Je fais suite à la réponse de Tristesir :Voila, tu es exactement dans l'état d'esprit que les néo-libéraux veulent que nous soyons.
Sauf que ces personnes, qui occupent, pour la plupart, des fonctions qu'elles ont eu la chance de choisir, se fichent du citoyen lambda.
Leur état d'esprit , à ces gens, n'est pas celui de ceux qui vivent au jour le jour. Ces gens savent qu'ils ne seront jamais à la rue. Mais pour leur affaires, pour qu'ils puissent continuer à se goinfrer, il faut que nous tous n'ayons plus qu'une préoccupation: être très occupé à survivre et que nous n'ayons plus de temps à réfléchir et à contester.
C'est une chose d'être obligé de vivre au jour le jour et de se retrouver à travailler au noir parce qu'on croit qu'on ne peut pas faire autrement, mais cela en est une autre de ne pas voir les conséquences d'une généralisation de tout ceci et d'éviter de penser que cela n'est pas sans conséquences.
Pourquoi le travail au noir est il si mal combattu?
Parce que les autorités savent que c'est une valve de sécurité qui empêche la société d'imploser et surtout, parmi les gens qui représentent les autorités un certain nombre ont pour projet de généraliser ce système, c'est à dire, le chacun pour soi, retraites, assurance maladie sous forme de fond de pension et d'assurance privée individuelle sous couvert de liberté individuelle et tant pis pour ceux qui n'auront pas les moyens de s'en payer une et tant pis si le mot solidarité est vidé de son sens.
(sans compter la menace que représente ces fonds de pension sur l'emploi des autres)