Source :yahoo.frSécurité sociale: la FSU appelle à manifester le 13 octobre
- Après la CGT, la FSU appelle mardi à manifester aux côtés des associations de victimes des maladies professionnelles le 13 octobre "pour exiger une autre politique de santé publique" et "contre une privatisation rampante de la Sécurité sociale".
Depuis plusieurs semaines, la FNATH (association des accidentés de la vie) et l'ANDEVA (Association nationale de défense des victimes de l'amiante) appellent à une manifestation nationale à Paris le 13 octobre pour "réclamer une indemnisation intégrale des victimes d'accidents du travail et des maladies professionnelles, et une politique de prévention à la hauteur des enjeux de santé publique".
Mardi, au lendemain de la présentation du Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), la Fédération syndicale unitaire (FSU) a décidé de se joindre à ce mouvement, allongeant la liste des revendications.
La FSU appelle ainsi dans un communiqué à défiler "pour exiger une autre politique de santé publique, de nouveaux droits pour les salariés en matière de santé au travail et contre une privatisation rampante de la Sécurité sociale".
Avant la FSU, la CGT avait précisé le 18 septembre, suite aux annonces de réformes sociales faites par Nicolas Sarkozy, qu'elle souhaitait faire de cette manifestation le "point de départ d'une mobilisation plus large", volonté confirmée après la présentation du PLFSS. La CGT appelle ainsi à manifester "pour défendre le droit à la santé, le refus de la franchise médicale, la réparation des accidents du travail" ou encore "la reconnaissance des travaux pénibles". AP
Sécurité sociale: appel à manifester le 13 octobre
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Au Portugal aussi
courrier international
Leurs pompiers ont un nouveau boulot : sages-femmes
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Et je suppose que les sonotones aussi...et allez lire les petits chiffres des portables quand vous avez 80 ansEn parlant de cosmétique, le terme peut être également appliqué à la récente mesure de fournir des téléphones portables à des personnes âgées afin de combattre leur solitude. Car, dans le même temps, en "contrepartie", ils doivent payer plus pour des médicaments dont ils ont réellement besoin et ils sont moins remboursés par la sécurité sociale pour les lunettes, les dentiers et les traitements qu'exige leur grand âge. Le portable, dans ce cas précis, symbole d'une modernité qui les laisse de côté, finit par être un palliatif politique à des failles beaucoup plus importantes. Des failles dont ils se plaignent, sans qu'on les écoute ou qu'on les prenne vraiment au sérieux. Pendant ce temps, la santé "se modernise", sans prendre soin d'éviter de confondre rationalisation et limitation des dépenses avec des exercices risqués d'aveuglement administratif.

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Un monstrueux gâchis
source25/09/07
Prescription des médicaments
Les labos et les médecins minent les comptes de la Sécu !
Au terme d'une longue analyse, l'UFC-Que Choisir a réussi à retracer, très finement, l'évolution des dépenses de médicaments par classe thérapeutique depuis 2002.
Les premiers résultats montrent l'existence d'un immense gâchis qui résulte de prescriptions médicales manifestement irrationnelles.
- Dans la classe des "IPP" (problèmes gastro-oesophagiens), dès 2001, les laboratoires ont contourné l'arrivée des génériques en 2002 en incitant les médecins de ville à prescrire un nouveau médicament (l'Inexium) dont les ventes se sont fortement accélérées. Or, ce médicament non génériquable, non innovant et pas plus efficace, est en revanche plus coûteux pour la collectivité. Gâchis : 303 millions d' euro entre 2002 et 2006.
- Dans la classe des "AINS" (problèmes d'arthrose), les médecins ont préféré prescrire en masse l'ART 50 alors même que son efficacité est jugée inférieure à d'autres médicaments pourtant plus efficaces et moins coûteux pour la collectivité. Gâchis : 222 millions d' euro entre 2002 et 2006.
- Dans les classes « Sartans » et « IEC » (problèmes d'hypertension), la prescription est doublement irrationnelle : les dépenses progressent de 54 % entre 2002 et 2006 alors que rien n'indique une augmentation de la population cible, ou une meilleure prise en charge des malades. Enfin, les médecins ont préféré prescrire les « Sartans » au détriment des « IEC » alors même qu'ils sont, selon deux études de référence, moins efficaces et plus coûteux pour la collectivité. Gâchis : 125 millions d' euro entre 2002 et 2006.
Entre 2002 et 2006, sur seulement trois classes thérapeutiques, soit 14 % des prescriptions annuelles, ce gâchis aura coûté au minimum 650 millions d' euro à la Sécurité Sociale !
L'emprise quasi exclusive des laboratoires pharmaceutiques sur les médecins de ville est un secret de polichinelle. Les médecins ont perdu le contrôle de la prescription. Cette démission est aujourd'hui payée cash par tous les usagers du système de santé. L'information produite par les autorités de santé en direction des médecins ne leur parvient pas. Logiquement, les laboratoires pharmaceutiques ont, notamment par leurs visiteurs médicaux, façonné l'information des médecins. Cet état de fait doit être corrigé.
C'est pourquoi, l'UFC-Que Choisir propose la création d'un corps de 1.700 visiteurs médicaux (en remplacement des délégués de l'assurance maladie) sous la responsabilité de la Haute Autorité de Santé et financés pour moitié par les laboratoires.
Tant qu'aucune mesure ne sera prise pour stopper ces gâchis, l'UFC-Que Choisir estime qu'il serait inéquitable et injuste d'envisager des mesures supportées par les usagers de notre système de soins.
Lettre d'information des signataires du "non" à la franchise que je viens de recevoir
"CONTRE LES FRANCHISES MÉDICALES,
POUR L'ACCÈS AUX SOINS POUR TOUS
MOBILISONS-NOUS LE 29 SEPTEMBRE ! A partir de 14h
Gymnase Japy,
2, rue Japy
75011 Paris
métro Voltaire
Nicolas Sarkozy a annoncé la création de franchises médicales au prétexte de financer les plans « cancer » et « Alzheimer » ainsi que les soins palliatifs.
Plus ça va, plus on fait payer les malades
D'abord présentées pour combler le déficit de la Sécu, aujourd'hui proposées pour traiter des maladies graves, aujourd'hui, proposées pour financer le plan Alzheimer, les franchises se rajouteraient à ce que les assurés sociaux doivent déjà payer. De lois en décrets, sous des prétextes variables - responsabilisation, trou de la sécu. - les assurés sociaux doivent payer toujours plus pour se soi-gner. 1967 déjà : le ticket modérateur - partie non remboursée par la sécurité sociale - devait diminuer la surconsommation médicale. Depuis, du forfait hospitalier au forfait par consultation en passant par les dépas-sements, ce qui reste à payer pour se soigner est de 240 euros en moyenne par personne et par an. Et pour 900 000 personnes cela atteint même 1 000 euros ! Pour beaucoup, c'est impossible. De plus, les franchises pour-raient remettre en cause la prise en charge à 100 % dont bénéficient les personnes atteintes de pathologies graves.
Avec les franchises, les malades paient pour les malades
Les gens qui n'ont pas les moyens renonceront à certains soins comme c'est déjà le cas pour les lunettes et pour les dents. Nous refusons l'instauration de telles franchises, socialement injustes, économiquement inefficaces et dan-gereuses pour la santé publique. Pour ceux qui ont une mutuelle, le ticket modérateur et le forfait hospitalier peuvent, dans certaines limites, être pris en charge. Mais les franchises ne le seront pas. La fran-chise au début c'est 50 euros, mais après. On voit ce qui se passe : le forfait de 1 ? par consultation qui - promis juré - ne devait pas augmenter et était plafonné à 1 ? par jour quel que soit le nombre d'actes peut aller depuis le 1er août jusqu'à 4 ? par jour. Les dépassements d'honoraires, ces franchises occultes, devaient rester « raisonnables », mais aujourd'hui peuvent atteindre plusieurs milliers d'euros pour une opération. Peu à peu les dépenses non remboursées augmentent.
Les franchises, c'est la fin de la solidarité et la remise en cause des principes fondateurs de la Sécu
Parce que - riches ou pauvres, jeunes ou vieux. - nous devons tous être égaux dans l'accès aux soins, la France a créé la Sécurité sociale en 1945. Le principe en est simple : chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins.À l'opposé de ce système solidaire, celui des assurances : selon le niveau - et donc le prix - du contrat, la couverture varie. Ainsi, se développe une médecine à plusieurs vitesses.
Le financement solidaire, condition indispensable pour améliorer notre système de santé
Il faut d'abord améliorer la prévention des maladies. Transformer les conditions de vie, de travail, d'environ-nement, d'alimentation. autant de pistes pour réduire la venue des maladies, comme le cancer, le diabète, et peut-être même l'Alzheimer. Notre pays n'a jamais été aussi riche. Il faut donc exiger un débat sur la part des richesses dévolue à la santé. C'est un choix de société. Alors, il faut choisir. Soit, comme l'a fait Nicolas Sarkozy, multiplier les cadeaux fiscaux (13 milliards d'euros) aux plus favorisés et les exonérations de cotisations pour les employeurs soit partager les richesses pour maintenir une Sécu fondée sur la solidarité. Là est le coeur du débat.
PAS DE LOI SUR LES FRANCHISES
SUPPRESSION DE TOUTES LES FRANCHISES
LE 29 SEPTEMBRE, DANS TOUTE LA FRANCE, NOUS EN DISCUTERONS.
NOUS SOMMES TOUS PROPRIÉTAIRES DE LA SÉCU.
ALORS, PENSONS SON AVENIR ENSEMBLE !
Act up ; Aides ; Alter Ekolo ; Association des Médecins Urgentistes de France (AMUF) ; Appel contre la Franchise ; Association Nationale des Médecins Référents (AMedRef) ; ATTAC France ; CADAC ; Collectif « La Santé n'est pas une marchandise » ; CGT de l'administration centrale des Affaires sociales ; CNDF ; Confédération paysanne ; Convergence Citoyenne ; Convergence Nationale des Collectifs de Défense et de Développement des Services publics ; Collectif des Médecins Généralistes pour l'Accès aux Soins (CoMéGas) ; Coordination des Collectifs unitaires anti-libéraux ; Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité ; Fondation Copernic ; FSU ; LCR ; Les Alternatifs ; Les Verts ; LMDE ; Mars-Gauche répu-blicaine ; MRC ; ONSIL ; Parti Socialiste ; PCF ; Résistance sociale ; Syndicat de la Médecine Générale (SMG) ; SNES-FSU ; SNUipp-FSU ; Syndicat national des Infirmier(e)s conseiller(e)s de Santé-FSU (SNICS-FSU) ; Sud Education ; Union des Familles laïques (UFAL) ; Union Nationale Alternative Mutualiste (UNAM) ; UNEF ; Union Syndicale Solidaires ; Union Fédérale Sud Protection Sociale ; Union fédérale Sud Santé Sociaux ; Union Nationale des Groupements Mutualistes Solidaires (UNGMS) ; Union Nationale des Retraités et des personnes âgées (UNRPA) ; Union Syndicale de la Psychiatrie (USP) "
"CONTRE LES FRANCHISES MÉDICALES,
POUR L'ACCÈS AUX SOINS POUR TOUS
MOBILISONS-NOUS LE 29 SEPTEMBRE ! A partir de 14h
Gymnase Japy,
2, rue Japy
75011 Paris
métro Voltaire
Nicolas Sarkozy a annoncé la création de franchises médicales au prétexte de financer les plans « cancer » et « Alzheimer » ainsi que les soins palliatifs.
Plus ça va, plus on fait payer les malades
D'abord présentées pour combler le déficit de la Sécu, aujourd'hui proposées pour traiter des maladies graves, aujourd'hui, proposées pour financer le plan Alzheimer, les franchises se rajouteraient à ce que les assurés sociaux doivent déjà payer. De lois en décrets, sous des prétextes variables - responsabilisation, trou de la sécu. - les assurés sociaux doivent payer toujours plus pour se soi-gner. 1967 déjà : le ticket modérateur - partie non remboursée par la sécurité sociale - devait diminuer la surconsommation médicale. Depuis, du forfait hospitalier au forfait par consultation en passant par les dépas-sements, ce qui reste à payer pour se soigner est de 240 euros en moyenne par personne et par an. Et pour 900 000 personnes cela atteint même 1 000 euros ! Pour beaucoup, c'est impossible. De plus, les franchises pour-raient remettre en cause la prise en charge à 100 % dont bénéficient les personnes atteintes de pathologies graves.
Avec les franchises, les malades paient pour les malades
Les gens qui n'ont pas les moyens renonceront à certains soins comme c'est déjà le cas pour les lunettes et pour les dents. Nous refusons l'instauration de telles franchises, socialement injustes, économiquement inefficaces et dan-gereuses pour la santé publique. Pour ceux qui ont une mutuelle, le ticket modérateur et le forfait hospitalier peuvent, dans certaines limites, être pris en charge. Mais les franchises ne le seront pas. La fran-chise au début c'est 50 euros, mais après. On voit ce qui se passe : le forfait de 1 ? par consultation qui - promis juré - ne devait pas augmenter et était plafonné à 1 ? par jour quel que soit le nombre d'actes peut aller depuis le 1er août jusqu'à 4 ? par jour. Les dépassements d'honoraires, ces franchises occultes, devaient rester « raisonnables », mais aujourd'hui peuvent atteindre plusieurs milliers d'euros pour une opération. Peu à peu les dépenses non remboursées augmentent.
Les franchises, c'est la fin de la solidarité et la remise en cause des principes fondateurs de la Sécu
Parce que - riches ou pauvres, jeunes ou vieux. - nous devons tous être égaux dans l'accès aux soins, la France a créé la Sécurité sociale en 1945. Le principe en est simple : chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins.À l'opposé de ce système solidaire, celui des assurances : selon le niveau - et donc le prix - du contrat, la couverture varie. Ainsi, se développe une médecine à plusieurs vitesses.
Le financement solidaire, condition indispensable pour améliorer notre système de santé
Il faut d'abord améliorer la prévention des maladies. Transformer les conditions de vie, de travail, d'environ-nement, d'alimentation. autant de pistes pour réduire la venue des maladies, comme le cancer, le diabète, et peut-être même l'Alzheimer. Notre pays n'a jamais été aussi riche. Il faut donc exiger un débat sur la part des richesses dévolue à la santé. C'est un choix de société. Alors, il faut choisir. Soit, comme l'a fait Nicolas Sarkozy, multiplier les cadeaux fiscaux (13 milliards d'euros) aux plus favorisés et les exonérations de cotisations pour les employeurs soit partager les richesses pour maintenir une Sécu fondée sur la solidarité. Là est le coeur du débat.
PAS DE LOI SUR LES FRANCHISES
SUPPRESSION DE TOUTES LES FRANCHISES
LE 29 SEPTEMBRE, DANS TOUTE LA FRANCE, NOUS EN DISCUTERONS.
NOUS SOMMES TOUS PROPRIÉTAIRES DE LA SÉCU.
ALORS, PENSONS SON AVENIR ENSEMBLE !
Act up ; Aides ; Alter Ekolo ; Association des Médecins Urgentistes de France (AMUF) ; Appel contre la Franchise ; Association Nationale des Médecins Référents (AMedRef) ; ATTAC France ; CADAC ; Collectif « La Santé n'est pas une marchandise » ; CGT de l'administration centrale des Affaires sociales ; CNDF ; Confédération paysanne ; Convergence Citoyenne ; Convergence Nationale des Collectifs de Défense et de Développement des Services publics ; Collectif des Médecins Généralistes pour l'Accès aux Soins (CoMéGas) ; Coordination des Collectifs unitaires anti-libéraux ; Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité ; Fondation Copernic ; FSU ; LCR ; Les Alternatifs ; Les Verts ; LMDE ; Mars-Gauche répu-blicaine ; MRC ; ONSIL ; Parti Socialiste ; PCF ; Résistance sociale ; Syndicat de la Médecine Générale (SMG) ; SNES-FSU ; SNUipp-FSU ; Syndicat national des Infirmier(e)s conseiller(e)s de Santé-FSU (SNICS-FSU) ; Sud Education ; Union des Familles laïques (UFAL) ; Union Nationale Alternative Mutualiste (UNAM) ; UNEF ; Union Syndicale Solidaires ; Union Fédérale Sud Protection Sociale ; Union fédérale Sud Santé Sociaux ; Union Nationale des Groupements Mutualistes Solidaires (UNGMS) ; Union Nationale des Retraités et des personnes âgées (UNRPA) ; Union Syndicale de la Psychiatrie (USP) "