Bonjour,
A votre avis vaut-il mieux rester demandeur d'emploi en espérant retrouver un jour un vrai métier avec un vrai salaire ou accepter les tâches de laquais que l'on nous propose?
Quel choix faire, si choix il y a réellement?
A votre avis vaut-il mieux rester demandeur d'emploi
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solange
pour moi oui - travail à la chaîne, ménage etc... voici mon lot vue que je en trouve pas ou plus de boulot ds mon métier (consultante) j'ai résisté des années mais j'ai eu tellement faim et failli me retrouver dormir ds la rue - que mon cerveau, mon intelligence, mes études, mon âme : je les ai baffoués. Mais je dis bien : tout dépend du contexte ds lequel tu vis (il va de soi que ts ces méteirs que j'ai ou accompli m'ont anéantie psychologiquement) et je m'interdis de réfléchir sinon je me donne une balle dans la tête
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shugyo21
Rester demandeur d'emploi
Le chômage est censé être un état transitoire, défini ainsi par un penseur de la droite (paix à ses cendres) : psychologiquement difficile, matériellement supportable. On peut supposer que ce Monsieur, décédé il y a quelques années, a bien profité du boom de l'après-guerre pour creuser son trou et s'y faire un nid.
Aujourd'hui le sarkozysme tient que tous les chômeurs sont des fainéants. Admettons ! Tous les fainéants sont-ils des chômeurs ? Rien de moins sûr.
La France a toujours baissé culotte devant le grand frère européen, devant le grand frère américain et j'en passe.
Le secteur Fret de la SNCF a refusé, par exemple, un partenariat avec Railion, secteur Fret de la DB. Ceci sous prétexte que Bruxelles verrait cette union d'un mauvais oeil.
La DB est allée voir ailleurs, elle prospère et Bruxelles n'a rien dit.
Dans le même temps, la France subventionne le carburant des bateaux de pêche - au grand dam de Bruxelles...
Cette digression peut surprendre, elle n'est qu'apparente.
Parce que dans un pays en bonne santé morale, le genre de questions posées dans ce fil n'existe même pas !
Par contre, dans un pays qui - comme le poisson
- pourrit par la tête, c'est autre chose...
Que certain(e)s soient obligé(e)s de travailler hors compétences et parfois hors dignité est un signe fort de décadence... descendante.
Aujourd'hui le sarkozysme tient que tous les chômeurs sont des fainéants. Admettons ! Tous les fainéants sont-ils des chômeurs ? Rien de moins sûr.
La France a toujours baissé culotte devant le grand frère européen, devant le grand frère américain et j'en passe.
Le secteur Fret de la SNCF a refusé, par exemple, un partenariat avec Railion, secteur Fret de la DB. Ceci sous prétexte que Bruxelles verrait cette union d'un mauvais oeil.
La DB est allée voir ailleurs, elle prospère et Bruxelles n'a rien dit.
Dans le même temps, la France subventionne le carburant des bateaux de pêche - au grand dam de Bruxelles...
Cette digression peut surprendre, elle n'est qu'apparente.
Parce que dans un pays en bonne santé morale, le genre de questions posées dans ce fil n'existe même pas !
Par contre, dans un pays qui - comme le poisson
- pourrit par la tête, c'est autre chose...Que certain(e)s soient obligé(e)s de travailler hors compétences et parfois hors dignité est un signe fort de décadence... descendante.
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solange
Et le pire de tt cela, c'est que les gens que tu cotoies : ses propres enfants, sa famille, ses anciens collègues, ses relations amicales : aucun mais aucun - ne te dit "tu ne vas pas devenir larbin- tu vas refuser " NON AUCUN, je dis bien, Aucun (j'ai refusé il y a 15 jrs un boulot à la chaine chez sagem : debout de 5 h du mat à 14 h) Pourquoi - un ras le bol-et peut etre de finir dignement ma vie dans mon métier que j'aime, pour lequel j'ai étudié de longues années... Eh ben, ce fut la huée de la part de mes "peu" de connaissances et de mes enfants : 29 & 33 ans.
Alors aujourd'hui je suis prête à partir à 1200 km afin de ne + voir mes propres enfants et surtout ne plus m'entendre dire " pourquoi tu fais pas des ménages ?"
Alors aujourd'hui je suis prête à partir à 1200 km afin de ne + voir mes propres enfants et surtout ne plus m'entendre dire " pourquoi tu fais pas des ménages ?"
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dixdobby
Merci pour ton témoignage.solange a écrit :pour moi oui - travail à la chaîne, ménage etc... voici mon lot vue que je en trouve pas ou plus de boulot ds mon métier (consultante) j'ai résisté des années mais j'ai eu tellement faim et failli me retrouver dormir ds la rue - que mon cerveau, mon intelligence, mes études, mon âme : je les ai baffoués. Mais je dis bien : tout dépend du contexte ds lequel tu vis (il va de soi que ts ces méteirs que j'ai ou accompli m'ont anéantie psychologiquement) et je m'interdis de réfléchir sinon je me donne une balle dans la tête
Je dois reconnaître que je n'ai pas de "souci" d'argent (en tout cas beaucoup moins que d'autres), mais cela peut venir
C'est bien ce dont tu parles qui me fait peur. Ayant eu comme toi des métiers épanouissant, responsabilisant, etc., j'ai peur de sombrer encore plus bas que je ne suis actuellement.
Je me posais la question de savoir si cela était un concept de l'esprit, une angoisse ou simplement la réalité.
Dois-je faire mettre au panier tout ce qui faisait l'attrait dans les métiers que j'exercais? (Dignité, épanouissement, responsabilité, etc)
Une balle dans la tête. Non, tu ne mérites pas cela .
Pour ma part, j'irai faire un stage chez Ben La.. avec à coup sûr une mission au bout.
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solange
Pour ma part, j'irai faire un stage chez Ben La.. avec à coup sûr une mission au bout.[/quote]
merci, tu arrives à me faire rire - mais sache que si j'arrive à ce point extrême - je nepartirai pas dans le silence...je regrette les attentats qu'il y avait, il ya qq siècles qd un président, un roi ne satisfaisait pas le peuple...
merci, tu arrives à me faire rire - mais sache que si j'arrive à ce point extrême - je nepartirai pas dans le silence...je regrette les attentats qu'il y avait, il ya qq siècles qd un président, un roi ne satisfaisait pas le peuple...-
dixdobby
Etant proche de la frontière Suisse, beaucoup de Français y vont pour travailler. Certains très très diplômés, d'autres y vont comme simple ouvrier, femme de ménage.
Je ne pense pas que ces gens là se plaignent. Pourquoi?
Parce qu'ils doivent gagner au minimun 2 000 euros mensuel. Pour une femme de ménage, c'est pas mal.
Donc, je pense que ce qui avilit les personnes ce sont les salaires et le travail en lui même, voir les conditions de travail.
Je rechignerai moins à faire "homme" de ménage ou autre si je savais que je suis mieux payé que quelqu'un qui fait un travail qui lui plait.
En somme, je fais la pute mais je sais pourquoi.
Je ne pense pas que ces gens là se plaignent. Pourquoi?
Parce qu'ils doivent gagner au minimun 2 000 euros mensuel. Pour une femme de ménage, c'est pas mal.
Donc, je pense que ce qui avilit les personnes ce sont les salaires et le travail en lui même, voir les conditions de travail.
Je rechignerai moins à faire "homme" de ménage ou autre si je savais que je suis mieux payé que quelqu'un qui fait un travail qui lui plait.
En somme, je fais la pute mais je sais pourquoi.
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solange
Il va de soi Dixdobby : laver les fesses des vieux, mettre des boulons à la chaîne, ou taper sur un clavier d'une caisse d'une grde surface à minimum 10 euros de l'heure - là je peux retrouver ma dignité.
Qd on ns parle qu'il y a un manque de main d'oeuvre en france ! hotellerie, batiment, aide à la personne - pourquoi ? mais non d'une pipe qu'ils augmentent les salaires et ces emplois seront ts pourvus
Qd on ns parle qu'il y a un manque de main d'oeuvre en france ! hotellerie, batiment, aide à la personne - pourquoi ? mais non d'une pipe qu'ils augmentent les salaires et ces emplois seront ts pourvus
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dixdobby
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ledesa
Détrompe toi cela leur va très bien !solange a écrit :Il va de soi Dixdobby : laver les fesses des vieux, mettre des boulons à la chaîne, ou taper sur un clavier d'une caisse d'une grde surface à minimum 10 euros de l'heure - là je peux retrouver ma dignité.
Qd on ns parle qu'il y a un manque de main d'oeuvre en france ! hotellerie, batiment, aide à la personne - pourquoi ? mais non d'une pipe qu'ils augmentent les salaires et ces emplois seront ts pourvus
La classe politique et le MEDEF savent très bien communiquer, mettre en avant de faux problèmes et surtout de fausses solutions...................... et relier par la Presse complaisante et même complice qui vont rabâcher à longueur de journées, de journaux des contre vérités qui seront prises pour argent comptant par les Français !
Les Français sont des veaux.......... et il avait bien raison le "vieux"
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maguy
Mince Solange, même tes propres enfants te font le coup du "c'est mieux que rien", ben oui tant que cela concerne les autres.
Comment imaginent-ils leur propre avenir ? Tout rose et bleu, sans chômage ?
J'ai bien fait de rester célibataire sans enfants.
Je ne vois jamais d'ex collègues, lorsque je pars, je coupe les ponts.
Des amis qui m'ont fait ce genre de réflexions ont été virés illico presto de ma vie, avec des amis pareils, inutile d'avoir des ennemis
Je n'ai jamais eu faim quand même, surtout que je me suis toujours refusé aux crédits, de façon viscérale.
Et dès mon licenciement j'ai réagi de façon parano, m'ont dit certains, mais surtout très prudemment, ne pas toucher aux indemnités et faire des économies sur l'ARE.
Mais vraiment supporter les réflexions fielleuses ou stupides de soit-disant amis, j'avoue que c'est au-dessus de mes forces.
Comment imaginent-ils leur propre avenir ? Tout rose et bleu, sans chômage ?
J'ai bien fait de rester célibataire sans enfants.
Je ne vois jamais d'ex collègues, lorsque je pars, je coupe les ponts.
Des amis qui m'ont fait ce genre de réflexions ont été virés illico presto de ma vie, avec des amis pareils, inutile d'avoir des ennemis
Je n'ai jamais eu faim quand même, surtout que je me suis toujours refusé aux crédits, de façon viscérale.
Et dès mon licenciement j'ai réagi de façon parano, m'ont dit certains, mais surtout très prudemment, ne pas toucher aux indemnités et faire des économies sur l'ARE.
Mais vraiment supporter les réflexions fielleuses ou stupides de soit-disant amis, j'avoue que c'est au-dessus de mes forces.
Choix je peux, choix je ne peux pas…
Choix je peux, choix je ne peux pas… La réponse à la question posée se résume à peu près à ça !
Il y a des gens sans boulot qui le "vivent bien".
Il y a des gens sans boulot qui sont au bord du gouffre.
Il y a des gens qui préfèrent "ça plutôt que rien", même un taf de merde.
Il y a des gens qui ne peuvent l’accepter : "Plutôt crever !"
Il y a des gens auxquels on ne propose rien, même pas un boulot de merde !
Il y a des acharnés du boulot, même si celui-ci est harassant et/ou mal payé.
Il y a des gens qui préfèrent glander.
Il y a ceux qui s'y donnent à fond.
Il y a ceux qui font semblant.
(…)
IL Y A - SURTOUT - AUCUNE GÉNÉRALISATION À FAIRE.
Il faut être avant tout en accord avec ce qu'on est… et surtout pas en contradiction avec soi-même.
Yves - Un animateur du site
Il y a des gens sans boulot qui le "vivent bien".
Il y a des gens sans boulot qui sont au bord du gouffre.
Il y a des gens qui préfèrent "ça plutôt que rien", même un taf de merde.
Il y a des gens qui ne peuvent l’accepter : "Plutôt crever !"
Il y a des gens auxquels on ne propose rien, même pas un boulot de merde !
Il y a des acharnés du boulot, même si celui-ci est harassant et/ou mal payé.
Il y a des gens qui préfèrent glander.
Il y a ceux qui s'y donnent à fond.
Il y a ceux qui font semblant.
(…)
IL Y A - SURTOUT - AUCUNE GÉNÉRALISATION À FAIRE.
Il faut être avant tout en accord avec ce qu'on est… et surtout pas en contradiction avec soi-même.
Yves - Un animateur du site
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maguy
Salut Yves 
C'est surtout une question de jour ou d'humeur si tu veux.
Il y a les jours avec et les jours sans. On peut donner l'impression de le vivre bien et le lendemain être franchement border-line
On n'a plus de repères sociaux, comme si on n'avait plus de droits à l'existence.
Disons que j'ai vécu et vis encore chacune des situations que tu décris
C'est surtout une question de jour ou d'humeur si tu veux.
Il y a les jours avec et les jours sans. On peut donner l'impression de le vivre bien et le lendemain être franchement border-line
On n'a plus de repères sociaux, comme si on n'avait plus de droits à l'existence.
Disons que j'ai vécu et vis encore chacune des situations que tu décris