Discrimination justifiée?
Discrimination justifiée?
Là, nous regardions mollement un bout du spectacle de Madonna sur NRJ12. Le truc qui pète avec de la machinerie en veux-tu en voilà, 120€ les places pour pauvres, debout, au fond derrière les poteaux...
Là-dessus, monsieur me dit que le critère de sélection pour être danseurs chez Madonna, c'est d'être homo!
Je lui dit que c'est honteux, que c'est de la vie privée, gnagnagna...
Et lui : c'est normal, c'est le show bizz, c'est comme ça.
Moi : ha ben oui, le show bizz, c'est pas pareil, aller, Johnny, reviens, pour toi, pas d'impôts, c'est normal, c'est le show bizz!
Lui : c'est quoi ton plan d'intégriste? Tu voudrais que les patrons n'aient plus le droit d'embaucher qui ils veulent?
Moi : n'importe quoi! Quel rapport entre la danse et ta vie sexuelle? Et si la prochaine fois que tu cherches un job, on te dit que c'est réservé aux sodomites, tu fais quoi?
Lui : Voilà, plus de critères discriminatoires nulle part et on prend des boudins commes hôtesses de l'air!
Moi : attend d'avoir 50 balais et de cherche un taff pour bouffer!
Lui : intégriste.
Moi : Fumeur! Manière, ça aussi, bientôt, si tu sens la clope, on ne t'embaucheras plus!
Lui : grrrrrr
Moi : grrrrr
Fin de soirée pourrite!
Alors, y a des discriminations qui peuvent se justifier ou tout n'est qu'affaire de passe-droit?
Là-dessus, monsieur me dit que le critère de sélection pour être danseurs chez Madonna, c'est d'être homo!
Je lui dit que c'est honteux, que c'est de la vie privée, gnagnagna...
Et lui : c'est normal, c'est le show bizz, c'est comme ça.
Moi : ha ben oui, le show bizz, c'est pas pareil, aller, Johnny, reviens, pour toi, pas d'impôts, c'est normal, c'est le show bizz!
Lui : c'est quoi ton plan d'intégriste? Tu voudrais que les patrons n'aient plus le droit d'embaucher qui ils veulent?
Moi : n'importe quoi! Quel rapport entre la danse et ta vie sexuelle? Et si la prochaine fois que tu cherches un job, on te dit que c'est réservé aux sodomites, tu fais quoi?
Lui : Voilà, plus de critères discriminatoires nulle part et on prend des boudins commes hôtesses de l'air!
Moi : attend d'avoir 50 balais et de cherche un taff pour bouffer!
Lui : intégriste.
Moi : Fumeur! Manière, ça aussi, bientôt, si tu sens la clope, on ne t'embaucheras plus!
Lui : grrrrrr
Moi : grrrrr
Fin de soirée pourrite!
Alors, y a des discriminations qui peuvent se justifier ou tout n'est qu'affaire de passe-droit?
C'est ce que je lui ai dit : manière, si t'es hétéro, bon danseur et que tu veux faire la tournée de Madonna, il te suffit de pipeauter!
Ou alors, à la fin de l'entretien, y a un grand mec musculeux qui sort de derrière un rideau!
Ceci dit, ça ne répond pas à ma question : existe-t-il des discriminations qui se justifient?
Ou alors, à la fin de l'entretien, y a un grand mec musculeux qui sort de derrière un rideau!
Ceci dit, ça ne répond pas à ma question : existe-t-il des discriminations qui se justifient?
Discrimination justifiée ?
J'ai répondu "oui" parce que nous sommes tous différents et que nous n'avons pas les mêmes dons.
Je classerai les danseurs dans les sportifs et je peux vous assurer que les danseurs ne sont pas tous homos, Monsieur Monolecte, c'est un cliché, un de plus !
Beaucoup d'hommes ressentent les mouvements des danseurs comme efféminés, mais c'est ainsi. Et rappelez-vous Messieurs, ce sont des heures et des heures de travail, de discipline physique qu'on n'imagine pas et que vous n'auriez sans doute pas le cou...rage de faire.
Les hôtesses d'AF ne sont pas forcément des canons de 25 ans, ils se sont un peu assouplis. Lorsque j'étais gamine, quand l'avion était encore magique, les hôtesses devaient avoir une taille minimum et maximum et n'avaient pas le droit d'être mariées !!! Ouais
Ou alors elles passaient au sol. Cheveux courts ou chignon, rien ne devait dépasser pour le reste des mensurations, je ne sais pas
La discrimination s'explique logiquement pour les acteurs et actrices. Si on peut faire vieillir un acteur pour jouer son grand-père, le contraire est difficile.
Certaines ont une voix et une façon de jouer très bourgeoise, d'autres plus prolo. Mais on a besoin de tous les autres rôles.
Un acteur c'est avant tout un talent, une carrure et une gueule de l'emploi. Je n'imagine pas Gabin vieillissant, jouer le rôle d'un type benin oui-oui un peu bêbête. Même dans un rôle de SDF il gardait sa hargne et sa force, sa carrure de commandeur. Il s'était bonifié avec l'âge (c'est mon avis perso).
Mais ce sont des acteurs, on les voit, ils sont là pour ça.
Par contre discriminer sur l'âge pour se retrouver enfermé dans un bureau sans contacts particuliers avec l'extérieur, c'est carrément débile.
Beaucoup s'imaginent que les femmes de + de 50 ans ressemblent aux Vamps
Ils n'ont qu'à prendre le metro aux heures de pointe ! Ce sont souvent les plus soignées.
Et les patrons qui fantasment sur des jeunes femmes, bien sur tous rapports, avec un physique de rêve, la tête bien pleine, corvéable à merci pour le SMIC sont souvent déjà jeunes, pourvu d'une bedaine et le crâne chauve.
Il me vient une idée démoniaque, sur mon prochain courrier de motivation, je vais également dire mes desiderata pour un futur patron, âge, compétences exigées, s'il change de chaussettes tous les jours...comme ils ne lisent pas
Je classerai les danseurs dans les sportifs et je peux vous assurer que les danseurs ne sont pas tous homos, Monsieur Monolecte, c'est un cliché, un de plus !
Beaucoup d'hommes ressentent les mouvements des danseurs comme efféminés, mais c'est ainsi. Et rappelez-vous Messieurs, ce sont des heures et des heures de travail, de discipline physique qu'on n'imagine pas et que vous n'auriez sans doute pas le cou...rage de faire.
Les hôtesses d'AF ne sont pas forcément des canons de 25 ans, ils se sont un peu assouplis. Lorsque j'étais gamine, quand l'avion était encore magique, les hôtesses devaient avoir une taille minimum et maximum et n'avaient pas le droit d'être mariées !!! Ouais


La discrimination s'explique logiquement pour les acteurs et actrices. Si on peut faire vieillir un acteur pour jouer son grand-père, le contraire est difficile.
Certaines ont une voix et une façon de jouer très bourgeoise, d'autres plus prolo. Mais on a besoin de tous les autres rôles.
Un acteur c'est avant tout un talent, une carrure et une gueule de l'emploi. Je n'imagine pas Gabin vieillissant, jouer le rôle d'un type benin oui-oui un peu bêbête. Même dans un rôle de SDF il gardait sa hargne et sa force, sa carrure de commandeur. Il s'était bonifié avec l'âge (c'est mon avis perso).
Mais ce sont des acteurs, on les voit, ils sont là pour ça.
Par contre discriminer sur l'âge pour se retrouver enfermé dans un bureau sans contacts particuliers avec l'extérieur, c'est carrément débile.
Beaucoup s'imaginent que les femmes de + de 50 ans ressemblent aux Vamps

Et les patrons qui fantasment sur des jeunes femmes, bien sur tous rapports, avec un physique de rêve, la tête bien pleine, corvéable à merci pour le SMIC sont souvent déjà jeunes, pourvu d'une bedaine et le crâne chauve.
Il me vient une idée démoniaque, sur mon prochain courrier de motivation, je vais également dire mes desiderata pour un futur patron, âge, compétences exigées, s'il change de chaussettes tous les jours...comme ils ne lisent pas

Bonjour,
J'ai voté pour "débattons"!
Je crains les « amalgames sauvages » : tout choix est une décision discriminante et pas nécessairement une discrimination d’une part, on peut (tenter de) justifier un choix (et un acte) sans qu’il soit légitime d’autre part.
En latin, discrimen signifie littéralement « ce qui sépare », dans une acception beaucoup plus large que le sens de distinction péjorative que revêt actuellement le mot discrimination.
Une des définitions du mot latin est : moment où il s’agit de décider. Par ailleurs, le mot est fréquemment relié dans l’usage avec discerno (séparer, discerner, distinguer, reconnaître).
Tout au long de la vie, nous sommes amenés à décider, à séparer, à choisir.
Une suite ininterrompue de décisions innombrables, dont la teneur et les conséquences nous semblent si ténues que nous ne nous y attardons pas.
D’autres choix que nous posons ou subissons attirent en revanche notre attention.
J’entends derrière la question de la discrimination légitime celle de la teneur morale de l’acte de choisir. Le choix des mots fait sens. Une décision est-elle légitime ou justifiée ?
Est légitime ce qui est conforme à la loi, qui est dans la règle.
Est justifié ce qui fait qu’une chose est juste.
Il n’en reste pas moins que « choisir, c’est éliminer » (Spinoza). Et lorsque mon choix porte à conséquence (en réalité en permanence), je ne peux m’absoudre de ma responsabilité.
En matière d’emploi, ce qui précède n’est pas de l’ordre du jeu sur les mots mais renvoie a contrario à l’essentiel : comment poser un acte à la fois discriminant et légitime, mais dont rien ne pourra jamais garantir qu’il soit juste?
En filigrane se profile la question de la subjectivité inhérente à la conscience humaine.
Mais la demande d’objectivité de celui qui subit une décision, si elle est compréhensible, ne peut manquer de faire émerger de nouvelles questions.
L’objectivité est-elle intrinsèquement possible et souhaitable dans la relation humaine ?
Le commerce de l’objectivité dans le domaine des ressources humaines n’est-il pas l’exploitation d’un fort opportun déplacement de la demande réelle, autrement dit les demandeurs d’objectivité ne seraient-ils pas plutôt en demande de respect ?
J'ai voté pour "débattons"!
Je crains les « amalgames sauvages » : tout choix est une décision discriminante et pas nécessairement une discrimination d’une part, on peut (tenter de) justifier un choix (et un acte) sans qu’il soit légitime d’autre part.
En latin, discrimen signifie littéralement « ce qui sépare », dans une acception beaucoup plus large que le sens de distinction péjorative que revêt actuellement le mot discrimination.
Une des définitions du mot latin est : moment où il s’agit de décider. Par ailleurs, le mot est fréquemment relié dans l’usage avec discerno (séparer, discerner, distinguer, reconnaître).
Tout au long de la vie, nous sommes amenés à décider, à séparer, à choisir.
Une suite ininterrompue de décisions innombrables, dont la teneur et les conséquences nous semblent si ténues que nous ne nous y attardons pas.
D’autres choix que nous posons ou subissons attirent en revanche notre attention.
J’entends derrière la question de la discrimination légitime celle de la teneur morale de l’acte de choisir. Le choix des mots fait sens. Une décision est-elle légitime ou justifiée ?
Est légitime ce qui est conforme à la loi, qui est dans la règle.
Est justifié ce qui fait qu’une chose est juste.
Il n’en reste pas moins que « choisir, c’est éliminer » (Spinoza). Et lorsque mon choix porte à conséquence (en réalité en permanence), je ne peux m’absoudre de ma responsabilité.
En matière d’emploi, ce qui précède n’est pas de l’ordre du jeu sur les mots mais renvoie a contrario à l’essentiel : comment poser un acte à la fois discriminant et légitime, mais dont rien ne pourra jamais garantir qu’il soit juste?
En filigrane se profile la question de la subjectivité inhérente à la conscience humaine.
Mais la demande d’objectivité de celui qui subit une décision, si elle est compréhensible, ne peut manquer de faire émerger de nouvelles questions.
L’objectivité est-elle intrinsèquement possible et souhaitable dans la relation humaine ?
Le commerce de l’objectivité dans le domaine des ressources humaines n’est-il pas l’exploitation d’un fort opportun déplacement de la demande réelle, autrement dit les demandeurs d’objectivité ne seraient-ils pas plutôt en demande de respect ?
Donc, si tu veux une fille petite et noire pour un rôle au ciné, ben tu ne peux pas?
Tu peux aussi estimer que sur certains boulots une limite d'âge est nécessaire (dangerosité, pénibilité!), mais non, donc, des papets sur les grandes échelles, des papets dans le parcours du combattant...
Dans ce cas, mannequin est une profession illégale, non?
Tu peux aussi estimer que sur certains boulots une limite d'âge est nécessaire (dangerosité, pénibilité!), mais non, donc, des papets sur les grandes échelles, des papets dans le parcours du combattant...
Dans ce cas, mannequin est une profession illégale, non?

Tu chipotes !!!
Pour le cinéma, c'est le fait d'être petite et noire qui définit le profil de la candidate actrice, tout comme le fait de maîtriser XPress, Photoshop et Illustrator est impératif pour un(e) candidat(e) maquettiste. Ce sont des critères prioritaires car inhérents au poste proposé.
Mais pour une hôtesse de l'air ou une standardiste, la taille, l'âge et le tour de poitrine n'ont rien à faire là : ce ne sont pas des critères inhérents à la bonne tenue du poste. De même qu'être homosexuel n'est pas un critère inhérent à la meilleure exécution du métier de danseur.
Oui, mannequin devrait être une profession illégale quand on ne prend plus que des mineures anorexiques.

Pour le cinéma, c'est le fait d'être petite et noire qui définit le profil de la candidate actrice, tout comme le fait de maîtriser XPress, Photoshop et Illustrator est impératif pour un(e) candidat(e) maquettiste. Ce sont des critères prioritaires car inhérents au poste proposé.
Mais pour une hôtesse de l'air ou une standardiste, la taille, l'âge et le tour de poitrine n'ont rien à faire là : ce ne sont pas des critères inhérents à la bonne tenue du poste. De même qu'être homosexuel n'est pas un critère inhérent à la meilleure exécution du métier de danseur.
Oui, mannequin devrait être une profession illégale quand on ne prend plus que des mineures anorexiques.
Bonsoir,
Bien sûr, les compétences devraient primer.
On pourrait presque dire que l'apparence physique dans le cinéma serait un genre de compétence...
Mais en réalité, franchement, on prend en compte d'autres paramètres.
Est-ce que je devrais avoir honte d'avoir recruté deux de mes anciennes secrétaires en prenant en compte leur situation personnelle (des jeunes filles aux prises avec l'adversité) alors que leurs compétences étaient bien en deça de mes besoins réels (euphémisme total)? Je les ai formées et basta.
Par expérience, j'ai vu quantité de personnes avec les compétences pour un poste donné. Certaines avaient visiblement plus de chance de s'adapter au contexte que d'autres. Et puis certains étaient dans l'urgence, alors on aménage.
Même si l'objectivité absolue existait, je n'irai pas me cacher derrière. Mise en position de décider, je l'ai fait, avec le plus de conscience possible.
En revanche, dans cette position favorable, j'ai toujours essayé d'aider ceux qui passaient par mon bureau, du simple conseil à la recommandation nominative.
Pour, à défaut d'être un acteur, devenir au moins un petit facteur favorable.
Il faut être extrêmement présomptueux pour se targuer d'objectivité ou d'équité absolue quand on fait du recrutement, comme dans la vie en général.
Cet argument sert aussi à refuser d'entendre et d'accepter que l'on est porteur de décisons qui déçoivent. C'est une porte de sortie trop facile pour ne pas prendre le temps d'expliquer au candidat quels éléments ont amené la décision.
Vous avez tous remarqué comme il est difficile d'avoir une conversation téléphonique avec un recruteur qui vous a posté une réponse négative?
Ils sont devenus des écureuils : leurs coucougnettes sont minuscules.
Bien sûr, les compétences devraient primer.
On pourrait presque dire que l'apparence physique dans le cinéma serait un genre de compétence...
Mais en réalité, franchement, on prend en compte d'autres paramètres.
Est-ce que je devrais avoir honte d'avoir recruté deux de mes anciennes secrétaires en prenant en compte leur situation personnelle (des jeunes filles aux prises avec l'adversité) alors que leurs compétences étaient bien en deça de mes besoins réels (euphémisme total)? Je les ai formées et basta.
Par expérience, j'ai vu quantité de personnes avec les compétences pour un poste donné. Certaines avaient visiblement plus de chance de s'adapter au contexte que d'autres. Et puis certains étaient dans l'urgence, alors on aménage.
Même si l'objectivité absolue existait, je n'irai pas me cacher derrière. Mise en position de décider, je l'ai fait, avec le plus de conscience possible.
En revanche, dans cette position favorable, j'ai toujours essayé d'aider ceux qui passaient par mon bureau, du simple conseil à la recommandation nominative.
Pour, à défaut d'être un acteur, devenir au moins un petit facteur favorable.
Il faut être extrêmement présomptueux pour se targuer d'objectivité ou d'équité absolue quand on fait du recrutement, comme dans la vie en général.
Cet argument sert aussi à refuser d'entendre et d'accepter que l'on est porteur de décisons qui déçoivent. C'est une porte de sortie trop facile pour ne pas prendre le temps d'expliquer au candidat quels éléments ont amené la décision.
Vous avez tous remarqué comme il est difficile d'avoir une conversation téléphonique avec un recruteur qui vous a posté une réponse négative?
Ils sont devenus des écureuils : leurs coucougnettes sont minuscules.
Bonjour,
J'ai voté non.
A mon sens, être objectif,
c'est savoir examiner les motifs de rejet et non les motifs d'acceptation.
Discriminer, c'est accepter pour soi un motif de rejet non concordant avec les paramêtres prévus.
Dans votre exemple, il me semble que vous ne discriminez personnne en embauchant des personnes sous-qualifiées.
En revanche vous semblez avoir modifié vos paramètres de recruttement.
Pour ce qui est des homos de Madonna je pens tout simplement qu'elle a souhaité mettre tous les publics de son coté, pour les mâles, y'avait sa p'tite culotte, pour les homos (et les femmes), elle a mis ses danseurs.
Elle chante pas cette meuf,
elle compte !
J'ai voté non.
A mon sens, être objectif,
c'est savoir examiner les motifs de rejet et non les motifs d'acceptation.
Discriminer, c'est accepter pour soi un motif de rejet non concordant avec les paramêtres prévus.
Dans votre exemple, il me semble que vous ne discriminez personnne en embauchant des personnes sous-qualifiées.
En revanche vous semblez avoir modifié vos paramètres de recruttement.
Pour ce qui est des homos de Madonna je pens tout simplement qu'elle a souhaité mettre tous les publics de son coté, pour les mâles, y'avait sa p'tite culotte, pour les homos (et les femmes), elle a mis ses danseurs.
Elle chante pas cette meuf,
elle compte !
Discrimination
Je ne crois pas au choix réellement objectifs, seule une machine pourrait être 100 % rationnelle.
Même ceux qui croient être objectifs ne le sont pas inconsciemment.
Pour certains métiers, l'apparence, le look est primordial (soit la personne joue un rôle représentatif de l'entreprise, soit, dans le milieu artistique, elle vend aussi son apparence - exemple pour un personnage, soit elle doit se conformer à la normalité du groupe).
Ayant travaillé pour le ballet Roland Petit, je peux affirmer que le choix des danseurs se faisaient : sur l'âge, l'apparence générale (laideur exclue), la taille et le poids. Quand une danseuse prenait quelques kilos en trop : lettre recommandée. Et si pas d'amaigrissement, licenciement.
Même ceux qui croient être objectifs ne le sont pas inconsciemment.
Pour certains métiers, l'apparence, le look est primordial (soit la personne joue un rôle représentatif de l'entreprise, soit, dans le milieu artistique, elle vend aussi son apparence - exemple pour un personnage, soit elle doit se conformer à la normalité du groupe).
Ayant travaillé pour le ballet Roland Petit, je peux affirmer que le choix des danseurs se faisaient : sur l'âge, l'apparence générale (laideur exclue), la taille et le poids. Quand une danseuse prenait quelques kilos en trop : lettre recommandée. Et si pas d'amaigrissement, licenciement.
Discrimination justifiée ?
Tout à fait exact GENIA, j'avais vu un reportage sur les danseurs du Lido. Les filles (si je me souviens bien) mini 1,77m et les garçons 1,90m.Quand une danseuse prenait quelques kilos en trop : lettre recommandée. Et si pas d'amaigrissement, licenciement
Je suppose qu'on ne peut pas avoir un tableau équilibré avec des filles qui mesureraient 1,60 et d'autres 1,80m et avec les talons, les garçons doivent être très grands.
Il y avait le cas d'une jeune Américaine très belle, qui dansait très bien mais qui n'a pas été prise pour cause de... tatouages !
Et les séances de pesée hebdomadaires sont une vraie torture. D'ailleurs cela figure sur leur contrat.
Oui, St-Dumortier, je ne pense pas que Madonna se préoccupe tellement de sa vertu... Ce sont peut-être les liftings, mais je lui trouve un vrai visage de prédatrice, brrrPour ce qui est des homos de Madonna je pens tout simplement qu'elle a souhaité mettre tous les publics de son coté, pour les mâles, y'avait sa p'tite culotte, pour les homos (et les femmes), elle a mis ses danseurs.
Elle chante pas cette meuf,
elle compte
Il ne faudrait pas non plus tomber dans l'angélisme.
Tiens, une anecdote : un mien neveu de 26 ans qui habite le sud avait vu une affiche demandant un vigile dans un magasin. Ce n'est pas un Hercule, mais il est grand. Le directeur lui a dit en privé "désolé je ne prends que des noirs".
Avec son allure plutôt vikking, cela ne le faisait pas, mais ne l'arrangeait pas non plus, il a un petit garçon et sa femme rame aussi...
Bonjour,
Citation
Dans votre exemple, il me semble que vous ne discriminez personnne en embauchant des personnes sous-qualifiées.
En revanche vous semblez avoir modifié vos paramètres de recruttement.
Ma réponse portait plus sur la remarque de Sophie sur la primauté des compétences sur les considérations individuelles.
En fait, modifier les paramètres du recrutement dans ce cas, s'appelle simplement du favoritisme assumé. Il est plus facile à jsutifier parce que les éléments qui motivent la décision sont centrés sur l'aide apportée à autrui. Il s'agit donc plus de mise en pratique de convictions personnelles que de recrutement (on me l'a d'ailleurs fait remarqué).
Dans le recrutement en général, ce qui pêche c'est le même déplacement de critères mais à sens unique pour l'entreprise et le recruteur. Il y a un monde entre ce que les candidats entendent ou savent, ce qui est dit "en privé" et ce qui est pensé en amont.
Les faits sont parlants : l'emploi des seniors est en berne, les jeunes sans qualifications restent sur le carreau parce que personne ne veut prendre de son temps pour les former,...
Sans parler des "critères arrière-pensées".
Citation
Dans votre exemple, il me semble que vous ne discriminez personnne en embauchant des personnes sous-qualifiées.
En revanche vous semblez avoir modifié vos paramètres de recruttement.
Ma réponse portait plus sur la remarque de Sophie sur la primauté des compétences sur les considérations individuelles.
En fait, modifier les paramètres du recrutement dans ce cas, s'appelle simplement du favoritisme assumé. Il est plus facile à jsutifier parce que les éléments qui motivent la décision sont centrés sur l'aide apportée à autrui. Il s'agit donc plus de mise en pratique de convictions personnelles que de recrutement (on me l'a d'ailleurs fait remarqué).
Dans le recrutement en général, ce qui pêche c'est le même déplacement de critères mais à sens unique pour l'entreprise et le recruteur. Il y a un monde entre ce que les candidats entendent ou savent, ce qui est dit "en privé" et ce qui est pensé en amont.
Les faits sont parlants : l'emploi des seniors est en berne, les jeunes sans qualifications restent sur le carreau parce que personne ne veut prendre de son temps pour les former,...
Sans parler des "critères arrière-pensées".