Chaque année, on construit en France près de 500.000 logements. Ils sont bâtis, pour l'essentiel, à la périphérie des grands centres urbains, contribuant, entre autres, à leur engorgement, au développement de la spéculation foncière et immobilière, à celui de la pollution par l’allongement des trajets de transports, à celui du mal-vivre. ...
Construire à la périphérie des grandes villes, c'est construire cher. Très cher. C'est construire mal. Très mal. ...
A l'échelle d'un pays comme la France, il faut penser un changement radical du modèle d’aménagement du territoire et d'urbanisation existant : cesser de faire croître les zones déjà saturées et repeupler une partie du territoire désertifié, en créant des villes nouvelles, de 15.000 à 50.000 habitants, compatibles avec les enjeux du futur.
De taille humaine, elles auront néanmoins la taille critique pour être pourvues de centres médicaux, scolaires, d'équipements de loisirs, de systèmes de transports en commun, etc ...
Ces villes seront conçues dans le respect de normes environnementales strictes (utilisation de matériaux de construction éco-compatibles, isolation des bâtiments, récupération des eaux pluviales, flottes de voitures publiques ou para-publiques et transports électriques, économes en énergie et peu ou pas polluantes, etc), et adaptées aux conditions locales ...
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C'est ce que j'aurais écrit si je disposais d'un peu plus de temps. Mieux vaut s'y prendre dès maintenant car aussi bien l'urbanisme actuel que le modèle constructif des bâtiments est un échec.
C'est une perte immense de temps et d'énergie (transport, chauffage), une consommation effrénée des ressources de la planète (qui ne sont pas infinies, sont de plus en plus coûteuses et deviendront bien rares d'ici 20 ou 30 ans), un mode de vie inhumain et la nécessité de travailler 40 heures là où 15-20 heures de travail seraient suffisantes pour vivre mieux (sans consommations inutiles).