Ci-dessous un article trouvé sur le site www.naturavox.fr:
Le Grenelle des tartufes
Pourquoi le Grenelle de l’environnement ne peut déboucher que sur des mesurettes... et comment faire une différence?
Le 27 septembre, après des semaines de négociations et des dizaines de réunions, les premières mesures écologiques censées garnir le Grenelle de l’environnement ont été fièrement commentées par Jean-Louis Borloo.
S’agit-il d’une remise en cause de la croissance tout azimut ? De l’interdiction de la culture OGM ? D’une remise à plat de l’agriculture productiviste à base de nitrates et de pesticides ? D’une politique de la santé enfin axée sur la prévention ? D’une véritable réflexion énergétique ? De la condamnation des lobbies industriels qui bloquent toute initiative en faveur de l’intérêt général ?
Non, vous n’y êtes pas. Deux mesures sorties du chapeau peinturluré en vert furent mis en exergue : la réduction de la limitation de vitesse de 10km / h sur les routes et une vignette sur les voitures en fonction de leur degré de pollution. Rien de moins que ça !
Ces mesures courageuses sont à mettre en perspectives avec l’annonce par la SNCF de la fermeture de 262 gares au chargement et déchargement des marchandises… « Il est pour le moins paradoxal qu’une entreprise publique se désengage d’un mode de transport peu émissif, laissant le champ libre aux camions, à quelques semaines du Grenelle de l’environnement. » notait le magazine Que Choisir dans son numéro d’octobre.
Les camions seront donc plus nombreux mais ils rouleront moins vite ! Un point partout, balle au centre ? A ce propos, la limitation de la vitesse qui réduirait de 3% les émissions du transport figurait déjà dans les propositions de François Bayrou. C’est dire si ces idées sont révolutionnaires. Mais passons…
Le Grenelle de l’environnement se présente donc sous de bien mauvais auspices et il ne s’agit pas d’un procès d’intention. Comment croire en effet à la sincérité écologique d’un gouvernement dont le slogan est « travailler plus pour gagner plus » ?
Peut-être n’est-il pas aussi inutile de rappeler que l’une des premières mesures du quinquennat Sarkozy fut d’entériner la décision de la Commission Européenne d’autoriser la contamination des produits Bio par les OGM à hauteur de 0,9% (nous y reviendrons) ?
Mais revenons quelques mois en arrière… Nicolas, Hulot celui-là, vient dans l’euphorie générale, de lancer son Pacte Ecologique. Tous les candidats s’appliquent à le parapher : les bonnes intentions n’engagent que ceux qui y croient et il est alors politiquement incorrect de ne pas paraître écolo…
La désillusion sera à la hauteur de l’espérance. Car Monsieur Hulot refusera de concrétiser ses bonnes et nobles idées en action politique. Pire, il renoncera à prendre parti vis à vis de l’un ou l’autre des candidats. Naïveté ou pression de son employeur TF1 ? Toujours est-il qu’au final, c’est le plus mauvais candidat écologique qui sera élu. Sarkozy avait reçu la note de 8,5/20 du groupement d’ONG Alliance pour la planète…
La donne aurait-elle été différente avec les vacances de Monsieur Hulot ? Les verts y auraient probablement gagné quelques couleurs mais, face à la candidate socialiste, Nicolas Sarkozy aurait en toute logique remporté l’élection. Seul François Bayrou était en mesure de faire obstacle au candidat de l’UMP mais les subtiles manipulations des médias et des sondages lui furent fatales. Mais passons (bis)…
Autre conséquence de l’absence du sympathique animateur : l’hypocrisie aurait été moins générale ! Toutes les entreprises ne se seraient probablement pas senties obligées de repeindre leurs enseignes, marques et logos en vert. Subventions à la Fondation Hulot d’un côté, campagnes de marketing verte de l’autre, le greenwashing (mascarade verte) a tourné à plein régime !
« Et toutes ces pages de pub sont peinturlurées en vert, vert pomme, vert gazon, vert de l’espoir : le vert est devenu la couleur préférée du Medef, des multinationales et du CAC 40. Ils ont gagné du fric en polluant (et en réchauffant), ils vont gagner le double en dépolluant (et en réchauffant un peu moins) ! » écrit Jean-Luc Porquet dans Le Canard enchaîné du 4 juillet 2007. « La tendance est aux produits qui s’affichent plus vert que vert. Un vert plus proche des gazons traités au Round Up que des prairies naturelles. Et des allégations trop bio pour être vraies » renchérit le magazine Quelle Santé dans son numéro de septembre.
(...) Suite
Le Grenelle des tartuffes
Le Grenelle des tartuffes
Dernière modification par tristesir le 25 oct. 2007, modifié 1 fois.
Moi ce qui m'a le plus frappé dans la retransmission du Grenelle de l'environnement c'est le Roi des tartuffes !
nommé Sarkozy!
Ou ce bonhomme n'est pas normal, ou il ne s'est pas encore remis d'être "président" et il en jubile encore publiquement comme un gosse avec son nouveau jouet!!!
Hier pendant son discours je devrais plutôt dire la lecture du discours que l'on a écrit pour lui (car j'ai remarqué qu'il est incapable de parler sans notes préparées, ce qui hier n'a pas été le cas pour Algor) Sarkozy n'a pas arrêté de se "fendre la g....e"?!!! Pourtant il n'y avait rien de risible dans ce débat, comment peut on prétendre débattre de sujets théoriquement primordiaux et vitaux pour la planète et se marrer comme un abruti ?!!!
Moi je crois que ce "gars" nous réserve de drôles de surprises !

Ou ce bonhomme n'est pas normal, ou il ne s'est pas encore remis d'être "président" et il en jubile encore publiquement comme un gosse avec son nouveau jouet!!!
Hier pendant son discours je devrais plutôt dire la lecture du discours que l'on a écrit pour lui (car j'ai remarqué qu'il est incapable de parler sans notes préparées, ce qui hier n'a pas été le cas pour Algor) Sarkozy n'a pas arrêté de se "fendre la g....e"?!!! Pourtant il n'y avait rien de risible dans ce débat, comment peut on prétendre débattre de sujets théoriquement primordiaux et vitaux pour la planète et se marrer comme un abruti ?!!!

Moi je crois que ce "gars" nous réserve de drôles de surprises !