bonjour à tous
je réalise un mémoire sur la réinsertion professionnelle des quinquas suite à un licenciement. je voulais savoir ce que vous pensez de la mise en place d'un soutien psychosocial des cadres seniors au chômage. j'entends par soutien psychosocial un accompagnement social (aide à la recherche d'emploi, aide administrative, aide à la gestion financière...) et par psycho un soutient psychologique( car il n'est pas facile de se retrouver à cet âge sans emploi et rencontrer des difficultés à en retrouver alors qu'on dispose de toutes les compétences nécessaires, de plus il n'est pas toujours facile de parler de cela à ses proches, cet accompagnement permettrait de faciliter l'expression du ressentit du chômage) .
merci d'avance pour votre avis
émilie
accompagnement psychosocial quinquas
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maguy
Re: accompagnement psychosocial quinquas
Bonjour emilies
Si je peux me permettre, vous trouverez sur ce topic quelques exemples d'accompagnement...
Si vous parlez d'aide à n'importe quoi chez des cadres quinquas, ça risque de nous faire bien rigoler, comme si nous attendions après le jeune précaire qui va nous expliquer la vie et comment gérer nos finances (ou manque de finances).aide à la recherche d'emploi, aide administrative, aide à la gestion financière...)
Si je peux me permettre, vous trouverez sur ce topic quelques exemples d'accompagnement...
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romain23
Re: accompagnement psychosocial quinquas
Sur la réinsertion professionnelle des quinquas(quote Emilie)
Revoie le mot RÉ-insertion. On a dejà été "insérés", au sens où la société l'entend, et si nous ne le sommes plus, c'est juste qu'il n'y A PLUS D'EMPLOI !
par soutien psychosocial un accompagnement social (Emilies)
Je n'ai pas besoin d'accompagnement psycho social , mais de FRIC à la fin du mois, pour bouffer et vivre normalement!
Quand à l'accompagnement social, vous m'excuserez, mais on a dejà les conseillères Pole emploi sur le dos, l'assistante sociale de secteur, le chargé de mission RSA, la conseillère en économie sociale et familiale qui vient t'apprendre comment vivre avec 460 € mensuel ( alors qu'elle avec son salaire de misère à 1500 € croule sous les credits) L'avocate gratuite qui vient t'aider devant le juge pour demander des delais de paiement.....et j'en passe...
et accompagnement permettrait de faciliter l'expression du ressentit du chômage. (Emilies)
Le chomage et la précarité , faut l'avoir vécu pour le comprendre! C'est sur, rien à voir quand on vit dans un monde de" bobos"!
Desolée, Emilies, je n'ai rien contre vous, ni contre vos formateurs qui cherchent des sujets de memoire, mais, je ne suis pas une bète qu'on observe, en decretant que j'ai besoin d'un accompagnement psycho social. On a dejà le gouvernement qui veut nous faire faire des TIG , comme si on etait delinquant, alors qu'il est le premier à supprimer des emplois partout!
Ce n'est pas un accompagnement psycho social qui me permettra de vivre normalement , mais un travail, digne de ce nom, et rémunéré selon ma compétence!
(Pauvre mais digne!)
Revoie le mot RÉ-insertion. On a dejà été "insérés", au sens où la société l'entend, et si nous ne le sommes plus, c'est juste qu'il n'y A PLUS D'EMPLOI !
par soutien psychosocial un accompagnement social (Emilies)
Je n'ai pas besoin d'accompagnement psycho social , mais de FRIC à la fin du mois, pour bouffer et vivre normalement!
Quand à l'accompagnement social, vous m'excuserez, mais on a dejà les conseillères Pole emploi sur le dos, l'assistante sociale de secteur, le chargé de mission RSA, la conseillère en économie sociale et familiale qui vient t'apprendre comment vivre avec 460 € mensuel ( alors qu'elle avec son salaire de misère à 1500 € croule sous les credits) L'avocate gratuite qui vient t'aider devant le juge pour demander des delais de paiement.....et j'en passe...
et accompagnement permettrait de faciliter l'expression du ressentit du chômage. (Emilies)
Le chomage et la précarité , faut l'avoir vécu pour le comprendre! C'est sur, rien à voir quand on vit dans un monde de" bobos"!
Desolée, Emilies, je n'ai rien contre vous, ni contre vos formateurs qui cherchent des sujets de memoire, mais, je ne suis pas une bète qu'on observe, en decretant que j'ai besoin d'un accompagnement psycho social. On a dejà le gouvernement qui veut nous faire faire des TIG , comme si on etait delinquant, alors qu'il est le premier à supprimer des emplois partout!
Ce n'est pas un accompagnement psycho social qui me permettra de vivre normalement , mais un travail, digne de ce nom, et rémunéré selon ma compétence!
(Pauvre mais digne!)
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jolicoeur
Re: accompagnement psychosocial quinquas
Et bien...
Nous sommes de vrais rats de laboratoire, on dirait...
On nous étudie, on nous observe, on nous épie...
Aurait-on, à ce point, peur de nous ?
Emilies, n'y voyez aucune agressivité... Mais quand on est à la fac, on a, malheureusement, une vision bien limitée du monde en général et du monde du travail en particulier. Et c'est normal, rassurez vous.
Lorsque, à votre tour, vous devrez prendre place dans "cette" société, vous tomberez de très haut. N'oubliez pas le parachute solide et un bon casque.
Nous n'avons pas besoin de baby sitter.
Nous avons déjà quelques années d'expérience dans le monde du travail. Parfois même en tant que sur-diplômé et/ou cadre haut placé. Surtout si votre étude vise les quinquas !
Nous avons juste besoin de boulot rémunéré à sa juste valeur.
Et si vous réalisiez plutôt un mémoire en tant que faux stagiaire dans une vrai entreprise ?
Nous sommes de vrais rats de laboratoire, on dirait...
On nous étudie, on nous observe, on nous épie...
Aurait-on, à ce point, peur de nous ?
Emilies, n'y voyez aucune agressivité... Mais quand on est à la fac, on a, malheureusement, une vision bien limitée du monde en général et du monde du travail en particulier. Et c'est normal, rassurez vous.
Lorsque, à votre tour, vous devrez prendre place dans "cette" société, vous tomberez de très haut. N'oubliez pas le parachute solide et un bon casque.
Nous n'avons pas besoin de baby sitter.
Nous avons déjà quelques années d'expérience dans le monde du travail. Parfois même en tant que sur-diplômé et/ou cadre haut placé. Surtout si votre étude vise les quinquas !
Nous avons juste besoin de boulot rémunéré à sa juste valeur.
Et si vous réalisiez plutôt un mémoire en tant que faux stagiaire dans une vrai entreprise ?
En voilà un sujet original, non ?"Le désamour des salariés pour l'entreprise.
I) Causes : dévalorisation du travail, politique de ressources (dés)humaines, libéralisme, externalisation des tâches, recours massif à l'intérim et à l'emploi précaire, disparition de l'industrie, mondialisation... E.t.c...
II) Conséquences : stress, sensation d'être un extra terrestre débarqué sur une planète de fous, déclassement social, désamour de l'entreprise, méfiance, suicide... E.t.c.
III) Solutions envisageables : mauvais système économique ? Changer système ? E.t.c.
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maguy
Re: accompagnement psychosocial quinquas
Puisque cette jeune fille parle de cadres, il faut effectivement préciser que l'impact immédiat n'est pas le manque de fric, mais bel et bien le dégât que peut causer le fait d'avoir un jour un poste et une signature qui engagent une entreprise et se retrouver sur le carreau du jour au lendemain.Nous n'avons pas besoin de baby sitter.
Nous avons déjà quelques années d'expérience dans le monde du travail. Parfois même en tant que sur-diplômé et/ou cadre haut placé. Surtout si votre étude vise les quinquas !
Je crois que ce doit être le même sentiment pour les nouveaux retraités, qui ne sont pas forcément recyclés dans des conseils d'administration.
Une seule solution à mon avis : apprendre tout jeune que rien n'est jamais acquis définitivement, que tout peut basculer très vite.
Ceci dit, les psy-machins dans ces cas-là sont parfaitement inutiles, on est capable d'analyser le pourquoi du quand du comment. Ces vautours mercantiles tournant autour du désarroi des gens ne m'inspirent aucun respect, aucune sympathie !
Re: accompagnement psychosocial quinquas
Tout à fait d'accord avec Romain23.
C'est cette société qui ne tourne pas rond. Le reste ("soutien" ou "accompagnement" "psychosocial" ou "psychologique") n'est que pansement sur une jambe de bois : il faut le savoir avant d'y croire.
"Réinsertion professionnelle", ça me fait bondir. On pousse les gens hors du train et on les laisse sur le ballast. Après, on se dit qu'on va les RÉ-insérer, c'est-à-dire les pousser n'importe comment par les fesses pour qu'ils puissent remonter, vaille que vaille et au petit trot, dans le prochain train qui passe et qui est, lui aussi, archi-bondé. (Ça me fait penser au métro japonais pendant les heures de pointe : il y a des "pousseurs" qui entassent les voyageurs dans les wagons. Tout ce bétail est habitué et se laisse faire, c'est incroyable !)
Alors oui, quand le mal est fait, il faut envisager de réparer les dégâts de l'âme. Avant de repartir à l'assaut du train, il faut panser les blessures et se reconstruire un minimum. S'il y a bien quelque chose à faire, c'est de créer des consultations sur la souffrance au chômage, comme Marie Pezé l'a fait avec la souffrance au travail. Ces consultations spécifiques doivent permettre au chômeur de changer de regard sur la société, de comprendre ce qu'est le chômage (un outil économique indispensable à la bonne marche du système et qui exige sont lot grandissant de victimes sacrificielles), de ne plus être dupe et de déculpabiliser. De s'émanciper en tant qu'individu dans une société qu'il faut changer.
Sinon, vous ciblez votre recherche sur les cadres, mais sachez qu'ils sont moins touchés par le chômage que le reste de la population active... Vous visez le haut du panier, ce qui est dommage.
C'est cette société qui ne tourne pas rond. Le reste ("soutien" ou "accompagnement" "psychosocial" ou "psychologique") n'est que pansement sur une jambe de bois : il faut le savoir avant d'y croire.
"Réinsertion professionnelle", ça me fait bondir. On pousse les gens hors du train et on les laisse sur le ballast. Après, on se dit qu'on va les RÉ-insérer, c'est-à-dire les pousser n'importe comment par les fesses pour qu'ils puissent remonter, vaille que vaille et au petit trot, dans le prochain train qui passe et qui est, lui aussi, archi-bondé. (Ça me fait penser au métro japonais pendant les heures de pointe : il y a des "pousseurs" qui entassent les voyageurs dans les wagons. Tout ce bétail est habitué et se laisse faire, c'est incroyable !)
Alors oui, quand le mal est fait, il faut envisager de réparer les dégâts de l'âme. Avant de repartir à l'assaut du train, il faut panser les blessures et se reconstruire un minimum. S'il y a bien quelque chose à faire, c'est de créer des consultations sur la souffrance au chômage, comme Marie Pezé l'a fait avec la souffrance au travail. Ces consultations spécifiques doivent permettre au chômeur de changer de regard sur la société, de comprendre ce qu'est le chômage (un outil économique indispensable à la bonne marche du système et qui exige sont lot grandissant de victimes sacrificielles), de ne plus être dupe et de déculpabiliser. De s'émanciper en tant qu'individu dans une société qu'il faut changer.
Sinon, vous ciblez votre recherche sur les cadres, mais sachez qu'ils sont moins touchés par le chômage que le reste de la population active... Vous visez le haut du panier, ce qui est dommage.
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bebert
Re: accompagnement psychosocial quinquas
Merd'... Je n'ai cinquante balais que dans trois mois... Je déterre le post le jour de mon annif pour t'envoyer bouler... Histoire que tu saches que je pense à toi...
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math77
Re: accompagnement psychosocial quinquas
Vive les quinquas. Et pas besoin de soutien psychomachin. On a pas été victime d'un attentat que je sache!!
Par contre des cours sur la vie, on peux en donner.
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Invité
Re: accompagnement psychosocial quinquas
Quand j'ai lu votre demande, Emilie, j'ai bien ri. En même temps je me suis dit "elle doit être bien jeunette".
J'adhère à tout ce qu'ont dit mes collègues du forum.
A 50 ans, je ne crois pas qu'on ait besoin d'aide à la gestion financière. En général, à cet âge-là, on sait à peu près faire ses comptes, ou alors c'est désespéré.
Et comme dit Romain ce n'est pas d'un psy dont on a besoin, mais d'un boulot.
Le boulot a un gros avantage sur le psy : au lieu de coûter de l'argent, il nous en rapporte.
Enfin pour ce qui est de s'exprimer sur le ressenti du chômage, ma foi un bon coup de gueule de temps en temps, une franche empoignade avec un prestataire ignorant qui nous méprise ou nous ballade, ça fait un bien psychologique fou.
J'adhère à tout ce qu'ont dit mes collègues du forum.
A 50 ans, je ne crois pas qu'on ait besoin d'aide à la gestion financière. En général, à cet âge-là, on sait à peu près faire ses comptes, ou alors c'est désespéré.
Et comme dit Romain ce n'est pas d'un psy dont on a besoin, mais d'un boulot.
Le boulot a un gros avantage sur le psy : au lieu de coûter de l'argent, il nous en rapporte.
Enfin pour ce qui est de s'exprimer sur le ressenti du chômage, ma foi un bon coup de gueule de temps en temps, une franche empoignade avec un prestataire ignorant qui nous méprise ou nous ballade, ça fait un bien psychologique fou.
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faribole
Re: accompagnement psychosocial quinquas
j'ajouterais que l'accompagnement psycho-social coûte un bras, et qu'il vaudrait mieux filer le pognon aux quinquas directement.
mais cela dit, j'espère Emilies que tu nous donneras ton avis sur ces commentaires :
tu n'es peut-être pas jeunette, après tout ? y'a des étudiants de tout âge
et puis pardonne nos réactions à vif, la candeur c'est pas un défaut !
mais cela dit, j'espère Emilies que tu nous donneras ton avis sur ces commentaires :
tu n'es peut-être pas jeunette, après tout ?
y'a des étudiants de tout âgeet puis pardonne nos réactions à vif, la candeur c'est pas un défaut !
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maguy
Re: accompagnement psychosocial quinquas
Oui, ça fait un bien fouun bon coup de gueule de temps en temps, une franche empoignade avec un prestataire ignorant qui nous méprise ou nous ballade, ça fait un bien psychologique fou.
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math77
Re: accompagnement psychosocial quinquas
Il y un accompagnement psyco-machin pour les quinquas qui reprennent le boulot??
Parce que au bout de deux de vacances (un peu forcé),j'angoisse à d'onf.
Bon allez je sors.
Parce que au bout de deux de vacances (un peu forcé),j'angoisse à d'onf.
Bon allez je sors.
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faribole
Re: accompagnement psychosocial quinquas
hi hi moi je trouve ta remarque très judicieuse Math
ça fait flipper dans les 2 sens
sauf que dans un cas des 2 cas on a du blé (enfin, normalement, pas toujours), ce qui aide à relativiser le stress.
parce que le travail, sans son corollaire sonnant et trébuchant, on s'en passerait, il y a tant à faire dans ce vaste monde
ça fait flipper dans les 2 sens
sauf que dans un cas des 2 cas on a du blé (enfin, normalement, pas toujours), ce qui aide à relativiser le stress.
parce que le travail, sans son corollaire sonnant et trébuchant, on s'en passerait, il y a tant à faire dans ce vaste monde
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maguy
Re: accompagnement psychosocial quinquas
Je comprends Math, il va bientôt recommencer un travail.
Il en parle sur ce topic
D'ailleurs Math, as-tu plus de détails ?
Il en parle sur ce topic
D'ailleurs Math, as-tu plus de détails ?
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maguy
Re: accompagnement psychosocial quinquas
Un article pour emilies, au cas où elle reviendrait ici.
Extrait :
Il parle de gens qui ont été "installés" dans la vie, de personnes compétentes et expérimentées.
Je crois que ce ne sont pas les DE qu'il faudrait envoyer chez le psy, mais bel et bien les "accompagnateurs" qui auraient besoin d'être reprogrammés en mode "compréhension et analyse on" au lieu de bêtement répéter le discours imposé.
Extrait :
article complet et source chez P. SageCe qui marque, durement, ce sont les visages. Cette fatigue, et tant d’autres choses, comme le poids, celui du temps qui passe et passe, et rien qui vient... Je me demande s’il en est de même pour moi. Je veux dire : est-ce qu’elle est pareille qu’eux, ma gueule ; aussi ravagée. Au bout de dix-huit mois… Comment savoir ?... Je la connais ma sale tronche, je me la fade tous les jours…
Il parle de gens qui ont été "installés" dans la vie, de personnes compétentes et expérimentées.
Je crois que ce ne sont pas les DE qu'il faudrait envoyer chez le psy, mais bel et bien les "accompagnateurs" qui auraient besoin d'être reprogrammés en mode "compréhension et analyse on" au lieu de bêtement répéter le discours imposé.