
Manière, on ne se connait pas


Néanmoins, il semblerait que les femmes soient plus touchées par cette maladie mais les hommes ne sont pas épargnés bien évidemment.J'ai rencontré plus d'hommes dépressifs que de femmes dépressives et je ne crois absolument pas qu'un homme soit plus armé pour résister qu'une femme. J'ai même l'impression que c'est l'inverse.
On est toujours dans le culte du sur-homme.edwin29 a écrit :j'ai seulement du mal à comprendre qu'une personne ne puisse pas surmonter ca d'elle même.
C'est juste parce que les femmes sont moins soumises à l'image du winner qu'un homme.Néanmoins, il semblerait que les femmes soient plus touchées par cette maladie mais les hommes ne sont pas épargnés bien évidemment.
Pourtant, il me semble bien avoir lu quelque part, que les femmes etaient plus touchées que les hommes par la dépression. Ce qui ne signifie pas pour autant que les hommes soient epargnés par cette maladie.Pour l'alcoolisme, il semblerait que les hommes soient plus touchés.
Mais autant un homme peut afficher ses penchants pour l'alcool (image associée à la virilité... un homme costaud, ça résiste aussi à l'alcool), autant une femme sera plus discrète.
Un homme qui sombre dans l'alcoolisme est un homme qui fait une grosse dépression et quand je vois le nombre d'hommes qui boivent, je ne pense pas que les femmes soient plus majoritairement sujettes à la dépression.
En effet, et je rajouterai que j'ai vu des hommes en pleine dépression qui riaient abondamment en société, mais tres tres tres fatigués lorsqu'ils rentrent chez eux.superuser a écrit :Quand je disais que la "clientèle" des psys se compose d'environ 80% de femmes et de 20% d'hommes [...]. Ces 20% d'hommes qui acceptent de parler et de se remettre en question, c'est un peu la partie visible de l'iceberg : sous l'eau, il y en a un sacré volume qui gardent ça pour eux ou se noient dans une bouteille, comme dit Victorine.
Les plus grandes douleurs ne s'expriment pas avec des mots. Je sais de quoi je cause ....Quand les mots ne sont pas là pour exprimer un sentiment, qu'il soit d'impuissance, de peur ou de douleur, il faut bien que ça sorte d'une autre façon, et parfois pas de la plus recommandable......
Pourtant, je peux te dire que les hommes alcooliques que j'ai cotoyés étaient vraiment en dépression en raison de multiples facteurs (solitude, rupture, chômage, emplois précaires, stress lié à un emploi, vie insatisfaisante, ennui...).L'alcoolisme n'est pas une résultante directe de la dépression, ne mélangeons pas tout.
Ce phénomène est une des principales caractéristiques du mal-être dans les services psychiatriques où les patients doivent gérer un stress qu'ils évacuent, en partie, en fumant et, de toute façon, ils sont déjà dépendants du tabagisme.(Pourtant, lors des quelques visites que j ai pu faire dans des services d'hopitaux psychiatriques, en visitant une parente proche, j avais remarqué que certains patients hospitalisés fumaient beaucoup et passaient beaucoup de leur temps à chercher des cigarettes)
Que ce soit moins bien perçu, peut-être, mais cependant cela reste culturel.Il est vrai que l'alcool a ete longtemps considéré avec bienveillance par les hommes, mais ce n est plus vrai de nos jours.
Oui, c'est vrai et j'avais un pote comme ça, très beau mec, toujours gai, festif, apprécié, adulé... il riait beaucoup et il était la joie de vivre. Pourtant il s'est pendu à l'âge de 42 ans sans que personne n'ait compris son geste (pas un problème de fric, ni de boulot car sa petite entreprise marchait bien).En effet, et je rajouterai que j'ai vu des hommes en pleine dépression qui riaient abondamment en société, mais tres tres tres fatigués lorsqu'ils rentrent chez eux.
Je peux témoigner de ce que je vois de l'autre côté du guichet, côté professionnelle de l'insertion.victorine83 a écrit : Je me contenterais donc juste de dire que le chômage peut effectivement faire d'énormes dégâts