Suitees témoins de la scène se disent «choqués par l’ampleur du dispositif policier» etla «vue de deux cars de police remplis de femmes et d’hommes, tous africains, laissant supposer aux passants qu’ils avaient commis des faits graves». Hier vers 8 h 00 une soixantaine de militants du DAL (Droit au logement) ont été interpellés au métro Riquet, dans le XIXe arrondissement de Paris. La police est intervenue en sous-sol pour disperser près de 200 personnes regroupées sur un quai. Parmi elles des mal logés, des sans-logis, des familles menacées d’expulsion, et avec beaucoup d’enfants. Le DAL leur avait donné rendez-vous à cet endroit pour «mener une action dans le cadre de la journée internationale contre la spéculation immobilière», précise Jean-Baptiste Eyraud, le président de Droit au logement. Les manifestants étaient munis de tentes, de sacs de couchage et de couvertures, ce qui laisse supposer qu’ils s’apprêtaient à établir un campement, peut-être au bord du Canal de l’Ourq, tout proche.(...)
Ils ont fini par se replier place de la bourse:
SuiteDes militants du DAL (Droit au logement) et des familles de mal-logés ont installé une cinquantaine de tentes tôt jeudi matin, rue de la Banque, près de la Bourse dans le IIe arrondissement de Paris, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Plusieurs compagnies de CRS ont pris place autour du campement près de la place de la Bourse et du "ministère de la crise du logement", un bâtiment où sont installés depuis plusieurs mois les locaux du DAL et plusieurs familles africaines de mal-logés. (...)