"Le service public ne porte plus son nom"
"Le service public ne porte plus son nom"
Le Médiateur de la République rend un dernier rapport pessimiste
Jean-Paul Delevoye s'inquiète pour l'avenir et prévient que celui qui va reprendre ses fonctions, le Défenseur des droits, ne pourra pas régler tous les problèmes.
"Les débats sont minés par les discours de posture et les causes à défendre noyées parmi les calculs électoraux" estime le Médiateur de la République. Dans son dernier rapport annuel remis lundi 21 mars, Jean-Paul Delevoye déplore le manque de "réponse politique" face au "enjeux déterminants pour notre avenir" et prévient que le Défenseur des droits qui lui succèdera ne sera pas un "Zorro" capable de régler tous les problèmes.
Le Médiateur est une fonction créée en 1973 pour régler les litiges entre administration et citoyens. Il va être remplacé par le "Défenseur des droits", institution qui va également intégrer le Défenseur des enfants, la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) et la Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde).
Jean-Paul Delevoye, 64 ans, a été élu en novembre président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), poste qu'il cumule avec celui de Médiateur. A propos du Défenseur des droits, il craint "que cet intitulé renforce encore l'attente des gens par rapport à sa mission", écrit le Médiateur qui, en six ans de fonction, a constaté que ses services étaient parfois perçus comme un "bureau des plaintes". "Le Défenseur des droits, pas plus que le Médiateur, ne sera un Zorro", met-il en garde. Selon lui, la moitié des quelque 60 réclamations quotidiennes que lui adressent les usagers "ne sont pas recevables par le Médiateur" et devraient être "réglées d'un simple coup de fil" auprès "des structures d'aide existantes" ou du "service administratif ad hoc".
"Le service public ne porte plus son nom"
"Hélas, c'est précisément là où le bât blesse. (...) Le service public ne porte plus son nom. (...) Contacter les administrations est devenu compliqué. (...) L'administration a perdu sa capacité à faire du sur-mesure pour les personnes en difficulté", déplore-t-il.
Il regrette les "restrictions budgétaires", le manque de moyens et de personnel qui se traduisent par "un service dégradé, plus complexe et moins accessible". Mais il déplore aussi les "réformes précipitées", "l'empilement législatif" et la "jungle normative" qui "opacifient l'accès des citoyens à l'information et compliquent la tâche des exécutants".
"Les enjeux déterminants pour notre avenir ne trouvent pas de réponse politique à la hauteur", estime le Médiateur pour qui "la fébrilité du législateur trahit l'illusion de remplacer par la loi le recul des responsabilités individuelles et de la morale". "Les débats sont minés par les discours de posture et les causes à défendre noyées parmi les calculs électoraux", poursuit-il. Pour lui, "les ressorts citoyens sont usés par les comportements politiciens".
2011 doit être l'année de l'éthique et de la transparence
L'année 2011, dit-il, "doit être celle de l'éthique, de la transparence pour toutes celles et ceux qui exercent le pouvoir, notamment s'agissant des financements et des conflits d'intérêts". "L'autorité, pour être acceptée, ne pourra se fonder sur la justification d'un titre ou d'une élection mais reposera sur la dimension morale de celui ou celle qui l'exerce", insiste-t-il, appelant à "construire sur un socle de convictions et non bâtir sur le sable des émotions".
En 2010, selon son bilan annuel, le nombre d'affaires transmises aux services centraux et délégués du Médiateur de la République a augmenté de 3,9% par rapport à 2009, avec un total de 79.046 affaires reçues. L'institution dit avoir traité 46.653 réclamations.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualit ... miste.html
Jean-Paul Delevoye s'inquiète pour l'avenir et prévient que celui qui va reprendre ses fonctions, le Défenseur des droits, ne pourra pas régler tous les problèmes.
"Les débats sont minés par les discours de posture et les causes à défendre noyées parmi les calculs électoraux" estime le Médiateur de la République. Dans son dernier rapport annuel remis lundi 21 mars, Jean-Paul Delevoye déplore le manque de "réponse politique" face au "enjeux déterminants pour notre avenir" et prévient que le Défenseur des droits qui lui succèdera ne sera pas un "Zorro" capable de régler tous les problèmes.
Le Médiateur est une fonction créée en 1973 pour régler les litiges entre administration et citoyens. Il va être remplacé par le "Défenseur des droits", institution qui va également intégrer le Défenseur des enfants, la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) et la Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde).
Jean-Paul Delevoye, 64 ans, a été élu en novembre président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), poste qu'il cumule avec celui de Médiateur. A propos du Défenseur des droits, il craint "que cet intitulé renforce encore l'attente des gens par rapport à sa mission", écrit le Médiateur qui, en six ans de fonction, a constaté que ses services étaient parfois perçus comme un "bureau des plaintes". "Le Défenseur des droits, pas plus que le Médiateur, ne sera un Zorro", met-il en garde. Selon lui, la moitié des quelque 60 réclamations quotidiennes que lui adressent les usagers "ne sont pas recevables par le Médiateur" et devraient être "réglées d'un simple coup de fil" auprès "des structures d'aide existantes" ou du "service administratif ad hoc".
"Le service public ne porte plus son nom"
"Hélas, c'est précisément là où le bât blesse. (...) Le service public ne porte plus son nom. (...) Contacter les administrations est devenu compliqué. (...) L'administration a perdu sa capacité à faire du sur-mesure pour les personnes en difficulté", déplore-t-il.
Il regrette les "restrictions budgétaires", le manque de moyens et de personnel qui se traduisent par "un service dégradé, plus complexe et moins accessible". Mais il déplore aussi les "réformes précipitées", "l'empilement législatif" et la "jungle normative" qui "opacifient l'accès des citoyens à l'information et compliquent la tâche des exécutants".
"Les enjeux déterminants pour notre avenir ne trouvent pas de réponse politique à la hauteur", estime le Médiateur pour qui "la fébrilité du législateur trahit l'illusion de remplacer par la loi le recul des responsabilités individuelles et de la morale". "Les débats sont minés par les discours de posture et les causes à défendre noyées parmi les calculs électoraux", poursuit-il. Pour lui, "les ressorts citoyens sont usés par les comportements politiciens".
2011 doit être l'année de l'éthique et de la transparence
L'année 2011, dit-il, "doit être celle de l'éthique, de la transparence pour toutes celles et ceux qui exercent le pouvoir, notamment s'agissant des financements et des conflits d'intérêts". "L'autorité, pour être acceptée, ne pourra se fonder sur la justification d'un titre ou d'une élection mais reposera sur la dimension morale de celui ou celle qui l'exerce", insiste-t-il, appelant à "construire sur un socle de convictions et non bâtir sur le sable des émotions".
En 2010, selon son bilan annuel, le nombre d'affaires transmises aux services centraux et délégués du Médiateur de la République a augmenté de 3,9% par rapport à 2009, avec un total de 79.046 affaires reçues. L'institution dit avoir traité 46.653 réclamations.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualit ... miste.html
Re: "Le service public ne porte plus son nom"
Sécurité sociale : moins de personnels, plus de services sur internet
La Sécurité sociale apporte son écot à la lutte contre les déficits en supprimant des milliers de postes, mais les caisses estiment que les assurés n'en pâtissent pas, grâce notamment à une panoplie de nouveaux services proposés sur internet...
Dénoncées par les syndicats, les réductions d'effectifs sont assumées par les directions des branches de la Sécurité sociale, réunies mercredi à Paris pour tirer un bilan des conventions d'objectifs et de gestion (COG) signées avec l'Etat. "Nous faisons un gros effort en matière d'emplois au fur et à mesure que des gains de productivité peuvent être dégagés", explique Frédéric van Roekeghem, à la tête de l'assurance maladie (Cnam), qui employait quelque 75.000 personnes à fin 2009.
Dans cette branche, après quelque 10.000 postes supprimés de 2003 à 2009, "nous nous sommes engagés à la demande de l'Etat à restituer 4.000 emplois supplémentaires entre 2010 et 2013", ajoute-t-il. La branche famille a, elle, eu droit à 1.200 postes supplémentaires pour la mise en place du revenu de solidarité active (RSA). Mais "on restituera ces postes dans le courant de la COG", précise le directeur général de la Caisse nationale d'allocations familiales (Cnaf), Hervé Drouet. Toutes branches confondues, "les effectifs sont aujourd'hui au niveau de 1976", à près de 187.000 agents, souligne le directeur de la Caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav), Pierre Mayeur.
Selon les caisses, ces "efforts" ont été rendus possibles grâce à des réorganisations et à des procédures de plus en plus "dématérialisées" -- les Caf récupèrent par exemple les données sur les ressources auprès du fisc, l'assurance maladie généralise les feuilles de soins électroniques.
Les caisses ont aussi développé de nombreux services sur internet, évitant aux assurés d'avoir à se déplacer. Le site de la branche maladie, ameli.fr, revendique "6,8 millions de visites par mois" et 6,7 millions d'assurés y ont déjà ouvert des comptes individuels leur donnant accès par exemple à leurs données de remboursement. Le portail de la branche vieillesse, lassuranceretraite.fr, a connu un regain de visiteurs soucieux de connaître l'impact pour eux de la réforme des retraites. "Notre métier change considérablement : en matière de retraite, nous passons de la liquidation au conseil", explique Pierre Mayeur. A partir de septembre 2011, les assurés pourront notamment consulter en ligne leur relevé individuel de situation, qui est envoyé aujourd'hui par courrier papier tous les cinq ans.
La branche famille a aussi beaucoup misé sur internet. "Le site caf.fr est le quatrième site français", se réjouit M. Drouet. Des téléprocédures y sont disponibles pour les allocations logement des étudiants ou les déclarations de ressources des allocataires du RSA. Lancé en 2009, le site mon-enfant.fr permet lui "de trouver en quelques clics le mode de garde le plus proche du domicile". Tous ces services "permettent de dégager du temps pour ceux qui ont vraiment besoin d'un accueil personnalisé", plaide le directeur de la Sécurité sociale Dominique Libault.
Du côté des personnels de la Sécurité sociale, le son de cloche est différent. "C'est bien joli internet, mais nous avons l'impression que le service se dégrade, avec des délais de traitement allongés pour certaines prestations et des files d'attente devant certaines caisses", estime Dominique Didier, responsable de la fédération CGT de la Sécurité sociale. Selon elle, les suppressions de postes ont mis sous pression les salariés de la Sécurité sociale, dont le taux d'absentéisme élevé a récemment été pointé par la Cour des comptes.
http://www.rtlinfo.be/info/monde/france ... r-internet
La Sécurité sociale apporte son écot à la lutte contre les déficits en supprimant des milliers de postes, mais les caisses estiment que les assurés n'en pâtissent pas, grâce notamment à une panoplie de nouveaux services proposés sur internet...
Dénoncées par les syndicats, les réductions d'effectifs sont assumées par les directions des branches de la Sécurité sociale, réunies mercredi à Paris pour tirer un bilan des conventions d'objectifs et de gestion (COG) signées avec l'Etat. "Nous faisons un gros effort en matière d'emplois au fur et à mesure que des gains de productivité peuvent être dégagés", explique Frédéric van Roekeghem, à la tête de l'assurance maladie (Cnam), qui employait quelque 75.000 personnes à fin 2009.
Dans cette branche, après quelque 10.000 postes supprimés de 2003 à 2009, "nous nous sommes engagés à la demande de l'Etat à restituer 4.000 emplois supplémentaires entre 2010 et 2013", ajoute-t-il. La branche famille a, elle, eu droit à 1.200 postes supplémentaires pour la mise en place du revenu de solidarité active (RSA). Mais "on restituera ces postes dans le courant de la COG", précise le directeur général de la Caisse nationale d'allocations familiales (Cnaf), Hervé Drouet. Toutes branches confondues, "les effectifs sont aujourd'hui au niveau de 1976", à près de 187.000 agents, souligne le directeur de la Caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav), Pierre Mayeur.
Selon les caisses, ces "efforts" ont été rendus possibles grâce à des réorganisations et à des procédures de plus en plus "dématérialisées" -- les Caf récupèrent par exemple les données sur les ressources auprès du fisc, l'assurance maladie généralise les feuilles de soins électroniques.
Les caisses ont aussi développé de nombreux services sur internet, évitant aux assurés d'avoir à se déplacer. Le site de la branche maladie, ameli.fr, revendique "6,8 millions de visites par mois" et 6,7 millions d'assurés y ont déjà ouvert des comptes individuels leur donnant accès par exemple à leurs données de remboursement. Le portail de la branche vieillesse, lassuranceretraite.fr, a connu un regain de visiteurs soucieux de connaître l'impact pour eux de la réforme des retraites. "Notre métier change considérablement : en matière de retraite, nous passons de la liquidation au conseil", explique Pierre Mayeur. A partir de septembre 2011, les assurés pourront notamment consulter en ligne leur relevé individuel de situation, qui est envoyé aujourd'hui par courrier papier tous les cinq ans.
La branche famille a aussi beaucoup misé sur internet. "Le site caf.fr est le quatrième site français", se réjouit M. Drouet. Des téléprocédures y sont disponibles pour les allocations logement des étudiants ou les déclarations de ressources des allocataires du RSA. Lancé en 2009, le site mon-enfant.fr permet lui "de trouver en quelques clics le mode de garde le plus proche du domicile". Tous ces services "permettent de dégager du temps pour ceux qui ont vraiment besoin d'un accueil personnalisé", plaide le directeur de la Sécurité sociale Dominique Libault.
Du côté des personnels de la Sécurité sociale, le son de cloche est différent. "C'est bien joli internet, mais nous avons l'impression que le service se dégrade, avec des délais de traitement allongés pour certaines prestations et des files d'attente devant certaines caisses", estime Dominique Didier, responsable de la fédération CGT de la Sécurité sociale. Selon elle, les suppressions de postes ont mis sous pression les salariés de la Sécurité sociale, dont le taux d'absentéisme élevé a récemment été pointé par la Cour des comptes.
http://www.rtlinfo.be/info/monde/france ... r-internet
Re: "Le service public ne porte plus son nom"
es caisses ont aussi développé de nombreux services sur internet, évitant aux assurés d'avoir à se déplacer.
C'est bien joli internet, mais nous avons l'impression que le service se dégrade, avec des délais de traitement allongés pour certaines prestations et des files d'attente devant certaines caisses", ( quote)
Et quand tu demenages , tu attends 3 mois ta nouvelle carte de Secu! En te deplaçant 3 fois. De plus, tu restes sans carte vitale , parce qu'on te reclame l'ancienne, et, comme les nouvelles se font desormais avec photo que tu dois envoyer , tu attends un mois de plus.
Resultat, j'ai du faire l'avance des medicaments (indispensable pour la thyroide) et si j'ai un pepin de santé, je vais devoir avancer le medecin.
De plus, les nouveaux contrats EDF se font sans TPN, puisque pour ouvrir un contrat avec TPN, il faut retourner à la Secu reclamer le papier CMU qui doit ensuite etre envoyé à EDF . Mais la Secu te réponds d'attendre , que tu n'es pas encore identifié. Resultat tu paies plein pot pendant 3 mois, sans compter les frais de demarches inutiles, photocopies, courrier et tout le tsoin tsoin pour prouver tes droits d'une administration à l'autre.
Le but est bien sur d'eliminer tous les tarrifs de pauvreté et les droits qui vont avec!
C'est bien joli internet, mais nous avons l'impression que le service se dégrade, avec des délais de traitement allongés pour certaines prestations et des files d'attente devant certaines caisses", ( quote)
Et quand tu demenages , tu attends 3 mois ta nouvelle carte de Secu! En te deplaçant 3 fois. De plus, tu restes sans carte vitale , parce qu'on te reclame l'ancienne, et, comme les nouvelles se font desormais avec photo que tu dois envoyer , tu attends un mois de plus.
Resultat, j'ai du faire l'avance des medicaments (indispensable pour la thyroide) et si j'ai un pepin de santé, je vais devoir avancer le medecin.
De plus, les nouveaux contrats EDF se font sans TPN, puisque pour ouvrir un contrat avec TPN, il faut retourner à la Secu reclamer le papier CMU qui doit ensuite etre envoyé à EDF . Mais la Secu te réponds d'attendre , que tu n'es pas encore identifié. Resultat tu paies plein pot pendant 3 mois, sans compter les frais de demarches inutiles, photocopies, courrier et tout le tsoin tsoin pour prouver tes droits d'une administration à l'autre.
Le but est bien sur d'eliminer tous les tarrifs de pauvreté et les droits qui vont avec!
Re: "Le service public ne porte plus son nom"
Pour mon accident de travail en 2007, la Sécurité sociale me fait lanterner depuis le mois d'août 2010 pour m'envoyer la copie de mon dossier médical auprès du médecin-conseil (contestation d'IPP, 4 % pour une cheville fichue), alors qu'il est informatisé et qu'il suffirait d'un clic de souris pour le sortir. En plus, je ne peux même pas venir le chercher moi-même pour en faire une copie parce qu'il faut bien donner du travail à la secrétaire ... Et ne me dites pas que c'est faux, c'est exactement ce que je me suis entendu dire à la Sécu au guichet.
Re: "Le service public ne porte plus son nom"
voila le sms que j'ai reçu de la CAF (c'est bien la première fois ...)
"Info caf78: pour traiter votre dossier plus rapidement les poins d'accueils de la caf des Yvelines seront fermés du 28 mars au 8avril inclus"
Ils sont tellement débordés que pour traiter les dossiers en retard ils sont obligé de fermer pendant 2 semaines ! bonjour celui qui veux déposer une demande ou avoir un renseignement...
mais à part ça on ne remplace pas un départ à la retraite sur 2... tout va bien... 
"Info caf78: pour traiter votre dossier plus rapidement les poins d'accueils de la caf des Yvelines seront fermés du 28 mars au 8avril inclus"
Ils sont tellement débordés que pour traiter les dossiers en retard ils sont obligé de fermer pendant 2 semaines ! bonjour celui qui veux déposer une demande ou avoir un renseignement...


Re: "Le service public ne porte plus son nom"
Après le 8 avril, ils arrêteront de traiter les dossiers pour mettre plus de personnel à l'accueil pour répondre à tous les gens qui n'auront pas pu être reçus entre le 28 mars et le 8 avril."Info caf78: pour traiter votre dossier plus rapidement les poins d'accueils de la caf des Yvelines seront fermés du 28 mars au 8avril inclus"
Ils sont tellement débordés que pour traiter les dossiers en retard ils sont obligé de fermer pendant 2 semaines ! bonjour celui qui veux déposer une demande ou avoir un renseignement...

Re: "Le service public ne porte plus son nom"
oui je vois malheureusement que cette pratique se généralise dans les caf , ils sont tellement débordés qu'ils sont obligés de fermer pour traiter les dossiers. En même temps qu'ils ne remplacent pas tous les départs en retraite c'est une chose mais quand on sait comment leur recrutement sont effectués c'est pire , enchainement de cdd de 3 à moins de 6 mois pour ne pas titulariser à tout và donc au moment où le cdd devient bon dans son boulot il est remplacé par un autre qui a tout à apprendre donc perte de temps en formation. Necessité d'avoir tjs des encadrants pour surveiller ces petits nouveaux.
En plus il faut de 9 mois à un an pour former un nouveau technicien conseil CAF , la formation est nécessaire mais trop longue et très chère donc recrutement au compte goutte. Leur nouvelle convention d'objectif vient d'être votée et il n'y aura pas bcp d'argents pour de nouveaux postes donc économies de bouts de chandelles et bazar prévu très bientôt partout.
En plus il faut de 9 mois à un an pour former un nouveau technicien conseil CAF , la formation est nécessaire mais trop longue et très chère donc recrutement au compte goutte. Leur nouvelle convention d'objectif vient d'être votée et il n'y aura pas bcp d'argents pour de nouveaux postes donc économies de bouts de chandelles et bazar prévu très bientôt partout.
Re: "Le service public ne porte plus son nom"
J'ai l'impression qu'il y a un allongement de la durée de traitement des déclarations trimestrielles de revenu du RSA.
(il faut un peu plus de 7 jours semble-t-il pour le traitement de cette déclaration entre le moment où elle est reçue et le moment où elle est indiquée comme effectuée sur le site internet de la CAF)
(il faut un peu plus de 7 jours semble-t-il pour le traitement de cette déclaration entre le moment où elle est reçue et le moment où elle est indiquée comme effectuée sur le site internet de la CAF)
Re: "Le service public ne porte plus son nom"

C'est pasque l'administration dématérialisée est délocalisée.
(Pas de bol, ces cons l'avait délocalisée dans les pays du Maghreb .....

Re: "Le service public ne porte plus son nom"
Une anecdote sur le remplacement du service public par des machines:
J'étais à la poste et il y avait une discussion animée entre une femme et un employé et une autre femme.
La première femme accusant la seconde de lui avoir volé de l'argent...En fait, la première femme a essayé de retirer 100 euros dans une machine mais elle a oublié de les prendre.
Elle s'en ait rendu compte en sortant et est revenue au distributeur mais le billet n'était plus là.
Apparemment quand tu ne prends pas ton argent, la machine finit par les reprendre. Mais ils ne pouvaient pas arrêter la machine en pleine journée pour compter son contenu ce qui fait que la femme étourdie va rester dans l'incertitude: finira-t-elle par récupérer ses 100 euros ou pas...
Si elle va demander son argent à un guichet avec un humain derrière, cela ne serait pas arrivé.
J'étais à la poste et il y avait une discussion animée entre une femme et un employé et une autre femme.
La première femme accusant la seconde de lui avoir volé de l'argent...En fait, la première femme a essayé de retirer 100 euros dans une machine mais elle a oublié de les prendre.
Elle s'en ait rendu compte en sortant et est revenue au distributeur mais le billet n'était plus là.
Apparemment quand tu ne prends pas ton argent, la machine finit par les reprendre. Mais ils ne pouvaient pas arrêter la machine en pleine journée pour compter son contenu ce qui fait que la femme étourdie va rester dans l'incertitude: finira-t-elle par récupérer ses 100 euros ou pas...
Si elle va demander son argent à un guichet avec un humain derrière, cela ne serait pas arrivé.
Re: "Le service public ne porte plus son nom"
C'est malheureux pour cette femme qui a dû avoir un "blanc" devant le guichet automatique.
Cela dit si on devait faire la queue aussi longtemps pour retirer 20 euros, qu'on attend pour retirer un recommandé ou un colis...
Moi j'aime quand même mieux le distributeur.
Cela dit si on devait faire la queue aussi longtemps pour retirer 20 euros, qu'on attend pour retirer un recommandé ou un colis...

Moi j'aime quand même mieux le distributeur.

Re: "Le service public ne porte plus son nom"
Le secrétaire d'Etat à la fonction publique, Georges Tron, estime que "la règle intangible de non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite ne devrait pas se poursuivre après 2012", prônant un système "plus souple", dans un entretien à Libération jeudi.
Le secrétaire d'Etat à la fonction publique répond au médiateur de la République qui, dans son dernier rapport, estime que la révision générale des politiques publiques a entraîné une dégradation des services, faute de moyens suffisants.
"Nous sommes aujourd'hui dans une opération de restructuration de l'administration. Les usagers restent globalement satisfaits des services publics. Cela n'empêche pas certains ajustements", déclare M. Tron. En guise d'assouplissement, le secrétaire d'Etat explique que "chaque ministère pourrait se voir allouer une enveloppe globale, à lui ensuite d'arbitrer entre dépenses de personnel et budget de fonctionnement".
Le secrétaire d'Etat a aussi répondu aux critiques de la Cour des comptes qui a dénoncé les faibles économies, environ 100 milliards d’euros par an, générées par la mesure. "Cette règle n’a pas été conçue pour des économies à court terme, même si je considère que les coupes sont plutôt de l’ordre de 230 millions d’euros", a-t-il expliqué.
La révision générale des politiques publiques (RGPP), programme destiné à réduire les dépenses publiques, prévoit le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Elle s'est concrétisée par la suppression de près de 110.000 postes sur la période 2007-2010 (+35.000 en 2011), dont la moitié dans l'Education nationale.
Le secrétaire d'Etat à la fonction publique répond au médiateur de la République qui, dans son dernier rapport, estime que la révision générale des politiques publiques a entraîné une dégradation des services, faute de moyens suffisants.
"Nous sommes aujourd'hui dans une opération de restructuration de l'administration. Les usagers restent globalement satisfaits des services publics. Cela n'empêche pas certains ajustements", déclare M. Tron. En guise d'assouplissement, le secrétaire d'Etat explique que "chaque ministère pourrait se voir allouer une enveloppe globale, à lui ensuite d'arbitrer entre dépenses de personnel et budget de fonctionnement".
Le secrétaire d'Etat a aussi répondu aux critiques de la Cour des comptes qui a dénoncé les faibles économies, environ 100 milliards d’euros par an, générées par la mesure. "Cette règle n’a pas été conçue pour des économies à court terme, même si je considère que les coupes sont plutôt de l’ordre de 230 millions d’euros", a-t-il expliqué.
La révision générale des politiques publiques (RGPP), programme destiné à réduire les dépenses publiques, prévoit le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Elle s'est concrétisée par la suppression de près de 110.000 postes sur la période 2007-2010 (+35.000 en 2011), dont la moitié dans l'Education nationale.
Re: "Le service public ne porte plus son nom"
D'un côté, des comptables qui font des comptes équilibrés, justes au centime près ; de l'autre, un type qui "estime".Le secrétaire d'Etat a aussi répondu aux critiques de la Cour des comptes qui a dénoncé les faibles économies, environ 100 milliards d’euros par an, générées par la mesure. "Cette règle n’a pas été conçue pour des économies à court terme, même si je considère que les coupes sont plutôt de l’ordre de 230 millions d’euros", a-t-il expliqué.
C'est sûrement le type qui "estime" qui a raison.

Re: "Le service public ne porte plus son nom"
C'est une annonce pré-électorale pour les gogos. La note attribuée par les agences de notation financière prend en compte la baisse du nombre de fonctionnaires.
Je fais la prévision suivante: que ce soit le PS ou L'UMP qui remporte les élections l'année prochaine, la baisse des effectifs de la fonction publique d'Etat continuera à être une priorité.
Je fais la prévision suivante: que ce soit le PS ou L'UMP qui remporte les élections l'année prochaine, la baisse des effectifs de la fonction publique d'Etat continuera à être une priorité.
Re: "Le service public ne porte plus son nom"
Une anecdote qui n'est pas liée directement au service public.
J'étais dans une queue de supermarché et devant moi il y avait une femme qui avait acheté une montagne de produits. Au moment de payer, elle sort un chèque mais comme le montant était de 200 euros, l'hôtesse de caisse décroche son téléphone puis finalement annonce à la cliente qu'elle ne peut pas accepter le chèque puisque cette dernière ne lui a pas présenté deux pièces d'identité. S'en suit "c'est pas possible, je fais mes courses tous les jours ici, le mois dernier j'ai fait pareil on ne m'a demandé qu'une seule pièce d'identité" etc. La cliente a du laisser ses courses. (j'avais suggéré qu'elle passe ses courses en deux fois mais la solution n'a pas été retenue, il est vrai que dans certains magasins la machine est capable d'indiquer que tu as fais un chèque récemment et que par conséquent tu ne peux pas en refaire un deuxième). Quand je pense que ma mère me racontait que les épiciers faisaient crédit dans les années 50
J'étais dans une queue de supermarché et devant moi il y avait une femme qui avait acheté une montagne de produits. Au moment de payer, elle sort un chèque mais comme le montant était de 200 euros, l'hôtesse de caisse décroche son téléphone puis finalement annonce à la cliente qu'elle ne peut pas accepter le chèque puisque cette dernière ne lui a pas présenté deux pièces d'identité. S'en suit "c'est pas possible, je fais mes courses tous les jours ici, le mois dernier j'ai fait pareil on ne m'a demandé qu'une seule pièce d'identité" etc. La cliente a du laisser ses courses. (j'avais suggéré qu'elle passe ses courses en deux fois mais la solution n'a pas été retenue, il est vrai que dans certains magasins la machine est capable d'indiquer que tu as fais un chèque récemment et que par conséquent tu ne peux pas en refaire un deuxième). Quand je pense que ma mère me racontait que les épiciers faisaient crédit dans les années 50
