L'Expansion
n°717, Mars 2007
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Contes et comptes
A multiplier les promesses faramineuses, les candidats risquent de ne pas pouvoir les tenir. Rappel à la prudence.
Comment serons-nous soignés demain ?
Vivre et vieillir en bonne santé : ces exigences des Français, le monde médical ne pourra les satisfaire sans réformes radicales. Diagnostic.
Attention, il y a trop d'argent dans le monde
Dopée par la faiblesse des taux d'intérêt, l'abondance d'épargne et les profits des entreprises, la machine à cash s'est emballée, entraînant de dangereuses spéculations.
L'emploi, priorité mal abordée
Chaque mois, L'Expansion éclaire les enjeux de cette année électorale. Dans ce numéro, la politique de l'emploi des principaux candidats. Verdict unanime des experts: les mesures avancées par les postulants à l'Elysée ne résoudront pas les vrais problèmes du marché du travail.
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Claquer 3 € pour acheter L'Expansion ça n'est pas dans mes cordes, mais bon...
Chiffrages et suffrages : Les non-dépenses ont aussi un coût.
Vivre et vieillir en bonne santé ? On imagine "la seule réforme radicale" qu'ils ont a proposer : allonger le temps de travail ? Retarder les départs à la retraite alors qu'il n'y a pas de boulot pour tout le monde ? Privatiser notre système de protection sociale et passer aux fonds de pension ? Si on élimine le chômage, on résorbe le trou de la Sécu. Si le chômage est inévitable, alors la seule réforme radicale serait d'oser taxer tous les revenus financiers et spéculatifs pour les mettre dans le pot commun (Sécu, Unedic…).
Quant à l'emploi, priorité mal abordée par les postulants à l'Elysée, c'est une évidence et je ne vois pas ce que L'Expansion pourrait dire de mieux que ce que nous constatons ici : le libéralisme se nourrit du chômage, et comme les principaux candidats ne récusent pas le libéralisme, ils ne résoudront rien.
Chiffrages et suffrages : Les non-dépenses ont aussi un coût.
Vivre et vieillir en bonne santé ? On imagine "la seule réforme radicale" qu'ils ont a proposer : allonger le temps de travail ? Retarder les départs à la retraite alors qu'il n'y a pas de boulot pour tout le monde ? Privatiser notre système de protection sociale et passer aux fonds de pension ? Si on élimine le chômage, on résorbe le trou de la Sécu. Si le chômage est inévitable, alors la seule réforme radicale serait d'oser taxer tous les revenus financiers et spéculatifs pour les mettre dans le pot commun (Sécu, Unedic…).
Quant à l'emploi, priorité mal abordée par les postulants à l'Elysée, c'est une évidence et je ne vois pas ce que L'Expansion pourrait dire de mieux que ce que nous constatons ici : le libéralisme se nourrit du chômage, et comme les principaux candidats ne récusent pas le libéralisme, ils ne résoudront rien.