CRP : résultat concret ?
Bonjour St Dumortier,
Je suis désolée mais je maintiens ce que j'ai écrit.
J'ai eu recours au Garp en tant que PDG (responsable au civil et au pénal) et en tant que conseil après d'employeurs et de salariés pour pour m'assurer de la validité des procédures menées.
Faites-moi la grâce de croire que je ne m'avance pas à écrire n'importe quoi.
Ce post ne vise en rien à remettre en cause votre compétence ou votre crédibilité mais vous me mettez dans l'obligation de justifier des miennes.
Vous m'en voyez sincèrement navrée.
http://www.guide-du-travail.com/lexique/garp.html
Garp - Définition
Organisme chargé de l'affiliation des employeurs à l'assurance chômage, et du recouvrement des cotisations, pour la région parisienne.
Le Garp est également chargé de la gestion de l'assurance chômage des salariés expatriés dans un pays étranger autre que la Suisse ou qu'un pays de l'Union Européenne (UE) ou de l'Espace Economique Européen (EEE).Vous recherchez une information sur le droit du travail, ou plus précisément sur des sujets comme par exemple:
le licenciement économique , le licenciement classique , la démission , un congé maternité , paternité , ou parental ... ou bien connaître le rôle de l'inspection du travail ou du conseil des prud'hommes ?
Nos juristes vous proposent un ensemble de documents synthétisant les sujets importants du code du travail.
Consultez-les en retournant sur la page principale de notre site.
Je suis désolée mais je maintiens ce que j'ai écrit.
J'ai eu recours au Garp en tant que PDG (responsable au civil et au pénal) et en tant que conseil après d'employeurs et de salariés pour pour m'assurer de la validité des procédures menées.
Faites-moi la grâce de croire que je ne m'avance pas à écrire n'importe quoi.
Ce post ne vise en rien à remettre en cause votre compétence ou votre crédibilité mais vous me mettez dans l'obligation de justifier des miennes.
Vous m'en voyez sincèrement navrée.
http://www.guide-du-travail.com/lexique/garp.html
Garp - Définition
Organisme chargé de l'affiliation des employeurs à l'assurance chômage, et du recouvrement des cotisations, pour la région parisienne.
Le Garp est également chargé de la gestion de l'assurance chômage des salariés expatriés dans un pays étranger autre que la Suisse ou qu'un pays de l'Union Européenne (UE) ou de l'Espace Economique Européen (EEE).Vous recherchez une information sur le droit du travail, ou plus précisément sur des sujets comme par exemple:
le licenciement économique , le licenciement classique , la démission , un congé maternité , paternité , ou parental ... ou bien connaître le rôle de l'inspection du travail ou du conseil des prud'hommes ?
Nos juristes vous proposent un ensemble de documents synthétisant les sujets importants du code du travail.
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Si je comprends bien, que pour ton cas au lieu de recevoir la partie excédant 2 mois de préavis, tu as reçu la totalité des indémnités du préavis?Florence a écrit :Le préavis est payé par l'employeur au salarié :
[...]
- pour la partie excédant 2 mois de salaires si le salarié a plus de deux ans d'ancienneté, au motif que le taux d'indemnisation sera majoré par rapport à l'ARE normale.
[...]
L'assedic m'avait affirmé le contraire, l'employeur aussi.
Après lettre recommandée et vérification par l'employeur auprès du GARP, j'ai reçu la somme complète.
D'autres collègues ayant moins de deux ans d'ancienneté également licenciés économiques ont également perçu la totalité de leur préavis.
Si ma quesion n'est pas indiscrète, ça remonte à quand ton licenciement et que tu as reçu la totalité des indémnités du préavis?
C'est à dire que si je refuse la proposition, je risque d'être radié du CRP mais je peux bénéficier d'un parcours normal?Florence a écrit :Quant aux actions proposées (au delà du bilan de compétences que je crois globalement utile) et au "suivi", CRP ou pas, si l'Anpe a décidé de vous caser dans un stage bidon ou que le conseiller veut vous pourrir l'existence (ou bien s'il est juste très c..), on ne fait que revenir dans les standards de tout ce que le système a de contestable.
Il s'agit d'une reconversion d'activité? Quelles sont les exceptions pour en bénéficier?Florence a écrit :Concernant la formation, pour faire mentir la règle, il faut des exceptions.
Un ancien collègue, technicien non cadre, s'est vu proposer dans le cadre de la CRP une formation courte (2 mois) de bon niveau, cohérente avec ses compétences et lui permettant de changer de secteur d'activité. Il a trouvé du travail (un vrai, je veux dire) dans le mois qui a suivi la fin de sa formation.
Merci Florence,
Sinon J'ai trouvé deux textes sur le site de ASSEDIC qui peuvent paraître contradictoire :
Texte qui indique qu'on le perçoit sans préciser quand on le perçoit (sous-entendu que c'est tout de suite)
Sinon J'ai trouvé deux textes sur le site de ASSEDIC qui peuvent paraître contradictoire :
Texte qui indique qu'on le perçoit sans préciser quand on le perçoit (sous-entendu que c'est tout de suite)
L'autre texte où on voir que les indémnités de rupture est dans le paragraphe "Que se passe-t-il au bout de 8 mois"Conséquence de l’acceptation de la CRP
Salariés ayant 2 ans d’ancienneté dans l’entreprise
Fin du contrat de travail
La fin du contrat de travail se situe à la fin d’un délai de réflexion de 14 jours laissé au salarié pour effectuer son choix. Ce délai, qui est calendaire, part du lendemain de la proposition de la CRP par l’employeur (exemple : proposition le 30 juin, le délai court du 1er au 14 juillet).
Il s'agit d'une rupture d'un commun accord. Dès le lendemain de la rupture, l'intéressé cesse d'appartenir à l'entreprise.
Indemnités de rupture
Le salarié perçoit toutes les indemnités de rupture auxquelles il a droit, à l’exception de 2 mois de préavis.
Si le salarié a droit à un préavis supérieur à 2 mois, l’indemnité correspondant à la fraction excédant 2 mois est versée par l’employeur.
Je me demande quand est ce que je reçois ces indémnités de rupture?# Que se passe-t-il au bout de 8 mois ?
Le salarié qui a accepté une CRP et n'a pas retrouvé d'emploi au bout de 8 mois, bénéficie de l'allocation d'aide au retour à l'emploi (ARE) pour la durée normale d'indemnisation, diminuée de la durée d'indemnisation au titre de l'allocation spécifique de reclassement.
L'ARE lui sera versée sans différé d'indemnisation, ni délai d'attente.
L'employeur verse à l'Assédic :
- Pour les salariés ayant 2 ans d'ancienneté dans l'entreprise, 2 mois d'indemnité de préavis incluant l'ensemble des charges sociale
- Pour l'ensemble des salariés, l'allocation de formation acquise annuellement par les salariés dans le cadre du Droit Individuel à la Formation (DIF) à raison de 20 heures par an
L'employeur verse au salarié :
L'ensemble des indemnités de rupture, à l'exception de 2 mois de préavis pour les salariés ayant 2 ans d'ancienneté
Tout doit être intégré au solde de tout compte (salaire du mois en cours, part de préavis, congés payés, primes calculées pro rata temporis càd pour les mois travaillés de l'année en cours,...) et payé à votre départ de l'entreprise.
Attention :
Certaines primes doivent vous être versées même si vous avez quitté l'entreprise.
Vérifiez votre contrat de travail.
Un exemple : une prime annuelle (mode de calcul XXX) versée annuellement pour autant que le salarié soit inscrit aux effectifs au 31 décembre de l'année concernée = si vous êtes licencié en février, vous avez droit au versement de cette prime même si le montant n'est calculé qu'en mars et versé en avril aux salariés en poste.
Quant à la littérature administrative, je me demande si on ne paie pas des mecs spécialement pour rendre tout le plus abscons possible...mais c'est une autre histoire.
Attention :
Certaines primes doivent vous être versées même si vous avez quitté l'entreprise.
Vérifiez votre contrat de travail.
Un exemple : une prime annuelle (mode de calcul XXX) versée annuellement pour autant que le salarié soit inscrit aux effectifs au 31 décembre de l'année concernée = si vous êtes licencié en février, vous avez droit au versement de cette prime même si le montant n'est calculé qu'en mars et versé en avril aux salariés en poste.
Quant à la littérature administrative, je me demande si on ne paie pas des mecs spécialement pour rendre tout le plus abscons possible...mais c'est une autre histoire.
J'aime bien vos interventions: clair, concis, bien écrit...Florence a écrit :Citation
En résumé, la CRP, c'est plus de revenus pendant 8 mois et un contrôle qui est équivalent à celui d'un non CRP en parcours 1, le choix du parcours dépendant de la tête du client...
Oui, c'est ce que j'ai vécu.
Par aileurs, pour des raisons familiales, je n'étais plus en mesure de garantir ma présence permanente à Paris. J'ai téléphoné et discuté avec un responsable. Pour les trois mois suivants, j'ai été dispensée de facto d'entretien et jamais menacée de radiation.
Quant aux actions proposées (au delà du bilan de compétences que je crois globalement utile) et au "suivi", CRP ou pas, si l'Anpe a décidé de vous caser dans un stage bidon ou que le conseiller veut vous pourrir l'existence (ou bien s'il est juste très c..), on ne fait que revenir dans les standards de tout ce que le système a de contestable.
Concernant la formation, pour faire mentir la règle, il faut des exceptions.
Un ancien collègue, technicien non cadre, s'est vu proposer dans le cadre de la CRP une formation courte (2 mois) de bon niveau, cohérente avec ses compétences et lui permettant de changer de secteur d'activité. Il a trouvé du travail (un vrai, je veux dire) dans le mois qui a suivi la fin de sa formation.
Bonjour,
Pas de maldonne Florence, jamais je ne songe que vous écrivez n'importe quoi.
Au contraire et comme barnaboubs, je suis trés attentif à vos messages de qualité.
je ne vous demande aucunement de vous justifier et même si vous deviez le faire, je ne vois pas en quoi il vous faudrait en être navrée.
Ceci dit, ce qui m'interesse surtout c'est comprendre et je veux bien admettre votre argumentation mais vous devez reconnaitre que l'argument :
Florence l'a dit sur Actuchomage
serai quelque peu insuffisant devant un Conseil des Prud'hommes.
Comme vous le dites si bien:
Amateur autodidacte,
je réponds comme je comprend les textes que je cite.
Vous m'aideriez grandement si vous citiez les textes de vos réponses.
Amicalement
Et
n'ayez crainte je suis un bon élève ! Toujours à poser des questions pertinentes !
Faites-moi la grâce de croire que je ne m'avance pas à écrire n'importe quoi.
Ce post ne vise en rien à remettre en cause votre compétence ou votre crédibilité mais vous me mettez dans l'obligation de justifier des miennes.
Vous m'en voyez sincèrement navrée.

Au contraire et comme barnaboubs, je suis trés attentif à vos messages de qualité.
je ne vous demande aucunement de vous justifier et même si vous deviez le faire, je ne vois pas en quoi il vous faudrait en être navrée.
Ceci dit, ce qui m'interesse surtout c'est comprendre et je veux bien admettre votre argumentation mais vous devez reconnaitre que l'argument :
Florence l'a dit sur Actuchomage
serai quelque peu insuffisant devant un Conseil des Prud'hommes.
Comme vous le dites si bien:
Aussi quand pirlouit relève des textes contradictoires et cherche une certitude, je ne pense pas que l'évocation d'une situation particulière puisse faire office de réponse.Quant à la littérature administrative, je me demande si on ne paie pas des mecs spécialement pour rendre tout le plus abscons possible...mais c'est une autre histoire.
Amateur autodidacte,
je réponds comme je comprend les textes que je cite.
Vous m'aideriez grandement si vous citiez les textes de vos réponses.
Amicalement

n'ayez crainte je suis un bon élève ! Toujours à poser des questions pertinentes !
Bonjour,
D'ailleurs, y'a une question que je me pose !
(voyez comme vos arguments restent présents dans mon esprit et comme je considère votre point de vue dans mon approche de la CRP que c'est une mesure que je sens pas tout du tout malgrès que je ne saurai expliquer pourquoi).
En admettant que la CRP soit bénéfique selon votre expérience !
Alors,
si les indemnités sont les mêmes,
si un accompagnement de qualité existe,
si des formation sont ouvertes,
si des postes sympas sont disponibles,
pourquoi "payer" mieux l'allocataire ?
il suffirait de lui faire bénéficier de l'existant !
Deux réponses possibles à mon sens:
soit l'existence d'un "vice caché",
soit la preuve d'une discrimination !
A mon sens, je dis donc "vice-caché" qui serait celui de l'autoritarisme lattent.
Certes cela à peu d'importance à un certain niveau de hiérarchie mais, vous le savez,
devant le risque, ceux qui ont les moyens de se défendre ne sont pas vraiment en danger.
Pour autant il faut combattre le risque si l'on veut diminuer le danger car savons nous jamais si nous aurons toujours les moyens de nous défendre.
Et en ce moment dans les "mesurettes" qui sont mises en place je vois beaucoup beaucoup (beaucoup trop) de "petites choses anodines" qui ne demandent qu' à êtres "activées" dès que tout pouvoir sera assuré !
La CRP permet au SPE de "gérer" les "DUDE"s, selon les besoins du MEDEF et de sanctionner par la radiation toute velléïté à sortir du parcours assigné.
parcours qui s'il peut rester dans le cadre des compétences de la personne, peut aussi se révéler être un temps partiel imposé ou un smic pour bac +4.
C'est d'ailleurs ce que je pense être l'objectif à terme de toutes ces mesures, à savoir:
Bas salaires et minima sociaux à hauteur de 600/800 € corvéable à la demande et
Bac +3 et 4 au smic revalorisé heureux promus de la consomation !
D'ailleurs, y'a une question que je me pose !
(voyez comme vos arguments restent présents dans mon esprit et comme je considère votre point de vue dans mon approche de la CRP que c'est une mesure que je sens pas tout du tout malgrès que je ne saurai expliquer pourquoi).
En admettant que la CRP soit bénéfique selon votre expérience !
Alors,
si les indemnités sont les mêmes,
si un accompagnement de qualité existe,
si des formation sont ouvertes,
si des postes sympas sont disponibles,
pourquoi "payer" mieux l'allocataire ?
il suffirait de lui faire bénéficier de l'existant !
Deux réponses possibles à mon sens:
soit l'existence d'un "vice caché",
soit la preuve d'une discrimination !
A mon sens, je dis donc "vice-caché" qui serait celui de l'autoritarisme lattent.
Certes cela à peu d'importance à un certain niveau de hiérarchie mais, vous le savez,
devant le risque, ceux qui ont les moyens de se défendre ne sont pas vraiment en danger.
Pour autant il faut combattre le risque si l'on veut diminuer le danger car savons nous jamais si nous aurons toujours les moyens de nous défendre.
Et en ce moment dans les "mesurettes" qui sont mises en place je vois beaucoup beaucoup (beaucoup trop) de "petites choses anodines" qui ne demandent qu' à êtres "activées" dès que tout pouvoir sera assuré !
La CRP permet au SPE de "gérer" les "DUDE"s, selon les besoins du MEDEF et de sanctionner par la radiation toute velléïté à sortir du parcours assigné.
parcours qui s'il peut rester dans le cadre des compétences de la personne, peut aussi se révéler être un temps partiel imposé ou un smic pour bac +4.
C'est d'ailleurs ce que je pense être l'objectif à terme de toutes ces mesures, à savoir:
Bas salaires et minima sociaux à hauteur de 600/800 € corvéable à la demande et
Bac +3 et 4 au smic revalorisé heureux promus de la consomation !
Ts, ts, ts, je te rappelle le double objectif réel du MEDEF : suppresion de la notion de temps de travail et suppression de la notion de salaire minimum. Si le pote du MEDEF passe, on y a le droit!
La bonne nouvelle : plus besoin de délocaliser! On pourra aussi nous faire trimer 70 heures/semaine pour 70€/mois, comme les autres.
Et ceux qui ont voté sur la base de "travailler plus pour gagner plus", il réapprendront une fois de plus que les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent!
Pour en revenir à mon pote Pirlouit, je dirais qu'ici et maintenant, il a tout intérêt à signer une CRP!
La bonne nouvelle : plus besoin de délocaliser! On pourra aussi nous faire trimer 70 heures/semaine pour 70€/mois, comme les autres.
Et ceux qui ont voté sur la base de "travailler plus pour gagner plus", il réapprendront une fois de plus que les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent!
Pour en revenir à mon pote Pirlouit, je dirais qu'ici et maintenant, il a tout intérêt à signer une CRP!
Bonjour,
Je vais assayer de sérier mes réponses...
1/ Pour ce qui est de l'interprétation des dispositions relatives à la CRP, je peux ajouter que le Garp est une instance de référence de l'Assedic à Paris. C'est la même maison, un étage au dessus. Par ailleurs, en regard d'une démarche aux Prud'hommes, je pourrais ajouter que deux cabinets d'avocats ont été consultés sur cette interprétation...et celui de l'employeur lui a conseillé de payer.
Je leur avais exprimé très clairement que j'étais à leur disposition pour une visite guidée des Prud'hommes.
2/ Je n'ai pas voulu entrer dans le détail de la juxtaposition de phrases dans un des extraits de Pirlouit.
En fait, comme il est courant dans les formulaires en tout genre, on peut constater une tendance à poser les paragraphes en vrac.
Vous n'ignorez pas que l'on considère habituellement le manque de structure du raisonnement comme un indice négatif au regard de la qualité du processus de réflexion.
L'administration mérite des palmes académiques dans cette catégorie.
Et je ne suis même pas certaine que ce fatras soit intégralement corrélé à des visées sournoises envers le citoyen.
N'oublions pas non plus que les textes et informations publiées sur Internet ne sont pas aux dernières nouvelles opposables à l'administration. Seuls sont valides les documents imprimés par ses soins.
3/Vous m'avez donné une idée, je vais contacter mon expert-comptable. Si j'arrive à obtenir les directives du Garp, je peux vous assurer qu'elles seront scannées et postées sur ce site...
4/Trop de facteurs individuels sont à prendre en compte pour affirmer qu'une mesure comme la CRP soit bénéfique.
A l'instar d'autres mesures applicables à un grand nombre, elle peut être appropriée à certains, inutile ou défavorable à d'autres.
La possibilité de formation est nulle pour les cadres, inexistante pour les Etam et homéopathique pour les non cadres.
Néanmoins, il semblerait que certaines ANPE aient pris en compte le fait que certains secteurs d'activité connaissent un déclin accusé et inexorable, et qu'il est illusoire de croire que le DE pourra y retrouver un emploi.
J'ai donc parlé d'exception, utile précaution oratoire...j'ajouterais qu'un arbitrage sur sa pertinence s'évalue au cas par cas. Mes commentaires prennent en compte les informations fournies par Pirlouit sur ce file...et sur les autres que j'ai lus sans y répondre directement.
5/Vous demandez pourquoi payer mieux l'allocataire.
Mon analyse rejoint in fine la vôtre sur la volonté de faire globalement baisser salaires et minimas sociaux mais...
Ayant eu affaire au sujet licenciement pendant plus de quinze ans, je constate une pratique constante du dicton : un clou chasse l'autre.
La CRP a remplacé l'ancien dispositif appelé Convention de conversion que j'ai eu à appliquer.
Comme pour tous les autres remplacements, la logique est la suivante : diminuer les avantages accordés.
En réalité, la CRP n'est pas plus "piégeuse" que les autres formules, elle s'inscrit dans une mise en oeuvre délibérée de déconstruction des dispositifs de protection des salariés.
Cette évolution, involution devrais-je dire, est patente en matière de droit du travail par l'atteinte systématique aux acquis et au droit.
L'attaque en règle, orchestrée depuis des années par les tenants du Medef, adeptes au sens sectaire de l'idéologie libérale, porte ses fruits.
Un des objectifs des libéraux est de déplacer le risque et la contrainte d'adaptation de l'entreprise vers le travailleur, toutes catégories confondues.
De la variable d'ajustement à la dissolution du salariat règlementé...pas besoin de dessin.
A noter que la campagne marketing incessante et les mesures déployées pour que le plus grand nombre d'individus se "libéralisent" va dans le même sens.
EURL, micro-entreprise, portage salarial, création d'entreprise, c'est la litanie du "allez-y".
On oublie juste de dire que pour vivre "externalisé", il faut trouver des clients (tout le monde n'est pas apte ou désireux de faire du commercial).
Quant à ceux dont les compétences ne sont pas adaptées à ce mode d'exercice, il reste l'intérim dont la croissance témoigne de la véracité du propos.
Ce n'est peut-être pas le sujet de file, je ne m'étendrais donc pas mais pour référence un petit ouvrage :
Travail flexible, salarié jetable : fausses questions et vrais enjeux de la lutte contre le chômage, sous la direction de Michel Husson, Ed La Découverte, 8€.
Je vais assayer de sérier mes réponses...
1/ Pour ce qui est de l'interprétation des dispositions relatives à la CRP, je peux ajouter que le Garp est une instance de référence de l'Assedic à Paris. C'est la même maison, un étage au dessus. Par ailleurs, en regard d'une démarche aux Prud'hommes, je pourrais ajouter que deux cabinets d'avocats ont été consultés sur cette interprétation...et celui de l'employeur lui a conseillé de payer.
Je leur avais exprimé très clairement que j'étais à leur disposition pour une visite guidée des Prud'hommes.
2/ Je n'ai pas voulu entrer dans le détail de la juxtaposition de phrases dans un des extraits de Pirlouit.
En fait, comme il est courant dans les formulaires en tout genre, on peut constater une tendance à poser les paragraphes en vrac.
Vous n'ignorez pas que l'on considère habituellement le manque de structure du raisonnement comme un indice négatif au regard de la qualité du processus de réflexion.
L'administration mérite des palmes académiques dans cette catégorie.
Et je ne suis même pas certaine que ce fatras soit intégralement corrélé à des visées sournoises envers le citoyen.
N'oublions pas non plus que les textes et informations publiées sur Internet ne sont pas aux dernières nouvelles opposables à l'administration. Seuls sont valides les documents imprimés par ses soins.
3/Vous m'avez donné une idée, je vais contacter mon expert-comptable. Si j'arrive à obtenir les directives du Garp, je peux vous assurer qu'elles seront scannées et postées sur ce site...
4/Trop de facteurs individuels sont à prendre en compte pour affirmer qu'une mesure comme la CRP soit bénéfique.
A l'instar d'autres mesures applicables à un grand nombre, elle peut être appropriée à certains, inutile ou défavorable à d'autres.
La possibilité de formation est nulle pour les cadres, inexistante pour les Etam et homéopathique pour les non cadres.
Néanmoins, il semblerait que certaines ANPE aient pris en compte le fait que certains secteurs d'activité connaissent un déclin accusé et inexorable, et qu'il est illusoire de croire que le DE pourra y retrouver un emploi.
J'ai donc parlé d'exception, utile précaution oratoire...j'ajouterais qu'un arbitrage sur sa pertinence s'évalue au cas par cas. Mes commentaires prennent en compte les informations fournies par Pirlouit sur ce file...et sur les autres que j'ai lus sans y répondre directement.
5/Vous demandez pourquoi payer mieux l'allocataire.
Mon analyse rejoint in fine la vôtre sur la volonté de faire globalement baisser salaires et minimas sociaux mais...
Ayant eu affaire au sujet licenciement pendant plus de quinze ans, je constate une pratique constante du dicton : un clou chasse l'autre.
La CRP a remplacé l'ancien dispositif appelé Convention de conversion que j'ai eu à appliquer.
Comme pour tous les autres remplacements, la logique est la suivante : diminuer les avantages accordés.
En réalité, la CRP n'est pas plus "piégeuse" que les autres formules, elle s'inscrit dans une mise en oeuvre délibérée de déconstruction des dispositifs de protection des salariés.
Cette évolution, involution devrais-je dire, est patente en matière de droit du travail par l'atteinte systématique aux acquis et au droit.
L'attaque en règle, orchestrée depuis des années par les tenants du Medef, adeptes au sens sectaire de l'idéologie libérale, porte ses fruits.
Un des objectifs des libéraux est de déplacer le risque et la contrainte d'adaptation de l'entreprise vers le travailleur, toutes catégories confondues.
De la variable d'ajustement à la dissolution du salariat règlementé...pas besoin de dessin.
A noter que la campagne marketing incessante et les mesures déployées pour que le plus grand nombre d'individus se "libéralisent" va dans le même sens.
EURL, micro-entreprise, portage salarial, création d'entreprise, c'est la litanie du "allez-y".
On oublie juste de dire que pour vivre "externalisé", il faut trouver des clients (tout le monde n'est pas apte ou désireux de faire du commercial).
Quant à ceux dont les compétences ne sont pas adaptées à ce mode d'exercice, il reste l'intérim dont la croissance témoigne de la véracité du propos.
Ce n'est peut-être pas le sujet de file, je ne m'étendrais donc pas mais pour référence un petit ouvrage :
Travail flexible, salarié jetable : fausses questions et vrais enjeux de la lutte contre le chômage, sous la direction de Michel Husson, Ed La Découverte, 8€.
Bonjour,
Ah bein pour le coup j'ai plus de questions !
Heureux que nos idées concordent !
Y me semblait bien qu'elle était pas nette la CRP !
Du temps de la convention de reclassement,
ce n'était pas l'organisme orienteur/formateur
qui pouvait être "radieur".
Aussi quand vous dites:
C'est donc bien dans la contrainte à l'orientation que le gouvernement trouve à augmenter son propre avantage.

Heureux que nos idées concordent !

Y me semblait bien qu'elle était pas nette la CRP !
Du temps de la convention de reclassement,
ce n'était pas l'organisme orienteur/formateur
qui pouvait être "radieur".
Aussi quand vous dites:
, et que l'on constate justement que les avantages sont augmentés pour le bénéficiaire, l'on peut se demander où serai la logique.Comme pour tous les autres remplacements, la logique est la suivante : diminuer les avantages accordés.
C'est donc bien dans la contrainte à l'orientation que le gouvernement trouve à augmenter son propre avantage.
Effectivement.
L'idée du "guichet social unique" qui progresse sera à coup sûr l'occasion d'une diminution globale des aides servies.
La fusion Anpe - Assedic est l'autre face de cette médaille.
Combiner la surveillance et la mise sous tutelle des DE avec le rationnement des fonds, augmenter la difficulté de l'accès aux aides en ayant l'air de la simplifier,...
Soyons réalistes, il est quand même plus facile de contrôler les individus quand par une centralisation adéquate, vous avez les moyens de les envoyer à la rue d'un trait de plume.
La stigmatisation de ces feignants de sans emplois de toutes espèces, le discours sur la "logique" de faire travailler tout le monde contre des miettes d'aide sociale, la résurgence de la valeur travail : difficile de trouver anodin la congruence des discours politiques et les arrière-pensées du Medef.
L'idée du "guichet social unique" qui progresse sera à coup sûr l'occasion d'une diminution globale des aides servies.
La fusion Anpe - Assedic est l'autre face de cette médaille.
Combiner la surveillance et la mise sous tutelle des DE avec le rationnement des fonds, augmenter la difficulté de l'accès aux aides en ayant l'air de la simplifier,...
Soyons réalistes, il est quand même plus facile de contrôler les individus quand par une centralisation adéquate, vous avez les moyens de les envoyer à la rue d'un trait de plume.
La stigmatisation de ces feignants de sans emplois de toutes espèces, le discours sur la "logique" de faire travailler tout le monde contre des miettes d'aide sociale, la résurgence de la valeur travail : difficile de trouver anodin la congruence des discours politiques et les arrière-pensées du Medef.
Bonjour,
Mais il y a des exceptions, ils peuvent fournir des formations de reconversion que si le poste demandé ne propose aucune débouché ou est en voie de disparition.
Or le DIF est versé à l'ASSEDIC par l'employeur en cas de CRP. Donc logiquement, j'aurai droit à des formations professionnelles. Mais ce n'est pas le cas.
Où va le DIF qui est versé à l'ASSEDIC???
Bref, je tiens à remercier à tous ceux qui ont bien voulu répondre à mes questions.
Je suis allé à une réunion d'information de CRP. Et d'après les conseillers de l'ASSEDIC et de l'ANPE, ils ne fournissent pas de formations professionnelle pour reconvertir ou monter un grade (etc...) pour ceux qui ont signé le CRP car dans le point de vue d'ASSEDIC et ANPE, les personnes qui ont signés le CRP doivent trouver un emploi de même type. C'est à dire qu'un développeur doit trouver un autre emploi de développeur, ou un coiffeur doit trouver un emploi de coiffeur. Ils ne peuvent pas prétendre de prendre un emploi de dirigeant ou chef de projet etc...Florence a écrit :La possibilité de formation est nulle pour les cadres, inexistante pour les Etam et homéopathique pour les non cadres.
Néanmoins, il semblerait que certaines ANPE aient pris en compte le fait que certains secteurs d'activité connaissent un déclin accusé et inexorable, et qu'il est illusoire de croire que le DE pourra y retrouver un emploi.
J'ai donc parlé d'exception, utile précaution oratoire...j'ajouterais qu'un arbitrage sur sa pertinence s'évalue au cas par cas. Mes commentaires prennent en compte les informations fournies par Pirlouit sur ce file...et sur les autres que j'ai lus sans y répondre directement.
Mais il y a des exceptions, ils peuvent fournir des formations de reconversion que si le poste demandé ne propose aucune débouché ou est en voie de disparition.
Or le DIF est versé à l'ASSEDIC par l'employeur en cas de CRP. Donc logiquement, j'aurai droit à des formations professionnelles. Mais ce n'est pas le cas.
Où va le DIF qui est versé à l'ASSEDIC???
Bref, je tiens à remercier à tous ceux qui ont bien voulu répondre à mes questions.