Pôle emploi, qui ne bénéficie plus du monopole du placement des chômeurs depuis 2006, doit faire face à la concurrence accrue des agences d'intérim.
Le ministre de l'Emploi va mettre la pression sur les acteurs locaux de l'emploi pour accélérer la reprise d'activité des chômeurs. Il mise beaucoup sur l'implication des agences d'intérim, appelées à peser plus dans le système.
Un anniversaire au goût amer. Il y a deux ans naissait Pôle emploi, issu de la fusion entre l'ANPE et les Assedic. L'objectif? Réunir dans une seule structure les missions d'accompagnement et d'indemnisation des chômeurs, et ainsi doper leur retour à l'emploi. Centre de la politique de lutte contre le chômage depuis sa création, Pôle emploi va tomber cette année de son piédestal. Xavier Bertrand, le ministre du Travail et de l'Emploi, entend en effet travailler davantage avec les autres acteurs du marché du travail pour déverrouiller le système. «Pôle emploi détient 40% du marché du placement des chômeurs et on a tort de tout miser dessus, justifie un proche du ministre. Il faut mettre tous les acteurs localement autour de la table pour déterminer leurs besoins et trouver l'adéquation entre les offres et les demandes d'emploi.»
Pôle emploi, qui ne bénéficie plus du monopole du placement des chômeurs depuis 2006, va notamment devoir faire face à la concurrence accrue des agences d'intérim. Leur poids, non négligeable en matière de placement ou d'accompagnement des chômeurs, devrait encore se renforcer. Adecco, premier réseau intérimaire dans le monde, est déjà «le premier employeur de jeunes en France» grâce à la transformation de 100.000 missions de plus de six mois en CDI, chaque année pour les jeunes de moins de 26 ans. Et l'entreprise ne compte pas en rester là. «On a quelques idées», avoue François Davy, son président. L'une de ses filiales, Adia, va ainsi se focaliser sur l'emploi des jeunes. «Nous allons notamment proposer un plan d'actions à 1.000 PME qui ont des besoins en recrutement et aller à la rencontre de 15.000 jeunes pour les rapprocher du monde de l'entreprise» , explique son directeur général, Didier de Courtille.
Obligation de résultat
Xavier Bertrand, qui s'est fixé une «obligation de résultat» en matière de baisse du chômage, mais sans avancer de chiffre, adresse le même objectif aux acteurs locaux (organismes de formation, chambres des métiers, missions locales, organisations professionnelles, agences d'intérim…). Il va se rendre tous les quinze jours sur le terrain pour le rappeler et appliquer ce qu'il appelle sa «gestion ministérielle de l'emploi et du chômage». Il compte «peser de son poids ministériel pour débloquer certaines situations qui freinent les opportunités de reprise d'emploi», justifie l'un de ses conseillers. Comme la mise en place rapide de formations dans des filières avec des débouchés. Il a inauguré mardi dans le Nord-Pas-de-Calais, en présence du patron de Pôle emploi, Christian Charpy, une première «réunion de mobilisation générale du service de l'emploi régional» et reviendra dans trois mois pour voir s'il y a eu une amélioration.
http://www.lefigaro.fr/emploi/2011/01/0 ... rrence.php
Bertrand met Pôle emploi en «concurrence»
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lucho
Re: Bertrand met Pôle emploi en «concurrence»
13% de chômeurs à st Quentin dont il est maire 
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tristesir
Re: Bertrand met Pôle emploi en «concurrence»
J'espère qu'il sera bien accueilli quand il sera en visite chez Pôle emploiIl va se rendre tous les quinze jours sur le terrain pour le rappeler et appliquer ce qu'il appelle sa «gestion ministérielle de l'emploi et du chômage»
On la connait cette gestion: planquer les chômeurs pour qu'ils ne soient pas en catégorie A. Virez ces chômeurs que je ne saurais voir«gestion ministérielle de l'emploi et du chômage»
S'il est ministre à Paris, il ne peut pas être à St Quentin en même temps. Ou bien cette ville n'a pas besoin de lui pour fonctionner? Quid alors de ses émoluments comme maire?13% de chômeurs à st Quentin dont il est maire
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maguy
Re: Bertrand met Pôle emploi en «concurrence»
Et notre ancien super sinistre de l'industrie qui était toujours maire de Nice ?S'il est ministre à Paris, il ne peut pas être à St Quentin en même temps
Pas de problèmes, ils cumulent, non pas les tâches (taches) mais les émoluments et les avantages en nature, appart (vois sa fifille) etc
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math77
Re: Bertrand met Pôle emploi en «concurrence»
Avant, il fallait des travailleurs, car il y avait du travail.
Aujourd'hui, il faut du travail, car il y a beaucoup de travailleurs.
L'agent en assurance doit d'abord comprendre qu'il faut créer des emplois.
mais,bon on connait les assureurs!!
Aujourd'hui, il faut du travail, car il y a beaucoup de travailleurs.
L'agent en assurance doit d'abord comprendre qu'il faut créer des emplois.
mais,bon on connait les assureurs!!
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steph60
Re: Bertrand met Pôle emploi en «concurrence»
Bonjour,
Mettre les conseillers pôle emploi en concurrence avec des opérateurs privés ... Le truc est d'annoncer un même nombre de demandeurs à suivre des deux côtés mais :
- Le conseiller du privé aura 5 jours dans le semaine pour le faire, avec un bureau, un ordinateur, une imprimante, un fax, un téléphone et peut être même un scanner pour envoyer des CV par mail aux employeurs ..........alors que le conseiller pôle emploi devra à raison d'une demi journée par activité et par semaine faire de l'accueil, du traitement des offres, du standard téléphonique, de la réception sans RDV etc ce qui fait qu'il ne lui restera qu'une ou deux journées sur les 5 de la semaine pour suivre "son portefeuille" ... sans compter qu'il lui faudra encore trouver un bureau de disponible et que si il n'y en a pas il devra aller en entreprise ou à une réunion ^^
- Le conseiller du privé aura bien soin de ne suivre que des personnes qualifiée ou expérimentée, si possible avec un véhicule etc .......... alors que le conseiller pôle emploi suivra tout le monde, de la personne ne parlant pas un mot de français à celle qui a de gros soucis de santé.
Mais officiellement, chacun aura ses 100 demandeurs donc tout ira bien ; il n'y aura plus qu'à attendre 2 ou trois ans ( le temps de laisser passer les élections), de faire un bilan catastrophique de ce qu'est pôle emploi et quand tout le monde sera bien d'accord que l'on ne peut raisonnablement pas continuer comme cela, nous pourrons passer à la deuxième phase du projet :
- allocation forfaitaire pour tous : terminé les files d'attente pour se faire expliquer son allocation par un technicien indemnisation débutant ou complétement débordé par le nombre et la complexité du système : 600e par mois et par personne pendant 6 mois et basta, un peu de proratisation en cas de reprise d'emploi à temps partiel et il faudra deux fois moins de technicien et surtout deux fois moins de compétences pour gérer les dossiers.
- fin du smp : les conseillers libérés officiellement de cette aide à apporter chaque mois auront beaucoup plus de temps pour contrôler (au sens fliquage du terme)
Et on aura tout gagné ........... pôle emploi est très très très loin de la perfection mais parfois quand j'entends des demandeurs souhaiter que cette structure disparaisse, je me dis qu'ils est si simple de scier la branche sur laquelle on est assis et de ne même pas s'en apercevoir ^^
faut être encore un peu patient .... mais mon billet sur la table qu'on file droit vers un système anglais et/ou allemand ^^
sur ce, bonne fin de week end à tous !
Mettre les conseillers pôle emploi en concurrence avec des opérateurs privés ... Le truc est d'annoncer un même nombre de demandeurs à suivre des deux côtés mais :
- Le conseiller du privé aura 5 jours dans le semaine pour le faire, avec un bureau, un ordinateur, une imprimante, un fax, un téléphone et peut être même un scanner pour envoyer des CV par mail aux employeurs ..........alors que le conseiller pôle emploi devra à raison d'une demi journée par activité et par semaine faire de l'accueil, du traitement des offres, du standard téléphonique, de la réception sans RDV etc ce qui fait qu'il ne lui restera qu'une ou deux journées sur les 5 de la semaine pour suivre "son portefeuille" ... sans compter qu'il lui faudra encore trouver un bureau de disponible et que si il n'y en a pas il devra aller en entreprise ou à une réunion ^^
- Le conseiller du privé aura bien soin de ne suivre que des personnes qualifiée ou expérimentée, si possible avec un véhicule etc .......... alors que le conseiller pôle emploi suivra tout le monde, de la personne ne parlant pas un mot de français à celle qui a de gros soucis de santé.
Mais officiellement, chacun aura ses 100 demandeurs donc tout ira bien ; il n'y aura plus qu'à attendre 2 ou trois ans ( le temps de laisser passer les élections), de faire un bilan catastrophique de ce qu'est pôle emploi et quand tout le monde sera bien d'accord que l'on ne peut raisonnablement pas continuer comme cela, nous pourrons passer à la deuxième phase du projet :
- allocation forfaitaire pour tous : terminé les files d'attente pour se faire expliquer son allocation par un technicien indemnisation débutant ou complétement débordé par le nombre et la complexité du système : 600e par mois et par personne pendant 6 mois et basta, un peu de proratisation en cas de reprise d'emploi à temps partiel et il faudra deux fois moins de technicien et surtout deux fois moins de compétences pour gérer les dossiers.
- fin du smp : les conseillers libérés officiellement de cette aide à apporter chaque mois auront beaucoup plus de temps pour contrôler (au sens fliquage du terme)
Et on aura tout gagné ........... pôle emploi est très très très loin de la perfection mais parfois quand j'entends des demandeurs souhaiter que cette structure disparaisse, je me dis qu'ils est si simple de scier la branche sur laquelle on est assis et de ne même pas s'en apercevoir ^^
faut être encore un peu patient .... mais mon billet sur la table qu'on file droit vers un système anglais et/ou allemand ^^
sur ce, bonne fin de week end à tous !
-
f.ecken
Re: Bertrand met Pôle emploi en «concurrence»
Bonjour steph60,
je viens de lire votre intervention, et je crois que le projet va plus loin : quand le bilan Pôle Emploi sera catastrophique et reconnu comme tel par tous, c'est le srvice public de l'emploi qui disparaîtra, au profit du privé, dont on sait qu'il est là pour se faire des sous depuis que le marché est ouvert aux sociétés privées.
Disparition du service public de l'emploi, c'est une perte de garantie pour le demandeur d'emploi : reçu dans quels locaux (pour des raisons d'économie, certaines sociétés n'hésitent pas à louer des locaux en cave, moisis...)? par quel professionnel (engagé dans la relation à l'autre ou dame patronesse qui sait mieux que personne ce qui est bon pour vous)? avec quelle formation (gestion, management, psycho, socio, ou simplement formation de copinage)? avec quel salaire (le secteur privé n'étant pas tenu à une grille de salaire, certaines personnes y sont embauchées pour quasiment le SMIC avec 20 ans d'expérience)? Une perte dans la qualité du service (même si tous les agents Pôle emploi ne sont pas au top, on en trouve encore qui font convenablement leur travail - celui pour lequel ils ont été embauché il y a plusieurs années).
Je pense -et je ne suis pas la seule- que le projet, à terme est bien de privatiser le service public de l'empoi (entre autres, mais c'est pas le sujet). Et là, on verra bien si on peut encore se plaindre!
Cordialement
f.ecken
je viens de lire votre intervention, et je crois que le projet va plus loin : quand le bilan Pôle Emploi sera catastrophique et reconnu comme tel par tous, c'est le srvice public de l'emploi qui disparaîtra, au profit du privé, dont on sait qu'il est là pour se faire des sous depuis que le marché est ouvert aux sociétés privées.
Disparition du service public de l'emploi, c'est une perte de garantie pour le demandeur d'emploi : reçu dans quels locaux (pour des raisons d'économie, certaines sociétés n'hésitent pas à louer des locaux en cave, moisis...)? par quel professionnel (engagé dans la relation à l'autre ou dame patronesse qui sait mieux que personne ce qui est bon pour vous)? avec quelle formation (gestion, management, psycho, socio, ou simplement formation de copinage)? avec quel salaire (le secteur privé n'étant pas tenu à une grille de salaire, certaines personnes y sont embauchées pour quasiment le SMIC avec 20 ans d'expérience)? Une perte dans la qualité du service (même si tous les agents Pôle emploi ne sont pas au top, on en trouve encore qui font convenablement leur travail - celui pour lequel ils ont été embauché il y a plusieurs années).
Je pense -et je ne suis pas la seule- que le projet, à terme est bien de privatiser le service public de l'empoi (entre autres, mais c'est pas le sujet). Et là, on verra bien si on peut encore se plaindre!
Cordialement
f.ecken