pour ça !!! Payés pour évaluer l'opinion, les contestations, les courants politiques, les rassemblements… et, évidemment, les chômeurs qui tentent de se faire entendre (comme toi, Jean-Claude).
Fut un temps où nous allions les saluer poliment tellement ils nous connaissaient et qu'on les connaissait. Mais depuis deux ans, les têtes ont changé (rajeunissement des effectifs).

Si la Présidente t'a dit qu'il s'agit d'un "acte militant" n'a rien d'étonnant non plus.
Elle voulait dire par-là (j'étais encore présent pour l'entendre) que : "Ce n'est pas parce que vous considérez, Monsieur Bouthemy, que votre acte est militant qu'il n'en est pas moins une dégradation d'un bâtiment occupé par un organisme au service du public (Pôle Emploi)".
Voilà à mon sens ce que la Présidente du Tribunal Correctionnel de Rennes a voulu dire le jour de ton audience. Ni plus ni moins.
Pour ma part, je ne minimise pas la portée de ton combat : l'application de ce fameux Alinéa 5 du Préambule de la Constitution qui affirme que "Chacun a le devoir de travailler et le droit d'obtenir un emploi" (ceci à l'attention de celles et ceux qui tombent par hasard sur cette discussion).
Mais, à Rennes, je pense sincèrement que même s'ils comprennent parfaitement tes arguments de fond, ils ne s'intéressent qu'à la forme, à ce fameux tagg "Alinéa 5 : Un emploi pour chacun".
Comme je te l'ai dit plus haut, la Justice, le Gouvernement et les Instances "trembleront" le jour où 10.000 chômeurs réclameront l'application de ce droit constitutionnel.
Aujourd'hui, tu l'as toi-même constaté, très peu de personnes sont prêtes à se battre pour cela. Personne dans les syndicats, quasiment personne dans les associations et collectifs de chômeurs. Et quand nous évoquons ce sujet sur Actuchomage, ça ne fait réagir que 5 ou 6 personnes dont 3 ou 4 sceptiques.
Ce scepticisme ambiant ne contredit nullement la justesse de certains de tes arguments. Disons qu'il donne la mesure du désintérêt des gens (sachant qu'Actuchomage s'adresse, qui plus est, aux plus engagés).
Donc ce que tu fais, c'est bien (je t'ai toujours soutenu). Le problème, c'est que tout le monde s'en fout !
C'est un constat un peu violent, fondé sur une implacable réalité.
Bien@Toi
Yves
PS : Je n'interviendrai plus sur ce thème.
Re: Chômage novembre : +29.900 (catégorie A)
3 ou 4 sceptiques...dont 3 ou 4 sceptiques. Ce scepticisme ambiant ne contredit nullement la justesse de certains de tes arguments. Disons qu'il donne la mesure du désintérêt des gens (sachant qu'Actuchomage s'adresse, qui plus est, aux plus engagés).
Donc ce que tu fais, c'est bien (je t'ai toujours soutenu). Le problème, c'est que tout le monde s'en fout !
Pas tout à fait d'accord, Monsieur !
Pour ma part, j'évalue les risques "contre" et les possibilités "pour"
et malheureusement, je ne vois que le "NEGATIF" peser.
Je vois les intérêts de JCB, d'un côté,
je vois les intérêts des autorités qui auront à traiter du problème : établir ou refuser une "jurisprudence révolutionnaire" en tranchant en faveur de JBC serait ouvrir les vannes à des millions de D-E ! et donc, voir toutes les conséquences de ce geste !!!
De plus, il faut bien souligner, quand tu t'engages pour quelqu'un, il faut bien être sûr de la personne. Et souvent, très souvent, lorsque tu avances dans l'histoire, face au Tribunal, tu dcouvres que tu ne sais pas tout et que l'on a caché pas mal de choses... Donc, tu as bossé, brûlé ton énergie, la personne que tu as accompagnée se fiche de toi. Elle a d'autres projets. Et tout est mis en l'air pour une "non révélation de faits" !
Je suis une pacifique, donc je cherche à régler les conflits. Pas a en activer d'autres !
Encourager une personne dans une voie qui est plus qu'incertaine, n'est pas mon style. J'ai toujours appris à en mesure les conséquences. Une nouvelle injustice, multipliée par X et c'est une nouvelle bombe. En groupe, on peut obtenir le meilleur, comme le pire !