Sarkozy est de plus en plus minable avec ses mises en scène médiatiques afin de manipuler l'opinion publique.Une centaine de policiers, des caméras et une interpellation aux Mureaux
L'intervention d'une centaine de policiers, accompagnés d'une nuée de journalistes, mercredi vers 6H00 dans une cité des Mureaux (Yvelines), après des échauffourées entre des jeunes et des policiers dimanche, s'est soldée par une seule interpellation, selon une source policière.
Les domiciles des cinq personnes recherchées ont été perquisitionnés dans le quartier défavorisé des Musiciens, à l'entrée de la ville. L'une d'elles a été arrêtée alors que les quatre autres n'étaient pas chez elles, selon la même source. Auparavant, une autre source policière avait parlé de plusieurs interpellations.
De nombreux habitants protestaient mercredi contre les perquisitions menées selon eux par erreur par les policiers à l'aube, affirmant que leurs portes avaient été défoncées et leurs habitations "retournées", a constaté une journaliste de l'AFP. Une cinquantaine de jeunes étaient présents devant les immeubles voisins, se moquant de la police.
On ignorait à 08H00 si le matériel dérobé dimanche à la police - un flash-ball et ses munitions et deux radios de police - avait été retrouvé.
Le déploiement de forces de police dès l'aube était pourtant impressionnant, le quartier étant totalement quadrillé.
Des membres de la BAC (Brigade anti-criminalité), de la Brigade de recherche et d'enquête de la Direction régionale de la police judiciaire (DRPJ), des CRS, de la sûreté départementale et des policiers du commissariat des Mureaux, ont participé à l'opération qui s'est achevée vers 8H00.
Des incidents avaient éclaté dimanche dans le quartier des Musiciens après le refus d'obtempérer d'un jeune conducteur lors d'un contrôle routier.
Des sources judiciaires et policières avaient affirmé que de 130 à 250 personnes s'étaient opposées aux forces de l'ordre tandis que des témoins parlaient tout au plus d'une cinquantaine de personnes et se disaient révoltés par la brutalité avec laquelle, selon eux, les policiers avaient arrêté le conducteur.
Selon des sources policières, sept policiers avaient été légèrement blessés et une voiture de police brûlée dans ce quartier pauvre où des émeutes avaient éclaté à plusieurs reprises en novembre 2005. Mais aucune interpellation n'avait eu lieu lors de ces incidents survenus moins d'un mois avant l'anniversaire du déclenchement des violences urbaines qui ont secoué la France après la mort le 27 octobre 2005 de deux jeunes qui s'étaient réfugiés dans un transformateur EDF à Clichy (Seine-Saint-Denis) par peur de la police.
Cette opération de police, menée sous l'oeil des caméras, en présence de nombreux journalistes, intervient après celle du 25 septembre dans la cité des Tarterêts (Corbeil-Essonnes), où les policiers étaient également accompagnés d'une nuée de journalistes après l'agression de deux CRS le 19 septembre.
Le secrétaire national de l'Unsa-police Marc Gautron, sur place mercredi, reconnaissait à mots couverts l'échec de l'opération aux Mureaux, l'attribuant au déploiement médiatique voulu par le ministère de l'Intérieur. "Travailler avec les médias, ça nous apporte des difficultés, nous travaillons avec moins de discrétion", avouait-il.
Loin de la querelle médiatico-politique, des habitants des Musiciens s'insurgeaient contre cette nouvelle intervention policière.
"Quand on braque vos enfants avec des armes faut pas s'étonner que ça pète", hurlait une femme devant un immeuble, affirmant avoir été obligée de revenir de son travail pour s'occuper d'un de ses enfants après que la police fut intervenue par erreur dans son appartement.
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Ce type est lamentable et ridicule.... mais il parait que le ridicule ne tue pas.