
Europe : rigueur et claque sociale
Re: Grèce en direct: «C'est la guerre!»
J'y croirais que lorsqu'on verra tous les profiteurs et les vampires qui habitent en Grèce, ceux qui profitent de la misère imposée à une part croissante de la population, commencer à fuir comme des rats 

Re: Grèce en direct: «C'est la guerre!»
On peut voir en direct la situation en Grèce:
http://www.skai.gr/
(il y a plein de pub et c'est en grec)
En ce moment, on voit ce qui se passe dans leur parlement et en arrière fond la manifestation monstre en cours...
http://www.skai.gr/
(il y a plein de pub et c'est en grec)
En ce moment, on voit ce qui se passe dans leur parlement et en arrière fond la manifestation monstre en cours...
Re: Grèce en direct: «C'est la guerre!»
J'y croirais que lorsqu'on verra tous les profiteurs et les vampires qui habitent en Grèce, ceux qui profitent de la misère imposée à une part croissante de la population, commencer à fuir comme des rats
Comme en Tunisie , Egypte et .....

Re: Grèce en direct: «C'est la guerre!»
de toutes façon la libération "providentielle" des 2 otages français va jeter aux oubliettes toutes les autres infos pendant quelques jours... 

Re: Grèce en direct: «C'est la guerre!»
Curieux, j'aurai cru que nos "maitres du monde" auraient attendu les elections ! Surement consecutif à la nomination de notre nouvelle maitresse du FMI!lobozo a écrit :de toutes façon la libération "providentielle" des 2 otages français va jeter aux oubliettes toutes les autres infos pendant quelques jours...
Re: Grèce en direct: «C'est la guerre!»
La libération des deux otages (tant mieux pour eux et leur famille) a relégué aux oubliettes la Grèce.
Re: Grèce en direct: «C'est la guerre!»

RAAAAAA ! Mais on ne peux même plus écouter la radio !
TATITINNNN TATATAATIDINTIDINNNNNNNN !
Les otages sont libérés.
TATITINNNN TATATAATIDINTIDINNNNNNNN !
Les otages ont pris une jeep sur 100 km. Sans clim'. P*tain, c'quil fait chaud à Kaboul...
TATITINNNN TATATAATIDINTIDINNNNNNNN !
L'un d'entre eux était malade, il a fallu s'arrêter, sinon il allait dégueulasser la banquette.
TATITINNNN TATATAATIDINTIDINNNNNNNN !
Les otages sont aller au petit coin. *insérer ici un reportage de 20 minutes sur "comment se torcher proprement en Afghanistan"*
TATITINNNN TATATAATIDINTIDINNNNNNNN !
Les otages ont pu appelé leur famille grâce au dévouement exemplaire de nos braves et glorieux soldats.
TATITINNNN TATATAATIDINTIDINNNNNNNN !
Les otages sont à l'hôpital où ils subissent des examens. P*tain, c'quil fait chaud à Kaboul...
TATITINNNN TATATAATIDINTIDINNNNNNNN !
Ils vont bien.
TATITINNNN TATATAATIDINTIDINNNNNNNN !
Le président les a appelé.
TATITINNNN TATATAATIDINTIDINNNNNNNN !
On ne sait toujours pas ce qu'il leur a dit.
TATITINNNN TATATAATIDINTIDINNNNNNNN !
P*tain, c'qu'il fait chaud à Kaboul.
TATITINNNN TATATAATIDINTIDINNNNNNNN !
On a retrouvé la télécommande de la clim'. Ca va mieux.
TATITINNNN TATATAATIDINTIDINNNNNNNN !
*interview de 30 minutes de la maman en larme.*
TATITINNNN TATATAATIDINTIDINNNNNNNN !
Les otages ont soif. Et fain. Alors, ils ont mangé. Petit salé aux lentilles.
TATITINNNN TATATAATIDINTIDINNNNNNNN !
Christine Lagarde a été élu présidente du FMI ! Gloire à nos élites triomphantes !
TATITINNNN TATATAATIDINTIDINNNNNNNN !
Mais tout de suite retournons à l'actualité brûlante. Bidule, notre envoyé spécial doit nous annoncer... Ah non, on vient de le perdre...
TATITINNNN TATATAATIDINTIDINNNNNNNN !
Revoici donc noter envoyé spécial. Alors, Bidule, quelle nouvelle ?
" Bonjour *CRRRRRR* Alors, je heu *PFFFFFFFF* suis en direct de heu... *CRIOUUUUUUUIP* du siège de Rance Télé *IPAIPAIPAIPAIPA* télévision. HEu... Excusez nous de la *GROS LARSENE* médiocre qualité de heu émission. *CRRRRR* Donc, heu, ici, c'est la folie. *MIRE DE 3 SECONDES*"
Ah, bon, je crois que nous venons encore de perde Bidule... Ah quel dommage ! Autant d'émotion, ça ne se manque pas ! Nous allons tenter d'établir à nouveau la liaison et nous revenons vers vous.
En attendant, voici les cours de la bourse.
*voix monotone*Les places financières, saluent chaleureusement l'arrivée de Mme Lagarde au FMI par une envolée spectaculaire de 5%...
Ca dure depuis hier, leur truc, là... Et quelque chose me dit qu'on a pas fini de l'entendre !

Re: Grèce en direct: «C'est la guerre!»
RAAAAAA ! Mais on ne peux même plus écouter la radio !
TATITINNNN TATATAATIDINTIDINNNNNNNN !
Les otages sont libérés.
Si des chômeurs étaient pris en otage pensez vous que polpol paierait une rançon pour nous libérer?
Bon je sors
TATITINNNN TATATAATIDINTIDINNNNNNNN !
Les otages sont libérés.
Si des chômeurs étaient pris en otage pensez vous que polpol paierait une rançon pour nous libérer?
Bon je sors

notre triple « AAA »
Dans sa chronique économique sur BFMTV, Nicolas Doze réalise un résumé plutôt étonnant de vérité, il faut saluer cet effort considérable d’impartialité retrouvée (momentanée ?).
Le chroniqueur affirme : « Les rapports de la Cour des comptes sont toujours conformes à la réalité des choses, en gros la France dépense tous les ans 1100 milliards d’euros mais elle ne gagne en face que 900 milliards d’euros, donc ce qui manque est comblé par la dette et cette situation dure depuis 37 ans, 37 années consécutives. Aucun politique n’ose attaquer de face, de front à la dépense publique, [...] il est évident que nous aurons des hausses d’impôts après la présidentielle, peu importe le résultat du vote. Voilà des mois que j’ai pris un pari sur le fait qu’on va se prendre 2 points de TVA et 2 points de CSG assez rapidement après l’élection ! »
La note de triple A de la dette français est-elle en danger ? Nicolas Doze répond : « Il est totalement en danger, la dette de notre pays est de 1.600 milliards d’euros c’est-à-dire près de 85 % de la richesse totale de la France, et tout le monde sait qu’à partir de 90 %, honnêtement, l’histoire économique l’a prouvée, le retour en arrière est très difficile voire quasi impossible ! Notre pays ne mérite déjà plus son triple « AAA », seulement il y a un accord aujourd’hui entre le gouvernement et les agences de notation, cet accord veut qu’en aucun cas il ne puisse y avoir de dégradation avant la présidentielle, car la perte de ce triple A obligerait à prendre des mesures sauvages et immédiates en terme de baisse de dépense et en terme de TVA, seulement l’effet ricochet sur le vote des français serait lui aussi sauvage et immédiat ».
http://www.nationspresse.info/?p=137622
Le chroniqueur affirme : « Les rapports de la Cour des comptes sont toujours conformes à la réalité des choses, en gros la France dépense tous les ans 1100 milliards d’euros mais elle ne gagne en face que 900 milliards d’euros, donc ce qui manque est comblé par la dette et cette situation dure depuis 37 ans, 37 années consécutives. Aucun politique n’ose attaquer de face, de front à la dépense publique, [...] il est évident que nous aurons des hausses d’impôts après la présidentielle, peu importe le résultat du vote. Voilà des mois que j’ai pris un pari sur le fait qu’on va se prendre 2 points de TVA et 2 points de CSG assez rapidement après l’élection ! »
La note de triple A de la dette français est-elle en danger ? Nicolas Doze répond : « Il est totalement en danger, la dette de notre pays est de 1.600 milliards d’euros c’est-à-dire près de 85 % de la richesse totale de la France, et tout le monde sait qu’à partir de 90 %, honnêtement, l’histoire économique l’a prouvée, le retour en arrière est très difficile voire quasi impossible ! Notre pays ne mérite déjà plus son triple « AAA », seulement il y a un accord aujourd’hui entre le gouvernement et les agences de notation, cet accord veut qu’en aucun cas il ne puisse y avoir de dégradation avant la présidentielle, car la perte de ce triple A obligerait à prendre des mesures sauvages et immédiates en terme de baisse de dépense et en terme de TVA, seulement l’effet ricochet sur le vote des français serait lui aussi sauvage et immédiat ».
http://www.nationspresse.info/?p=137622
Re: notre triple « AAA »
Nicolas Doze est un crétin formaté ultralibéral qui assène des (demi) "vérités"… en se contredisant sans cesse.
Rien sur une véritable réforme fiscale, juste et redistributive. Rien sur la mise à mort des privilèges de l'oligarchie.
Mais la Grèce nous montre que tout cela est suicidaire.
Qu'en pense Nicolas Doze ?
Il ne fustige que "la dépense publique" (on imagine "fonctionnaires") sans critiquer le déficit de recettes : des centaine de milliards qui restent ou retournent dans les poches des plus riches grâce aux multiples niches fiscales et sociales qui s'empilent depuis des décennies.Aucun politique n’ose attaquer de face, de front à la dépense publique
Selon lui, c'est la seule solution, y'a pas d'autre issue : TVA et CSG, faire payer les Français, oui... mais pas les plus nantis d'entre eux ?il est évident que nous aurons des hausses d’impôts après la présidentielle, peu importe le résultat du vote. Voilà des mois que j’ai pris un pari sur le fait qu’on va se prendre 2 points de TVA et 2 points de CSG assez rapidement après l’élection !
Rien sur une véritable réforme fiscale, juste et redistributive. Rien sur la mise à mort des privilèges de l'oligarchie.
Oui : la France restera bien notée si elle continue d'appliquer, voire d'accentuer le moins-disant social.Notre pays ne mérite déjà plus son triple «AAA», seulement il y a un accord aujourd’hui entre le gouvernement et les agences de notation
Mais la Grèce nous montre que tout cela est suicidaire.
Qu'en pense Nicolas Doze ?
La Grande-Bretagne entre dans l'ère de la grève
La fonction publique a organisé une journée de grève sans précédent contre la réforme des retraites du gouvernement.
http://www.lepoint.fr/monde/la-grande-b ... 996_24.php
http://www.lepoint.fr/monde/la-grande-b ... 996_24.php
Pologne : manifestations contre la politique sociale
Plusieurs dizaines de milliers de manifestants se sont rassemblés jeudi à Varsovie à l'appel du syndicat Solidarité, pour protester contre la politique sociale du gouvernement libéral de Donald Tusk, à la veille de l'accession de la Pologne à la présidence de l'Union européenne.
"Notre syndicat réclame en particulier une augmentation du salaire minimum garanti (équivalent de 350 euros actuellement, ndlr), une baisse temporaire de la taxe d'accise sur les carburants et un plus large accès à l'assistance sociale", a déclaré à la presse le président de Solidarité Piotr Duda.
Massés sur la place Pilsudski au centre-ville, les manifestants ont assisté à un concert avant de se rendre en cortège devant les sièges du Parlement et du gouvernement. Une fois devant, les protestataires ont mis le feu à un tas de chaises en plastique qu'ils avaient apportées avec eux comme symboles des fauteuils qu'occupent les responsables politiques. Quadrillés par un important dispositif policier, ils ont aussi fait exploser plusieurs pétards, aux cris de "Voleurs, voleurs".
Un grand ballon avec le slogan ironique "A vous la politique, à nous la misère" flottait au-dessus de la foule. Les manifestants ont scandé "Nous savons que vous mentez" à l'adresse du gouvernement, et "Solidarnosc, Solidarnosc". Le syndicat Solidarité souhaite aussi, selon ses responsables, attirer l'attention sur le chômage qui frappe en Pologne plus de 12% de la population active, malgré les bons résultats macroéconomiques.
Succédant à la Hongrie le 1er juillet, la Pologne sera le quatrième pays ex-communiste à assurer la présidence semestrielle de l'UE, après la République tchèque en 2009 et la Slovénie en 2008.
http://www.lesechos.fr/economie-politiq ... 188287.php
"Notre syndicat réclame en particulier une augmentation du salaire minimum garanti (équivalent de 350 euros actuellement, ndlr), une baisse temporaire de la taxe d'accise sur les carburants et un plus large accès à l'assistance sociale", a déclaré à la presse le président de Solidarité Piotr Duda.
Massés sur la place Pilsudski au centre-ville, les manifestants ont assisté à un concert avant de se rendre en cortège devant les sièges du Parlement et du gouvernement. Une fois devant, les protestataires ont mis le feu à un tas de chaises en plastique qu'ils avaient apportées avec eux comme symboles des fauteuils qu'occupent les responsables politiques. Quadrillés par un important dispositif policier, ils ont aussi fait exploser plusieurs pétards, aux cris de "Voleurs, voleurs".
Un grand ballon avec le slogan ironique "A vous la politique, à nous la misère" flottait au-dessus de la foule. Les manifestants ont scandé "Nous savons que vous mentez" à l'adresse du gouvernement, et "Solidarnosc, Solidarnosc". Le syndicat Solidarité souhaite aussi, selon ses responsables, attirer l'attention sur le chômage qui frappe en Pologne plus de 12% de la population active, malgré les bons résultats macroéconomiques.
Succédant à la Hongrie le 1er juillet, la Pologne sera le quatrième pays ex-communiste à assurer la présidence semestrielle de l'UE, après la République tchèque en 2009 et la Slovénie en 2008.
http://www.lesechos.fr/economie-politiq ... 188287.php
Re: notre triple « AAA »
Triple A? Ils ont de l'humour ces financiers: Abrutis, Abrutis, Abrutis, ils ont parfaitement compris qui ont était 

Ce que le sauvetage de la Grèce va vraiment coûter à la Fran
L'Europe s'est engagée à prêter de nouveau plus de 100 milliards d'euros à la Grèce pour lui éviter la faillite. Le contribuable français va-il devoir mettre la main à la poche ?
"Le nouveau plan d'aide à la Grèce est une très mauvaise nouvelle pour les contribuables français", a dénoncé Marine Le Pen au lendemain du sommet extraordinaire de la zone euro. Ce plan augmentera la dette de la France d'environ 15 milliards d'euros d'ici à 2014, a de son côté annoncé François Fillon. Le Premier ministre a cependant assuré que cette aide financière n'aurait "pas d'impact" sur les finances publiques tricolores. Voici pourquoi.
La nouvelle aide financière à la péninsule hellénique, d'un montant global de près de 160 milliards d'euros, prévoit 109 milliards d'euros de nouveaux prêts de l'Europe et du FMI. Pour les pays de la zone euro, il ne s'agit toutefois pas de prêts directs. C'est le Fonds européen de stabilité financière (FESF) qui va verser ces sommes à Athènes. Pour cela, il va émettre des obligations notées AAA sur les marchés financiers. Ce sont donc les investisseurs traditionnels, à savoir les banques et les assureurs, voire les Etats comme la Chine ou le Japon, qui vont en réalité prêter de l'argent à la Grèce. Cependant, si les titres émis par le FESF bénéficient de la meilleure notation possible, c'est parce qu'ils sont garantis par l'Allemagne, la France et autres pays de l'Euroland. En clair : si la Grèce fait défaut sur ces prêts, les pays engagés dans le FESF devront rembourser les créanciers.
La France, qui a une quote-part de 20% dans le FESF (27% pour l'Allemagne), est obligée de tenir compte de l'impact de cette garantie pour ses finances publiques. Ce qui accroît donc le niveau de sa dette au sens maastrichien. "Il ne s'agit cependant que d'une ligne comptable, la somme n'est pas réellement levée ni versée", souligne Gilles Carrez, le rapporteur du budget à l'Assemblée nationale. Cette ligne comptable ne deviendra donc effective que si la France doit verser sa garantie au Fonds, en cas donc de défaut total de la Grèce. Pour le moment, c'est donc neutre pour le contribuable français.
5 milliards d'euros déjà versés
En revanche, le premier plan d'aide a réellement pesé sur les finances publiques françaises. Le FESF n'existait pas encore en mai 2010 et le prêt de 110 milliards d'euros a été financé par des prêts directs du FMI et des Etats de la zone euro. La France s'est engagée à prêter 16,8 milliards dans le cadre de ce plan. Sommes qu'elle a dû emprunter sur les marchés, ce qui a creusé le déficit public et alourdi les charges de la dette tricolore. Mais l'impact est limité. Sur les 16,8 milliards engagés, la France n'en a à ce jour versé que cinq, indique Gilles Carrez. Le député UMP juge d'ailleurs probable que le reste dû soit annulé en raison des nouvelles conditions de prêt à la Grèce via le FESF.
5 milliards d'euros, ce n'est certes pas neutre pour le contribuable français, mais c'est l'équivalent du manque à gagner des niches fiscales de l'impôt sur le revenu (4,7 milliards d'euros en 2010). C'est surtout beaucoup moins cher qu'une faillite de la Grèce. Sans parler de l'onde de choc systémique sur les banques et les assureurs - donc les épargnants - européens que créerait un tel événement, on peut légitimement penser que si la zone euro n'avait pas adopté un nouveau plan d'aide à la Grèce, la pression des marchés financiers aurait contaminé la France.
"Après l'Espagne et l'Italie, c'est sans aucun doute la Belgique et la France qui auraient été attaquées par les marchés financier", indique Jean-François Robin, stratégiste chez Natixis. C'est-à-dire que les taux auxquels la France emprunte se seraient dangereusement apprécié. "Ne pas sauver la Grèce nous aurait coûté plusieurs milliards d'euros par an en hausse de taux d'intérêts sur les prêts qui auraient été accordés à la France", a déclaré ce matin la ministre du Budget Valérie Pécresse. La preuve : une augmentation de 100 points de base du taux de l'OAT française (par exemple si le taux passe de 3,43% aujourd'hui à 4,44% demain) renchérit la charge totale de la dette de 15 milliards d'euros, selon les calculs de Jean-François Robin.
Pour conclure, citons François Baroin : "Quant on prête à quelqu'un, l'objectif est d'être remboursé", a déclaré le ministre de l'Economie et des Finances mercredi sur France Info. De fait, si la Grèce rembourse intégralement ses prêts, dans 15 ou 30 ans, la France récupèrera ses 5 milliards d'euros, et enregistrera au passage chaque année que durera le prêt une cagnotte de 175 millions d'euros grâce au taux d'intérêt de 3,5%.
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/ ... 59251.html
DORMEZ, BONNES GENS, DORMEZ....
"Le nouveau plan d'aide à la Grèce est une très mauvaise nouvelle pour les contribuables français", a dénoncé Marine Le Pen au lendemain du sommet extraordinaire de la zone euro. Ce plan augmentera la dette de la France d'environ 15 milliards d'euros d'ici à 2014, a de son côté annoncé François Fillon. Le Premier ministre a cependant assuré que cette aide financière n'aurait "pas d'impact" sur les finances publiques tricolores. Voici pourquoi.
La nouvelle aide financière à la péninsule hellénique, d'un montant global de près de 160 milliards d'euros, prévoit 109 milliards d'euros de nouveaux prêts de l'Europe et du FMI. Pour les pays de la zone euro, il ne s'agit toutefois pas de prêts directs. C'est le Fonds européen de stabilité financière (FESF) qui va verser ces sommes à Athènes. Pour cela, il va émettre des obligations notées AAA sur les marchés financiers. Ce sont donc les investisseurs traditionnels, à savoir les banques et les assureurs, voire les Etats comme la Chine ou le Japon, qui vont en réalité prêter de l'argent à la Grèce. Cependant, si les titres émis par le FESF bénéficient de la meilleure notation possible, c'est parce qu'ils sont garantis par l'Allemagne, la France et autres pays de l'Euroland. En clair : si la Grèce fait défaut sur ces prêts, les pays engagés dans le FESF devront rembourser les créanciers.
La France, qui a une quote-part de 20% dans le FESF (27% pour l'Allemagne), est obligée de tenir compte de l'impact de cette garantie pour ses finances publiques. Ce qui accroît donc le niveau de sa dette au sens maastrichien. "Il ne s'agit cependant que d'une ligne comptable, la somme n'est pas réellement levée ni versée", souligne Gilles Carrez, le rapporteur du budget à l'Assemblée nationale. Cette ligne comptable ne deviendra donc effective que si la France doit verser sa garantie au Fonds, en cas donc de défaut total de la Grèce. Pour le moment, c'est donc neutre pour le contribuable français.
5 milliards d'euros déjà versés
En revanche, le premier plan d'aide a réellement pesé sur les finances publiques françaises. Le FESF n'existait pas encore en mai 2010 et le prêt de 110 milliards d'euros a été financé par des prêts directs du FMI et des Etats de la zone euro. La France s'est engagée à prêter 16,8 milliards dans le cadre de ce plan. Sommes qu'elle a dû emprunter sur les marchés, ce qui a creusé le déficit public et alourdi les charges de la dette tricolore. Mais l'impact est limité. Sur les 16,8 milliards engagés, la France n'en a à ce jour versé que cinq, indique Gilles Carrez. Le député UMP juge d'ailleurs probable que le reste dû soit annulé en raison des nouvelles conditions de prêt à la Grèce via le FESF.
5 milliards d'euros, ce n'est certes pas neutre pour le contribuable français, mais c'est l'équivalent du manque à gagner des niches fiscales de l'impôt sur le revenu (4,7 milliards d'euros en 2010). C'est surtout beaucoup moins cher qu'une faillite de la Grèce. Sans parler de l'onde de choc systémique sur les banques et les assureurs - donc les épargnants - européens que créerait un tel événement, on peut légitimement penser que si la zone euro n'avait pas adopté un nouveau plan d'aide à la Grèce, la pression des marchés financiers aurait contaminé la France.
"Après l'Espagne et l'Italie, c'est sans aucun doute la Belgique et la France qui auraient été attaquées par les marchés financier", indique Jean-François Robin, stratégiste chez Natixis. C'est-à-dire que les taux auxquels la France emprunte se seraient dangereusement apprécié. "Ne pas sauver la Grèce nous aurait coûté plusieurs milliards d'euros par an en hausse de taux d'intérêts sur les prêts qui auraient été accordés à la France", a déclaré ce matin la ministre du Budget Valérie Pécresse. La preuve : une augmentation de 100 points de base du taux de l'OAT française (par exemple si le taux passe de 3,43% aujourd'hui à 4,44% demain) renchérit la charge totale de la dette de 15 milliards d'euros, selon les calculs de Jean-François Robin.
Pour conclure, citons François Baroin : "Quant on prête à quelqu'un, l'objectif est d'être remboursé", a déclaré le ministre de l'Economie et des Finances mercredi sur France Info. De fait, si la Grèce rembourse intégralement ses prêts, dans 15 ou 30 ans, la France récupèrera ses 5 milliards d'euros, et enregistrera au passage chaque année que durera le prêt une cagnotte de 175 millions d'euros grâce au taux d'intérêt de 3,5%.
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/ ... 59251.html
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