Bonjour,
en disant "trafiquants", il savait ce qu'il disait ....
Perso
je vois mal des dealers aller exiter les keufs,
parcqu'un de leur client s'est fracassé la gueule.
Alors ? c'était qui ?
Le poisson, c'est du luxe ! Taxe sur le poisson
La théorie officielle est, semble t il, que ce sont des délinquants criminels qui auraient voulu protéger leur territoire, théorie reprise avec complaisance dans les média (tout du moins, les média audiovisuels).je vois mal des dealers aller exiter les keufs,
parcqu'un de leur client s'est fracassé la gueule.
On fait s'asseoir 1000 policiers (lourdement équipés) sur le couvercle et hop circulez y'a plus rien à voir, problème réglé

Ce mec m'avait fichu le cafard; il m'a fallut 48h pour m'en remettre. J'avais l'impression d'avoir vu un fou à lier. PPDA et sa collègue journaliste paralysée comme un lapin devant un serpent. J'arrête le Sarkoléon en life, il n'est pas bon pour ma santé mentale.Lors de son discours, le président affirme à plusieurs reprise faire son devoir, exécuter la mission que "les français" lui ont confiée.
Source : Les Echos.frLe gouvernement répond à la crise de la pêche en créant une taxe de 2,6 % sur le poisson
Les députés ont été invités hier à alourdir les taxes sur les ventes de poissons en gros, afin d'apporter entre 70 et 80 millions d'euros aux marins pêcheurs, comme le souhaitait Nicolas Sarkozy.
La logique du raisonnement ne saute pas aux yeux : pour répondre à la crise de la pêche française, le gouvernement alourdit la taxation du poisson. A sa demande, les députés de la majorité ont adopté à contrecoeur, hier, un amendement au collectif budgétaire créant une taxe de 2,6 % sur les ventes aux grossistes de poissons français ou importés. Cette contribution assise sur le prix hors taxes s'appliquera aux intermédiaires, c'est-à-dire aux mareyeurs et centrales d'achat, et non aux marins pêcheurs. Elle rapportera de 70 à 80 millions d'euros, somme qui sera débloquée en faveur de cette filière.
Le principe d'un alourdissement de la taxation des produits de la mer avait été décidé à la suite de la visite effectuée par le chef de l'Etat au Guilvinec (Finistère), en plein mouvement de protestation des pêcheurs contre le renchérissement de leurs coûts de production. Pour Nicolas Sarkozy, c'est un moyen de répondre à la crise de la profession. Mais cette approche n'a pas été du goût des députés de la commission des Finances. Un premier amendement d'origine parlementaire, suscité par l'Elysée, a été repoussé, mercredi soir, en commission. Il instaurait une taxe de 1 % sur le prix de vente final. Député d'Ille-et-Vilaine et maire de Saint-Malo, René Couanau a oeuvré au retrait de cet amendement après avoir découvert, stupéfait, son nom sur la liste des signataires... Mais, loin de renoncer, l'exécutif est revenu à la charge dans la nuit auprès de députés récalcitrants. Et hier matin, le ministre du Budget, Eric Woerth, a été invité à présenter un nouvel amendement, en le colorant d'écologie. Il s'agit donc d'une « contribution pour une pêche durable ».
Artifice
Cette « écotaxe » viserait, en effet, à « la préservation de la ressource halieutique mondiale ». L'artifice n'a échappé à personne. « Appelons-la taxe, ce sera plus simple », a observé Gilles Carrez (UMP), rapporteur général du Budget, en déplorant l'absence de réorganisation de la filière. Après l'écopastille imposée aux voitures, Hervé Mariton (UMP) s'est ému de voir « abîmée la belle idée de la fiscalité écologique ». Plusieurs députés se sont inquiétés d'une répercussion de cette nouvelle taxe sur le prix final ou sur celui d'achat au pêcheur. Le président PS de la commission des Finances, Didier Migaud, a bien résumé le sentiment général : « A une question posée, on répond par une taxe. Ce n'est pas très cohérent avec votre politique. Et il n'est pas sûr que ce soit en renchérissant le prix du poisson que l'on aidera les marins pêcheurs... » Le poisson taxé laisse un goût amer, quelques semaines à peine après que le gouvernement a refusé de relever les droits sur les boissons sucrées, néfastes, elles, pour la santé.
JEAN-FRANCIS PÉCRESSE