Dans le Canard enchaîné du 22 août, on peut lire l'histoire de Denis, jardinier, qui travaille depuis plus que dix ans chez des particuliers, la plupart du temps des personnes âgées. Il se fait un salaire d'environ 1200 euros, payé toujours avec des chèques emploi service. Il cotise donc depuis des années au chômage et à la Sécu. Au mois de juin, Denis, suite à des problèmes de santé, doit arrêter son activité et voudrait s'inscrire aux Assedic. Confiant, car il a travaillé en règle, pense pouvoir toucher une allocation chômage. Seulement les Assedic lui réclament des «attestations employeurs» qui doivent correspondre à chaque «contrat de travail».
Évidemment, Denis n'en possède pas une, car il croyait que toutes ces démarches administratives auraient été réglées par ces merveilleux chèques emploi service. Et c'est ce que la plupart des gens croient. Eh ben, non. L'agence de Hyères dans le Var ainsi que l'Unedic insiste sur ces «contrats de travail», car les bulletins de salaire ne suffiraient pas. Mais qui fait un contrat de travail et une attestation employeur pour 5 heures de jardinage par ci, 3 heures par là ? Il faut justifier d'une «fin de collaboration». Problème supplémentaire : Plusieurs personnes âgées à qui Denis pourrait demander rétroactivement ces papiers sont décédées. Donc, il n'a qu'à s'assoir sur l'allocation chômage et pointer au RMI, un «profiteur» de moins à indemniser.
Cette stupidité méchante me rappelle douloureusement le comportement de maintes assurances, qui cherchent la virgule mal placée pour ne pas vous rembourser. Cherchez le «service public» là-dedans — moi je ne le vois pas.
Attention danger : chèque emploi service !
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lupita83
Je confirme !
Est-ce une spécificité des bureaux ASSEDIC Varois ?
Mon compagnon a déposé un dossier de demande d'indemnisation à Toulon depuis début juillet et les obstacles à son inscription puis à l'étude de ses droits ne cessent de s'amonceller depuis : Nous sommes le 29 août et IL N'A PAS ENCORE TOUCHE UN EURO !!
=> Premier obstacle : Pas de carte d'identité valide, il a fallu la faire refaire.. et, période de congé oblige, attendre 3 semaines le précieux morceau de plastique pour le ramener et qu'enfin on se penche sur son dossier ..
=> Là, nouveau coup de théâtre, il a effectué plusieurs CDD de courte durée chez le même employeur : Les fiches de paie ne suffisent pas à l'ASSEDIC, il faut rapporter également TOUTES les fiches employeurs correspondant à chaque période !!!
L'employeur en question est injoignable (entreprise fermée pour congés en août), il faut attendre son retour.
RESULTAT : Pas un euro qui rentre pendant 2 mois.
Sympa les vacances quand on dépend de l'ASSEDIC...
Effectivement, comme toi, j'en suis arrivée à la conclusion que leur comportement se calquait furieusement sur celui des sociétés d'assurance : Faire en sorte de payer le moins possible, le plus tard possible ou pas du tout en cherchant la petite bête.
Service public ? Je crois que ça fait longtemps qu'ils ne raisonnent plus ainsi, suffit de voir comment on y est accueilli...
Est-ce une spécificité des bureaux ASSEDIC Varois ?
Mon compagnon a déposé un dossier de demande d'indemnisation à Toulon depuis début juillet et les obstacles à son inscription puis à l'étude de ses droits ne cessent de s'amonceller depuis : Nous sommes le 29 août et IL N'A PAS ENCORE TOUCHE UN EURO !!
=> Premier obstacle : Pas de carte d'identité valide, il a fallu la faire refaire.. et, période de congé oblige, attendre 3 semaines le précieux morceau de plastique pour le ramener et qu'enfin on se penche sur son dossier ..
=> Là, nouveau coup de théâtre, il a effectué plusieurs CDD de courte durée chez le même employeur : Les fiches de paie ne suffisent pas à l'ASSEDIC, il faut rapporter également TOUTES les fiches employeurs correspondant à chaque période !!!
L'employeur en question est injoignable (entreprise fermée pour congés en août), il faut attendre son retour.
RESULTAT : Pas un euro qui rentre pendant 2 mois.
Sympa les vacances quand on dépend de l'ASSEDIC...
Effectivement, comme toi, j'en suis arrivée à la conclusion que leur comportement se calquait furieusement sur celui des sociétés d'assurance : Faire en sorte de payer le moins possible, le plus tard possible ou pas du tout en cherchant la petite bête.
Service public ? Je crois que ça fait longtemps qu'ils ne raisonnent plus ainsi, suffit de voir comment on y est accueilli...
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maguy
J'ai vu récemment Anne Roumanoff, qui disait "mais non, service public ne veut pas dire au service du public, mais payé par le public"