Suite : http://www.psycho-ressources.com/bibli/ ... iller.htmlL'oisiveté, dit-on, est la mère de tous les vices, mais elle est aussi la mère de l'invention. Les plus grandes découvertes scientifiques ont été faites dans l'oisiveté : Galilée et son bain, Newton et sa pomme… Einstein, lui-même, était considéré comme un cancre paresseux. L'un de mes professeurs en relaxation véhiculait même l'idée que l'on devrait passer, à chaque semaine, une journée entière au lit afin de laisser la « folle du logis » réinventer notre vie.
Nous sommes loin du « Le temps, c'est de l'argent », valeur fondamentale du capitalisme issu de la tradition judéo-chrétienne, laquelle a fait de la paresse l'un des sept péchés capitaux. Tellement que les « workaholiques » se sentent coupables lorsqu'ils sont en vacance ou tournent en rond lorsqu'ils n'ont rien à faire. Plusieurs, surtout les hommes, meurent quelques années à peine après leur mise à la retraite, parce qu'ils se sentent inutiles et ne savent pas utiliser leurs loisirs. Notre société a fait du travail, et de la richesse matérielle qu'il est sensé apporter, la valeur ultime. En fait, la majorité d'entre nous est plutôt devenu esclave du travail et débiteur de nos banquiers.
Pour s'en libérer, nous rêvons de gagner le gros lot. Ce que nous ignorons, c'est que la grande majorité des « chanceux » ont vu leur vie, leurs relations, leur environnement basculer suite à l'arrivée de la manne. Et, souvent, ils sont redevenus plus pauvres qu'avant, parfois victimes d'escrocs. Évidemment, Loto-Canada ou Loto-Québec n'ont pas avantage à publiciser ces recherches, pourtant réelles.
Que nous ayons besoin d'un minimum matériel vital ne fait aucun doute, mais même Bill Gates ne peut manger plus de trois repas par jour. L'argent, ni le travail, n'a jamais fait le bonheur de personne. C'est plutôt l'usage de l'argent ou notre attitude face au travail qui nous rend, ou non, heureux. Ma compagne me disait ce dimanche matin (moment où j'écris cet article) : « Bon, tu vas encore travailler ! » À quoi je réponds que je ne vais pas travailler, mais faire quelque chose que j'adore. Et je ne le fais pas pour de l'argent, car j'ai atteint une certaine indépendance financière qui me permet de choisir mes loisirs. Et écrire constitue pour moi un loisir que je veux développer. Et tant mieux si cela est rentable.
L'art de ne pas travailler
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conundrum
L'art de ne pas travailler
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RaoulPiconBière
Re: L'art de ne pas travailler
Ce gars là, va rencontrer de graves désillusions,Ma compagne me disait ce dimanche matin (moment où j'écris cet article) : « Bon, tu vas encore travailler ! » À quoi je réponds que je ne vais pas travailler, mais faire quelque chose que j'adore. Et je ne le fais pas pour de l'argent, car j'ai atteint une certaine indépendance financière qui me permet de choisir mes loisirs. Et écrire constitue pour moi un loisir que je veux développer. Et tant mieux si cela est rentable.
s'il continue de dire à sa compagne que ce n'est pas par obligation qu'il lui préfère l'écriture.
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maguy
Re: L'art de ne pas travailler
Et on en revient à ce vieil anathème que l'on gagne sa vie à la sueur de son front. Que les rentiers, héritiers et autres profiteurs ou fils de... n'aient jamais transpiré les absout tout de même de la sueur populaire, car "bien-nés" donc d'une essence, sans doute divine, mais ouais, crèveront tout de même en laissant un nom entaché dans l'histoire.
Que les bien-pensants commencent à retrousser leurs manches, doivent être à peine capable de faire bouillir de l'eau !
Que les bien-pensants commencent à retrousser leurs manches, doivent être à peine capable de faire bouillir de l'eau !
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tristesir
Re: L'art de ne pas travailler

Ne trouvez-vous pas qu'il a de faux airs de notre président (je ne parle pas de Sarkozy)?
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conundrum
Re: L'art de ne pas travailler
Introduction du livre "Le travail, non merci !", en accès libre : http://www.lespetitsmatins.fr/upload/extrait_82.pdf
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Invité
Re: L'art de ne pas travailler
Dans cette introduction, je note que la citation de la bible "Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus",sortie de son contexte est détournée de son sens.
En effet dans le contexte, il s'agit de fustiger ceux qui ne travaillent pas, mais vivent dans la futilité en mangeant le pain des autres.
Les bling-bling et les capitalistes de l'époque, quoi...
En effet dans le contexte, il s'agit de fustiger ceux qui ne travaillent pas, mais vivent dans la futilité en mangeant le pain des autres.
Les bling-bling et les capitalistes de l'époque, quoi...
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bebert
Re: L'art de ne pas travailler
Depuis quelque temps, ils ne se contentent plus du pain, ils veulent aussi le beurre... (et l'argent du beurre, et le...)
Tout le monde travaille !
Dire qu'on ne travaille pas est faux.
Quand quelqu'un dit bêtement : "je n'ai pas de travail", cela signifie : "je n'ai pas d'emploi".
Prenons l'exemple de RaoulPiconBière, chômeur de longue durée.
Quand RaoulPiconBière se décarcasse pour des chômeurs en galère qui viennent ici poser des questions plus ou moins compliquées, il travaille. Quand Paulactu et Mabulle font la même chose à Pôle Emploi où elles sont conseillères, elles exercent ce travail dans le cadre de leur emploi. Quand elles viennent en-dehors de leurs heures de travail, elles continuent… à travailler.
Quand RaoulPiconBière s'occupe de son jardin et de ses poules pour se nourrir en évitant d'engraisser le Auchan du coin, il travaille. Mais RaoulPiconBière n'est pas cultivateur (encore moins calculateur : il donne son surplus d'œufs et de légumes à ses proches).
Prenons l'exemple de Superuser, également chômeuse de longue durée. Quand Superuser patrouille sur le web à la recherche d'infos, anime ce site quotidiennement et rédige des articles, elle travaille.
Prenons l'exemple de Pili : comme Mabulle et Paulactu, elle est salariée. Mais quand elle réalise nos vidéos en dehors du boulot, elle continue à travailler.
Prenons l'exemple de la femme au foyer qui n'est ni "assistante maternelle" ni "aide à domicile" : pourtant, elle garde ses enfants et s'occupe de sa maison à plein temps.
Il y a les activités lucratives (le mot "lucre" étant un terme péjoratif qui désigne le gain, le bénéfice ou le profit) et celles qui ne le sont pas. Pourtant, toutes sont utiles. Je dirais même que les activités non lucratives/bénévoles sont souvent plus utiles au monde que la plupart des activités salariées.
Travailler, on le fait tous les jours. Donc, il ne faut pas confondre "travail" et "emploi". L'emploi, c'est ce qui donne une valeur, une légitimité — à tort, et de la plus vile façon — à notre travail.
L'être humain a toujours travaillé, et il travaillera toujours. C'est ce que la société — en l'occurrence, capitaliste — fait du travail humain qui est contestable.
Quand quelqu'un dit bêtement : "je n'ai pas de travail", cela signifie : "je n'ai pas d'emploi".
Prenons l'exemple de RaoulPiconBière, chômeur de longue durée.
Quand RaoulPiconBière se décarcasse pour des chômeurs en galère qui viennent ici poser des questions plus ou moins compliquées, il travaille. Quand Paulactu et Mabulle font la même chose à Pôle Emploi où elles sont conseillères, elles exercent ce travail dans le cadre de leur emploi. Quand elles viennent en-dehors de leurs heures de travail, elles continuent… à travailler.
Quand RaoulPiconBière s'occupe de son jardin et de ses poules pour se nourrir en évitant d'engraisser le Auchan du coin, il travaille. Mais RaoulPiconBière n'est pas cultivateur (encore moins calculateur : il donne son surplus d'œufs et de légumes à ses proches).
Prenons l'exemple de Superuser, également chômeuse de longue durée. Quand Superuser patrouille sur le web à la recherche d'infos, anime ce site quotidiennement et rédige des articles, elle travaille.
Prenons l'exemple de Pili : comme Mabulle et Paulactu, elle est salariée. Mais quand elle réalise nos vidéos en dehors du boulot, elle continue à travailler.
Prenons l'exemple de la femme au foyer qui n'est ni "assistante maternelle" ni "aide à domicile" : pourtant, elle garde ses enfants et s'occupe de sa maison à plein temps.
Il y a les activités lucratives (le mot "lucre" étant un terme péjoratif qui désigne le gain, le bénéfice ou le profit) et celles qui ne le sont pas. Pourtant, toutes sont utiles. Je dirais même que les activités non lucratives/bénévoles sont souvent plus utiles au monde que la plupart des activités salariées.
Travailler, on le fait tous les jours. Donc, il ne faut pas confondre "travail" et "emploi". L'emploi, c'est ce qui donne une valeur, une légitimité — à tort, et de la plus vile façon — à notre travail.
L'être humain a toujours travaillé, et il travaillera toujours. C'est ce que la société — en l'occurrence, capitaliste — fait du travail humain qui est contestable.
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Invité
Re: L'art de ne pas travailler
c'est ma totale conviction
: dans notre p'tin de capitalisme ce qui fait en tout domaine qu'on se refuse à fournir un travail vient de "comment est considéré ce travail" (en grande partie) par l'autre, que ce soit pour une mère au foyer, un bénévole, une aide à un ami, et pire pour un patron qui nous sous-paye en nous utilisant au même titre qu'une machine...il semble que tant que les mentalités ne changeront pas sur le fond, rien n'évoluera...
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bebert
Re: L'art de ne pas travailler
Dans ce cas, laissons l'évolution à nos petits enfants...
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Invité
Re: L'art de ne pas travailler
ps, j'ai écrit quelque chose qui laisse entendre cela?
mon opinion sur la chose c'est que toutes les prises de consciences sont bonnes pour nos petits-enfants, défendre des idées avant-gardistes, type salaire à vie, tout cela pourrait évoluer avant,moi, j'y crois, je suis utopiste, mais bon, préparons au pire, le terrain pour ceux qui viennent...j'ai mon idée du "meilleur des mondes", pas toi?
de plus nos enfants, nos ados actuels vont décider avant nos petits-enfants, car tout est déjà bien pourri, il va falloir accélérer là
de plus nos enfants, nos ados actuels vont décider avant nos petits-enfants, car tout est déjà bien pourri, il va falloir accélérer là