La droite repart en guerre contre le RSA

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Modérateurs : superuser, Yves

Invité

Re: La droite repart en guerre contre le RSA

Message par Invité »

Mona, ton post exprimait exactement ce que je voulais dire.
Il y a des métiers où effectivement on reprend les gens avec leur ancienneté, et il y a des personnes qui exigent tel ou tel salaire qu'elles estiment valoir, à juste titre.
Pas de problème.
Mais il y a aussi plein de gens, dont je suis, qui ne sont pas dans ces cas-là. Et là, la crainte de l'employeur, c'est effectivement ce que tu dis : on n'est pas aussi crédule à 50 ans qu'un jeune, et on ne se laisse pas autant faire. On n'a pas été reprogrammés pour être dynamiques et positifs quelle que soit l'ambiance de la boîte, avec "un sourire à manger de la merde". (Tu t'en prends plein la g... mais tu reste souriant)
On a aussi moins d'énergie, il faut bien le dire, mais on l'utilise mieux. L'expérience permet un gain de temps.
Et aussi, nous on a connu une époque moins arcboutée sur les bénéfices.

C'est facile de dire qu'il y a de la dignité à travailler pour rien quand on a par ailleurs un revenu assuré et suffisant. Dans ce cas, d'ailleurs on ne travaille pas pour rien, on en fait un peu plus parce qu'on a trop bien gagné par ailleurs. :wink:
superuser
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Re: La droite repart en guerre contre le RSA

Message par superuser »

Cette histoire de "dignité" par le "travail" (pardon, l'emploi) est un leurre !
Christophe Barbier, qui n'a cessé de marteler ce mensonge, est un type insupportable.

On n'est pas "digne" parce qu'on accepte de se faire exploiter. La dignité, ce n'est pas ça.
C'est l'emploi qui est devenu indigne, pas ceux qui en sont privés.
tristesir

Re: La droite repart en guerre contre le RSA

Message par tristesir »

C'est l'emploi qui est devenu indigne, pas ceux qui en sont privés.
La religion et sa morale a toujours été brandie pour justifier l'exploitation. (les trois religions dites du "livre" sont parfaitement compatibles avec l'exploitation capitaliste)
"Mieux vaut être exploité qu'indigne" dit en substance cette morale conçue sur mesure pour nos exploiteurs. :twisted:

L'oisiveté (entendez par là, le refus de l'exploitation) est la mère de tous les vices (entendez par là: contester, manifester, résister) 8)
Ladybug

Tumeurs... à gages!

Message par Ladybug »

Quand les social killers… font de l’assistanat le « cancer de la société », c’est la balle tirée par leurs silencieux que les plus pauvres entendent siffler : « tu meurs » « tu meurs » « tu meurs » ! Les meilleurs tueurs en cols blancs doivent mériter leurs gages, et savoir protéger les gains de ceux dont ils protègent les intérêts et le train de vie. Les « minimas sociaux » sont de vraies métastases, et les maximas de véritables extases. Les réussites décomplexées valent bien les balles tirées dans la masse des plus pauvres par des cols blancs aisés. Par les fortunes qu’ils amassent comme s’ils devaient vivre deux mille ans, les plus riches ne sont-ils pas des… Immortels?!
Comme les cellules cancéreuses qui ne "savent plus" mourir et prolifèrent pour le seul plaisir de durer. Pour la plus grande souffrance du corps social qui les endure. Pendant que l'accès des plus pauvres au juste nécessaire est criminalisé,
s'enrichir en dormant, détruire des pans entiers de l'économie ou spéculer sur la faim dans le monde sont les pratiques miraculeuses de sa Sainteté le CAC (40) et de ses serviteurs les mieux récompensés.
Mona

Re: La droite repart en guerre contre le RSA

Message par Mona »

Oui il semblerait qu'on n'a pas la même notion de ce qu'est la dignité selon le côte de la barrière où on se trouve.

Ce Barbier et l'autre (le barbu) ils m'énervaient à un point pas possible avec leurs discours d'esclavagistes :mrgreen:
superuser
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Une histoire du racisme anti-pauvres

Message par superuser »

Depuis 1958, chaque président marque la République de son style personnel. Après le sauveur (De Gaulle), l'amateur d'art (Pompidou), l'entrepreneur (Giscard d'Estaing), le politique éclairé (Mitterrand) et l'homme du terroir (Chirac), Nicolas Sarkozy invente un nouveau genre : le président chasseur.

La chasse à l'homme existe depuis la nuit des temps. Pourtant, comme l'a montré le philosophe Grégoire Chamayou, elle constitue une des formes les plus contemporaines de la violence politique. La lepénisation des esprits est devenue une réalité. La stigmatisation des minorités compte désormais parmi les techniques normales de gouvernement. Une part croissante de la classe politique a bel et bien renoncé aux principes universels qui ont contribué à fonder la République il y a plus de deux siècles. Mithridatisés par ce climat délétère, nous avons progressivement perdu de notre capacité d'indignation. Les hommes sensibles du Siècle des Lumières, mobilisant leurs émotions au service d'un engagement dédié à ceux qui souffrent, sont devenus des parangons d'indifférence.

Depuis une dizaine d'années, la politique s'est ainsi muée en art de la chasse. Les sans-papiers sont traqués sans relâche. Le débat sur l'identité nationale organisé en 2009 a tracé une ligne de démarcation entre les «bons» et les «mauvais» Français. Il y a moins d'un an, à l'occasion d'un simple problème de droit commun, les Roms devinrent les nouveaux boucs émissaires du sentiment d'insécurité. En février dernier, l'idée d'un débat sur l'Islam de France, préféré par Nicolas Sarkozy à un «Islam en France», ne fit que déplacer le soupçon sur une autre minorité : les musulmans, désignés à leur tour comme les ennemis de l'intérieur d'une société dépressive, convaincue d'être infectée par des corps étrangers dont elle doit se débarrasser.

Aujourd'hui, c'est au tour des sans-emploi. Le ministre Laurent Wauquiez a récemment déclaré que la société française était rongée par un «cancer». Cette maladie, ce n'est ni le chômage ni les inégalités mais l'«ssistanat», dont il dénonce les «dérives», proposant de contraindre les bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active (RSA) à effectuer cinq heures hebdomadaires de «service social» non rémunéré. L'idée a été reprise et amendée par les membres de la majorité : certains bénéficiaires du RSA pourraient ainsi être obligés de travailler 5 à 10 heures par semaine. Différence notable avec le projet initial : ce travail obligatoire serait effectué contre un salaire.

Pourtant, même assortie d'un salaire, cette proposition de loi constitue une régression sans précédent du droit au travail, des politiques d'insertion professionnelle et de lutte contre la pauvreté. Elle réintroduit surtout dans le débat public une vieille antienne : puisque la collectivité aide les pauvres, celle-ci est en droit de les contraindre et le les traiter différemment des autres citoyens. Vus comme des parasites, les bénéficiaires des aides sociales sont accusés de ne rien faire pour vraiment chercher du travail. Dans l'imaginaire d'une partie des Français, les chômeurs sont assimilés à des profiteurs qui vivent honteusement de la solidarité nationale.

Sur le ton du «donnant-donnant», l'UMP justifie sa proposition en pointant l'échec des politiques d'insertion par le travail, nées à partir du milieu des années 70 pour permettre aux personnes en grande difficulté d'accéder à un emploi de manière accompagnée. Considérant que le retour à l'emploi est le meilleur tremplin vers la socialisation, fondées sur un réseau d'associations et d'entreprises d'insertion, ces politiques d'aide à l'emploi entendaient alors elles-mêmes rompre avec plusieurs siècles de stigmatisation politique, économique et morale des chômeurs.

Inutiles et oisifs. L'image que l'UMP donne des chômeurs n'est en effet pas nouvelle. Elle date de la période moderne. Alors qu'au Moyen Âge, les pauvres prenaient toute leur place dans la société chrétienne et permettaient la pratique de la charité, l'essor du capitalisme marchand et d'une conception utilitariste de la société les rejettent progressivement dans la marginalité. Au 16e siècle se répand l'idée qu'il faut obliger les pauvres à travailler pour justifier leur prise en charge, mais aussi les contrôler et les moraliser. Le travail forcé des pauvres est alors considéré comme une peine qui réprime l'oisiveté. Il est aussi vu comme un progrès : le salaire, gagné au prix d'un service rendu à la société, remplace l'aumône, uniquement liée à un statut.

Marqués par un signe distinctif comme les juifs et les prostituées, les pauvres sont pris en charge dans des établissements spécialisés : au 17e siècle, à Lyon, c'est l'Aumône générale, imitée à Paris par le Grand Bureau des Pauvres. Un climat de suspicion s'installe sur ceux que l'Etat consent désormais à prendre en charge à la place de l'Eglise : on commence donc à trier entre bons et mauvais pauvres. Les faux mendiants et mendiants valides sont mis au service de la ville pour les travaux publics.

Ainsi, l'idée a priori progressiste que la société doit secours aux pauvres s'accompagne aussitôt d'une politique discriminatoire. En 1656, pour remédier à la présence de nombreux pauvres dans les rues de Paris, des laïcs créent l'Hôpital Général de Paris. Inspirés des Houses of correction et workhouses anglaises, les hôpitaux généraux se généralisent en province au 18e siècle. Considérés comme des fauteurs de trouble favorisant la licence publique et le dérèglement des mœurs, les pauvres y sont enfermés et mis au travail forcé. Parallèlement, les dépôts de mendicité et les ateliers de charité se développent dans la seconde moitié du 18e siècle. Alors que les hommes sont affectés aux travaux de voirie, les femmes, enfants et vieillards sont plutôt destinés aux ateliers textiles. Cette politique se généralise dans les années 1770, sous l'impulsion de Terray puis de Turgot, avant d'être remise en cause sous la Terreur, pendant laquelle le devoir de prêter assistance à ceux que l'on désigne comme «le quatrième ordre» (le futur quart-monde) devient une priorité nationale. En 1848, les ateliers nationaux deviennent en l'espace de quelques mois les symboles de la fraternité et de la solidarité républicaines : alors que le droit au travail est proclamé, il ne s'agit plus d'interner les chômeurs ni de les faire travailler de force, mais de leur fournir un travail, de les payer et même de les soigner.

Justifiée par la volonté de lutter contre les abus, la proposition de mettre les bénéficiaires du RSA au travail forcé, témoigne en somme d'une conception à la fois utilitariste, moraliste et archaïque de la pauvreté. Elle relève d'une conception utilitariste, parce que les bénéficiaires du RSA sont invités à se rendre plus utiles à une société qui consent de moins en moins à les prendre gracieusement en charge : alors que les fraudes à l'aide sociale sont incomparablement moins volumineuses que les évasions fiscales, le débat actuel sous-entend que ceux qui touchent le RSA coûtent davantage à la société (400 euros par mois) qu'ils ne lui rapportent. Elle relève d'une conception moraliste, parce qu'en les mettant de force au travail, il s'agit de réapprendre aux chômeurs les valeurs qu'ils sont censés avoir oubliées, voire bafouées au contact de l'inactivité. Elle relève enfin d'une conception archaïque, parce qu'elle renoue avec les politiques les plus discriminatoires de la période moderne, avec lesquelles les 19e et 20e siècles avaient pourtant pris leurs distances.

http://lumieresdusiecle.blogs.nouvelobs ... force.html
maguy

Re: La droite repart en guerre contre le RSA

Message par maguy »

Extrait des "gens de rien" de A. Gueslin en 1931

"Les conditions posées par les fonds de chômage sont draconiennes ; il faut prouver qu l'on est chômeur involontaire ; il faut avoir exercé un travail pendant six mois au moins avant la mise au chômage ; il faut avoir résidé six mois au moins dans la commune ou le département.
Absence de réponse aux convocations, travail souterrain, alcoolisme excluent immanquablement du bénéfice des secours. Cette dernière prévention de l'alcoolisme reste au centre des préoccupations des "entreprenants de morale".

Déjà !

Si on se reporte à la France essentiellement rurale de l'époque, je suppose que les journaliers changeaient de région assez souvent selon les récoltes, je vois mal comment la plupart aurait pu demeurer six mois au même endroit.

L'alcoolisme des hommes et l'immoralité des femmes, en effet vieille antienne très catho-compatible, alors que ce n'étaient que les conséquences et pas les causes de leur chômage.

Toujours du même livre "les gens de rien"

Années 30
Le bon chômeur, à l'image du bon pauvre, a une vie rangée et sobre. En outre, il supporte sa condition en silence alors que le mauvais chômeurs s'implique dans les divers comités et autres mouvements de protestation.


Catalogue des radiations : refus de la vaccination, non-assiduité des enfants à l'école, immoralité notoire, désordre et malpropreté du ménage, possession d'un chien, refus des conseils, agression verbale.
Les populations établies n'en finissent pas d'évoquer les instincts vicieux des pauvres et le penchant à la paresse des chômeurs.


... et Actu n'existait pas encore (mauvais pauvres ! :wink: ) 80 ans après, on retrouve ce vieux fond de moralisme, surtout de la part des "populations établies", nos bourgeois empâtés qui nous considèrent de haut, grâce aux héritages ou autres actions pas forcément avouables.

Rien ne change !
superuser
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Re: La droite repart en guerre contre le RSA

Message par superuser »

Eh non, rien ne change, malgré Les Lumières et la Révolution Française.
Depuis le 11 septembre 1789 (quand, au cours d'une séance de l'Assemblée Constituante où était débattu le droit de veto du roi Louis XVI, resté en place et qui en abusait, les partisans de ce droit royal se sont installés à la droite du président de séance tandis que ses détracteurs se sont assis à gauche), on a, toujours à droite, des conservateurs qui défendent des valeurs d'ordre, d'obéissance, de "morale" et de religion, les principes de l'espèce et un certain darwinisme social. Et à gauche (hors social-démocrassie car pour faire de la "morale", Ségolène Royal ou Manuel Valls s'imposent là), des progressistes qui veulent s'affranchir de l'autoritarisme, de la servitude volontaire et prôner une solidarité institutionnelle ainsi qu'une éthique.
C'est pourquoi je ne crois pas à ceux qui prétendent que le clivage gauche/droite est, de nos jours, dépassé, même si, depuis 1789 et surtout les années 1990, les valeurs de droite ont repris du poil de la bête immonde.
superuser
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Ce soir sur fRance 2

Message par superuser »

Au programme de "Mots Croisés" à 22h05 :

France, pays d’assistés ?

avec Laurent WAUQUIEZ, sinistre des Affaires Européennes
Elisabeth GUIGOU, députée PS de Seine-Saint-Denis, ancienne ministre de l’Emploi et de la Solidarité
Jean-Luc MELENCHON, co-Président du Parti de Gauche et candidat du Front de Gauche à l’élection présidentielle
Jean-Louis BOURLANGES, ancien député Européen et Président de l’Institut du Centre
et Yves Calvi, présentateur de droite.

Ça promet... :wink:
naejjm

Re: La droite repart en guerre contre le RSA

Message par naejjm »

« Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère,

les droits de l’homme sont violés.

S’unir pour les faire respecter est un devoir sacré
. »

Joseph Wresinski fondateur du Mouvement ATD Quart Monde

http://www.nsae.fr/2011/06/14/construir ... avec-tous/
patrice-merignac

Re: Ce soir sur fRance 2

Message par patrice-merignac »

superuser a écrit :Au programme de "Mots Croisés" à 22h05 :

France, pays d’assistés ?

avec Laurent WAUQUIEZ, sinistre des Affaires Européennes
Elisabeth GUIGOU, députée PS de Seine-Saint-Denis, ancienne ministre de l’Emploi et de la Solidarité
Jean-Luc MELENCHON, co-Président du Parti de Gauche et candidat du Front de Gauche à l’élection présidentielle
Jean-Louis BOURLANGES, ancien député Européen et Président de l’Institut du Centre
et Yves Calvi, présentateur de droite.

Ça promet... :wink:
l’assistanat est une nécessité de notre temps en l'absence de perspective d'emploi mr wauquiez de ce coté devrait savoir que son job comme secret aire d'état à l'emploi a juste consisté a 99 % a comptabiliser le nombre de chercheurs d'emploi chaque mois en l’absence de politique de création d'emploi se faisant depuis très longtemps attendre (va prochainement donc comme optique remplacer nos cae cui d'aujourd'hui par des rsa cae cui) , mme guigou va nous rappeler le projet socialiste sur les 300 000 emplois jeunes guère mieux juste pousser les jeunes jusque 25 ans et rien après a l'horizon.
Jean-Claude

Re: La droite repart en guerre contre le RSA

Message par Jean-Claude »

Oui ça promet ....

Pathétique débat !

Entre un Melenchon doctrinaire et qui voit du "STO" partout et un Wauquier avec sa tronche d'ingénieur supérieur bien propre sur lui qui dit en effet quelque vérité sur le sujet mais qui a (tout comme mélenchon) toujour été un prévilégié , en effet ça promet !

Deux point de vue évidament en total désaccord , guigou qui ne sait que s'indigné mais ne propose rien et bourlange qui nous apprend que le l'idée de départ de l'UMP sur ce débat a été mal lancé !

Mon point de vue (qui n'enguage que moi on est bien d'accord)

Oui le fait de travailler même 5 heures par semaine est une façon de se sentir utile et redonne un peut de dignité (je suis au chomage pour info) maintenant ce genre de mise en pratique n'est peut etre pas adaptable a tous , ou alors pas n'importe comment !

C'est la que le bas blesse avec Wauquier , car lui nous parle de "droit et de devoir" mais a commencé au tout début de cette polémique par nous expliquer que selon lui les classes moyennes en avait assez de "payer pour ceux qui touche des allocations" , quand on lui demande de préciser sa pensé il botte en touche bien volontairement c'est assez lamentable .

Autour de moi j'ettend souvent ce refrain " de quoi il se plaigne les gens au RSA il on plus d'aide que moi" ce a quoi je leur demande si il voudrait bien eux se retouver au RSA les interaisse .......bizarrement la on se fait plus discret dans les réponses .

En gros on a l'impression que les "classes moyennes" et ceux qui arrive a un smic doivent presque s'excuser de travailler , et ceux au RSA s'excuser de toucher une aide pour réussir a vivre !

Le pire est que ça fonctionne .

Alors la dignité retrouvé par le travail ok , mais pas n'importe comment et pas avec des formules a l'emporte piece comme nous les sorte si savament wauquizer , mélanchon et d'autre .
superuser
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Moi, je suis d'accord avec l'allusion au STO

Message par superuser »

Il s'agit de contraindre (et non de proposer) «autour de 150.000 foyers» à travailler (pour faire quoi ?), sous peine de voir leur minimum vital réduit ou suspendu :

http://www.actuchomage.org/201106101608 ... -lump.html

C'est du chantage, et c'est dégueulasse.
Mona

Re: La droite repart en guerre contre le RSA

Message par Mona »

@Jean-Claude
Je suis au RSA et dans un foyer suite à un divorce. Travailler 5h par semaine ne me redonnerait absolument pas de dignité. Pour cela il me faudrait avoir un travail avec un salaire et en CDI pour me permettre d'avoir l'espoir de pouvoir de nouveau obtenir un logement...en HLM.
Travailler que 5 heures, ne pas avoir de CDI, ça ne peut pas me permettre d'espérer avoir de nouveau un logement... donc de retrouver de la dignité.
maguy

Re: La droite repart en guerre contre le RSA

Message par maguy »

Oui le fait de travailler même 5 heures par semaine est une façon de se sentir utile et redonne un peut de dignité
Vraiment ????

Chacun son point de vue, mais je me sentirais indigne si j'acceptais de travailler sans être payée. Je me tape de l'avis des autres, il s'agit avant tout d'un sentiment de dignité vis-à-vis de moi-même.

De la même façon que je refuserais une EMT ou un contrat aidé dont l'employeur ne paierait pas sa part de cotisations.

Et Mélenchon a raison : c'est du STO (travail obligatoire non payé). En tout cas c'est l'un des seuls à ne pas taper sur les chômeurs...
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