Superuser a écrit :RaoulPiconBière traque, ces approximations sémantiques douteuses passées dans le langage courant, quitte à être chiant.
Exact. Et merci pour le portrait, c'est nickel pil-poil tout bon.
Donc,
je vais être chiant et traquer la sémantique :
A décharge de monique24, je dois dire que, pour le coup, c'est toi Superser qui fait de la parano.
Si tu relis bien la définition de la parano postée, tu vois dans l'exemple de la chanson que
je n'ai pas fais preuve de paranoïa en demandant : "
t'es qui valentine,
qu'est-ce t'as valentine"
Quelle différence entre se sentir passagèrement "parano", comme cela arrive à tout le monde, et les symptômes durables du vrai paranoïaque ? "Pensez à la chanson de Pierre Vassiliu : "Qu'est-ce qu'il a, qu'est-ce qu'il veut, celui-là..." Il s'agit là d'un questionnement de parano normal. Le vrai parano, lui, transforme la question "Qu'est-ce qu'il veut?" en "Il m'en veut".
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[
Ce qui est marrant c'est que, du coup, si je dis : "les autres sont paranos" et que j'essaye de le démontrer, eux pourront facilement rétorquer que c'est moi le harcélleur et que justement c'est pour ça qu'il me demandent : "qu'est-ce tu me veux. mais bon, on va pas tout embrouiller pour lemoment ..]
Et dans la définition de la parano proposée par monique24,
on retrouve bien tous les ingrédients nécessaires à la capacité de concevoir des lois et des discours corecitifs et discriminants comme ceux que l'on entend actuellement envers les précaires.
Un vrai portrait de notre président. (
et, un parano qui a les moyens de ses délires, ça doit faire mal.).
caractérisée par un délire souvent bien organisé (délire de persécution, délire des grandeurs ou de jalousie), la toute-puissance de l'interprétation personnelle au détriment de la confrontation des points de vue avec autrui, la conservation des facultés intellectuelles, et qui n'évolue généralement pas vers l'effondrement.
Je ne sais pas si je suis parano. Mais ce qui est certain, c'est que je suis de la classe sociale des exclus, désigné comme assisté faisant défaut de solidarité, par le chef de la nation à mes autres concitoyens de la classe dite des travailleurs.
On voit donc que je ne suis pas parano normal (moi, je prétends être : normal.)
et que j'ai normalement raison de m'inquiéter
et que je pourrai facilement aller jusqu'à parano normal (selon JPRoyol)
Après,
on peut concèder que les parties grassées, n'étaient pas les mieux choisies
et que l'on pouvait mal interpréter l'ensemble avec une lecture un peu rapide.
Voilà,
ça peut faire chier, mais c'est la juste vérité :
le post de monique24 vient à point, démontrer ma vérité.:
Y'a une autre vérité qu'il faut dire et qui est très importante :
JP Royol a écrit :le paranoïaque est obligé de délirer en s'inventant de vrais persécuteurs.
A partir du moment où le persecuteur est vrai, le paranoïaque est en droit de se dire qu'il n'invente rien et qu'il ne délire pas mais bien qu'on l'y oblige.
Cherche pas, c'est encore un coup de "la loi du Hamster" , ça fait que tourner en rond ....