Bonjour à tous
Nouvelle habituée d'actuchômage, je me suis inscrite aujourd'hui, et au risque d'avoir des jugement négatif, je ressens le besoin de vous faire par de mon parcours afin de profiter de vos conseils.
J'ai 26 ans, je vis dans la Creuse, dans un petit village à 30 km de la préfecture. J'ai le permis, chose que pas mal de monde -ANPE ou autres Mission Locale, assistantes sociales- ne semble pas intégrer je n'ai pas de voiture (c'est bien connu, la voiture est offerte avec la papier rose)
J'ai arrêté les cours en avril 2001 (à 20 ans), si près d'un bac que je n'aurais de toute façon pas eu. Pourquoi être sorti du système scolaire? Le ras le bol des cours et de mon incapacité à être performante, mon père qui avait une aventure et qui commençait à oublier le foyer conjugale, ma mère qui entrait tout juste dans une période de longue maladie,... plein de petites choses qui ont fini de me perturber en fait.
Je suis donc entrée dans les statistiques de l'ANPE en 2001.
J'ai, après avoir vu une annonce dans le journal, contacté la Chambre de commerce et d'industrie pour y entreprendre un Bac pro de commerce en alternance. Pas que le commerce me passionnait, mais l'opportunité de travailler un peu en tentant d'obtenir un diplôme m'a séduit. La CCI me donne un avis favorable, me reste donc à trouver une entreprise qui voudrait d'une apprenti. Et bien, première déconvenue dans le monde du travail, je n'ai pas trouvé! Le bac pro est donc tombé à l'eau.
Jusqu'en 2004, j'ai fait, à défaut de mieux, des remplacements à La Poste. Avril 2004, j'entre en CES dans une maison de retraite. pas que l'ambiance me plaise, mais j'ai un projet. Je veux reprendre mes études. Et après avoir tenter de demander à l'ANPE ou à la Mission Locale (même réponse de part et d'autre : rien à proposer), j'ai vite compris que je devais me débrouiller seule.
Mois de juin 2004, petite réunion d'info sur le CES, soit une matinée de blabla payé comme une matinée de travail, ne rallons pas trop. Le Monsieur explique que dans le cadre d'un CES, les personnes souhaitant suivre une formation peuvent voir celle ci payé. Chic me dis-je, parlons de mon projet au Monsieur.
Ma capacité en droit par alternance n'est donc plus à ma charge. Mais une capa, c'est dur et même en bossant à mi-temps, difficile d'avoir une bonne organisation de travail avec les horaires d'un emploi en maison de retraite. Surtout que vous arrivez le matin, y'a toujours un truc qui change sur votre planning! Capa = échec pour moi. Dommage, parce que le droit ça me plait. Seule à la maison, c'est dur, mais ça me plait. avril 2005, fin de mon contrat, retour à la case chômage. Toujours envie de me former. Ma mère me dégote une formation par correspondance (chez "machin") d'assistante juridique (enfin Maman dégote, mais c'est bibi qui paie, bien évidemment). C'est là que la mission locale intervient : mais mademoiselle, ça ne va vous servir à rien, "machin" n'est pas reconnu sur le marché du travail, blablabla et autres gentillesses qui cassent. Mais madame, je n'attend qu'une chose : proposez moi quelque chose. Ben ... touchez le RMI.
Et là c'est le début du découragement! Foirage de la formation.
mais moi, je fais quoi : j'ai envie de me former, de pouvoir dire : je sais faire ça, j'ai ces compétences là! Me viens l'idée de regarder du coté des Greta et Afpa. Petit tour sur leur sites respectifs. Des choses semblent intéressantes. Je contacte le premier : on a pas ça, ni ça et ça c'est réservé à un public prioritaire. Je contacte le second : nos formations sont complètes et nous ne savons pas si unetelle ou unetelle sera reconduit. (et je précise que pour les deux organismes, j'ai tenté des contacts plusieurs fois).
Je vous passe les détails des candidatures à des emplois, les recherches sur les job à domicile (plier de la pub, saisi sur ordi, tout ce qui peut se faire de chez soi en somme) et autres "accompagnement" répétitif proposé par l'ANPE.
Alors aujourd'hui, 26 ans, je ne sais plus vers qui me tourner. Que faire? sans voiture, mobilité = 0 Sans formation, capacité des postuler à des emplois = réduite. On me parle de bouger, ça on sait le conseiller. Avec l'argent de qui? Pour aller où? Et si c'est bouger d'un endroit pour être bloqué dans un autre, où est l'intérêt?
Si vous avez des conseils à me donner, je suis preneuse. Je suis complètement pessimiste face à mon avenir. J'ai même demander conseil à un conseiller d'orientation, qui n'a su me sortir que ses fiche Afpa! N'y a t'il pas un organisme, présent dans tous les départements, qui pourrait m'aider à me recentrer? Parce que à force d'être "gouvernée", je ne sais plus ... tout simplement qui je suis!
Merci de votre lecture, et je m'excuse si j'ai omis de corriger des fautes (orthographes, de frappes, conjugaison, grammaire ou autres).
Que faire maintenant ? (je veux une formation !!!)
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~Taryn~
Que faire maintenant ? (je veux une formation !!!)
Dernière modification par ~Taryn~ le 04 avr. 2007, modifié 1 fois.
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tristesir
Bienvenue sur Actuchomage !
Tu as bien compris qu'il fallait te former. C'est un bon point selon moi. Il ne faut pas abandonner cette idée.
Le taux d'echec dans une CAPA en droit est plus elevé qu'à celui du DEUG (qui n'existe plus d'ailleurs, cela correspond aux deux premieres annees de la licence maintenant) qui a lui meme un taux d'echec important
Tout du moins dans la fac de droit que je connais.
Certains departements et conseil regionaux (probablement les plus riches) subventionnent des formations.
D'un autre cote vous avez 26 ans, c'est un atout selon moi.
Desole de ne pas pouvoir etre plus concret.
Ne perdez pas de vue votre objectif de vous former c'est le seul conseil que je me permets de vous donner.
Sachant que les conseilleurs ne sont pas les payeurs bien sur.
Tu as bien compris qu'il fallait te former. C'est un bon point selon moi. Il ne faut pas abandonner cette idée.
Le taux d'echec dans une CAPA en droit est plus elevé qu'à celui du DEUG (qui n'existe plus d'ailleurs, cela correspond aux deux premieres annees de la licence maintenant) qui a lui meme un taux d'echec important
Tout du moins dans la fac de droit que je connais.
Certains departements et conseil regionaux (probablement les plus riches
) subventionnent des formations.D'un autre cote vous avez 26 ans, c'est un atout selon moi.
Desole de ne pas pouvoir etre plus concret.
Ne perdez pas de vue votre objectif de vous former c'est le seul conseil que je me permets de vous donner.
Sachant que les conseilleurs ne sont pas les payeurs bien sur.
Formation professionnelle : état des lieux
Bonjour, et bienvenue !
Par le petit bout de notre lorgnette, nous ne pouvons constater qu'en France l'état de la formation professionnelle, qu'elle soit pour les jeunes en début de carrière ou pour les salariés plus ou moins "âgés" sur le marché du travail, avec ou sans emploi, est une véritable catastrophe !!!
L'importante manne financière de la formation professionnelle continue en France (23 milliards d'euros en 2005, soit 1,4% du PIB) semble être sujette à des détournements et autres gaspillages. Dans son dernier rapport annuel, la Cour des comptes a épinglé une collecte des contributions patronales «complexe, mal contrôlée», donnant lieu à «des dérives et à une gestion parfois peu rigoureuse». La réforme de la formation professionnelle de mai 2004 a «renforcé la complexité du système», tout en réduisant la péréquation nationale et entraînant «des doubles emplois coûteux». La Cour a également relevé «les salaires très confortables» des dirigeants régionaux des organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA)...
Un constat confirmé ici par les économistes Pierre Cahuc et André Zylberberg : Formation professionnelle, des milliards dépensés sans "impact avéré"
Alors, où va tout ce fric ???
Côté salariés, l'accès à la formation reste l'apanage des plus qualifiés, âgés de moins de 50 ans et travaillant dans les grandes entreprises. En 2004, ils étaient environ 30% à suivre une formation par le biais de leur employeur, ce qui est peu.
Côté chômeurs, le schéma est le même sinon pire : toujours en 2004, la DARES a relevé que 9% des demandeurs d'emploi sans qualification ont suivi une formation contre 15% de ceux ayant un niveau bac et 23% de ceux ayant un diplôme de l'enseignement supérieur. Précisons que les plus de 45 ans sont largement écartés du processus. De même, c’est le fait que le chômeur soit indemnisé ou non qui définit les formations auxquelles il a droit, alors que ce devrait être la distance qui le sépare de l’emploi. Au final, après un parcours du combattant particulièrement décourageant (usine à gaz administrative, délais très longs…), en 2004, seulement 7% d'entre eux en ont décroché une !!!
Chaque année les budgets se réduisent, les "stages" sont créés et financés en fonction des métiers "en tension" relevés par les enquêtes BMO de l'Unedic, et leur durée s'est considérablement raccourcie (4 mois en moyenne).
Et nous savons aujourd'hui que les demandeurs d'emploi en CRP (convention de reclassement personnalisée), alors qu'ils sont placés en catégorie 4 - stagiaires de la formation professionnelle - et non en catégorie 1, n'ont pas plus de chance de bénéficier d'une formation que les chômeurs des autres catégories : le comble de l'escroquerie !!!
Cette situation est totalement aberrante dans un pays comme le nôtre : la formation professionnelle tout au long de la vie devrait être la norme afin de garantir la haute qualité et la bonne performance de notre productivité. L'argent est là, mais la gabegie règne.
La plupart des employeurs hésitent à envoyer leurs salariés en formation parce qu'ils ne veulent pas avoir à les remplacer durant leur absence. Et certains, plutôt que de former leurs salariés devenus "obsolètes", préfèrent s'en débarrasser à la première occasion pour recruter à leur place des salariés à la fois opérationnels et certainement moins chers. On remarque d'ailleurs que les employeurs préfèrent recruter des salariés déjà en poste plutôt que des chômeurs laissés à l'abandon, qui ont perdu en "employabilité" et à qui on refuse une formation pour se remettre en selle. Cela créé un goulot d'étranglement néfaste pour toute l'économie, avec une déperdition des compétences qui scie la branche.
Cet état des lieux que je viens de brosser n'est peut-être pas très encourageant, mais c'est une réalité qu'il faut connaître.
~Taryn~, accroche-toi !!!
N'étant pas experte en orientation, je laisse la parole aux autres et je te souhaite bon courage.
Par le petit bout de notre lorgnette, nous ne pouvons constater qu'en France l'état de la formation professionnelle, qu'elle soit pour les jeunes en début de carrière ou pour les salariés plus ou moins "âgés" sur le marché du travail, avec ou sans emploi, est une véritable catastrophe !!!
L'importante manne financière de la formation professionnelle continue en France (23 milliards d'euros en 2005, soit 1,4% du PIB) semble être sujette à des détournements et autres gaspillages. Dans son dernier rapport annuel, la Cour des comptes a épinglé une collecte des contributions patronales «complexe, mal contrôlée», donnant lieu à «des dérives et à une gestion parfois peu rigoureuse». La réforme de la formation professionnelle de mai 2004 a «renforcé la complexité du système», tout en réduisant la péréquation nationale et entraînant «des doubles emplois coûteux». La Cour a également relevé «les salaires très confortables» des dirigeants régionaux des organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA)...
Un constat confirmé ici par les économistes Pierre Cahuc et André Zylberberg : Formation professionnelle, des milliards dépensés sans "impact avéré"
Alors, où va tout ce fric ???
Côté salariés, l'accès à la formation reste l'apanage des plus qualifiés, âgés de moins de 50 ans et travaillant dans les grandes entreprises. En 2004, ils étaient environ 30% à suivre une formation par le biais de leur employeur, ce qui est peu.
Côté chômeurs, le schéma est le même sinon pire : toujours en 2004, la DARES a relevé que 9% des demandeurs d'emploi sans qualification ont suivi une formation contre 15% de ceux ayant un niveau bac et 23% de ceux ayant un diplôme de l'enseignement supérieur. Précisons que les plus de 45 ans sont largement écartés du processus. De même, c’est le fait que le chômeur soit indemnisé ou non qui définit les formations auxquelles il a droit, alors que ce devrait être la distance qui le sépare de l’emploi. Au final, après un parcours du combattant particulièrement décourageant (usine à gaz administrative, délais très longs…), en 2004, seulement 7% d'entre eux en ont décroché une !!!
Chaque année les budgets se réduisent, les "stages" sont créés et financés en fonction des métiers "en tension" relevés par les enquêtes BMO de l'Unedic, et leur durée s'est considérablement raccourcie (4 mois en moyenne).
Et nous savons aujourd'hui que les demandeurs d'emploi en CRP (convention de reclassement personnalisée), alors qu'ils sont placés en catégorie 4 - stagiaires de la formation professionnelle - et non en catégorie 1, n'ont pas plus de chance de bénéficier d'une formation que les chômeurs des autres catégories : le comble de l'escroquerie !!!
Cette situation est totalement aberrante dans un pays comme le nôtre : la formation professionnelle tout au long de la vie devrait être la norme afin de garantir la haute qualité et la bonne performance de notre productivité. L'argent est là, mais la gabegie règne.
La plupart des employeurs hésitent à envoyer leurs salariés en formation parce qu'ils ne veulent pas avoir à les remplacer durant leur absence. Et certains, plutôt que de former leurs salariés devenus "obsolètes", préfèrent s'en débarrasser à la première occasion pour recruter à leur place des salariés à la fois opérationnels et certainement moins chers. On remarque d'ailleurs que les employeurs préfèrent recruter des salariés déjà en poste plutôt que des chômeurs laissés à l'abandon, qui ont perdu en "employabilité" et à qui on refuse une formation pour se remettre en selle. Cela créé un goulot d'étranglement néfaste pour toute l'économie, avec une déperdition des compétences qui scie la branche.
Cet état des lieux que je viens de brosser n'est peut-être pas très encourageant, mais c'est une réalité qu'il faut connaître.
~Taryn~, accroche-toi !!!
N'étant pas experte en orientation, je laisse la parole aux autres et je te souhaite bon courage.
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neko.miaou
Je ne sais pas si ça correspond à ce que tu cherche, mais j'ai un parcour proche du tiens, si ce n'est qu'au moment d'éssayer d'avoir une équivalence bac, j'ai choisi le Diplome d'Accès aux Etudes Universitaires. Pour ce que j'en sais, ça existe toujours.
C'est un diplome qui vaut niveau bac, et te permet de rentrer à la fac ensuite pour y suivre des études de ce que tu veut, et il est très facile (limite prioritaire) de suivre un cursus suite à un DAEU dans la fac où tu a passé ce dernier.
Au niveau difficulté, c'est 10 heures de cours par semaines et 4 matières dont deux au choix, je l'ai personnellement eu les doigts dans le nez en étant présent à un cour sur deux (je bossais à ce moment là).
Donc, si tu veut integrer une fac de droit et avoir un diplome au moins équivalent au bac, ça peut valoir le coup de ce rensiegner là dessus, je ne crois pas qu'il y avait de limite d'âge.
Ca a pas mal marché pour moi à l'époque, j'ai pu faire de l'informatque ensuite, à l'époque où ça recrutait. Par contre, tout ça, ça remonte à 2000 environ, donc ça a pu changer depuis.
Je sais que le DAEU, j'en avais entendu parler par hasard, et ni à l'AFPA, ni à L'ANPE ou au GRETA ou ce genre d'organismes qui pourtant devrait connaitre ça; donc peut être que toi non plus tu n'en a jamais entendu parler, et que ça peut être un début pour repartir dans un cycle de formation....
C'est un diplome qui vaut niveau bac, et te permet de rentrer à la fac ensuite pour y suivre des études de ce que tu veut, et il est très facile (limite prioritaire) de suivre un cursus suite à un DAEU dans la fac où tu a passé ce dernier.
Au niveau difficulté, c'est 10 heures de cours par semaines et 4 matières dont deux au choix, je l'ai personnellement eu les doigts dans le nez en étant présent à un cour sur deux (je bossais à ce moment là).
Donc, si tu veut integrer une fac de droit et avoir un diplome au moins équivalent au bac, ça peut valoir le coup de ce rensiegner là dessus, je ne crois pas qu'il y avait de limite d'âge.
Ca a pas mal marché pour moi à l'époque, j'ai pu faire de l'informatque ensuite, à l'époque où ça recrutait. Par contre, tout ça, ça remonte à 2000 environ, donc ça a pu changer depuis.
Je sais que le DAEU, j'en avais entendu parler par hasard, et ni à l'AFPA, ni à L'ANPE ou au GRETA ou ce genre d'organismes qui pourtant devrait connaitre ça; donc peut être que toi non plus tu n'en a jamais entendu parler, et que ça peut être un début pour repartir dans un cycle de formation....
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~Taryn~
Je connaissais le DAEU mais j'avoue l'avoir complètement zappé de mes possibilités. Merci énormément, Neko.Miaou, je vais étudier cette possibilité. Pas forcément pour faire du droit (ne soyons pas trop ambitieux) mais il doit bien y avoir quelque chose qui me convient en ce bas monde!
Décidément, je ne regrette pas mon inscription. En une journée, me voilà avec 2 nouvelles pistes à explorer. Je remercie à nouveau Brunora pour son message privé qui m'a mis sur la première piste (à savoir, contacter directement le Conseil Régional pour les formations professionnelle).
Je remercie vraiment tout le monde pour votre accueil et votre aide. Que ça fait du bien.
Décidément, je ne regrette pas mon inscription. En une journée, me voilà avec 2 nouvelles pistes à explorer. Je remercie à nouveau Brunora pour son message privé qui m'a mis sur la première piste (à savoir, contacter directement le Conseil Régional pour les formations professionnelle).
Je remercie vraiment tout le monde pour votre accueil et votre aide. Que ça fait du bien.
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poussin006
hello,
tu sais, moi je souhaitais (j'ai plus ou moins l'idée encore dans un coin) valider mes compétences dans le btp. mais forcément famille oblige je ne peux me permettre de passer 1 an en centre de formation à plein temps payé 500 ou 600 euros/mois, faut plus
donc j'ai trouvé un centre de formation qui fait du online. tu reçois tes cours + devoirs par mail, tu renvois par courrier (faut pas pousser) etc.
ecole reconnue dans le métier, elle est citée dans les gros magazines du btp et pour avoir interrogé quelques connaissances entrepreneurs, les gens qui suivent ces formations sont réputés être de bons éléments.
problème, le coût
réponse de l'anpe : on n'a pas cette école dans nos références, donc 0000 et puis vous êtes informaticien, donc...
pourtant, c'est une formation de métreur concepteur, donc alliant info + btp
courage Taryn, j'ai pas de voiture non plus
tu sais, moi je souhaitais (j'ai plus ou moins l'idée encore dans un coin) valider mes compétences dans le btp. mais forcément famille oblige je ne peux me permettre de passer 1 an en centre de formation à plein temps payé 500 ou 600 euros/mois, faut plus
donc j'ai trouvé un centre de formation qui fait du online. tu reçois tes cours + devoirs par mail, tu renvois par courrier (faut pas pousser) etc.
ecole reconnue dans le métier, elle est citée dans les gros magazines du btp et pour avoir interrogé quelques connaissances entrepreneurs, les gens qui suivent ces formations sont réputés être de bons éléments.
problème, le coût
réponse de l'anpe : on n'a pas cette école dans nos références, donc 0000 et puis vous êtes informaticien, donc...
pourtant, c'est une formation de métreur concepteur, donc alliant info + btp
courage Taryn, j'ai pas de voiture non plus
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Monolecte
Plutôt qu'un énième contrat spécial avec personnel gratuit à la clé, il serait effectivement temps de s'occuper de financer abondamment la formation professionnelle pour tous, tout au long de la vie.
Avec les 65 milliards de cadeaux aux entreprises (lesquelles continuent à se plaindre de ne pas trouver de personnel formé!) on pourrait en financer des formations pro pour les chômeurs et précaires... qui le seraient moins, forcément, et ce n'est peut-être pas le but recherché!
Avec les 65 milliards de cadeaux aux entreprises (lesquelles continuent à se plaindre de ne pas trouver de personnel formé!) on pourrait en financer des formations pro pour les chômeurs et précaires... qui le seraient moins, forcément, et ce n'est peut-être pas le but recherché!
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Invité
Combien d'emplois ne sont pas pourvus parce personne n'est assez compétente pour les occuper ? Evidemment, si on cherche le mouton à cinq pattes à chaque fois : de 25 à 35 ans, pas cher, acceptant de faire 2h de transport pour aller travailler, sur-diplômé, etc, etc, il est normal qu'on n'arrive pas à trouver.Il y a des milliers d'offres d'emploi qui demandent des compétences qui ne seront même pas utilisées ou utilisables pour les postes à pourvoir.Monolecte a écrit :lesquelles continuent à se plaindre de ne pas trouver de personnel formé!) on pourrait en financer des formations pro pour les chômeurs et précaires...
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~Taryn~
Je dois avouer que depuis que je fréquente ce forum, le courage revient. Tout au moins l'envie de ne pas abandonner facilement. Non que je me croyais seule dans le malheur du chomage, mais lire les parcours des personnes présente ici m'a fait un peu réagir. J'ai pris conscience que j'avais des choses pour moi (déjà une Maman que je chérie fortement et qui me soutient, qui sait ce que je ressens).poussin006 a écrit : courage Taryn, j'ai pas de voiture non plus
Ah la voiture, grand élément de liberté, d'autonomie. Elle manque bien cette voiture dans la recherche d'emploi. Perdue dans mon petit village, elle me débloquerait pas mal de situations.
Effectivement, je pense aussi que ce devrait être prioritaire. Surtout que nous savons tous pertinemment que dès maintenant, pour nous et les générations à venir, que nous n'aurons pas qu'un seul métier à exercer dans notre vie, mais des métiers. Mais ces métiers demandent une formation, on ne s'improvise pas ceci ou cela d'un coup de baguette magique.Plutôt qu'un énième contrat spécial avec personnel gratuit à la clé, il serait effectivement temps de s'occuper de financer abondamment la formation professionnelle pour tous, tout au long de la vie.
Bien, j'ai un peu avancé (rien qu'un tout petit chouillat). Je ne sais pas si j'ai bien fait(les nouvelles technologie ne sont peut êter pas bien vu pour une prise de contact), mais j'ai tenté de contacter par mail le Conseil Régional. Vu que, de toute façon, je n'ai eu que des message m'informant que mes mail n'avait pu être envoyé, je vais donc leur envoyé un courrier.
J'ai suivi la même procédure pour recontacter le GRETA, qui répond bien aux mail. Ils doivent me recontacter par téléphone. autant dire que je ne quitte plus mon portable.
Je me suis renseignée sur le DAEU, ça me semble très intéressant. J'attend donc le coup de fil du GRETA pour en parler un peu avec eux, ils auront peut être des infos plus complètes sur la procédure à suivre pour ma région.
alors je réfléchis sur le "quoi faire avec le DAEU en poche?". Question qui me sera inévitablement et logiquement posée. Je vois deux possibilités intéressante (sont elles porteuses d'emploi, c'est un autre problème) : l'informatique. Dépanner les gens et tout ça, c'est une perceptive intéressante. Parce que même dans la Creuse, les gens ont des ordinateurs qui buggent. Ou alors le tourisme. Dans un département qui à pour slogan : vacances en Creuse, vacances heureuses, ça me parait pas totalement idiot d'y penser.
Je vous remercie à nouveau pour m'avoir ouvert les yeux. J'avais baissé les bras, presque abandonné la partie et me revoilà d'attaque grace à vous.
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Monolecte
Quand tu penses à un marché de services, pense toujours aux deux paramètres clés : les besoins à satisfaire, certes, mais aussi la solvabilité des clients et la somme qu'ils sont prêts à y consacrer.
C'est là que coincent beaucoup les services à la personne : beaucoup de besoins non solvables ou des estimations de valeur inférieures au coût réel de la prestation...
C'est là que coincent beaucoup les services à la personne : beaucoup de besoins non solvables ou des estimations de valeur inférieures au coût réel de la prestation...
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~Taryn~
Comment être découragé en 3 minutes. J'ai eu l'appel du GRETA. La charmante personne me fait une première remarque, sur le ton d'une personne privée de week end :
- Et bien, c'est difficile de vous avoir!!!
Zut alors, oui je savais qu'il devais appeller, je ne savais pas que ça m'obligeait à rester transit devant le téléphone jusqu'à ce qu'il le fasse. Pas de ma faute si hier elle a tenté de me joindre au moment où j'étais occupé par un autre problème. Soit, je suis au courant : mon boulot de chomeuse est de me greffer un téléphone dans la main et d'attendre qu'il sonne.
Deuxième remarque désobligeante, sur le ton de "t'es vraiment une pauvre fille":
-Vous demandez ce qu'est une formation générale, parce que vous ne savez pas ce que c'est!!??
Ben si je sais, rien ne m'interdit de demander confirmation, si? Elle ne m'a même pas parlé des formations professionnelles du coup.
Elle m'a débité à un rythme record ce qu'il proposait comme formation en langue, même pas pu prendre de notes au cas où. Coté tertiaire, les règles du jeu n'ont pas changé : pour y avoir droit, il faut soit une expérience professionnelle d'au moins un an dans le secteur ou un diplôme. Viens le moment de parler du sanitaire et social. Elle me débine tous les "aide à la personne " et autre choses bien connu du genre. Je lui dit, d'accord tous ce qui ne m'intéresse pas donc.
-Ben si ça ne vous intéresse pas, pourquoi me l'avait vous demandé? (cassée la chomeuse, cassée)
Moi qui reprend un peu du poil de la bête, bien qu'ayant toujours un peu de mal à parler, je lui dis que le coté social aurait pu comporter d'autres aspects que ceux qu'elle me propose. Ah tiens, c'est elle qui est cassée là, puisqu'elle me sort une formation d'éducateur pour les jeunes (Diable, mais c'est reconnaitre qu'il n'y a pas que des personnes agées en Creuse, quel progrès)
Industrie graphique, pas la peine d'en parler, y'a plus. Ben tiens, ce qui me paraissait le plus kiffant pourtant.
Je me suis un peu reprise sur la fin, et j'ai pensé à lui parler du DAEU. Elle a du voir que l'ignare ne l'avait contacter sur un coup de tête, du coup elle se radoucit un peu.
Moi : le GRETA s'occupe-t-il du DAEU?
-Oui, peut être, par contre il faut contacter les APP-CPP pour plus de renseignements. Je vous donne le numéro? (non, bien sur, c'était que pour causer)
Fin de l'entretien téléphonique. La dame ne prend pas le temps de faire du conseil ou autre. Elle se contente de débiter son texte et d'être désagréable.
Franchement, j'aurais préféré qu'elle me réponde par courrier ou par mail. Déjà, j'aurais eu les infos par écrit, ce qui n'aurait permis de mieux les étudier, parce que là avec son débit intensif, je n'ai pu prendre aucune note, en plus je n'aurais pas eu à subir (oui subir est bien le mot), sa condescendance.
Bon ça m'arrange sans m'arranger ça. Je comptais me trouver une petite formation à laquelle j'aurais pu aller grace au bus scolaire, mais les APP-CPP ne sont pas trop sur le chemin que le bus emprunte, ça fait même une petite trotte du point d'arrêt le plus proche.
Bref, je me sens découragée à nouveau, j'ai envie de pleurer devant tant de mépris. J'en hésite même à appeler les APP-CPP s'ils sont du même moule.
- Et bien, c'est difficile de vous avoir!!!
Zut alors, oui je savais qu'il devais appeller, je ne savais pas que ça m'obligeait à rester transit devant le téléphone jusqu'à ce qu'il le fasse. Pas de ma faute si hier elle a tenté de me joindre au moment où j'étais occupé par un autre problème. Soit, je suis au courant : mon boulot de chomeuse est de me greffer un téléphone dans la main et d'attendre qu'il sonne.
Deuxième remarque désobligeante, sur le ton de "t'es vraiment une pauvre fille":
-Vous demandez ce qu'est une formation générale, parce que vous ne savez pas ce que c'est!!??
Ben si je sais, rien ne m'interdit de demander confirmation, si? Elle ne m'a même pas parlé des formations professionnelles du coup.
Elle m'a débité à un rythme record ce qu'il proposait comme formation en langue, même pas pu prendre de notes au cas où. Coté tertiaire, les règles du jeu n'ont pas changé : pour y avoir droit, il faut soit une expérience professionnelle d'au moins un an dans le secteur ou un diplôme. Viens le moment de parler du sanitaire et social. Elle me débine tous les "aide à la personne " et autre choses bien connu du genre. Je lui dit, d'accord tous ce qui ne m'intéresse pas donc.
-Ben si ça ne vous intéresse pas, pourquoi me l'avait vous demandé? (cassée la chomeuse, cassée)
Moi qui reprend un peu du poil de la bête, bien qu'ayant toujours un peu de mal à parler, je lui dis que le coté social aurait pu comporter d'autres aspects que ceux qu'elle me propose. Ah tiens, c'est elle qui est cassée là, puisqu'elle me sort une formation d'éducateur pour les jeunes (Diable, mais c'est reconnaitre qu'il n'y a pas que des personnes agées en Creuse, quel progrès)
Industrie graphique, pas la peine d'en parler, y'a plus. Ben tiens, ce qui me paraissait le plus kiffant pourtant.
Je me suis un peu reprise sur la fin, et j'ai pensé à lui parler du DAEU. Elle a du voir que l'ignare ne l'avait contacter sur un coup de tête, du coup elle se radoucit un peu.
Moi : le GRETA s'occupe-t-il du DAEU?
-Oui, peut être, par contre il faut contacter les APP-CPP pour plus de renseignements. Je vous donne le numéro? (non, bien sur, c'était que pour causer)
Fin de l'entretien téléphonique. La dame ne prend pas le temps de faire du conseil ou autre. Elle se contente de débiter son texte et d'être désagréable.
Franchement, j'aurais préféré qu'elle me réponde par courrier ou par mail. Déjà, j'aurais eu les infos par écrit, ce qui n'aurait permis de mieux les étudier, parce que là avec son débit intensif, je n'ai pu prendre aucune note, en plus je n'aurais pas eu à subir (oui subir est bien le mot), sa condescendance.
Bon ça m'arrange sans m'arranger ça. Je comptais me trouver une petite formation à laquelle j'aurais pu aller grace au bus scolaire, mais les APP-CPP ne sont pas trop sur le chemin que le bus emprunte, ça fait même une petite trotte du point d'arrêt le plus proche.
Bref, je me sens découragée à nouveau, j'ai envie de pleurer devant tant de mépris. J'en hésite même à appeler les APP-CPP s'ils sont du même moule.
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Phil92150
Ca me rappelle mon cursus de 10 ans plus tot. Comme quoi rien n'a change (en mieux) en ce bas monde....
Toujours est-il qu'apres un Bac de compta dans une ville de Province ou l'embauche d'assistant comptable ne se faisait deja plus qu'a partir de Bac+2, suivi d'un inutile service militaire, j'avais vite arrete de chercher un job (6 mois). Apres avoir cherche une formation qui me colle, quitte a balayer large (PAO, infographie, multimedia, Internet demarrant a peine), j'ai egalement fini par arreter d'en chercher une (1 an de +), pour finalement m'auto-former sur Director (une reference pour creer des CD-Rom), et je ne vous dis pas le prix du logiciel a l'epoque (4 mois environ avec les bouquins du logiciel).
Taryn, premiere piste : l'auto-formation ? En faisant une veille professionnelle dans ta region, via Internet, tu pourrais deja voir quels metiers sont tres demandes et dans quelle mesure tu pourrais eviter de devoir justifier experience et bac+15. Ensuite, definir un plan de formation des competences qui se recoupent au travers des offres d'emploi et enfin te former via des livres sur le sujet. Ca a l'air un peu tordu mais c'est ce que j'ai continue de faire pendant 10 ans. Il faut cependant bien voir que ca ne fonctionne pas avec tous les metiers (entre experiences et diplomes, c'est meme pas evident), donc la veille doit etre bien faite et ca ne reste qu'une humble piste.
Pour continuer mon histoire, c'est au moment ou je m'appretais a chercher un job dans le multimedia autour de Director evidemment, que la mission locale a fini par me proposer une formation originale : sur Internet. Bon je savais a peine de quoi il s'agissait (mais qu'est-ce qu'ils ont pu en parler sur LCI a l'epoque, dingue !) et ca me des-orientait de mon idee, mais je me suis dit pourquoi pas ? c'etait meme paye 2000 balles par mois X 4 mois (je n'avais pas de RMI ni rien). Finalement, ca m'a servi de point de depart pour mon futur metier, mais faut etre clair, ce n'etait qu'un point de depart, c'est a dire que la formation etait mal fichue et si je ne m'etais pas auto-forme par la suite, ce n'etait pas la peine. Heureusement, les talents autour du Net etaient encore rares au debut. Bon ca a change depuis.....
Taryn, deuxieme piste : si tu t'interesses rien qu'un peu au Net, tu as sans doute entendu parler du Web 2.0 ? ils ont du mal a trouver de bons specialistes en la matiere... donc si tu etais tentee, je peux voir a te faire la liste des bouquins qui pourraient de permettre de t'auto-former et a priori ca pourrait bien la faire. Parce qu'en fait, si tu as du temps, ca veut dire que tu peux l'exploiter 1. pour te former et 2. pour faire des sites exploitant ces connaissances. Resultat : ton experience se situera a ce niveau.
Je precise un point sur mon histoire Fraichement arrive sur Paris apres ma formation provinciale, j'ai mis 15 jours pour m'installer et ensuite j'ai cherche du taff, j'ai trouve rapidement pour commencer a peine un mois apres mon arrivee. Ca en laisse reveur plus d'un, non ? Bon je termine sur cette note positive, car en tant qu'autodidacte, il y a des hauts et des bas, mais globalement, on s'en sort dans ce milieu, ce n'est evidemment pas le cas partout. Et oui, on connait meme le chomage (un peu plus de 2 mois a ce jour). Ma volonte de vouloir rester sur Paris fait quand meme la difference et je m'en serai mieux sorti si je n'avais pas eu a payer un loyer exorbitant.
Taryn, troisieme et derniere piste : si jamais tu pouvais te lancer dans le Web 2.0, a se demander s'il ne serait pas possible de proposer tes services a distance pour 1 ou 2 sites pour te faire un peu de ble de cote. Voire meme trouver un taff en CDI ? Dans un tel cas, si tu pouvais acquerir assez d'argent pour payer une co-location dans la ville concernee, ce serait un bon plan pour demarrer une nouvelle vie !
Sur ce, bonne chance a toi, Taryn, et n'hesites pas a me questionner si mes pistes te tentent
Toujours est-il qu'apres un Bac de compta dans une ville de Province ou l'embauche d'assistant comptable ne se faisait deja plus qu'a partir de Bac+2, suivi d'un inutile service militaire, j'avais vite arrete de chercher un job (6 mois). Apres avoir cherche une formation qui me colle, quitte a balayer large (PAO, infographie, multimedia, Internet demarrant a peine), j'ai egalement fini par arreter d'en chercher une (1 an de +), pour finalement m'auto-former sur Director (une reference pour creer des CD-Rom), et je ne vous dis pas le prix du logiciel a l'epoque (4 mois environ avec les bouquins du logiciel).
Taryn, premiere piste : l'auto-formation ? En faisant une veille professionnelle dans ta region, via Internet, tu pourrais deja voir quels metiers sont tres demandes et dans quelle mesure tu pourrais eviter de devoir justifier experience et bac+15. Ensuite, definir un plan de formation des competences qui se recoupent au travers des offres d'emploi et enfin te former via des livres sur le sujet. Ca a l'air un peu tordu mais c'est ce que j'ai continue de faire pendant 10 ans. Il faut cependant bien voir que ca ne fonctionne pas avec tous les metiers (entre experiences et diplomes, c'est meme pas evident), donc la veille doit etre bien faite
et ca ne reste qu'une humble piste.Pour continuer mon histoire, c'est au moment ou je m'appretais a chercher un job dans le multimedia autour de Director evidemment, que la mission locale a fini par me proposer une formation originale : sur Internet. Bon je savais a peine de quoi il s'agissait (mais qu'est-ce qu'ils ont pu en parler sur LCI a l'epoque, dingue !) et ca me des-orientait de mon idee, mais je me suis dit pourquoi pas ? c'etait meme paye 2000 balles par mois X 4 mois (je n'avais pas de RMI ni rien). Finalement, ca m'a servi de point de depart pour mon futur metier, mais faut etre clair, ce n'etait qu'un point de depart, c'est a dire que la formation etait mal fichue et si je ne m'etais pas auto-forme par la suite, ce n'etait pas la peine. Heureusement, les talents autour du Net etaient encore rares au debut. Bon ca a change depuis.....
Taryn, deuxieme piste : si tu t'interesses rien qu'un peu au Net, tu as sans doute entendu parler du Web 2.0 ? ils ont du mal a trouver de bons specialistes en la matiere... donc si tu etais tentee, je peux voir a te faire la liste des bouquins qui pourraient de permettre de t'auto-former et a priori ca pourrait bien la faire. Parce qu'en fait, si tu as du temps, ca veut dire que tu peux l'exploiter 1. pour te former et 2. pour faire des sites exploitant ces connaissances. Resultat : ton experience se situera a ce niveau.
Je precise un point sur mon histoire
Fraichement arrive sur Paris apres ma formation provinciale, j'ai mis 15 jours pour m'installer et ensuite j'ai cherche du taff, j'ai trouve rapidement pour commencer a peine un mois apres mon arrivee. Ca en laisse reveur plus d'un, non ? Bon je termine sur cette note positive, car en tant qu'autodidacte, il y a des hauts et des bas, mais globalement, on s'en sort dans ce milieu, ce n'est evidemment pas le cas partout. Et oui, on connait meme le chomage (un peu plus de 2 mois a ce jour). Ma volonte de vouloir rester sur Paris fait quand meme la difference et je m'en serai mieux sorti si je n'avais pas eu a payer un loyer exorbitant.Taryn, troisieme et derniere piste : si jamais tu pouvais te lancer dans le Web 2.0, a se demander s'il ne serait pas possible de proposer tes services a distance pour 1 ou 2 sites pour te faire un peu de ble de cote. Voire meme trouver un taff en CDI ? Dans un tel cas, si tu pouvais acquerir assez d'argent pour payer une co-location dans la ville concernee, ce serait un bon plan pour demarrer une nouvelle vie !
Sur ce, bonne chance a toi, Taryn, et n'hesites pas a me questionner si mes pistes te tentent