Cela se passe à Montreuil

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Modérateurs : superuser, Yves

tristesir

Cela se passe à Montreuil

Message par tristesir »

http://regardeavue.com/les-rois-du-petrole-3/

Regardez la vidéo jusqu'au bout c'est hallucinant !
yannick

Re: Cela se passe à Montreuil

Message par yannick »

Incroyable !
:shock:
C'est fou comme ils inspirent confiance dans leur vidéo de présentation, avec leur tronches de scientologues-colgate...

J'ai lu ceci à ce sujet il y a quelques jours sur Rezo ou Babel, je ne sais plus.
:evil:
tristesir

Re: Cela se passe à Montreuil

Message par tristesir »

Je ne me suis pas permis de commentaires ne connaissant pas les tenants et les aboutissants. La seule chose que je crois comprendre est qu'il s'agit d'une expulsion illégale perpétrée par une armée de brutes.
lobozo

Re: Cela se passe à Montreuil

Message par lobozo »

quand c'est pas les gros bras, c'est les flics... :
(rappel: Montreuil est une mairie dirigé par... les Verts.... :roll: )


Le squat géant de Montreuil évacué
Plus de 200 personnes vivaient depuis quatre ans dans une ancienne imprimerie de la rue des Sorins. La police a fait vider les lieux ce week-end.

ÉLODIE SOULIÉ | Publié le 01.08.2011, 07h00

Certains viennent de passer leur deuxième nuit dehors, dans des squares ou dans la rue. Quarante autres ont posé leurs valises dans des hôtels, hébergés pour deux semaines, selon la promesse de la préfecture. Près de 80 enfin, sans papiers, voient leur avenir suspendu aux décisions de la justice, une partie d’entre eux ayant été conduits au centre de rétention administrative de Bobigny.


Ces 218 personnes au total sont « les expulsés du squat Sorins », une ancienne imprimerie de Montreuil évacuée manu militari samedi matin. Dans le quartier bouclé par près de 50 cars de CRS et aujourd’hui toujours sous étroite surveillance, l’opération a pris la journée. Le temps de contrôler et de faire sortir les occupants du bâtiment insalubre, puis de recenser ceux d’entre eux dont la situation pourrait permettre un relogement. C’est en tout cas l’engagement formel pris dès samedi par le préfet, Christian Lambert.

« On doute de l’esprit humanitaire de l’opération! » fustigent de leur côté les militants d’associations et de Droit au logement, venus soutenir les expulsés.

Les squatteurs, installés depuis quatre ans dans la friche industrielle de la rue des Sorins, savaient que leur sort était suspendu à l’exécution de la décision d’expulsion accordée en septembre 2010 au propriétaire du site. Soucieux d’améliorer la propreté et la sécurité de leur village de baraquements, sommairement aménagé, ils s’étaient cotisés il y a deux mois pour installer quelques sanitaires et s’équiper en extincteurs. Insuffisant selon les autorités qui justifient l’évacuation de ce week-end par l’urgence. « Les pompiers ont signalé un grave risque d’effondrement, la mairie de Montreuil avait aussi alerté des conditions insalubres dans lesquelles vivent ces gens et ce que nous avons trouvé sur place est édifiant », insistait samedi un proche du préfet, évoquant « des braseros juste à côté de bonbonnes de gaz », l’enchevêtrement de câbles électriques, etc.

Autant de dangers cumulés que le service communal de santé de Montreuil avait déjà pointé au printemps dernier, incitant la sénatrice-maire, Dominique Voynet à écrire au préfet.

Pour autant, de l’autre côté des barrages de police maintenus autour de la rue des Sorins, le désarroi le dispute à la colère. « J’étais parti pour chercher du travail quand la police est arrivée, résultat je n’ai même pas ma valise, pas d’habits », se désole Ibrahim, un Malien de 26 ans. Amadou, 32 ans, est dans la même situation, « j’étais parti à 5 heures pour mon travail, je n’ai rien. Avant de trouver ma place ici, je dormais dans la rue, et maintenant je dois y retourner? ».

Toute la journée de samedi, les squatteurs ont été autorisés, par petits groupes et sous bonne garde, à venir chercher leurs affaires avant d’être renvoyés à l’errance. Plusieurs dizaines d’entre eux ont trouvé refuge à la Bourse du travail de Montreuil, « mais c’est du temporaire, on ne sait vraiment pas ce qu’ils vont devenir », s’indignaient hier matin les militants des comités de soutien, venus dénoncer « la spéculation immobilière et les expulsions » lors d’une nouvelle manifestation à Croix-de-Chavaux.
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