Etude du Credoc : Précarité et ses effets
Etude du Credoc : Précarité et ses effets
Pour info :
Enquête du Credoc qui va dans le sens de toutes vos paroles authentiques et vivantes !
http://www.inegalites.fr/spip.php?article649&id_mot=42
Enquête du Credoc qui va dans le sens de toutes vos paroles authentiques et vivantes !
http://www.inegalites.fr/spip.php?article649&id_mot=42
Il me semble avoir déjà lu cet article.
Il y a tout de même des lieux communs, figurez-vous que nous chômeurs, on sort moins au ciné ou au restau (sauf du coeur peut-être) , on dort moins bien, on est plus dépressif, etc.
Il faut vraiment être chercheur pour trouver ça
La vie sociale et familiale, les liens se distendent, c'est peut-être qu'on en a assez d'entendre le sempiternel refrain, chômeur-fainéant-profiteur, blabla
Si nous avons un seul luxe, c'est le temps de penser, de se poser des questions, on fait de l'introspection, donc il faudrait être un brin maso pour continuer à fréquenter des gens, qui eux se lèvent tôt.
Il y a tout de même des lieux communs, figurez-vous que nous chômeurs, on sort moins au ciné ou au restau (sauf du coeur peut-être) , on dort moins bien, on est plus dépressif, etc.
Il faut vraiment être chercheur pour trouver ça

La vie sociale et familiale, les liens se distendent, c'est peut-être qu'on en a assez d'entendre le sempiternel refrain, chômeur-fainéant-profiteur, blabla
Si nous avons un seul luxe, c'est le temps de penser, de se poser des questions, on fait de l'introspection, donc il faudrait être un brin maso pour continuer à fréquenter des gens, qui eux se lèvent tôt.

Désolée Maguy de te contredire : si c'est une étude du Crédoc, c'est tout de même l'Observatoire des inégalités qui la diffuse. Et au-delà de considérations générales, quand on lit l'article jusqu'à la fin, ça donne ça.
Vous me faites souvent douter de moi
Parfois, vous me faites douter de moi...ou bien c'est dans ma nature de douter...
Pour être honnête, hier je cherchais de l'information sur la dépression et la précarité...la seule enquête sérieuse m'a paru être celle là...
J'a vérifié sur Actuchomage si elle avait été déjà publiéé..mais j'ai pas cherché assez...j'ai douté et puis je l'ai quand même postée...peu importe...
Le sujet sur la dépression m'interesse...et je ne sais pas comment je vais pouvoir mettre la chose en place mais à lire tout ce que vous écrivez et bien depuis un long moment l'idée m'obséde de créer un lieu pour que toute cette parole personnelle soit entendue par de véritables psychanalystes ...je ne sais pas...ils doivent eux aussi s'engager...là dedans sur ce symptôme de notre sociéte!

Pour être honnête, hier je cherchais de l'information sur la dépression et la précarité...la seule enquête sérieuse m'a paru être celle là...
J'a vérifié sur Actuchomage si elle avait été déjà publiéé..mais j'ai pas cherché assez...j'ai douté et puis je l'ai quand même postée...peu importe...
Le sujet sur la dépression m'interesse...et je ne sais pas comment je vais pouvoir mettre la chose en place mais à lire tout ce que vous écrivez et bien depuis un long moment l'idée m'obséde de créer un lieu pour que toute cette parole personnelle soit entendue par de véritables psychanalystes ...je ne sais pas...ils doivent eux aussi s'engager...là dedans sur ce symptôme de notre sociéte!
Dernière modification par Pili le 13 juin 2007, modifié 1 fois.
Bonjour,
A mon avis, la dépression est souvent liée à des facteurs découlants du chômage, mais quis ont individuels en non totalement constitutifs de chômage.
Par exemple l'inactivité peut amener à la dépression mais elle n'est pas obligatoirement dûe à un licenciement.
La perte de revenus peut ne pas avoir d'incidence financière notable et être vécue avec insousiance.
Bref, les événements qui peuvent favoriser ou non une dépression ne sont pas forcément ni uniquement provoqués par le chomage.
Mais il faut constater que cette société englobe toutes les situations individuelles sous un seul dénominateur dès que l'on évoque l'absence d'emploi et que l'évocation du seul mot chômage provoque un regard, apitoyé ou méprisant, mais systèmatiquement excluant.
En reniant la spécificité de chacun, la société dépersonnalise ainsi l'individu.
Il s'agit bien d'un symptome de notre société et la consultation de sociologues serait peut-être mieux venue que celle de psychanalistes car si les causes étaient traitées, les effets disparaitraient certainement d'eux même.
En un mot:
Faudrait voir à ne pas se tromper de "malade" !
C'est trés exactement dans cette expression que tout est résumé ....sur ce symptôme de notre sociéte!
A mon avis, la dépression est souvent liée à des facteurs découlants du chômage, mais quis ont individuels en non totalement constitutifs de chômage.
Par exemple l'inactivité peut amener à la dépression mais elle n'est pas obligatoirement dûe à un licenciement.
La perte de revenus peut ne pas avoir d'incidence financière notable et être vécue avec insousiance.
Bref, les événements qui peuvent favoriser ou non une dépression ne sont pas forcément ni uniquement provoqués par le chomage.
Mais il faut constater que cette société englobe toutes les situations individuelles sous un seul dénominateur dès que l'on évoque l'absence d'emploi et que l'évocation du seul mot chômage provoque un regard, apitoyé ou méprisant, mais systèmatiquement excluant.
En reniant la spécificité de chacun, la société dépersonnalise ainsi l'individu.
Il s'agit bien d'un symptome de notre société et la consultation de sociologues serait peut-être mieux venue que celle de psychanalistes car si les causes étaient traitées, les effets disparaitraient certainement d'eux même.

Faudrait voir à ne pas se tromper de "malade" !

Et oui c'est ce que je pense aussi..En reniant la spécificité de chacun, la société dépersonnalise ainsi l'individu.
Ce n'est pas incompatible...par contre c'est ni les sociologues et les psychalystes qui vont résoudre les causes du malaise de la société, c'est nous tous!...et chaque génération doit porter ce malaise et essayer d'y remedier...politiquement et socialementIl s'agit bien d'un symptome de notre société et la consultation de sociologues serait peut-être mieux venue que celle de psychanalistes car si les causes étaient traitées, les effets disparaitraient certainement d'eux même.