salariés précaires

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Modérateurs : superuser, Yves

gaia

salariés précaires

Message par gaia »

site de defense des droits des salariés précaires
http://www.addsp.org/

voir le mag marianne sujet "les nouveaux prolétaires"

livres sur le meme sujet :


7 millions de travailleurs pauvres ( la face cachée des temps moderne ) de Jacques Cotta - était professeur de mathématiques jusqu’en 1985, avant de devenir journaliste - en librairie le 27 septembre

Plus de 7 millions de personnes qui travaillent et perçoivent un salaire se trouvent dans l’incapacité de se nourrir, de se loger ou de s’habiller décemment, de même que leur famille. Plus de 3 sans domicile fixe sur 10 ont un travail à temps complet, partiel ou précaire, gagnent souvent entre 900 et 1 300 euros, et pourtant cherchent soir après soir où dormir… Nous voilà dans le monde des travailleurs pauvres !
Alors que jamais le pays n’a été aussi riche, la précarité s’est développée sur un mode exponentiel. En dix ans, l’intérim a augmenté de 130 %, le nombre de CDD de 60 %, les CDI de seulement 2 %. Plus d’un million de personnes bénéficient du RMI, plus de 500 000 de l’allocation solidarité. Les jeunes et les femmes constituent la chair à canon d’un système qui s’accommode fort bien de cette précarité, au point de vouloir l’institutionnaliser. Ainsi, entre la moitié et les deux tiers des femmes qui travaillent ont un contrat au sigle étrange – CES, CIE, CEC… –, touchent moins de 750 euros par mois et vivent seules ou avec un conjoint au chômage. Elles forment 90 % des familles monoparentales.
Cela n’arrive qu’aux autres ? Erreur ! Tout le monde peut être concerné du jour au lendemain après un drame personnel, un événement familial, un licenciement… Au cours de cette enquête dans la lignée du Peuple d’en bas de Jack London ou de Dans la dèche à Paris et à Londres de George Orwell, Jacques Cotta a rencontré des personnes qui peuvent en témoigner : André, ancien prof surdiplômé, Eric, assureur autodidacte, Jean-François, boucher charcutier, Yves, coiffeur dans la marine reconverti sur la terre ferme, Etienne, informaticien recyclé dans le gardiennage, Roland, manutentionnaire, Jean, jardinier… Autant de travailleurs dont on n’aurait jamais soupçonné, au premier abord, qu’ils pouvaient être touchés par cette nouvelle pauvreté. Ils avaient une famille, une maison, pignon sur rue, et ils ont tout perdu.
Ce sujet qui dérange, et que les hommes politiques n’abordent que rarement, sera sans doute au cœur des débats dans la perspective des élections de 2007. L’occasion, donc, de poser quelques questions à ceux qui nous gouvernent ou qui en ont l’ambition.
extrait du site éditions fayard

le travail intenable, ouvrage collectif dirigé par laurence thery, inspectrice du travail
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TheCrow

Salariés précaires

Message par TheCrow »

Oui, le dernier Marianne paru à ce jour (16 - 22.09.2006) a bien mis en lumière la précarisation du travail, dans des secteurs tels que les services. Ca fait peur et aucun discours démago n'y changera rien. Car quand l'ascenceur social est bloqué, à quoi bon un diplôme quelconque pour se retrouver portier ou télévendeur ?
Monolecte

Message par Monolecte »

Salariés + précaires = pléonasme libéral! :twisted:
TheCrow

Salariés précaires

Message par TheCrow »

Monolecte a écrit :Salariés + précaires = pléonasme libéral! :twisted:
En coupant les cheveux en 4 et plus, ce n'est pas un pléonasme mais une périssologie (car il manque l'intention littéraire ou de style) :idea:

De là à ce que l'association de ces deux termes aboutisse au lieu commun :!: : c'est déjà fait de façon certaine pour 7 millions de personnes - le "reste" ne devant faire preuve que d'un peu de patience...
poussin006

Salariés précaires

Message par poussin006 »

TheCrow a écrit :mais une périssologie (car il manque l'intention littéraire ou de style) :idea:
wouaou je viens d'apprendre quelque chose :wink:

sérieusement, la nana qe j'ai rencontré vendredi pour mon "ccompagnement à l'emploi", je lui ai expliqué que je vais signer un cae. Elle m'a répondu : mon but c'est que vous retrouviez un vrai job, qui vous plaît, pas un contrat kleenex. Mais je comprend qu'il faut manger aussi :shock:
Monolecte

Message par Monolecte »

Whaouh : on veut tous la rencontrer! :D
chris

Message par chris »

Car quand l'ascenceur social est bloqué, à quoi bon un diplôme quelconque pour se retrouver portier ou télévendeur ?
oui ,ca resume bien la situation presente :D :D :D

ca rejoint bien aussi le post sur les autodidactes ,a part dans les circuits tres protégés des grandes ecoles et des grosses boites ,le diplome aujourd'hui ,suis pas sur que :?

bon le dess payé au prix du portier ,ca y sont toujours preneurs ,des fois que le portier soit trilingue 8)
poussin006

Message par poussin006 »

chris a écrit :
bon le dess payé au prix du portier ,ca y sont toujours preneurs ,des fois que le portier soit trilingue 8)
et qu'il maîtrise les outils bureautique :roll:
TheCrow

Salariés précaires

Message par TheCrow »

poussin006 a écrit :
chris a écrit :
bon le dess payé au prix du portier ,ca y sont toujours preneurs ,des fois que le portier soit trilingue 8)
et qu'il maîtrise les outils bureautique :roll:
On y revient toujours, au mythe du salarié "polyvalent, flexible, disponible 25/8".

Moi j'ai évolué transversalement, la précarité ou le CDDisme je connais et le job-kleenex aussi. L'autre côté du miroir ayant consisté en CDI...

Petit problème pour les employeurs : quand tu te trouves en face d'eux, tu en sais des tonnes sur pas mal de choses... donc, exeunt les couleuvres qu'ils peuvent faire sortir de leur chapeau pour vendre leurs salades (la salade de couleuvres : un délice, mais attention aux indigestions !).

Conclusion, du point de vue logique : la flexibilité prônée par les employeurs les entube déjà, elle va continuer à les entuber et ça risque de faire TRES MAL. :twisted: Boris VIAN aurait apprécié : "Fais-moi mal, Johnny, Johnny, Johnny [...] J'aime l'amour quand il fait BOUM"

Qu'on se le dise... :lol:
Ollivier

Message par Ollivier »

Monolecte a écrit :Salariés + précaires = pléonasme libéral! :twisted:
Aaaamen...
tristesir

Message par tristesir »

Salariés + précaires = pléonasme libéral!
A propos de précarité:
J'ai une amie qui a répondu à une petite annonce qui demandait une personne pour travailler dans un magasin qui ne vend pas de produits alimentaires mais qui appartient lui même à une chaine de magasins du même type.

Contrat: 16 heures par semaine.
Lorsqu'elle se présente pour son rendez vous afin d'être reçue , elle comprend après quelques minutes que le directeur adjoint du magasin, qui lui avait donné rendez vous, avait oublié le rendez vous en question.
Il l'a fait attendre quelques minutes de plus puis l a reçue.
Pendant le temps de l'entretien, il lui parle des 2 autres personnes avec laquelle elle est censée travailler en lui disant si j ai bien compris qu'il n etait pas tres content de leur travail, mauvaise ambience sans doute ou trop bonne ambience, employés désignés comme des glandeurs.

Certains ne doutent de rien.

salaire de m.... et un manque serieux de psychologie et de professionnalisme
pour un responsable (meme adjoint ) d un magasin.

Est ce l 'effet du chomage de masse?
Maintenant tu peux te permettre de recruter pour quelques heures qui ne donnent pas la possibilité pour une personne normale de vivre dignement et en outre s'insinue une forme de mepris latent qui ne se cache même plus vis à vis des salariés.
Ollivier

Message par Ollivier »

tristesir a écrit :
Salariés + précaires = pléonasme libéral!
Est ce l 'effet du chomage de masse?
Maintenant tu peux te permettre de recruter pour quelques heures qui ne donnent pas la possibilité pour une personne normale de vivre dignement et en outre s'insinue une forme de mepris latent qui ne se cache même plus vis à vis des salariés.
Bonjour,
Un exemple: j'ai répondu à une offre pour un emploi en cdd, histoire de remettre le pied à l'étrier. L'assistante de direction m'a reçu (belle femme) et conversation faisant m'a expliqué calmement que licencier c'était facile et couramment utilisé...génial dans un entretien d'embauche.

Bien sûr les prétentions salariales étaient inexistantes, et les dépassements d'heures communs et non payés, mais l'ambiance était bonne!. Elle a reçu 50 cv pour ce poste non qualifié et a retenu les 3 plus qualifiés (des bac+2 à bac+5)...effet du chomage de masse? Je suis parti en courant!

A+
TheCrow

Salariés précaires

Message par TheCrow »

Ollivier a écrit :
Bien sûr les prétentions salariales étaient inexistantes, et les dépassements d'heures communs et non payés, mais l'ambiance était bonne!. Elle a reçu 50 cv pour ce poste non qualifié et a retenu les 3 plus qualifiés (des bac+2 à bac+5)...effet du chomage de masse? Je suis parti en courant!

A+
Avec quadruple turbo, je suppose :?: Tu as bien fait... On espère un jour que ton attitude face à cette dame se reproduise jusqu'à ce que son cerveau (re)commence à fonctionner.

Tiens en passant, j'ai concocté deux mots-valises pour l'expression pléonasmique/périssologique "salariés précaires".

Je propose soit salacaires, soit précasalariés. Ou comble du raffinement, salariés.
poussin006

Salariés précaires

Message par poussin006 »

TheCrow a écrit : Je propose soit salacaires, soit précasalariés. Ou comble du raffinement, salariés.
précalariés ?

mais j'adhère à ton idée.

Ollivier : oui il y a des recruteurs qui ne prennent même plus la peine de cacher leur fonctionnement.
quant à prendre un bac+5 pour balayer, c'est se foutre un tantinet de sa gueule, profiter de son besoin (et pas envie) de gagner des sous.
TheCrow

Salariés précaires

Message par TheCrow »

[quote="poussin006"] précalariés ?
mais j'adhère à ton idée.
[quote]

Thanks a lot, Sir. Ca fait plaisir de voir qu'un cerveau qui fonctionne a encore de la chance de se faire repérer autrement que par des chasseurs de têtes. :D
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