article complet sur Alternatives EconomiquesLe plan de rigueur de septembre 2011 a été l'occasion d'une chasse aux niches fiscales et sociales. Afin d'arriver à 11 milliards d'économies, le gouvernement a rogné une série d'avantages fiscaux et sociaux identifiés comme peu légitimes et socialement peu utiles. Renforcé par un rapport de l'Inspection des finances paru à la fin du mois d'août [1], un consensus apparent s'est en revanche confirmé en faveur des exonérations de charges sur les bas salaires : il ne faudrait pas les remettre en cause, même si leur coût (près de 22 milliards d'euros) est très élevé.
Ceux qui me connaissent, savent très bien ce que j'en pense.
On enfonce les gens dans la précarité, non pas ponctuelle comme pour tout accident de la vie, mais continuelle et considérée comme la norme. Les salariés ne sont plus que des charges. L'état, que les entreprises fustigent car trop interventionniste n'est plus bon qu'à payer les employés du privé, un comble !
N'empêche, n'empêche, rêvons un peu, si ces emplois aidés étaient soumis à conditions aussi drastiques que l'attribution des aumônes pour les pauvres, les entreprises seraient bien forcées de payer au moins le smic (tant qu'il existe) et de payer leur part de cotisations sociales.