Favoriser le temps partiel ? C'est déjà fait !L’allocation universelle est présentée sous de nombreuses formes. La plus élaborée est celle de Philippe van Parijs, chercheur à l’université de Louvain et disciple de John Rawls : une somme d’argent périodiquement versée inconditionnellement par l’État à chacun citoyen. Sans qu’il soit besoin de développer ici, il est sûr qu’une telle allocation se heurte à de multiples effets pervers et au problème de son financement. Inscrite dans une idéologie de l’abolition de la contrainte du travail, elle pose en outre une question morale dès lors que tout bénéficiaire est exonéré de l’obligation de réciprocité au cœur du lien social.
(...) Ne va-t-on pas exagérément favoriser le temps partiel dès lors que cette rémunération est complétée par l’impôt ?
Ne risque-t-on pas de faire de ce revenu minimum un enfermement ou même un choix de vie ?
(...) Il ne doit pas s’agir de «punir» mais d’offrir des chances de sortir de l’assistance, de ne pas se sentir inutile et rejeté par la société et de retrouver l’estime de soi dans un travail, fut-il d’utilité sociale au service de la collectivité.



Je vomis Alain Madelin, cet ultra-libéral qui, notamment, nous a dit en 1986 que le nuage de Tchernobyl n'avait pas franchi nos frontières.