Pour Julien Damon, "la France est le pays qui parle le plus de pauvreté". "Depuis 1984, explique-t-il, c'est devenu un rendez-vous annuel obligatoire pour tous les politiques, au début de l'hiver, on rappelle l'exclusion et la pauvreté qui augmentent, alors que c'est faux."
Il n'y a pas de pauvres, pas d'exclus, pas de chômeurs, tout va très bien n'est ce pas?
De fait, la répartition dans les dépenses de prestations sociales selon les risques ne laisse que 1,6 % des dépenses pour la pauvreté et l'exclusion, contre 43,5 % pour la vieillesse ou 29,2 % pour la maladie. De quoi renforcer l'angoisse des Français quand, ainsi que le décrit M. Hirsch, "les mécanismes de pauvreté touchent dorénavant le coeur de la société et que ce qui était inconcevable, chômage, exclusion, est devenu concevable par tout le monde".
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"On n'est pourtant pas les plus pauvres", explique M. Damon. La France est dans la moyenne concernant les inégalités et affiche de bons résultats en termes de pauvreté. Ce résultat doit "beaucoup à son système de transferts sociaux, qui lui permet de diviser par deux le taux de pauvreté", lequel passe de 26 % à 13 %, analyse le CAS. En Pologne, en Irlande ou au Royaume-Uni, le taux de pauvreté initial, de l'ordre de 30 %, n'est ramené qu'à environ 20 % après les transferts sociaux.
TOUT VA TRES BIEN, MADAME LA MARQUISE!
Après Le roi a eu la tete coupée.
Plus serieusement, les responsables de l"enquete sont-ils payés pour favoriser dans la tete de l'individu lambda, la non exsitence des pauvres.
Une maniere d'anhiler le probleme. Avant, on deplacait les pauvres, les gens qui genaient, maintenant, ILS N'EXISTENT PAS, ou du moins le probleme de pauvreté n'existe pas. Comme cela, il n'y a meme pas de solutions à trouver, puisqu'il n'y a pas de problemes!
Faut-dire aussi, que quand les gens en auront marre de "crever la dalle" ,peut etre qu'ils SE bougeront, pour montrer que cela ne va pas si bien que cela.