Bonjour,
Ce soir sur France inter l'émission "le téléphone sonne" était consacrée à la santé au travail.
Rien de bien passionnnant pour un chômeur me direz vous !
Sauf que le dernier interlocuteur au téléphone est une ancienne Agent ANPE.
Ecoutez donc Françoise qui nous parle de logique d'entreprise, de travail sur l'humain et d'anxiolitiques.
Le téléphone sonne mardi 16 janvier (Aller à 38mn 57s)
Témoignage d'un agent anpe: Radier nuit gravement à la santé
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victorine83
Ce témoignage est, en effet, fort intéressant en ce qui concerne le traitement des chômeurs à l'ANPE et des conséquences sur une partie des salariés de cet établissement.
Je me permets de retranscrire les propos de Françoise car il dénonce de manière très claire la politique gouvernementale contre les chômeurs :
Mais s'il y a tellement de salariés de l'ANPE touchés par les conséquences de leurs conditions de travail, pourquoi ne réagissent-ils pas et ne se mobilisent-ils pas ?
Je me permets de retranscrire les propos de Françoise car il dénonce de manière très claire la politique gouvernementale contre les chômeurs :
Je ne peux m'empêcher de faire le lien entre ce témoignage et le pétage de plomb de Christophe (affaire "Radiateur") sur nos forums :"J'étais salariée de l'ANPE et je viens d'être licenciée pour inaptitude définitive du travail (…) Je suis rentrée à l'ANPE ultérieurement et je dois dire que la logique de l'établissement qui nous oblige à avoir des résultats alors que nous travaillons sur de l'humain et sur de la souffrance humaine conduit la majorité de mes collègues à recourir à des anxiolytiques, à des tranquillisants, des somnifères, etc. En ce qui me concerne, je souffre de fibro----- à la suite d'une perte quasi-totale de mon sommeil car je n'arrivais plus à faire face à tous mes désirs de soutien aux personnes que je recevais dans la mesure où on nous demandait de faire de l'abattage. Entre l'abattage et le travail humain qui demande un respect immense aux personnes… eh bien, j'ai craqué ! Et je pense que nous sommes nombreux dans ce cas-là. Je n'ai pas eu recours à la reconnaissance de la maladie professionnelle puisque j'atteints quasiment l'âge de la retraite. J'aurais aimé continuer à travailler car j'adore mon travail… j'adorais mon travail mais je n'ai pas pu tenir le coup."
La semaine dernière, j'ai eu un entretien avec ma référente ANPE et elle était toujours aussi angoissée par son travail. Elle se débat pour tenir le coup et essaie de prendre du recul mais je vois bien qu'elle n'y parvient pas.« J’informe les énervés [...]. Qui sème la misère récolte la colère. Les mots ne sont jamais trop forts quand il s’agit de qualifier le traitement actuel des chômeurs. Dans la réalité d’une ANPE, vous assistez aux reprises de fins de stock, les gl2, gl3 (radiations), convocations. C’est comme une usine capitaliste avec des numéros de produits correspondant à des humains.[...] » Et c’est signé : « un conseiller dégoûté, énervé, agité, syndiqué mais souvent impuissant face à la gangrène néolibérale qui ronge notre monde. »
Mais s'il y a tellement de salariés de l'ANPE touchés par les conséquences de leurs conditions de travail, pourquoi ne réagissent-ils pas et ne se mobilisent-ils pas ?
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dblosse
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NYVES
bonjour,
Ca bouge à l'interieur de l'agence, lentement, trop lentement évidement, mais il faut savoir que la stratégie de l'etablissement est perverse et habile. Prime de résultat, entretien indivuduel avec sa hierarchie où l'on ne manque pas de dire que si individuellement on n'est pas dans les clous, on lèze ses collègues...
Pour les derniers échos que j'ai eu au niveau départemental, tout le monde est dans le rouge, du simple conseiller au DALE. La direction, elle, continue à claironer que le suivi mensuel est un bien fait pour les DE et les agents, alors que c'est tout simplement IMPOSSIBLE
Un simple calcul
J'ai perso 210 DE à suivre 20MN x 210 = 7O H soit environ un peu plus de 17 demie-journées par mois (on m'en octroit 5 ou 6) auxquelles il faut ajouter: le traitement des offres, la relation entreprise, la reception du public, le telephone et l'ADMINISTRATIF, (et la pause café
)
Ce n'est pas faux, mais peut-être un peu simpliste. Car si certes lorsque l'on à rien perdre on n'a plus peur d'agir... Pourquoi les manifs de privés d'emploi mobilisent-elles si peu de monde...Parce que les Don Quichotte, de nos jours, ce sont ceux qui n'ont plus rien à perdre...
Ca bouge à l'interieur de l'agence, lentement, trop lentement évidement, mais il faut savoir que la stratégie de l'etablissement est perverse et habile. Prime de résultat, entretien indivuduel avec sa hierarchie où l'on ne manque pas de dire que si individuellement on n'est pas dans les clous, on lèze ses collègues...
Pour les derniers échos que j'ai eu au niveau départemental, tout le monde est dans le rouge, du simple conseiller au DALE. La direction, elle, continue à claironer que le suivi mensuel est un bien fait pour les DE et les agents, alors que c'est tout simplement IMPOSSIBLE
Un simple calcul
J'ai perso 210 DE à suivre 20MN x 210 = 7O H soit environ un peu plus de 17 demie-journées par mois (on m'en octroit 5 ou 6) auxquelles il faut ajouter: le traitement des offres, la relation entreprise, la reception du public, le telephone et l'ADMINISTRATIF, (et la pause café
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St-Dumortier
Bonjour,
"moins vous possédez,
plus le peu que vous possédez prends de la "valeur".
Plus la "valeur" augmente,
plus la crainte de la perte augmente."
enfin, ... je crois !
"La stratégie du pauvre, c'est le repli sur soi."
Dans les faits:Pourquoi les manifs de privés d'emploi mobilisent-elles si peu de monde...
"moins vous possédez,
plus le peu que vous possédez prends de la "valeur".
Plus la "valeur" augmente,
plus la crainte de la perte augmente."
enfin, ... je crois !
"La stratégie du pauvre, c'est le repli sur soi."
Détrompe toi !
Je respecte ce que tu crois !
Mais je m'autorise à amender ton argumentation avec peut être une unique exception de choix ultime : la mienne !
- moins vous possédez, plus le peu que vous possédez prends de la "valeur",
- plus la "valeur" augmente,
- plus la crainte de la perte augmente...
- plus la "valeur" diminue,
- plus la crainte de la perte diminue,
- plus vous décidez de laisser cette valeur à vos proches et d'endosser le rôle de Don Quichotte en frappant la cause de ces maux dans un dernier élan d'honneur...
Protéger les siens et ses semblables, Oui...mais debout !
Bien cordialement à toutes et à tous,
Vincent
alias Mentor
Mais je m'autorise à amender ton argumentation avec peut être une unique exception de choix ultime : la mienne !
- moins vous possédez, plus le peu que vous possédez prends de la "valeur",
- plus la "valeur" augmente,
- plus la crainte de la perte augmente...
- plus la "valeur" diminue,
- plus la crainte de la perte diminue,
- plus vous décidez de laisser cette valeur à vos proches et d'endosser le rôle de Don Quichotte en frappant la cause de ces maux dans un dernier élan d'honneur...
Protéger les siens et ses semblables, Oui...mais debout !
Bien cordialement à toutes et à tous,
Vincent
alias Mentor
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St-Dumortier
Bonjour,
Mais ... je ne me trompe pas !
Je décrivais l'effet pervers
duquel il est nécessaire de s'extraire.
Et vous non plus !
Vous décrivez la valeur vraie,
qui "protégera" vraiment les votres.
Mais vous m'inquiétez quelque peu Mentor :
"dans un dernier élan d'honneur..."
Pas, .. "façon kamikaze" quand même ?
Mais ... je ne me trompe pas !Je décrivais l'effet pervers
duquel il est nécessaire de s'extraire.
Et vous non plus !Vous décrivez la valeur vraie,
qui "protégera" vraiment les votres.
Mais vous m'inquiétez quelque peu Mentor :
"dans un dernier élan d'honneur..."
Pas, .. "façon kamikaze" quand même ?
Ne soyez pas inquiet !!!
Bonjour,
Le kamikaze, à mes yeux, est celui qui se jette sur la cible et "meurt" avec elle. Culture nippone reprise au niveau mondial.
Un élan d'honneur c'est "ce député qui au péril de sa vie fait une grève de la faim pour contrer cette société nippone qui menaçait la survie de sa région". Il avait bien plus à perdre que moi qui n'ait et ne suis rien...
Tu disais dans un de tes posts
Ces mots, j'en conviens, peuvent prêter à sourire. Ne soyez pas dupes j'amorce lentement ce que j'ai décidé en mon âme et conscience de faire. L'écrire ici et là, c'est faire monter en puissance l'audace de l'action...
Ne soyez donc pas inquiets... Je peux vous assurer que plus personne ne nous confisquera ou ne nous fera baisser l'étendard de nos revendications (syndicats, politiques...ou force de l'ordre)
A vous lire sur vous,
Vincent
alias Mentor
Le kamikaze, à mes yeux, est celui qui se jette sur la cible et "meurt" avec elle. Culture nippone reprise au niveau mondial.
Un élan d'honneur c'est "ce député qui au péril de sa vie fait une grève de la faim pour contrer cette société nippone qui menaçait la survie de sa région". Il avait bien plus à perdre que moi qui n'ait et ne suis rien...
Tu disais dans un de tes posts
, ma dernière stratégie sera de lever la tête et d'agir dans une croisade contre des hommes et des femmes politiques ciblés sur leurs responsabilités des causes de la précarité liée à l'emploi !"La stratégie du pauvre, c'est le repli sur soi."
Ces mots, j'en conviens, peuvent prêter à sourire. Ne soyez pas dupes j'amorce lentement ce que j'ai décidé en mon âme et conscience de faire. L'écrire ici et là, c'est faire monter en puissance l'audace de l'action...
Ne soyez donc pas inquiets... Je peux vous assurer que plus personne ne nous confisquera ou ne nous fera baisser l'étendard de nos revendications (syndicats, politiques...ou force de l'ordre)
A vous lire sur vous,
Vincent
alias Mentor
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Quenenni
Salut à tous !
Pourquoi les salariés de l'ANPE ne bougent-ils pas ?
Parce qu'ils sont souvent dans la sauvegarde immédiate. Je crois, personnellement, que seule la lutte collective paie (c'est pourquoi je suis sur ces forums ! ), mais tout, à l'ANPE, concourt à l'individualisation : portefeuilles de chômeurs et d'entreprises, primes portant sur "la manière de servir" (ça ne s'invente pas, n'est-ce pas ?), objectifs par conseiller... Et chacun espère que la colère du "chef" ne lui tombera pas dessus. Classique, vous me direz !
C'est facile de réagir quand on est plusieurs à se battre, mais on en prend plein la gu... quand on est deux (voire tout seul !) dans une agence à réagir. On est l'agité de service, l'emmerdeur, celui qui remue la merde... Je me suis entendu dire récemment par un de mes collègues à propos de Fabienne Brutus "Il ne faut pas cracher dans la soupe comme ça, c'est mordre la main qui te nourrit" Eh bien oui, mordons la main qui nous nourrit, après tout, si la bouffe est mauvaise !
C'est dur, très dur de faire passer ce message (je suppose que Nyves et Rose acquiesceront !), mais rien n'est perdu, je ne vois pas comment nous allons tous (agents ANPE et chômeurs) survivre à cette situation encore longtemps !
Courage !
Pourquoi les salariés de l'ANPE ne bougent-ils pas ?
Parce qu'ils sont souvent dans la sauvegarde immédiate. Je crois, personnellement, que seule la lutte collective paie (c'est pourquoi je suis sur ces forums !
), mais tout, à l'ANPE, concourt à l'individualisation : portefeuilles de chômeurs et d'entreprises, primes portant sur "la manière de servir" (ça ne s'invente pas, n'est-ce pas ?), objectifs par conseiller... Et chacun espère que la colère du "chef" ne lui tombera pas dessus. Classique, vous me direz !C'est facile de réagir quand on est plusieurs à se battre, mais on en prend plein la gu... quand on est deux (voire tout seul !) dans une agence à réagir. On est l'agité de service, l'emmerdeur, celui qui remue la merde... Je me suis entendu dire récemment par un de mes collègues à propos de Fabienne Brutus "Il ne faut pas cracher dans la soupe comme ça, c'est mordre la main qui te nourrit" Eh bien oui, mordons la main qui nous nourrit, après tout, si la bouffe est mauvaise !
C'est dur, très dur de faire passer ce message (je suppose que Nyves et Rose acquiesceront !), mais rien n'est perdu, je ne vois pas comment nous allons tous (agents ANPE et chômeurs) survivre à cette situation encore longtemps !
Courage !
Arrêtons de subir silencieusement !!!
C'est dur, très dur de faire passer ce message (je suppose que Nyves et Rose acquiesceront !), mais rien n'est perdu, je ne vois pas comment nous allons tous (agents ANPE et chômeurs) survivre à cette situation encore longtemps !
Eh bien arrêtons d'essayer d'y survivre !!!
Relevons la tête et mourrons non plus de honte mais dignement !!!
Merci Quenenni, Nyves, Rose et les autres !!! Non pas parce que vous êtes "agents ANPE" solidaires et participants à ce site mais bel et bien parce que vous êtes humains comme bon nombre d'entre nous.
"Il ne faut pas cracher dans la soupe comme ça, c'est mordre la main qui te nourrit"
Ta citation d'un de tes collègues montre bien la réalité de la situation : nous sommes revenus au Moyen âge avec les privilégiés d'un coté et la "cour des miracles" de l'autre ; et au milieu la majorité de bons "serviteurs"...
J'ai eu à combattre, dans un passé qui s'éloigne, ce vice du "faillottage" pour garder sa zone de pouvoir auprès du "cadre supérieur" que j'étais.
Allons nous faire ce sursaut comme tu l'appelles de tes voeux et révolutionner cette année 2007 avant que nos votes soient détournés par la cohorte des "privilégiés" ???
Yannick NOAH, pacifique s'il en est, a une chanson nouvelle qui me galvanise lorsqu'elle est diffusée : Aux armes citoyens !!!
Bis repetitas : Ma vie est votre pour mener ce combat jusqu'à un meilleur équilibre de justice de vie...
Vincent
alias Mentor
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victorine83
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NYVES
bonjour,
Je suis tout à fait queneni dans son analyse des causes de l'immobilisme des agents ANPE, sur l'individualisation des résultats et l'isolement des "résistants".
A ce propos, je lisais hier le compte-rendu d'une réunion de l'encadrement sur le suivi mensuel... Effaré, il n'y est question que de contrôle des conseillers, de flicage de leurs entretiens, de comptage de leurs prescriptions et des radiations... Sous le falacieux prétexte d'aider ceux qui ne sont pas dans les "clous".
Chacun inventant dans son coin un outil de veille, tu parles...
Je rejoins Mono quand elle écrivait, de mémoire, "même les capots ont été gazés"
Effectivement difficile de réagir dans ces conditions, mais possible...
La fusion UNEDIC/ANPE arrive à grands pas.
Je confirme avoir entendu cette "sentence" un bon paquet de fois. Y compris et surtout par ceux qui ne l'avaient pas lu!"Il ne faut pas cracher dans la soupe comme ça, c'est mordre la main qui te nourrit"
Je suis tout à fait queneni dans son analyse des causes de l'immobilisme des agents ANPE, sur l'individualisation des résultats et l'isolement des "résistants".
A ce propos, je lisais hier le compte-rendu d'une réunion de l'encadrement sur le suivi mensuel... Effaré, il n'y est question que de contrôle des conseillers, de flicage de leurs entretiens, de comptage de leurs prescriptions et des radiations... Sous le falacieux prétexte d'aider ceux qui ne sont pas dans les "clous".
Chacun inventant dans son coin un outil de veille, tu parles...
Je rejoins Mono quand elle écrivait, de mémoire, "même les capots ont été gazés"
Effectivement difficile de réagir dans ces conditions, mais possible...
Pour combien de tempsA ce que je sache, l'ANPE est encore un service public
La fusion UNEDIC/ANPE arrive à grands pas.
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Monolecte
Merci pour la citation
En fait, on peut dire que la collaboration est toujours une erreur historique.
Elle ne sauve pas ton cul à terme, mais retarde juste un peu l'échéance et au bout du compte, tu es un traître pour les tiens... et pour ceux que tu as servi!
La même chose pour ceux qui courbent l'échine en attendant la fin de la tempête. L'histoire nous apprend que de refuser de prendre parti vous désigne comme victime potentielle dans les 2 camps!
C'est cela que je tentais de mettre en relief dans cette histoire de Kapos qui ont aussi fini dans les chabres à gaz.
Quand c'est la guerre, faut choisir son camp en fonction de ses convictions profondes. Parce que si c'est uniquement par calcul, tu as une chance sur deux de te planter. Par conviction aussi, mais au moins tu crois en ce que tu défends! Ce qui te donnes quand même un petit avantage.
En fait, on peut dire que la collaboration est toujours une erreur historique.
Elle ne sauve pas ton cul à terme, mais retarde juste un peu l'échéance et au bout du compte, tu es un traître pour les tiens... et pour ceux que tu as servi!
La même chose pour ceux qui courbent l'échine en attendant la fin de la tempête. L'histoire nous apprend que de refuser de prendre parti vous désigne comme victime potentielle dans les 2 camps!
C'est cela que je tentais de mettre en relief dans cette histoire de Kapos qui ont aussi fini dans les chabres à gaz.
Quand c'est la guerre, faut choisir son camp en fonction de ses convictions profondes. Parce que si c'est uniquement par calcul, tu as une chance sur deux de te planter. Par conviction aussi, mais au moins tu crois en ce que tu défends! Ce qui te donnes quand même un petit avantage.
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dblosse