J'ai terminé un premier CDD de 172 jours le 30/03, (28/02 compte triple y compris) à la suite duquel j'ai bénéficié du report de mes 4 derniers jours d'indemnisation. J'entame ce Lundi un CDD de 26 jours.
Dans le meilleur des mondes (celui où les chômeurs ne sont pas tous des fraudeurs qui s'ignorent ':evil:') : 172 + 26 > 182, donc de nouveaux droits. Mais je comprends mal ce qu'en dit l'annexe de la Convention Unedic :
§2.10.1 "L'ouverture d'une nouvelle période d'indemnisation ou réadmission est subordonnée à la condition que le salarié satisfasse aux conditions précisées aux articles 3 et 4 au titre d'une ou plusieurs activités exercées postérieurement à la fin du contrat de travail précédemment prise en considération pour l'ouverture des droits."
Une "reprise de droits", est-ce une "prise en considération pour l'ouverture de droits" ?
L'explication de texte (l'interprétation ?) qui en est faite sur Unijuridis à l'intention du "client" moyen parle lui, si je me souviens bien, de façon ambigüe de périodes de travail qui n'ont pas été déjà "examinées".
Je pourrais bien sûr patienter jusqu'à la fin de mon prochain contrat pour connaître leur verdict, mais ce qui me chiffonne en attendant, c'est la suite de ce §2.10.1: " Seules sont prises en considération les activités qui ont été déclarées chaque mois à terme échu dans les conditions définies par un accord d'application."
Ce qui veut dire ? Que bien que ne "bénéficiant" plus de rien, je doive de nouveau me fendre d'un photocopie avec n°identifiant à mon cher Centre de Traitement 13 ?
Que les "accords d'application" réservent le droit d'être précaire aux seuls intérimaires ... et sans nul doute aussi à Bernard Kouchner ?
Je vais bien sur leur poser la question, mais je ne suis pas convaincu de la pertinence de leur réponse par téléphone.
Sans doute y'en a-t'il parmi vous qui en savent plus long sur la question
