"Vous etes trop diplomée"
"Vous etes trop diplomée"
Comment faire ? Je raye sur mon cv mes 3 derniers diplomes ?
"Vous n'avez pas assez d'expérience professionnelle"
- Excusez moi d'avoir suivi un cursus universitaire long et de ne pas avoir 25 ans et 10 d'expérience derriere moi.
"Vous etes trop spécialisée"
- Mais j'ai de nombreuses compétences transposables !
30 ans dans quelques jours, 14 mois de chomage en poche, pas l'ombre d'une opportunité, je ne corresponds à rien, les recruteurs ont peur de ma formation doctoriale, j'aurais tellement à donner, après tout ce travail accompli, ces qualités acquises, pourquoi je ne peux plus que pleurer sur mon titre de "docteur ès Biologie" ???
Y a-t-il des personnes dans la meme situation que moi ?
"Vous n'avez pas assez d'expérience professionnelle"
- Excusez moi d'avoir suivi un cursus universitaire long et de ne pas avoir 25 ans et 10 d'expérience derriere moi.
"Vous etes trop spécialisée"
- Mais j'ai de nombreuses compétences transposables !
30 ans dans quelques jours, 14 mois de chomage en poche, pas l'ombre d'une opportunité, je ne corresponds à rien, les recruteurs ont peur de ma formation doctoriale, j'aurais tellement à donner, après tout ce travail accompli, ces qualités acquises, pourquoi je ne peux plus que pleurer sur mon titre de "docteur ès Biologie" ???
Y a-t-il des personnes dans la meme situation que moi ?
Et en intérim ? (Je sais c'est pas toujours génial, mais ça rapporte des sous). On travaille en dessous de ses compétences mais c'est varié ... OK je provoque.
C'est vrai qu'avec une these universitaire c'est galère pour entrer dans le monde du travail. Donc restent : les concours administratifs ou le piston. Mais celui là il se planque bien souvent ....
Moi c'est le contraire, avec mon BTS, je ne fais pas exactement ce que je veux car pas assez diplômée, mais des missions où le travail proposé est en dessous de mes compétences. J'ai eu une ENORME période de chômage avant d'enchainer les missions (2 ans).
C'est vrai qu'avec une these universitaire c'est galère pour entrer dans le monde du travail. Donc restent : les concours administratifs ou le piston. Mais celui là il se planque bien souvent ....
Moi c'est le contraire, avec mon BTS, je ne fais pas exactement ce que je veux car pas assez diplômée, mais des missions où le travail proposé est en dessous de mes compétences. J'ai eu une ENORME période de chômage avant d'enchainer les missions (2 ans).
Dans l'éducation nationale le fait d'avoir un doctorat est accueilli d'un oeil critique.
Le doctorat n'étant pas un concours et la mauvaise publicité faite par des cas recents, (le cas des freres bogdanov et celui d'Elisabeth Tessier) on contribué à jeté un discredit à cette formation en general.
Et surtout, le fait, que l'université française produit beaucoup de docteurs qui ne pourront pas trouvé un emploi correspondant à leur haut niveau de formation supposé.
Lorsque j'etais etudiant dans un IUFM il y'avait un certain nombre de doctorants, docteurs et ingenieurs qui voulaient devenir professeurs de college-lycée.
Le doctorat n'étant pas un concours et la mauvaise publicité faite par des cas recents, (le cas des freres bogdanov et celui d'Elisabeth Tessier) on contribué à jeté un discredit à cette formation en general.
Et surtout, le fait, que l'université française produit beaucoup de docteurs qui ne pourront pas trouvé un emploi correspondant à leur haut niveau de formation supposé.
Lorsque j'etais etudiant dans un IUFM il y'avait un certain nombre de doctorants, docteurs et ingenieurs qui voulaient devenir professeurs de college-lycée.
Il m'est arrivé d'avoir la tentation dans les périodes de chômage sans fin de virer mon diplôme de 3ème cycle.
En effet, dès la sortie de l'université en 1994, la galère a commencé : j'avais des entretiens d'embauche pour des postes correspondant à mon niveau, mais une fois en face du recruteur je me faisais -gentiment mais fermement- éconduire. J'ai tout entendu "vous êtes trop jeune", "vous n'avez aucune expérience", et la question piège "que savez-vous faire exactement ?" à laquelle j'étais bien incapable de répondre...Je me suis rendue compte que mon niveau de diplôme devait déboucher sur un poste de cadre, dans la théorie, mais que je n'avais aucune chance d'y accéder sans expérience dans la réalité.
Nos profs d'université nous avaient bien monté la tête en nous parlant de salaires planchers au dessous desquels ne pas descendre, de notre caractère "unique" et "exceptionnel" de diplômés de leur cursus etc...des vrais politiques quand j'y repense ! Ils maniaient aussi bien la langue de bois...à moins qu'ils n'aient vraiment cru à leur discours, déconnectés qu'ils étaient de la réalité du marché de l'emploi ??
je ne le saurai jamais
En attendant, j'avais la sensation d'être dans une situation sans issue et d'avoir un diplôme-boulet à la patte...
Au bout de presque un an de chômage, quelqu'un de ma famille m'a fait entrer dans un CDD alimentaire (sondages par téléphone) et quand j'ai vu le niveau des nanas recrutées, j'ai eu les boules, pas d'études, pas finaudes...et faiseuses d'histoires !
Sortie du CDD, retour à la case chômage.
Desespérée, j'ai postulé pour un boulot niveau bac en laissant l'integralité de mes diplômes sur mon CV : j'ai été recrutée, et j'ai su ensuite que la recruteuse aurait mis mon CV au panier si sa collègue de bureau, qui avait elle même une nièce bac+5 au chômage, ne l'avait pas convaincue de me laisser une chance. En fait, la recruteuse avait un plus faible niveau d'étude et complexait à l'idée d'avoir une tête comme moi chez elle, c'est ce qu'elle m'a avoué ensuite. Puis elle m'a dit avoir été étonnée que je sois si sympa et si simple, car elle imaginait rencontrer une bêcheuse qui lui aurait donné des leçons...
Cette fois-ci, permi les recrutées, il y avait 2 filles avec leur bac et une avec un BTS.Ca s'est super bien passé, et ça m'a fait beaucoup de bien de voir que je valais quelque chose aux yeux d'un employeur car j'avais fini par douter complètement de moi et perdre totalement confiance en mes capacités.
Tout ça pour te dire Survivine que les recruteurs ont d'énormes clichés dans la tête

Et par la suite, c'est pas pour te flinguer le moral mais quand tu bosseras, tu verras que tu n'as pas encore passé tous les obstacles car le plus dur quand on est diplômée et compétente, c'est de ne pas éveiller la trouille des collègues situés au même niveau ou juste au-dessus du tien, et qui n'ont qu'une crainte, c'est que tu leur piques leur place.Ils te mettront alors des bâtons dans les roues...
Le monde du travail est à 90% une véritable jungle, voilà ce que je peux te dire après en avoir tâté 7 ans.
Un truc positif quand même, je t'en donne l'idée, c'est de te rapprocher du réseau des AFIJ Associations pour faciliter l'Insertion professionnelle des Jeunes Diplômés : http://www.afij.org/
Sinon, à l'époque et au bout d'1 an de chômage, l'APEC m'avait proposé un bilan de compétences pour jeunes diplômés que j'ai accepté : C'était super car j'ai rencontré plein d'autres personnes dans ma situation, et surtout, j'ai pu faire le tri de ce qui me passionnait vraiment dans la vie et me diriger vers une autre voie que celle ouverte par mes études initiales. Ca m'a aidée à gagner en assurance par rapport à ce projet que j'avais en moi mais que je n'osais pas exprimer et encore moins réaliser! Du coup, j'ai pris une orientation qui me convenait vraiment, quitte à ne pas utiliser mon diplôme, et je suis sortie de cette impasse dans laquelle j'étais ...jusqu'à celle d'aujourd'hui, mais là, c'est une autre histoire
Je te souhaite de trouver ta voie toi aussi !
En effet, dès la sortie de l'université en 1994, la galère a commencé : j'avais des entretiens d'embauche pour des postes correspondant à mon niveau, mais une fois en face du recruteur je me faisais -gentiment mais fermement- éconduire. J'ai tout entendu "vous êtes trop jeune", "vous n'avez aucune expérience", et la question piège "que savez-vous faire exactement ?" à laquelle j'étais bien incapable de répondre...Je me suis rendue compte que mon niveau de diplôme devait déboucher sur un poste de cadre, dans la théorie, mais que je n'avais aucune chance d'y accéder sans expérience dans la réalité.
Nos profs d'université nous avaient bien monté la tête en nous parlant de salaires planchers au dessous desquels ne pas descendre, de notre caractère "unique" et "exceptionnel" de diplômés de leur cursus etc...des vrais politiques quand j'y repense ! Ils maniaient aussi bien la langue de bois...à moins qu'ils n'aient vraiment cru à leur discours, déconnectés qu'ils étaient de la réalité du marché de l'emploi ??


En attendant, j'avais la sensation d'être dans une situation sans issue et d'avoir un diplôme-boulet à la patte...
Au bout de presque un an de chômage, quelqu'un de ma famille m'a fait entrer dans un CDD alimentaire (sondages par téléphone) et quand j'ai vu le niveau des nanas recrutées, j'ai eu les boules, pas d'études, pas finaudes...et faiseuses d'histoires !
Sortie du CDD, retour à la case chômage.
Desespérée, j'ai postulé pour un boulot niveau bac en laissant l'integralité de mes diplômes sur mon CV : j'ai été recrutée, et j'ai su ensuite que la recruteuse aurait mis mon CV au panier si sa collègue de bureau, qui avait elle même une nièce bac+5 au chômage, ne l'avait pas convaincue de me laisser une chance. En fait, la recruteuse avait un plus faible niveau d'étude et complexait à l'idée d'avoir une tête comme moi chez elle, c'est ce qu'elle m'a avoué ensuite. Puis elle m'a dit avoir été étonnée que je sois si sympa et si simple, car elle imaginait rencontrer une bêcheuse qui lui aurait donné des leçons...
Cette fois-ci, permi les recrutées, il y avait 2 filles avec leur bac et une avec un BTS.Ca s'est super bien passé, et ça m'a fait beaucoup de bien de voir que je valais quelque chose aux yeux d'un employeur car j'avais fini par douter complètement de moi et perdre totalement confiance en mes capacités.
Tout ça pour te dire Survivine que les recruteurs ont d'énormes clichés dans la tête


Et par la suite, c'est pas pour te flinguer le moral mais quand tu bosseras, tu verras que tu n'as pas encore passé tous les obstacles car le plus dur quand on est diplômée et compétente, c'est de ne pas éveiller la trouille des collègues situés au même niveau ou juste au-dessus du tien, et qui n'ont qu'une crainte, c'est que tu leur piques leur place.Ils te mettront alors des bâtons dans les roues...
Le monde du travail est à 90% une véritable jungle, voilà ce que je peux te dire après en avoir tâté 7 ans.
Un truc positif quand même, je t'en donne l'idée, c'est de te rapprocher du réseau des AFIJ Associations pour faciliter l'Insertion professionnelle des Jeunes Diplômés : http://www.afij.org/
Sinon, à l'époque et au bout d'1 an de chômage, l'APEC m'avait proposé un bilan de compétences pour jeunes diplômés que j'ai accepté : C'était super car j'ai rencontré plein d'autres personnes dans ma situation, et surtout, j'ai pu faire le tri de ce qui me passionnait vraiment dans la vie et me diriger vers une autre voie que celle ouverte par mes études initiales. Ca m'a aidée à gagner en assurance par rapport à ce projet que j'avais en moi mais que je n'osais pas exprimer et encore moins réaliser! Du coup, j'ai pris une orientation qui me convenait vraiment, quitte à ne pas utiliser mon diplôme, et je suis sortie de cette impasse dans laquelle j'étais ...jusqu'à celle d'aujourd'hui, mais là, c'est une autre histoire

Je te souhaite de trouver ta voie toi aussi !
Et dans l'édition ?
Salut
As-tu exploré la piste du secteur de l'édition universitaire ?
Soit en tant que directrice de collection (formation complementaire necessaire mais uniquement de quelques mois je crois, peut-etre avec un stage en entreprise pouvant debouche sur un job) dans ton domaine, soit en tant qu'auteur si tu te sens a l'aise avec la redaction scientifique... edition ou meme presse dans ce cas.
L'idee etant que tu mettes quoi qu'il arrive ton savoir en avant, pas besoin d'experience a priori.
Je pense que dans ton cas il faut penser "solution alternative", ce serait dommage d'en etre arrivee la et de ne pas pouvoir avancer a cause des autres par manque d'experience, donc il faut tenter d'autres choses, tant pis pour le chemin le plus direct, ce n'est pas toujours le plus efficace.
Entraines-toi au redactionnel dans un blog dedie a ton domaine de predilection par exemple et de maniere serieuse, pas que 3 lignes de texte evidemment, de vrais articles
As-tu exploré la piste du secteur de l'édition universitaire ?
Soit en tant que directrice de collection (formation complementaire necessaire mais uniquement de quelques mois je crois, peut-etre avec un stage en entreprise pouvant debouche sur un job) dans ton domaine, soit en tant qu'auteur si tu te sens a l'aise avec la redaction scientifique... edition ou meme presse dans ce cas.
L'idee etant que tu mettes quoi qu'il arrive ton savoir en avant, pas besoin d'experience a priori.
Je pense que dans ton cas il faut penser "solution alternative", ce serait dommage d'en etre arrivee la et de ne pas pouvoir avancer a cause des autres par manque d'experience, donc il faut tenter d'autres choses, tant pis pour le chemin le plus direct, ce n'est pas toujours le plus efficace.
Entraines-toi au redactionnel dans un blog dedie a ton domaine de predilection par exemple et de maniere serieuse, pas que 3 lignes de texte evidemment, de vrais articles

Salut,
je viens de découvrir ce site aujourd'hui! Moi aussi docteur en biochimie depuis 1999. Après ma thèse j'ai travaillé comme chargé de recherche aux USA puis 4 ans en Australie. Finalement, je suis rentré au pays.
Le retour a été difficile, pas droit aux assédics (normal j'avais cotisé en australie et j'avais entre temps perdu le bénéfice des cotisations de mon salaire pendant ma thèse), pas droit au RMI pendant au moins 3 mois (période minimum pendant laquelle il ne fat percevoir aucun salaire) et pas droit à la sécu (la dame de la sécu me dit que ne bénéficiant même pas du RMI je ne peux prétendre à aucune couverture sociale... Et me propose sans rire: soit d'acheter une couvertures sociale libérale (qui coûte 1 bras) soit de demander la résidence permanente (
comme un réfugié étranger)).
C'était en Octobre 2004 et depuis suis toujours au RMI. Après plus d'un an sans la moindre chance d'emploi, comme chercheur, maitre de conférence, ingénieur, technicien même jardinier municipal (entre autre), j'ai décidé de faire une croix sur mes diplômes. J'ai passé le concours d'entrée à l'école d'infirmier (niveau bac); métier qui ma plait a priori et surtout qui recrute un max. Je passe le concours: 6e sur 900 inscrits, je commence en septembre 2006 les cours et là le conseil général du Gard me radie car je ne peux cumuler le statut étudiant et celui de chercheur d'emploi... Donc j'abandonne car même si 387 euros/mois c'est pas bcp, je n'ai rien d'autre pour vivre...
Je suis écoeuré! Je ne vois plus aucune solution à court et moyen terme pour travailler. Je m'en sors pas, je vais au secours populaire pour manger, je suis logé par ma mère dans son HLM, qui est retraitée et qui elle même n'a que 600 euros/mois...
Quand je pense qu'il y a encore 3 ans, je vivais à Melbourne, que j'étais invité à des congrès internationaux, que j'avais une bonne vie... J'ai même plus les moyens de m'acheter un billet d'avion pour retourner en Australie travailler!
En tout cas, je vois que je ne suis pas le seul!
Tetal
je viens de découvrir ce site aujourd'hui! Moi aussi docteur en biochimie depuis 1999. Après ma thèse j'ai travaillé comme chargé de recherche aux USA puis 4 ans en Australie. Finalement, je suis rentré au pays.
Le retour a été difficile, pas droit aux assédics (normal j'avais cotisé en australie et j'avais entre temps perdu le bénéfice des cotisations de mon salaire pendant ma thèse), pas droit au RMI pendant au moins 3 mois (période minimum pendant laquelle il ne fat percevoir aucun salaire) et pas droit à la sécu (la dame de la sécu me dit que ne bénéficiant même pas du RMI je ne peux prétendre à aucune couverture sociale... Et me propose sans rire: soit d'acheter une couvertures sociale libérale (qui coûte 1 bras) soit de demander la résidence permanente (

C'était en Octobre 2004 et depuis suis toujours au RMI. Après plus d'un an sans la moindre chance d'emploi, comme chercheur, maitre de conférence, ingénieur, technicien même jardinier municipal (entre autre), j'ai décidé de faire une croix sur mes diplômes. J'ai passé le concours d'entrée à l'école d'infirmier (niveau bac); métier qui ma plait a priori et surtout qui recrute un max. Je passe le concours: 6e sur 900 inscrits, je commence en septembre 2006 les cours et là le conseil général du Gard me radie car je ne peux cumuler le statut étudiant et celui de chercheur d'emploi... Donc j'abandonne car même si 387 euros/mois c'est pas bcp, je n'ai rien d'autre pour vivre...
Je suis écoeuré! Je ne vois plus aucune solution à court et moyen terme pour travailler. Je m'en sors pas, je vais au secours populaire pour manger, je suis logé par ma mère dans son HLM, qui est retraitée et qui elle même n'a que 600 euros/mois...
Quand je pense qu'il y a encore 3 ans, je vivais à Melbourne, que j'étais invité à des congrès internationaux, que j'avais une bonne vie... J'ai même plus les moyens de m'acheter un billet d'avion pour retourner en Australie travailler!
En tout cas, je vois que je ne suis pas le seul!
Tetal
Bonjour,
Expérience à peu près similaire pour ma part.
Titulaire d'un diplôme de troisième cycle universitaire dans le domaine de la gestion, je me trouve allocataire du RMI.
Après un rapatriement en catastrophe d'Afrique en 2004, je me suis retrouvé sans rien sauf une valise contenant quelques effets.
Hébergé dans un premier temps par mes parents quelques mois, j'ai réussi à trouver un studio (humide et sombre), puis une formation à l'AFPA dont le niveau et les débouchés sont nuls (mais qui m'a permis d'améliorer pendant 10 mois l'ordinaire).
C'est étrange, une coïncidence? Je viens de me présenter à l'admissibilité du concours d'entrée à l'IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers), bien que le statut en cas de réussite est celui d'étudiant, l'ANPE et le Conseil Régional proposeraient des bourses.
On verras au moment voulu.
De toutes façons, les sociétés d'interim refusent de m'inscrire, lorsque je postule pour un emploi alimentaire, je suis confronté à des refus, et quand je propose ma candidature pour un poste correspondant peu ou proue à mon profil, c'est un refus.
J'ai constaté que la situation a bien évolué et qu'il est de plus-en-plus difficile d'intégrer une entreprise privée ou publique.
Pour ma part, je garde espoir de repartir un jour à l'étranger, les conditions sont parfois plus difficiles mais les règles sont claires.
Courage moussaillons!
Expérience à peu près similaire pour ma part.
Titulaire d'un diplôme de troisième cycle universitaire dans le domaine de la gestion, je me trouve allocataire du RMI.
Après un rapatriement en catastrophe d'Afrique en 2004, je me suis retrouvé sans rien sauf une valise contenant quelques effets.
Hébergé dans un premier temps par mes parents quelques mois, j'ai réussi à trouver un studio (humide et sombre), puis une formation à l'AFPA dont le niveau et les débouchés sont nuls (mais qui m'a permis d'améliorer pendant 10 mois l'ordinaire).
C'est étrange, une coïncidence? Je viens de me présenter à l'admissibilité du concours d'entrée à l'IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers), bien que le statut en cas de réussite est celui d'étudiant, l'ANPE et le Conseil Régional proposeraient des bourses.
On verras au moment voulu.
De toutes façons, les sociétés d'interim refusent de m'inscrire, lorsque je postule pour un emploi alimentaire, je suis confronté à des refus, et quand je propose ma candidature pour un poste correspondant peu ou proue à mon profil, c'est un refus.
J'ai constaté que la situation a bien évolué et qu'il est de plus-en-plus difficile d'intégrer une entreprise privée ou publique.
Pour ma part, je garde espoir de repartir un jour à l'étranger, les conditions sont parfois plus difficiles mais les règles sont claires.
Courage moussaillons!
A tous les diplômés analogues, si je peux vous conseiller, il y a des tas de métier qui demandent de très vagues connaissances.Par contre, il faut avoir des connaissances pratiques de Word et Excel ou PowerPoint.Vu votre niveau, une fois en place, vous n'aurez aucun mal pour vous faire une place.X gouvernements se vantent de favoriser la recherche et patati patata, mais quand on fait leur bilan, en particulier celui du dernier, ce n'est pas bien glorieux.A chacun de tirer ses conclusions.Moi-même j'ai fait de la recherche comme vous, mais il faut savoir s'arrêter si on veut gagner sa vie.Le meilleur moyen de faire de la recherche à mon avis est de passer l'agrégation (pour les matières qui en ont) pour assurer, par exemple normal sup + agreg, après on peut toujours chercher.Sinon, surtout dans certains domaines, c'est l'ANPE ou le RMI assurésTetal a écrit :...Quand je pense qu'il y a encore 3 ans, je vivais à Melbourne, que j'étais invité à des congrès internationaux, que j'avais une bonne vie... J'ai même plus les moyens de m'acheter un billet d'avion pour retourner en Australie travailler!
En tout cas, je vois que je ne suis pas le seul!
Tetal
Bonne chance pour le concours IFSI. Personnellement, ca s'est bien passé, j'ai juste révisé les tests psychotechniques avec un bouquin pendant 3 semaines avant. J'ai eu une super note en culture générale (merci l'expérience, l'age, l'habitude de rédiger...). L'avantage du diplôme d'IDE est que (1) il y a plein de boulot et (2) c'est très varié entre IDE libéral, dans CHU, d'entreprise, enseigant dans IFSI, etc...castorpierre a écrit :C'est étrange, une coïncidence? Je viens de me présenter à l'admissibilité du concours d'entrée à l'IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers), bien que le statut en cas de réussite est celui d'étudiant, l'ANPE et le Conseil Régional proposeraient des bourses.
Je confirme : on peut avoir des bourses ...
C'est pas énorme ... Mais avec les indemnités de stage (92€ par mois en 1ère année) ça aide un peu ...
Par contre, pour les bourses
Elles ne sont versées que fin décembre pour le 1er virement ... Ensuite les virements sont à la fin du mois, date jamais identique d'un mois à l'autre ...
C'est pas énorme ... Mais avec les indemnités de stage (92€ par mois en 1ère année) ça aide un peu ...
Par contre, pour les bourses

Tetal lost in translation
quels témoignages édifiants !
j'espère que les veilleurs d'infos de notre cher gouvernemment font aussi remonter ce genre de topos aux personnes chargées de régler nos comptes
même en faisant preuve de bonne volonté (formation dans un secteur en tension pas forcément en accord avec les aspirations &diplomes initiaux) on se fait virer en cours de route pour des histoires de paperasserie : c'est honteux
il est clair que la fuite des cerveaux formés par notre belle république n'est pas prête de cesser
j'espère que les veilleurs d'infos de notre cher gouvernemment font aussi remonter ce genre de topos aux personnes chargées de régler nos comptes
même en faisant preuve de bonne volonté (formation dans un secteur en tension pas forcément en accord avec les aspirations &diplomes initiaux) on se fait virer en cours de route pour des histoires de paperasserie : c'est honteux
il est clair que la fuite des cerveaux formés par notre belle république n'est pas prête de cesser
bonjour à tous,
je vois que je ne suis pas le seul dans ce cas...
pour ma part ce qui m'a le plus démoralisé c'est mon 1er suivi mensuel de la semaine derniere ou mon conseiller referent m'a dit qu'un doctorat ne servait à rien, et que même eux à l'anpe privilégiaient les bac+2/+3 par rapport à mon profil (sic)...
je n'ai evidemment rien contre les bac+2/+3 mais j'en ai un peu marre qu'on resume une these à un simple bac+8... personnellement je m'en fiche du diplome mais je suis super fier de ce que j'ai fait, et je considère que c'est une expérience professionnelle comme une autre et somme toute très enrichissante... mais non ca passe pas, j'ai été étudiant jusqu'à 27, et aujourd'hui à 32 je n'ai que 3 ans d'expérience, ce qui n'est pas terrible (dixit mon "cher" conseiller anpe)
il s'est également étonné que je n'ai même pas essayer de passer le capes...
comme conclusion de cet entretien il a mis : doit faire preuve d'imagination et de culot... et doit mettre en pratique la méthode love. Sur ce il m'a donné 3 feuilles imprimées depuis le site cv-conseils.com. Et j'ai de nouveau rdv le mois prochain... j'en ai déjà la boule dans l'estomac...
Clairement j'en ai marre que l'on puisse penser un seul instant qu'on est trop diplomé, marre de ces préjugés sur les docteurs venant de personnes qui n'ont sans doute jamais visité un labo de recherche (ni même peut être une entreprise).
enfin bon, désolé si je me suis un peu trop "laché"...
je vois que je ne suis pas le seul dans ce cas...
pour ma part ce qui m'a le plus démoralisé c'est mon 1er suivi mensuel de la semaine derniere ou mon conseiller referent m'a dit qu'un doctorat ne servait à rien, et que même eux à l'anpe privilégiaient les bac+2/+3 par rapport à mon profil (sic)...
je n'ai evidemment rien contre les bac+2/+3 mais j'en ai un peu marre qu'on resume une these à un simple bac+8... personnellement je m'en fiche du diplome mais je suis super fier de ce que j'ai fait, et je considère que c'est une expérience professionnelle comme une autre et somme toute très enrichissante... mais non ca passe pas, j'ai été étudiant jusqu'à 27, et aujourd'hui à 32 je n'ai que 3 ans d'expérience, ce qui n'est pas terrible (dixit mon "cher" conseiller anpe)
il s'est également étonné que je n'ai même pas essayer de passer le capes...
comme conclusion de cet entretien il a mis : doit faire preuve d'imagination et de culot... et doit mettre en pratique la méthode love. Sur ce il m'a donné 3 feuilles imprimées depuis le site cv-conseils.com. Et j'ai de nouveau rdv le mois prochain... j'en ai déjà la boule dans l'estomac...
Clairement j'en ai marre que l'on puisse penser un seul instant qu'on est trop diplomé, marre de ces préjugés sur les docteurs venant de personnes qui n'ont sans doute jamais visité un labo de recherche (ni même peut être une entreprise).
enfin bon, désolé si je me suis un peu trop "laché"...
Soit pas désolé, ça fait du bien de râler un bon coup devant l'injustice. Et puis si tu ne peux pas le faire ici, je ne vois pas où sinon !enfin bon, désolé si je me suis un peu trop "laché"...
Ta colère est légitime, c'est le mur de silence et d'indifférence contre lequel elle se fracasse qui est profondément choquant

Le taux d'insertion des jeunes en emploi durable, qu'ils soient diplômés ou non, est dramatiquement bas et même si cela fait régulièrement la une des manchettes de journaux (et la vitrine des programmes politiques) on ne s'y attaque pas réellement.
En ce qui concerne les jeunes les plus diplômés, c'est le meilleur moyen d'avoir des salariés avec de très bons bagages scolaires, sans pour autant avoir à les payer correctement.

Il n'y a pas que les docteurs, tous les étudiants d'université sont la cible de ces clichésmarre de ces préjugés sur les docteurs

Tu as raison, reste fier du parcours que tu as accompli. Mais réalise que cela n'a de la valeur que dans les murs de ton université, entre "initiés" car dehors c'est totalement méconnu...Moi aussi on m'a gonflé les chevilles des années, mais la chute a été d'autant plus rude à la sortie. La fac était (est?) un monde clos, à part, qui tourne en orbite sans jamais croiser d'autres mondes. Enfin c'est mon avis, hein...personnellement je m'en fiche du diplome mais je suis super fier de ce que j'ai fait
Tout le monde n'est pas fait pour être prof. Avant d'être un métier stable, sécurisant, avec des congés réguliers, ça reste avant tout une vocation, faudrait pas l'oublier. On se sent d'en faire son métier...ou pas !l s'est également étonné que je n'ai même pas essayer de passer le capes
C'est plutôt honnête d'avouer que non, c'est pas son truc.
et puis quand tu vois les taux de réussite, les étudiants qui passent 5 ans de leur vie à le préparer puis le passer chaque année avant de décrocher (parfois) la timbale, ça calme !!
Ouaip, exactement ce dont il rêve le concernant, c'est ça ?comme conclusion de cet entretien il a mis : doit faire preuve d'imagination et de culot

La prochaine fois, aie le culot de te ne pas signer un compte rendu d'entretien comme celui là, ça lui clouera le bec !

Qu'est-ce que c'est que ça ??doit mettre en pratique la méthode love



J'comprends plus rien moi ! Pour un bac+5 ça craint

Moi non plus j'ai pas le capes et j'ai pas envie de me taper tout le programme de bio pour le tenter. J'en ai pas envie et surtout j'ai pas envie d'enseigner au lycée alors que j'ai fait des vacations à la fac et j'ai été un excellent prof (sans vantardise si j'en crois mes étudiants et les cours qui ont été fait avant sur la même discipline).grizzly a écrit : il s'est également étonné que je n'ai même pas essayer de passer le capes...
Mon conseiller ANPE est super sympa et il a pendant des années galéré au chomage avant de passer le concours ANPE. Donc il comprends ma situation. N'attend pas grand chose d'eux. Ils vont te pousser à partir à l'étranger (c'est ce qu'ils me chantent sur tous les tons). Mais après 5 ans d'exile j'ai le droit de rester dans mon pays!grizzly a écrit : comme conclusion de cet entretien il a mis : doit faire preuve d'imagination et de culot... et doit mettre en pratique la méthode love. Sur ce il m'a donné 3 feuilles imprimées depuis le site cv-conseils.com. Et j'ai de nouveau rdv le mois prochain... j'en ai déjà la boule dans l'estomac...
Le problème n'est pas le diplôme mais le manque de valeur pour les entreprises du doctorat! Les employeurs vont priviligier des diplômés des grandes écoles, les ingénieurs, etc... mais jamais les universitaires. J'ai longtemps vécu en Australie ou il n'y a que les universités et pas comme chez nous des écoles éllitistes (hec, X, mines...) et aussi le culte de l'ingénieur. Donc les PhD sont recherchés et pas seulement dans leur matière. Tu peux être biologiste et être recruté par un banque. Mais les habitudes sont bien différentes!grizzly a écrit : Clairement j'en ai marre que l'on puisse penser un seul instant qu'on est trop diplomé, marre de ces préjugés sur les docteurs venant de personnes qui n'ont sans doute jamais visité un labo de recherche (ni même peut être une entreprise).
Je te comprends, je suis dans la même situation que toi sauf que je ne suis plus très fier de ma thèse, j'en ai honte. Je me dis que je me suis fourvoyé dans une filière sans me rendre compte de l'impasse! J'ai même tenté de repartir de zéro pour apprendre un vrai métier (infirmier) mais j'ai dû renoncer car j'ai été radié du RMI et je n'ai aucun autre revenu que celui la pour le moment!