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Marc Touati, l'expert-économiste de chez Natexis, invité récurrent d'une émission comme "C dans l'air", n'est qu'un petit incompétent libéral. Il fait partie de ces "économistes" à 2 balles qui passent à côté des problèmes et se réveillent un an après : économiste, une sacrée bonne planque !
Son article est limite révoltant :
• quand il nous relance sur les fameuses "400.000 offres d’emplois non satisfaites en France", nous ne savons pas sur quoi M. Touati se base pour avancer ce chiffre...
• avec le "manque de motivation" des preneurs potentiels, il agite à nouveau le spectre du chômeur fainéant.
M. Touati, qui doit bien gagner sa vie à ne pas faire grand'chose d'utile pour la société, élude les salaires misérables et les conditions de travail dégradées qui sont le lot d'une majorité de salariés aujourd'hui dans ces secteurs : si ces employeurs ne trouvent pas preneurs, qu'ils apprennent d'abord à mieux considérer leur personnel !
• quand il parle enfin d'une "profonde réforme fiscale et du marché du travail" sous peine d'affronter bientôt "une grave crise sociale", dans la tête de M. Touati, bien au chaud dans son bureau, il s'agit sûrement de supprimer les cotisations sociales des employeurs ainsi que l'impôt sur les sociétés, voire de supprimer le Code du travail… je me trompe ?
Je lui souhaite de tout cœur de se retrouver bientôt au chômage et de tout perdre : ainsi il aura une vision de l'économie beaucoup plus proche de la réalité.
Son article est limite révoltant :
• quand il nous relance sur les fameuses "400.000 offres d’emplois non satisfaites en France", nous ne savons pas sur quoi M. Touati se base pour avancer ce chiffre...
• avec le "manque de motivation" des preneurs potentiels, il agite à nouveau le spectre du chômeur fainéant.
M. Touati, qui doit bien gagner sa vie à ne pas faire grand'chose d'utile pour la société, élude les salaires misérables et les conditions de travail dégradées qui sont le lot d'une majorité de salariés aujourd'hui dans ces secteurs : si ces employeurs ne trouvent pas preneurs, qu'ils apprennent d'abord à mieux considérer leur personnel !
• quand il parle enfin d'une "profonde réforme fiscale et du marché du travail" sous peine d'affronter bientôt "une grave crise sociale", dans la tête de M. Touati, bien au chaud dans son bureau, il s'agit sûrement de supprimer les cotisations sociales des employeurs ainsi que l'impôt sur les sociétés, voire de supprimer le Code du travail… je me trompe ?
Je lui souhaite de tout cœur de se retrouver bientôt au chômage et de tout perdre : ainsi il aura une vision de l'économie beaucoup plus proche de la réalité.
Nous savons ce qu'il en est de la "baisse statistique" du chomagecomment le chômage peut-il baisser aussi fortement avec si peu de créations d’emplois ? La réponse est malheureusement simple : seul un tiers de la baisse du chômage est dû à de véritables créations d’emplois. Les deux autres tiers sont dus
au papy-boom, à la plus grande rigueur dans la comptabilisation du nombre de chômeurs...
(terme que j ai encore entendu la semaine derniere dans la bouche d'un élu UMP ou du gouvernement)
Ce type nous donne une interpretation toute personnelle de cette "baisse statistique"...Je me demande jusqu'où il estime que cette "rigueur" doit s'appliquer?
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Pas compliqué : CDD intérim de quelques heures, de quelques jours... (GSA - GSB et assimilées), mi-temps au SMIC pour des bac+2 à bac+4, "métiers en tension" sans formation préalable, CAE, CAv.superuser a écrit : Son article est limite révoltant :
• quand il nous relance sur les fameuses "400.000 offres d’emplois non satisfaites en France", nous ne savons pas sur quoi M. Touati se base pour avancer ce chiffre...
J'en oublie sans doute, mais comme il y en a tellement + les employeurs qui ne se décident jamais à recruter parce qu'ils espèrent toujours trouver l'oiseau rare... on doit bien arriver à 400.000 ou plus.
C'est quoi cet économiste qui ne sait raisonner qu'en termes de volumes absolus ? A la poub' !

Il y'a sans doute un truc qui vous a échappé:
Quand je lis une estimation (sans que jamais je puisse savoir d où elle provient) dont le chiffre est un nombre rond, je sais qu'il s agit d une estimation "pifométrique" donc pas tres fiable voire meme totalement denaturée (on repete un chiffre qu on a entendu mais comme on veut soit frapper celui qui ecoute ou qu'on n'est pas capable de retenir le chiffre qu on a entendu, il a tendance à être gonflé et simplifié)
Cette mystification (on nous demande de croire sur parole ce qui nous est dit) sur les chiffres on l'a encore vu recemment, avec le chiffre du nombre d emplois net crees en 2006, grosso modo suivant celui qui vous parle, ca varierait de 150 000 à 300 000 (ce dernier chiffre il me semble vraiment l avoir entendu prononcé)
(derriere ces chiffres se dissimule la vie de milliers de gens ,
avoir ou ne pas avoir un emploi n'est pas une chose anodine et sans consequence)
On commence à se rendre compte que ces données statistiques qui nous sont jetées à la figure à longueur d'année sont souvent inverifiables (voire fausses) ou mal presentées voire biaisées: On le voit encore recemment dans cette etude sur la pauvreté:
"La pauvreté aurait diminué" entre 1996 et 2006 bien qu on commence à savoir que celle-ci est en train de s'amplifier de nouveau depuis 2004, si j ai bien compris.
S'ils avaient choisi de ne faire leur etude qu'UNIQUEMENT sur la periode 2004-2006 le resultat que tous les journaux clament en le simplifiant, aurait ete different.
(Un certain nombre vont sans doute se contenter de reecrire , voire meme recopier, la depeche d'agence qui mentionne cette etude)
["Croix de bois, croix de fer, si je mens j'aurais un article d'enfer", il parait que c est la nouvelle devise de certains journalistes
]
En choississant d'observer ce qu on sait conforter la conclusion à laquelle on voulait aboutir, on finit presque toujours à accrediter la these qu on veut faire gober au plus grand nombre sans avoir à truquer necessairement les chiffres.
Sur quoi sont fondées ses estimations? Quelle valeur doit on attribuer à ses estimations?Selon nos estimations, il y aurait ainsi aujourd’hui près de 400 000 offres d’emplois non satisfaites en France.
Quand je lis une estimation (sans que jamais je puisse savoir d où elle provient) dont le chiffre est un nombre rond, je sais qu'il s agit d une estimation "pifométrique" donc pas tres fiable voire meme totalement denaturée (on repete un chiffre qu on a entendu mais comme on veut soit frapper celui qui ecoute ou qu'on n'est pas capable de retenir le chiffre qu on a entendu, il a tendance à être gonflé et simplifié)
Cette mystification (on nous demande de croire sur parole ce qui nous est dit) sur les chiffres on l'a encore vu recemment, avec le chiffre du nombre d emplois net crees en 2006, grosso modo suivant celui qui vous parle, ca varierait de 150 000 à 300 000 (ce dernier chiffre il me semble vraiment l avoir entendu prononcé)
(derriere ces chiffres se dissimule la vie de milliers de gens ,
avoir ou ne pas avoir un emploi n'est pas une chose anodine et sans consequence)
On commence à se rendre compte que ces données statistiques qui nous sont jetées à la figure à longueur d'année sont souvent inverifiables (voire fausses) ou mal presentées voire biaisées: On le voit encore recemment dans cette etude sur la pauvreté:
"La pauvreté aurait diminué" entre 1996 et 2006 bien qu on commence à savoir que celle-ci est en train de s'amplifier de nouveau depuis 2004, si j ai bien compris.
S'ils avaient choisi de ne faire leur etude qu'UNIQUEMENT sur la periode 2004-2006 le resultat que tous les journaux clament en le simplifiant, aurait ete different.
(Un certain nombre vont sans doute se contenter de reecrire , voire meme recopier, la depeche d'agence qui mentionne cette etude)
["Croix de bois, croix de fer, si je mens j'aurais un article d'enfer", il parait que c est la nouvelle devise de certains journalistes

En choississant d'observer ce qu on sait conforter la conclusion à laquelle on voulait aboutir, on finit presque toujours à accrediter la these qu on veut faire gober au plus grand nombre sans avoir à truquer necessairement les chiffres.