Et voilà, la droite persiste et signe dans son projet de précarisation des salariés français conformément aux préconisations de l'OCDE.Chômage : Villepin veut plafonner les allocations
Le Premier ministre souhaite créer des allocations plus incitatives au retour à l'emploi, ouvertes dès le 4ème mois de cotisation mais au montant plafonné.
Dominique de Villepin a proposé, mardi 16 janvier, dans le cadre du débat présidentiel, que le droit aux allocations chômage soit ouvert "dès le quatrième mois" de travail et d'élargir le contrat nouvelles embauches (CNE).
Le Premier ministre a jugé important de "réfléchir à la définition d'allocations chômage plus incitatives au retour à l'emploi mais aussi plus avantageuses pour les jeunes et les salariés précaires", a déclaré le Premier ministre lors de ses vœux à la presse. "Pourquoi ne pas ouvrir le droit à l'assurance-chômage dès le quatrième mois au lieu du sixième, pour tenir compte des contrats courts?", a demandé le chef du gouvernement.
Dominique de Villepin a également évoqué la possibilité d'un "meilleur plafonnement des allocations pour inciter à un retour plus rapide vers l'emploi".
Le Premier ministre a par ailleurs mentionné la piste de "l'élargissement" et de "l'amélioration du contrat nouvelles embauches sur la base d'une concertation étroite avec les partenaires sociaux". Le CNE, contrat de travail permettant de licencier sans motif un salarié dans les deux premières années, a été mis en place en 2005 dans les entreprises de moins de 20 salariés.
Dominique de Villepin a enfin repris à son compte la proposition de Jacques Chirac d'un service public de l'emploi unique et réaffirmé son idée d'une "année de formation gratuite" pour tous ceux qui n'ont pas un niveau de qualification suffisant.
Le chef du gouvernement a fait ces propositions pour atteindre la "nouvelle frontière" d'un taux de chômage de 6% de la population active, contre 8,7% fin novembre 2006.
Désendettement
Il a également souhaité que le désendettement de la France soit "poursuivi avec obstination" par les prochains gouvernements, fixant l'objectif de 55% de dette publique par rapport au PIB en 2012. "Nous sommes aujourd'hui à 64% de dette publique. Nous pouvons être à 60% en 2010 et viser 55% en 2012".
"Chaque euro que nous dépensons en plus pour le service de la dette, nous le distribuons en moins aux salariés français", a-t-il averti. "Chaque euro que nous dépensons en plus pour le service de la dette, nous le donnons en moins à la modernisation de nos services publics".
"Le désendettement n'est pas un dogme: c'est un choix collectif", a souligné Dominique de Villepin, qui tiendra prochainement une conférence sur le sujet.
Le Premier ministre a par ailleurs précisé que le gouvernement réunirait dans quelques semaines une conférence sur la croissance pour "identifier les verrous à faire sauter pour passer d'un chiffre de 2% à un chiffre de 3% par an": "3% de croissance, 6% de chômage, 55% de dette publique, voilà une ambition qui est désormais possible grâce aux résultats du gouvernement", a-t-il lancé.
Constitution européenne
Il a par ailleurs souhaité que la France "remette en chantier un nouveau projet institutionnel" européen deux ans après le "non" des électeurs français au projet de Traité constitutionnel européen.
"Même si ce chemin peut paraître long, je pense que dans la nouvelle phase qui s'ouvre, nous ne devons pas hésiter à remettre en chantier un nouveau projet institutionnel en liaison avec nos partenaires européens, en particulier l'Allemagne", a déclaré le Premier ministre.
Il a jugé "essentiel que la France prenne la tête d'une nouvelle dynamique européenne" en "se battant sur l'essentiel", "arriver à construire une Europe politique plutôt qu'une Europe du marché", et "promouvoir l'harmonisation sociale contre la dérégulation à tout va". "Pour atteindre ces objectifs majeurs, il nous appartient de faire des choix clairs", a-t-il dit.
nouvelobs
De plus, les tribunaux ont reconnu que ce contrat n'était pas conforme à l'article 158 de l'OIT que la France a ratifié et nous avons deux jurisprudences qui donnent raison aux salariés en contrat CNE, à savoir que le licenciement doit être motivé et que la période dite de consolidation mais en réalité d'essai n'est pas d'une durée raisonnable.
Le 1er ministre n'explique toujours pas comment la droite compte créer des emplois à plein temps et sécuriser les parcours professionnels.
Son discours consiste simplement à faire partager la misère et le sous-emploi entre les exclus de notre société.
Villepin a notamment salué le discours de Sarkozy de dimanche.
Tant mieux... au moins les choses sont claires... ils se couchent tous devant le petit Père de la France.
On aura tout vu, ce sont eux déjà qui avaient retiré 4 mois pour le mettre à 6 mois le délai des allocations chômage et comme il y a les elections paf ils decident de remettre à 4 mois
Ouais, ... leurs tours de passe-passe, 