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« Je devrais l'encadrer, ce truc-là ». Ce « truc » ? Un courrier du 14 février de Pôle emploi : « Après examen de votre dossier, vous êtes admise à bénéficier de l'allocation de solidarité spécifique à compter du 7 mars. Cette allocation vous est accordée pour un montant net journalier de 0,26 euro pour une période de six mois. » ...
Nous avons fait les calculs, montant mensuel : 7,8 euros les mois de 30 jours et 8,06 euros les mois de 31 jours. « Je me suis dit, c'est du foutage de g... », se fâche Fanny Meyer, l'« heureuse » bénéficiaire. « J'ai rigolé (jaune) . J'aurais préféré qu'ils ne me donnent rien. Le timbre leur a coûté plus cher que ce que je reçois par jour... »
« Entretiens fantômes »
L'allocation spécifique de solidarité (ASS) est perçue par les chômeurs en fin de droit. C'est le cas de cette Tourquennoise de 32 ans, technicienne de laboratoire sans emploi depuis décembre 2009. « Je travaillais dans un laboratoire de Saint-Amand-les-Eaux. J'étais en intérim. On s'occupait de produire le vaccin contre la grippe A, sauf que la production a été arrêtée. » Et le contrat de cette salariée pas reconduit. « J'ai fait cette demande d'ASS après quatorze mois de chômage. Mais je ne pensais pas y avoir droit car ils comptent les revenus du conjoint. Je le savais, car ça avait été le cas lors d'une précédente période sans emploi. Et puis finalement si... mais 26 centimes. »
Directrice de Pôle emploi pour le versant nord-est de la métropole lilloise, Isabelle Lenfant invoque la loi. « Ce sont les textes, ils sont comme ça. On est obligé de notifier ce à quoi une personne a droit. Même si je comprends qu'un tel montant puisse être mal perçu par la personne qui reçoit la lettre. »
D'autant que ce n'est pas le seul motif d'agacement de Fanny Meyer. Elle nous tend cet autre courrier, daté du 18 février dans lequel on l'invite à participer à un forum emploi. En objet : « Conclusions de l'entretien du 18 février. » « De quel entretien me parle-t-on ? Je n'en ai pas eu. Et j'en ai reçu quatre, des lettres de ce type, où on me parle d'entretiens. D'entretiens fantômes ! » Isabelle Lenfant répond : « Je comprends que ça peut surprendre. Mais c'est un courrier type. Le terme "conclusions d'entretien " apparaît automatiquement quand on envoie une lettre à un demandeur d'emploi pour lui proposer par exemple des offres. Mais ça n'implique pas forcément d'entretien physique. C'est notre système d'information qui est ainsi. Il est peut-être perfectible. »
En l'occurrence, si découragée, Fanny Meyer n'en a même pas demandé d'entretien quand elle a su qu'elle recevrait vingt-six centimes d'euro par jour. À tort ou à raison, la demandeuse d'emploi ne croit plus à l'institution. Elle est prête à accepter un emploi dans un rayon de 40 km, un métier moins qualifié, à se reconvertir à l'aide de formations. Indépendante, elle accepte amèrement de devoir dépendre financièrement de son compagnon... Et, digne : « Je ne fais pas l'aumône, je veux un emploi. » •
Article a sensation, bref du bruit pour du bruit meme si ce journal met toujours un point d'honneur a ce que soit toujours à charge pour Popole.
Enfin grace à cette admission, elle continue à valider ses trimestres mais evidemment c'est ecrit nulle part...
Validation en relation avec le montant perçu au titre de l'ASS je suppose? Si c'est le cas, cela ne va pas être d'une grande aide pour sa retraite.[/quote]
Je vous rappelle que la cram ne prend que les 25 meilleures années. Donc cela ne sera tres probablement pas repris dans le calcul de sa pension de vieillesse. Je m'explique sur cet "article à sensation", car il aurait fallu s'attarder plutot sur la faiblesse des minimas sociaux en france et partir de cette anecdote pour accoucher sur un veritable article de fond. La il s'agit d'une simple anecdote qu'en tant qu'agent on rencontre regulierement (d'ailleurs j'ai deja fait pire avec 0.04€/jour soit un versement de 15.14€ tous les 379jours). Il aurait utile de rappeler que l'ASS est une allocation d'état dont le gouvernement a delagué la gestion à l'unédic. Aussi, que la situation familiale, facteur pourtant essentielle, ne rentre pas en ligne de compte. Que la base de calcul se fait sur les 12 derniers mois alors qu'il conviendrait d'etudier la situation actuelle du demandeur.
Bref, une coquille vide destiné a remplir ce pseudo journal et qui mettra surement beaucoup de mes collegues (et peut etre moi) dans une situation delicate.
l aurait utile de rappeler que l'ASS est une allocation d'état dont le gouvernement a delagué la gestion à l'unédic. Aussi, que la situation familiale, facteur pourtant essentielle, ne rentre pas en ligne de compte. Que la base de calcul se fait sur les 12 derniers mois alors qu'il conviendrait d'etudier la situation actuelle du demandeur.
C'est évident au même titre de l'APL qui tient compte des ressources à n-2.
Je comprends que ce genre d'article mette les agents du Pôle emploi dans une situation pénible.
Cependant c'est normal de faire savoir à tous, à quel point les courriers et les procédures sont mal foutus chez PE.
Quand la directrice du Pôle du coin répond « Ce sont les textes, ils sont comme ça." "Mais c'est un courrier type" "C'est notre système d'information qui est ainsi. Il est peut-être perfectible. » , ça me fait bondir.
L'emploi du mot "perfectible" suppose qu'elle trouve déjà tout ça très bien.
"C'est comme ça " suppose qu'il est inutile de réclamer mieux, qu'il n'y a rien à faire.
C'est un courrier-type, on n'y peut rien, ça vient d'en-haut, ça vient de l'informatique...
Flûte alors, elle est directrice ou pas ? Elle a un cerveau ou pas ?
Qu'un agent en CDD court et à temps partiel n'ose pas moufter, je le comprends, mais une directrice qui dit les choses comme ça, c'est qu'elle les pense.
Je pense qu'il y a longtemps que les agents Pôle Emploi se plaignent à leur direction et aux syndicats de ces courriers lapidaires et procédures absurdes qu'ils doivent, en première ligne, expliquer à leurs destinataires. Mais la DG, soutenue par le gouvernement, reste totalement sourde.
Je pense qu'il y a longtemps que les agents Pôle Emploi se plaignent à leur direction et aux syndicats de ces courriers lapidaires et procédures absurdes qu'ils doivent, en première ligne, expliquer à leurs destinataires. Mais la DG, soutenue par le gouvernement, reste totalement sourde.
Oui, et l'ancien médiateur national B. Génuini avait fait un rapport assez clair en ce sens avec exemples à l'appui. Comme il n'allait pas dans le bon sens des vagues, il a préféré démissionner, ce qui reste à son honneur. D'autres n'auront pas de ces scrupules...
Le terme "conclusions d'entretien " apparaît automatiquement quand on envoie une lettre à un demandeur d'emploi pour lui proposer par exemple des offres.
rho le gros mensonge !!!! le terme conclusion d'entretien apparait quand on saisit un entretien !!!
Oui elle oublie de préciser qu'à vouloir remplacer un entretien de suivi par un envoi d'offre, une "invitation" à un forum ou une info coll ça donne ce résultat là
En revanche entre les 6 lignes libres qu'on saisit pour les conclusions d'entretiens et tout le baratin du courrier, 90% de ce qui est écrit est automatique.
En parlant de courriers envoyés aux demandeurs, GENUINI a fini par voir certaines de ses remarques appliquées, bon nombre de courriers seront désormais plus explicites et ce depuis lundi dernier (je n'ai plus en tête les courriers concernés mais certains seront améliorés............. enfin)
Oui, en même temps, c'est la Voix du Nord ... ....
Faut pas aller chercher de la finesse dans le propos.
Veulent pas 0,26€ par jour,
mais sont prets à acheter très cher n'importe quelle merde contenant moins de 0,26 % de produit actif,
pour peu qu'on leur accorde une remise de 0,26 Centimes d'€uro,
en crédit révolving.
Y'a des fois,
j'me d'mande si y z'ont un minimum de 0,26 neurone par cerveau.
Y'a des fois,
on se dit que les riches qui sont riches parcequ'ils ont arnaqué les cons,
ils ont des excuses.
on se dit que les riches qui sont riches parcequ'ils ont arnaqué les cons,
Des c... ce n'est pas cela qui manque, ceux qui croient que le client est roi, mais on ne leur a pas dit roi de qui.
Les vrais rois (des c... et des autres) on les connait:
banquiers, actionnaires, patrons.
Oui, en même temps, c'est la Voix du Nord ... .... 