On était plus dans la "France d'en bas" à tous les niveaux (aspirations, intelligence…) qu'au milieu, ou alors vraiment "moyenne" (dans le sens de médiocre).
La Parisot a soit-disant connu les menus spaghettis/thon quand elle était étudiante, elle qui n'est même pas issue de cette "classe moyenne" qu'on nous met à toutes les sauces...
Et ce couple d'ouvriers qui sont séduits par Sarkozy parce qu'ils veulent "travailler plus pour gagner plus" afin de payer leur pavillon... La
droite rutabaga dans toute sa splendeur !!! On était à fond dans
la manipulation de l'opinion, mode d'emploi (Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise, Encourager le public à se complaire dans la médiocrité…).
J'ai d'ailleurs été étonnée que soit considérés comme "classe moyenne inférieure" les salaires à partir de 1.146 €...
La notion de classe moyenne est un vrai fourre-tout qui ne sert qu'à faire semblant de valoriser des pauvres qui refusent d'admettre qu'ils sont sous-payés et exploités et rêvent de "standing", seule illusion de reconnaissance qu'ils peuvent glaner. C'est comme les chômeurs qui refusent de dire qu'ils sont chômeurs (Remplacer la révolte par la culpabilité).
Quant à l'étudiante (La stratégie du bouc émissaire ?), je lui pardonne : elle est encore jeune, et à force de bouffer de la vache enragée, elle se révoltera peut-être un jour. Quand je vois comment on traite les jeunes dans ce pays, je ne peux qu'espérer qu'ils finissent par se mobiliser, ce qui reste possible : remember CPE où ils n'étaient pas dupes.
Il est clair que ce n'est pas avec ce type d'émission qu'on va au fond des problèmes (Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion). Personne n'a fustigé la spéculation immobilière et la désertion complète de l'Etat sur le logement, ni la volonté de maintenir les salaires au plus bas. Que des constats, du micro-trottoir... A fuir.