Présidentielle : Appel aux indécis !

[carl]

Oui toi, qui vas voter pour Sarkozy le 6 mai, toi qui appartiens à la "France qui se lève tôt".
Toi qui ressens de la jalousie voire de la haine envers ces profiteurs de chômeurs. Prends le temps de réfléchir une minute avant de glisser ton bulletin de vote dans l'urne.

Sarkozy, sait flatter tes bas instincts de travailleurs qui se lèvent tôt, en te faisant croire que si la France va mal, c'est de la faute aux assistés ! Et qu'en conséquence, il faut supprimer l'assistanat.

Mais, as-tu vraiment lu le programme de ton candidat ?
Comment, ton chouchou va t'il s'y prendre pour mettre fin à l'assistanat ?

Simple, il va obliger les chômeurs à occupé un emploi en échange de leurs allocations. Environ 430€ pour un rmiste ou une personne à l'ASS.
Je te vois, d'avance jubilé !!

Cet emploi, ce pourrait être n'importe lequel : jardinier, agent administratif, secrétaire, mécanicien, aide soignant, vendeur...
Ainsi, au sein de ton entreprise ou de ton administration, tu seras amené à collaborer avec des salariés de 2d classe, payée 430 € pour 20 h voire 35 h/semaine. Alors, que toi, tu est rémunéré au minimun au smic !
Mais, dis-moi, que va faire ton employeur, en sachant qu'il peut faire tourner sa boite avec des employés qui bossent pour une "bouchée de pain "?
Hein ? t'a trouvé ?
Ton cher patron, va te licencier ! Et te remplacer illico presto par un "chômeur-esclave"
Je te vois, déjà au loin brandir ton CDI !! Ton bouclier protecteur !
Mais, sache que ton challenger, veut réformer le code tu travail et imposer un contrat unique du type CNE. Tu sais ce que cela signifie ? Non ?
Que l'on pourra te licencier à tout moment, sans motifs !
Elle n’est pas belle la vie ?!

Tu souris moins ?

Non ? Tu as un joker ?
Quoi, les syndicats ? Non !
Les plus véhéments contre les politiques libérales ont été karchérisés, les autres, c'est des complices.

Le droit de grève ? Tellement encadré, que plus personne ne peut l'utiliser !

Tu te dis "pas grave, je toucherais le chômage" ?

Mais quel chômage ? L'assurance chômage aura été réduite à la portion congrue par ton Sarkozy.
Un peu comme au Royaume-Uni : 3 mois, grand maximum.

Là, tu commences à t'inquiéter sérieusement. Tu te dis, comment vais-je faire pour payer le crédit de ma maison, ou simplement nourrir ma famille ?"

Et oui, jusqu'en 2007, le RMI ou l'ASS, permettaient à ceux qui n'avaient pas (ou plus) le droit au chômage, de survivre !
Maintenant, t'es cuit !
C'est soit la rue, ou soir bossé comme un esclave pour 430€ par mois, en priant ton bon seigneur le patron, te ne pas t'éjecter !

Voila, en votant Sarkozy, tu voulais casser du chômeur, mais la, mon ami, tu t'es tiré,toi-même, une "balle dans le pied". Pas uniquement à toi, mais aussi à tes enfants !

Tu as encore des doutes ? Tu crois, que ces propos, sont le fruit de l'imagination d'un pauvre type d'extrême gauche ?
Alors, ok, vote pour Sarkozy, et tu verras par toi même.

Après tout, il n'y a pas meilleure expérience, que celle que nous vivons nous memes. N'est-ce pas ?

[carl]

Pour corroborer mes propos :

Sarkozy n’attendra pas pour frapper

Social . Le candidat de l’UMP est pressé et ne s’en cache pas. Il annonce dès l’été une série de mesures qui visent à faire de nouveaux cadeaux aux patrons et à mettre les salariés au pas.

1 Un contrat de travail unique qui enterre

le CDI

Un contrat de travail unique, « plus sécurisant pour les salariés, car il sera à durée indéterminée pour tous ». Derrière une formule séduisante, Nicolas Sarkozy cache un projet qui signerait l’acte de mort du CDI. Car le modèle du candidat de la droite n’est rien d’autre que le CNE. Un contrat très permissif en matière de licenciement économique, inspiré par le MEDEF, partisan de la « séparation à l’amiable ». « Je ne transigerai pas, prend-il soin de préciser sur le fait qu’on puisse licencier sans explication », a lui-même prévenu Nicolas Sarkozy. Autre perversité : les droits associés à ce contrat unique sont qualifiés de progressifs, c’est-à-dire évolutifs avec l’ancienneté. Ce qui signifie qu’un salarié en début de carrière n’en disposerait d’aucun.

2 Le droit constitutionnel de grève

en question

Nicolas Sarkozy avait annoncé dans sa campagne qu’il instaurerait un « service minimum » dans les transports publics « dès le mois de juin ». Il vient de préciser sa position. « Si le ministre des Transports et les syndicats se mettent d’accord, il n’y a pas besoin de loi », explique-t-il. Sinon, la loi interviendra dans l’été. Au passage, le candidat dévoile ce que sera sa méthode de dialogue social : soit les partenaires se mettent d’accord avec ce qu’il demande, soit il l’impose. En septembre dernier, Nicolas Sarkozy élargissait le propos devant l’université d’été du MEDEF : « Lorsqu’il y a une grève (...), la loi doit prévoir que dans les huit jours soit organisé un vote à bulletins secrets pour en finir avec la dictature d’une minorité. » « Ce projet est une atteinte au droit constitutionnel de grève », estime Arnaud Lyon-Caen, avocat au Conseil d’État. Une minorité, la plus exploitée dans une entreprise, ne pourrait en effet plus se mettre en grève.

3 Les chômeurs livrés au patronat

ou sanctionnés

Pour Sarkozy, il y a d’un côté « ceux qui font l’effort de travailler », et de l’autre ceux qui vivent « de l’assistanat ». S’il veut créer « une sécurité sociale professionnelle », ce n’est pas pour garantir un statut et un revenu à tous. Il le dit lui-même : « la sécurité sociale professionnelle ne supprimera pas le chômage, pas plus que la Sécurité sociale n’a supprimé la maladie ». Elle permettrait, selon sa conception, à un salarié licencié de garder son statut et 90 % de son salaire durant une année, mais « il ne leur sera plus possible de refuser plus de deux emplois sans justification ». Une façon de livrer les chômeurs au bon vouloir du patronat. Le projet de Nicolas Sarkozy peut être rapproché de celui du MEDEF. Ce dernier demande que l’essentiel de l’indemnisation du chômage soit payée par l’État, les entreprises ne prenant en charge à travers l’UNEDIC qu’une « indemnisation complémentaire ».

4 La casse généralisée du Code du travail

Nicolas Sarkozy se paie de mots à la télévision pour passer pour le champion de la sauvegarde des industries menacées par les délocalisations. Mais en réalité, il propose d’en finir avec les protections des salariés contre la perte de leur emploi. La « sécurité sociale professionnelle » qu’il prétend mettre en oeuvre « ne supprimera pas le chômage », prévient-il. Et pour cause : elle vise à accompagner les licenciements en les facilitant comme dans son « contrat de travail unique » (lire par ailleurs). Il s’agit de faire avaler l’idée pour l’étendre à tout le Code du travail, que ce n’est qu’au prix d’une procédure de licenciement « plus souple » que les employeurs seront « incités à embaucher ». En clair : c’est la fin du livre III et du livre IV du Code du travail qui impose certaines obligations aux entreprises en matière de restructuration et de plan social, déjà largement allégées par la droite, et la porte ouverte aux conceptions de Laurence Parisot sur la « séparabilité par consentement mutuel » entre l’employeur et son salarié.

5

Fin

des 35 heures

et flexibilité maximale

Pour masquer l’absence dans son programme de revalorisation des salaires, Nicolas Sarkozy a inventé le concept de « travailler plus pour gagner plus ». Une formule qui veut faire croire que la réduction du temps de travail et son partage avec les privés d’emplois sont le frein principal à la progression des rémunérations. Pas un mot sur le temps partiel imposé à tant de salariés. En fait, le candidat de la droite s’aligne sur le MEDEF, hostile à toute durée légale du travail. Il propose d’en finir avec « les 35 heures qui ont gelé les salaires » en exonérant les heures supplémentaires de « toute charge sociale et de tout impôt » et en les payant « 25 % de plus que les heures normales ». Un cadeau pour les employeurs qui en seront les vrais bénéficiaires à travers les baisses de charges et auront le pouvoir de les imposer comme bon leur semble aux salariés.

6 Une franchise

franchement nocive

pour l’accès aux soins

En matière d’assurance maladie, la majorité sortante dont Nicolas Sarkozy est le candidat, avait déjà de nombreux dégâts. Pénaliser le patient jugé responsable du déficit de la Sécurité sociale, c’est également la logique de Nicolas Sarkozy, qui propose d’aller encore plus loin en instaurant une franchise évolutive sur les frais de santé, d’un montant identique pour tous. Ce qui signifie la fin du système d’assurance maladie solidaire dans lequel chacun cotise selon ses revenus. Cette mesure menace particulièrement l’accès aux soins des plus modestes et l’application du tiers-payant. Des professionnels de santé, acteurs du monde associatif et médico-social, universitaires et représentants des usagers ont lancé un appel contre cette proposition qu’ils qualifient de « socialement injuste, économiquement inefficace et dangereuse pour la santé publique ».

Sébastien Crépel, Olivier Mayer, Ludovic Tomas

Source : L'humanité

[Mallo]

Je crois que je vais stresser comme jamais dimanche prochain ...
(et dire que je croyais qu'attendre me résultats d'évaluation -avec risque d'être virée si échec- était le paroxysme du stress )

[carl]

C'est vrai, que c'est une situation anxiogéne !

[Yves]

Ségolène Royal va gagner !

À en croire Marine Le Pen, son père pourrait appeler à l'abstention demain, à l'occasion du défilé du 1er mai organisé par le Front National. Pour Nicolas Sarkozy, les choses pourraient alors se corser !

Il est possible que Jean-Marie Le Pen appelle à l'abstention demain, lors de son rassemblement du 1er mai. Ce qui peut considérablement perturber les résultats du second tour. Pour notre part, nous pensons que Nicolas Sarkozy n'atteindra pas les 50% de suffrages… et que Ségolène Royal sera élue à la Présidence de la République. Bon, certes, notre analyse relève - à cette heure - plus de la méthode Coué que de l'expertise politique. Mais c'est comme ça qu'on le sent (il faut bien s'encourager, non ?).

Entre 46 et 49% des suffrages pour Sarkozy

Nous pensons en effet que Nicolas Sarkozy va récupérer une minorité d'électeurs UDF, aucune voix de gauche, les voix de Philippe de Villiers, et qu’il va avoir du mal à drainer vers lui celles du FN (même si son leader se prononce en sa faveur, ce qui n'est pas assuré car le Front National a tout à gagner de l'instauration d'une dose de proportionnelle aux élections législatives, telle qu'elle est envisagée dans le projet de VIe République soutenu par Ségolène Royal).
En pourcentages, cela donnerait alors : les 31% du premier tour + 2,5% (de Villiers) + 7 à 8% d'UDF + 5 à 6% de FN = 46 à 49%.

Et en face ? Plus de 50%, c'est sûr. Allez, on y croit les p'tits gars !

[carl]

J'espére que tu vois juste, car sinon on va en baver !!

[informatik]

vraiment incertain et rien n'est joué.
sans doute une heureuse surprise.

très bon arguments d'Yves :

Quelques arguments pour ébranler Sarkozy, le 2 mai

[poussin006]

Nous pensons en effet que Nicolas Sarkozy va récupérer une minorité d'électeurs UDF, aucune voix de gauche, les voix de Philippe de Villiers, et qu’il va avoir du mal à drainer vers lui celles du FN (même si son leader se prononce en sa faveur, ce qui n'est pas assuré car le Front National a tout à gagner de l'instauration d'une dose de proportionnelle aux élections législatives, telle qu'elle est envisagée dans le projet de VIe République soutenu par Ségolène Royal).
En pourcentages, cela donnerait alors : les 31% du premier tour + 2,5% (de Villiers) + 7 à 8% d'UDF + 5 à 6% de FN = 46 à 49%.

En mars, je déjeunais avec des collègues enseignants d'autres bahut que le mien (stage informatique académique).
Un des gars à ma table, militant PS de longue date, nous a proposé l'analyse suivante, développée en interne au parti :
françois ET ségolène proposaient déjà une dose de proportionnelle, ce qui mécaniquement permet au FN d'entrer à l'assemblée. Suivant la dose, entre 20 et 80 parlementaires.
C'est pas négligeable...

La proposition de Sarko d'un soupçon de proportionnelle est un peu tardive à mon goût et surtout une manière de draguer les électeurs FN. La ficèle est aussi grosse que quand je draguais les minettes à 18 ans, en leur disant que j'étais un gars fidèle

La théorie au sein du ps est logique : sarko cherche depuis le début à piquer les électeurs du FN, mais l'électorat FN étant fait de déçu de la droite traditionnelle ET de la gauche traditionnelle, un gars de gauche ayant voté FN au premier tour, votera il sarko au second ? rien n'est moins sur
les FN de gauche : retour au bercail, au moins sur ce coup
les FN de droite : abstention

=> sarko out dimanche

[poussin006]

hé hé bien vu les artistes

jean-marie a appelé à... s'abstenir massivement

conclusion les experts du coin ?

[superuser]

C'est encore un rude coup pour Sarko. Déjà que le naturel est revenu au galop et qu'il a encore dérapé avec Mai 68...

Si le FN ne le soutient pas officiellement, il est cuit : toute sa stratégie de ratisser du vote raciste au vote "rescapé de la Shoah" s'effondre. Royal peut toujours le battre :

31 + 2 (de villiers) + 9 (UDF large) + 1 (nihous) = 43%

Avec la moitié de l'électorat FN (en supposant large puisque le vieux Jean-Marie a appelé à l'abstention), ça fait 48%....

[poussin006]

Si le FN ne le soutient pas, il est cuit. A un poil près Royal peut toujours le battre.

SuperU, tu connais mes convictions, je suis de droite, la liberté d'entrependre machin toussa, pourtant, j'ai voté au milieu et là franchement, je m'aprète à voter pour la moins pire des 2.
c'est dire
pas par convictions profondes mais par envie de ne pas avoir karcher 1er avec ses lois liberticides passer....

faut q'elle passe

[informatik]

[tristesir]

SuperU:
Je ne veux pas te saper le moral mais tu comptes mal.
Si le nombre de gens qui se deplacent pour aller voter dimanche prochain diminue à cause de l'abstention de ceux qui ont voté pour Le Pen au premier tour, cela va augmenter mécaniquement le score de Nicolas Sarkozy.

Selon moi, le bon cas de figure pour S.R aurait été si Le Pen avait appelé à voter pour... Sarkozy.

[maguy]

Selon moi, le bon cas de figure pour S.R aurait été si Le Pen avait appelé à voter pour... Sarkozy

Je pense comme toi Tristesir, il aurait fallu qu'il joue son rôle de Croquemitaine.

Je ne suis pas très optimiste et me suis rarement sentie aussi mal

[carl]

ici

Cela fait froid dans le dos