Fin de l'AFDEF !!!!!!!!!
Re: Fin de l'AFDEF !!!!!!!!!
Mouais, dans "les semaines qui viennent" dit le XB....... disons dans les mois qui viennent plutôt
Re: retour de l'AFDEF
Confirmation :
http://www.boursorama.com/international ... 4b12ec43e0
Ce ne serait plus l'AFDEF mais la RFPE.
http://www.boursorama.com/international ... 4b12ec43e0
Ce ne serait plus l'AFDEF mais la RFPE.
"Nous restons dans une logique de cofinancement à 50-50 avec les partenaires sociaux avec un engagement global sur trois ans à hauteur de 160 millions d'euros pour des effectifs évalués à 30.000 bénéficiaires par an", a précisé M. Bertrand.
Re: mépris
Je signale que Xavier Bertrand ne se réveille que maintenant, alors que les partenaires sociaux de l'Unedic ont ouvert leurs négociations depuis le 24 janvier. Quand je vous dis que le gouvernement fait exprès de jouer avec nos nerfs, je ne me trompe pas.
Ensuite, le montant de la RFPE s'élève à 652,02 €/mois, alors que le montant journalier de l'AFDEF était égal au dernier montant journalier de l'allocation chômage perçue par l'intéressé à la date d'expiration de ses droits.
Ensuite, le montant de la RFPE s'élève à 652,02 €/mois, alors que le montant journalier de l'AFDEF était égal au dernier montant journalier de l'allocation chômage perçue par l'intéressé à la date d'expiration de ses droits.
Re: Fin de l'AFDEF !!!!!!!!!
Impossible, l'afdef et la rfpe n'ont strictement rien à voir
La Rémunération Formation Pôle Emploi est destinée aux demandeurs d’emploi non indemnisés au titre de l’allocation d’assurance chômage dès lors qu’ils accomplissent une action de formation conventionnée Pôle Emploi, ou une action de formation préalable au recrutement et que la validation de l’inscription au stage est à compter du 1er janvier 2009; (Excepté les handicapés qui ont un droit d’option)
La Rémunération Formation Pôle Emploi est destinée aux demandeurs d’emploi non indemnisés au titre de l’allocation d’assurance chômage dès lors qu’ils accomplissent une action de formation conventionnée Pôle Emploi, ou une action de formation préalable au recrutement et que la validation de l’inscription au stage est à compter du 1er janvier 2009; (Excepté les handicapés qui ont un droit d’option)
Re: Fin de l'AFDEF !!!!!!!!!
en effet rien à voir, la rfpe étant l'équivalent en montant des rémus livre 6 (ex-cnasea).....paulactu a écrit :Impossible, l'afdef et la rfpe n'ont strictement rien à voir
on passerait d'un maintien (en terme de montant), à une précarisation affichée des stagiaires... du coup ça ne m'étonnerait pas du tout.
Re: Fin de l'AFDEF !!!!!!!!!
Bnjour a tous si j'ai bien compris le gouvernement nous propose un forfait a 652 euro quelque soit le montant de notre ARE ?
Re: Fin de l'AFDEF !!!!!!!!!
C'est une belle façon de faire des économies sur le dos des pauvres.
Passer d'une ARE à 1200€ et ce retrouver du jour au lendemain avec une allocation de 652€ c'est sur que ça fait une sacrée perte de salaire, maintenant reste à savoir si suivant la situation familiale c'est allocation peut être plus élevée.
Passer d'une ARE à 1200€ et ce retrouver du jour au lendemain avec une allocation de 652€ c'est sur que ça fait une sacrée perte de salaire, maintenant reste à savoir si suivant la situation familiale c'est allocation peut être plus élevée.
Re: Fin de l'AFDEF !!!!!!!!!
superuser que peut on faire contre cette mesure injuste ?
Re: Fin de l'AFDEF !!!!!!!!!
Il y a quelques années j'ai été en formation à 652€. Au bout de quelques mois de ce régime de misère accompagné de dépenses obligatoires de transport , j'ai dû abandonner : mon compte était au 36ème dessous et je ne pouvais plus me rendre aux regroupements. J'ai quand même passé l'examen et j'en ai raté la moitié : j'ai réussi les matières que je connaissais déjà avant.
Bilan : nul pour moi, nul pour la Région qui m'a financée, nul pour ma "réinsertion" (serrez-vous que j'm'y mette) dans le monde béni du travail.
Bilan : nul pour moi, nul pour la Région qui m'a financée, nul pour ma "réinsertion" (serrez-vous que j'm'y mette) dans le monde béni du travail.

Re: Fin de l'AFDEF !!!!!!!!!
C'est clair qu'avec 652€ par mois avec une famille à charge c'est impossible.
Pour ma part je vais tenter un CIF encore faut il qu'il soit accepter par la commission, s 'il est refuser j'aurais espérer me rabattre sur l'AFDEF mais avec cette allocation là il me serra impossible de faire 9 mois de formation en toute sérénité. Bien évidement j'aurais perdu de nombreux mois à chercher une formation que je ne pourrais pas faire.
Pour ma part je vais tenter un CIF encore faut il qu'il soit accepter par la commission, s 'il est refuser j'aurais espérer me rabattre sur l'AFDEF mais avec cette allocation là il me serra impossible de faire 9 mois de formation en toute sérénité. Bien évidement j'aurais perdu de nombreux mois à chercher une formation que je ne pourrais pas faire.
Re: Fin de l'AFDEF !!!!!!!!!
Ce qui est drôle c'est qu'ils veulent augmenté de 30% le nombre d'entrées en formation mais à 652€ qui a envi de rentrer en formation et de ce mettre dans la mouise??? personne.
Du chiffre, du chiffre !
Le soldat Xavier Bertrand doit appliquer à la lettre le «plan sans précédent pour l'emploi» de 500 millions annoncé sur TF1 par son maître, Nicolas Sarkozy. Ce plan est axé sur deux publics cible : les jeunes, et les chômeurs de longue durée. Aux premiers, il est question de proposer des contrats d'apprentissage ou de professionnalisation. Aux seconds, des contrats aidés ou des formations qualifiantes. Des objectifs chiffrés sont donc définis, comme pour les commerciaux.
On le sait, le gouvernement fonctionne sur une logique purement comptable : il se moque du qualitatif et se focalise sur le quantitatif. (Il fait exactement pareil avec l'éducation nationale, les hôpitaux, la police, etc...)
Quand il se réjouit des créations d'emplois sur tel ou tel trimestre, il se fout de la nature des emplois créés (à 90% précaires et au Smic) : 1 emploi, même volatil (intérim) et à temps partiel, reste 1 emploi de plus dans les statistiques. C'est même un "signe de reprise".
L'objectif est de faire baisser les chiffres du chômage d'ici 2012, non de faire baisser le chômage.
Il s'agit donc de réduire le nombre d'inscrits en catégories ABC (celles dont parlent les médias) en en basculant une partie dans les catégories D ou E. Un vrai maquillage électoraliste.
A la base, l'accord AFDEF conclu début 2009 s'appuyait sur un cofinancement à 50-50 entre l'Etat et le Fonds de sécurisation des parcours professionnels, géré en partie par l'Unedic. Son budget annuel, de 160 millions, devait permettre à quelque 25.000 chômeurs de se reconvertir. Xavier Bertrand, pour un montant inchangé, veut augmenter le nombre de chômeurs éligibles à 30.000/an afin de tenir ses objectifs : d'où cette pirouette avec la RFPE.
Suite à cette proposition malhonnête, certains syndicats de l'Unedic — je pense à la CGT ou à FO, qui sont les moins pourris — ne manqueront pas de protester. Mais face au patronat, aux autres syndicats traditionnellement "conciliants" (CFDT, CFTC, CGC) et à un gouvernement déterminé, les opposants à ce projet scélérat seront très minoritaires. De plus, le gouvernement joue la montre et pratique une forme de chantage culpabilisateur (car, dans l'intérêt des chômeurs, il faut que cette prestation soit rétablie bon an mal an). Si les syndicats refusent de la rétablir dans ces conditions, ce sont les chômeurs qui vont être lésés. Alors, comme d'habitude, "contre mauvaise fortune bon cœur", un nouvel accord sera signé.
La manœuvre avait fonctionné fin 2008 quand le gouvernement a supprimé l'AFF.
L'AFF était entièrement assumée par l'Etat depuis 2002. Mais Nicolas Sarkozy — après avoir fait voter le "bouclier fiscal" et nombre d'autres largesses en faveur des plus riches… — a décidé que l'AFF coûtait trop cher et l'a fait disparaître de la loi de finances 2009 (UMP majoritaire au Parlement, la gauche n'a rien pu faire). Le but inavoué, c'était de transférer son coût sur l'assurance chômage. L'Unedic, dont les comptes étaient dans le rouge, a tenté en vain de résister. Mais il fallait bien rétablir une allocation permettant aux chômeurs en fin de droits de poursuivre leur formation : l'effet culpabilisateur jumelé au sentiment d'urgence a eu les effets escomptés, et l'Etat a ainsi réduit sa charge de moitié.
C'est un bras de fer, de la négociation commerciale dans toute sa bassesse, comme dans la grande distribution où l'Enseigne toute puissante n'a aucun mal à presser ses fournisseurs : le consommateur, lui, n'a aucune voix au chapitre et paiera au final.
Si ça prend, le bilan de Nicolas Sarkozy s'achèvera sur une touche "positive".
Si ça ne prend pas, le gouvernement s'en tape aussi : le fiasco du "plan rebond" ne lui a laissé aucun complexe... Je le répète : lutter contre le chômage n'est pas sa priorité, bien au contraire.
Qu'il perde ou non en 2012, ce qui compte, pour Nicolas Sarkozy, c'est tout ce qu'il aura réussi à grappiller et à détruire depuis quatre ans au service des puissants et des riches. Car Nicolas Sarkozy, c'est comme Attila : là où passe son cheval, l'herbe ne repousse pas. La gloire de Nicolas Sarkozy, qu'il soit réélu ou pas, c'est d'avoir réussi à imposé des mesures drastiques quasiment irréversibles. Et ses successeurs, même les mieux intentionnés, auront toutes les peines du monde à rétablir ce qu'il a bousillé. Abroger tout ce que l'UMP a fait depuis 2007 est en soi un programme électoral.
On le sait, le gouvernement fonctionne sur une logique purement comptable : il se moque du qualitatif et se focalise sur le quantitatif. (Il fait exactement pareil avec l'éducation nationale, les hôpitaux, la police, etc...)
Quand il se réjouit des créations d'emplois sur tel ou tel trimestre, il se fout de la nature des emplois créés (à 90% précaires et au Smic) : 1 emploi, même volatil (intérim) et à temps partiel, reste 1 emploi de plus dans les statistiques. C'est même un "signe de reprise".

L'objectif est de faire baisser les chiffres du chômage d'ici 2012, non de faire baisser le chômage.
Il s'agit donc de réduire le nombre d'inscrits en catégories ABC (celles dont parlent les médias) en en basculant une partie dans les catégories D ou E. Un vrai maquillage électoraliste.
A la base, l'accord AFDEF conclu début 2009 s'appuyait sur un cofinancement à 50-50 entre l'Etat et le Fonds de sécurisation des parcours professionnels, géré en partie par l'Unedic. Son budget annuel, de 160 millions, devait permettre à quelque 25.000 chômeurs de se reconvertir. Xavier Bertrand, pour un montant inchangé, veut augmenter le nombre de chômeurs éligibles à 30.000/an afin de tenir ses objectifs : d'où cette pirouette avec la RFPE.
Désolée de vous décevoir, mais on ne peut pas faire grand chose... Voici pourquoi.que peut-on faire contre cette mesure injuste ?
Suite à cette proposition malhonnête, certains syndicats de l'Unedic — je pense à la CGT ou à FO, qui sont les moins pourris — ne manqueront pas de protester. Mais face au patronat, aux autres syndicats traditionnellement "conciliants" (CFDT, CFTC, CGC) et à un gouvernement déterminé, les opposants à ce projet scélérat seront très minoritaires. De plus, le gouvernement joue la montre et pratique une forme de chantage culpabilisateur (car, dans l'intérêt des chômeurs, il faut que cette prestation soit rétablie bon an mal an). Si les syndicats refusent de la rétablir dans ces conditions, ce sont les chômeurs qui vont être lésés. Alors, comme d'habitude, "contre mauvaise fortune bon cœur", un nouvel accord sera signé.
La manœuvre avait fonctionné fin 2008 quand le gouvernement a supprimé l'AFF.
L'AFF était entièrement assumée par l'Etat depuis 2002. Mais Nicolas Sarkozy — après avoir fait voter le "bouclier fiscal" et nombre d'autres largesses en faveur des plus riches… — a décidé que l'AFF coûtait trop cher et l'a fait disparaître de la loi de finances 2009 (UMP majoritaire au Parlement, la gauche n'a rien pu faire). Le but inavoué, c'était de transférer son coût sur l'assurance chômage. L'Unedic, dont les comptes étaient dans le rouge, a tenté en vain de résister. Mais il fallait bien rétablir une allocation permettant aux chômeurs en fin de droits de poursuivre leur formation : l'effet culpabilisateur jumelé au sentiment d'urgence a eu les effets escomptés, et l'Etat a ainsi réduit sa charge de moitié.
C'est un bras de fer, de la négociation commerciale dans toute sa bassesse, comme dans la grande distribution où l'Enseigne toute puissante n'a aucun mal à presser ses fournisseurs : le consommateur, lui, n'a aucune voix au chapitre et paiera au final.
Le gouvernement s'en fout. Le pire, c'est que ça risque de marcher, car les adeptes du "c'est mieux que rien" prêts à se faire tondre sont légion.qui a envie de rentrer en formation et de se mettre dans la mouise??? personne.
Si ça prend, le bilan de Nicolas Sarkozy s'achèvera sur une touche "positive".
Si ça ne prend pas, le gouvernement s'en tape aussi : le fiasco du "plan rebond" ne lui a laissé aucun complexe... Je le répète : lutter contre le chômage n'est pas sa priorité, bien au contraire.
Qu'il perde ou non en 2012, ce qui compte, pour Nicolas Sarkozy, c'est tout ce qu'il aura réussi à grappiller et à détruire depuis quatre ans au service des puissants et des riches. Car Nicolas Sarkozy, c'est comme Attila : là où passe son cheval, l'herbe ne repousse pas. La gloire de Nicolas Sarkozy, qu'il soit réélu ou pas, c'est d'avoir réussi à imposé des mesures drastiques quasiment irréversibles. Et ses successeurs, même les mieux intentionnés, auront toutes les peines du monde à rétablir ce qu'il a bousillé. Abroger tout ce que l'UMP a fait depuis 2007 est en soi un programme électoral.
Re: Fin de l'AFDEF !!!!!!!!!
Bonsoir
Juste une question sur les docs que j'ai trouvé sur la RFPE le montant de l'allocation change s'il s'agit d'une formation longue(+d'un an) qu'en est-il?
Juste une question sur les docs que j'ai trouvé sur la RFPE le montant de l'allocation change s'il s'agit d'une formation longue(+d'un an) qu'en est-il?