Philo - travail - rêves

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Modérateurs : superuser, Yves

Eschyle

Philo - travail - rêves

Message par Eschyle »

Les louangeurs du travail. - Dans la glorification du "travail", dans les infatigables discours sur la "bénédiction du travail", je vois la même arrière-pensée que dans les louanges des actes impersonnels et d'un intérêt général : la crainte de tout ce qui est individuel. On se rend maintenant très bien compte, à l'aspect du travail - c'est-à-dire de cette dure activité du matin au soir -, que c'est là la meilleure police, qu'elle tient chacun en bride et qu'elle s'entend vigoureusement à entraver le développement de la raison, des désirs, du goût de l'indépendance. Car le travail use la force nerveuse dans des proportions extraordinaires, et la soustrait à la réflexion, à la méditation, aux rêves, aux soucis, à l'amour et à la haine, il place toujours devant les yeux un but minime et accorde des satisfactions faciles et régulières. Ainsi une société où l'on travaille sans cesse durement jouira d'une plus grande sécurité : et c'est la sécurité que l'on adore maintenant comme divinité suprême. - Et voici (ô épouvante !) que c'est justement le "travailleur" qui est devenu dangereux ! Les "individus dangereux" fourmillent ! Et derrière eux il y a le danger des dangers - l'individuum !
Nietzsche (1844-1900) - Aurore, livre troisième, paragraphe 173 (1881)

http://zarathoustra.info
http://fr.wikisource.org/wiki/Aurore
http://fr.wikipedia.org/wiki/Aurore_(Fr ... Nietzsche)
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Dans une société industrielle qui confond travail et productivité, la nécessité de produire a toujours été antagoniste au désir de créer. Que reste-t-il d’étincelle humaine, c’est-à-dire de créativité possible, chez un être tiré du sommeil à six heures chaque matin, cahoté dans les trains de banlieue, assourdi par les fracas des machines, lessivé, bué par les cadences, les gestes privés de sens, le contrôle statique, et rejeté vers la fin du jour dans les halls de gare, cathédrales de départ pour l’enfer des semaines et l’infime paradis des week-ends, où la foule communie dans la fatigue et l’abrutissement ?
...
De la force vive déchiquetée brutalement à la déchirure béante de la vieillesse, la vie craque de partout sous les coups du travail forcé.
Raul VANEIGEM : Traité du savoir-vivre à l’usage des jeunes générations (1967) - Chapitre V - Déchéance du travail.
http://arikel.free.fr/aides/vaneigem
http://fr.wikipedia.org/wiki/Raoul_Vaneigem
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Les économistes s'en vont répéter aux ouvriers : travaillez pour augmenter la richesse nationale ! Et cependant un économiste, Destut de Tracy, répond : les nations pauvres, c'est là où le peuple est à son aise ; les nations riches, c'est là où il est ordinairement pauvre. Mais assourdis et idiotisés par leur propres hurlements, les économistes de répondre : travaillez, travaillez toujours pour créer votre bien-être ! Travaillez pour que, devenant plus pauvres, vous ayez plus de raisons de travailler et d'être misérables.
Paul LAFARGUE (1842-1911) : Le Droit à la paresse (1883) - page 16
http://classiques.uqac.ca/classiques/la ... resse.html

http://abu.cnam.fr/cgi-bin/go?paresse3

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http://travail-chomage.site.voila.fr/index2.htm
FRITESMERGUEZ

Message par FRITESMERGUEZ »

Propos tendancieux, attitude irréverencieuse, incitation à l'interrogation de nature à semer le trouble parmi la masse laborieuse.

Me reciterez 20 busheries et effectuerez 20 villepinades.

Mammon.

:twisted: :oops: :twisted:
maguy

Philo - travail - rêves

Message par maguy »

Bonjour

Merci Escyle pour tes liens.

Sincèrement

Je les ai mis de côté pour les lire tranquillement.

Le 21ème siècle n'a rien de nouveau.
maguy
chris

Message par chris »

mouai 8)

savez ce qu'il va en faire du droit a la paresse ,le sarkozy lui :D :D :D

parce qu'il bosse l'ignoble ,pendant que la gauche se masturbe :roll:

ce soir encore , petit show bien huilé ,tout dans l'efficacité bien demago :twisted:

on lui oppose quoi ,le droit a la paresse de qui deja ,il l'a pas lu , quoique on sait jamais ,non un de ses conseillers l'a lu pour lui :?
Ollivier

Message par Ollivier »

chris a écrit :mouai 8)

savez ce qu'il va en faire du droit a la paresse ,le sarkozy lui :D :D :D

on lui oppose quoi ,le droit a la paresse de qui deja ,il l'a pas lu , quoique on sait jamais ,non un de ses conseillers l'a lu pour lui :?
Plutôt d'accord: philosopher ou agir ?
On sait ce qu'il a choisi! Cela laisse peu de place pour le reste!
tristesir

Message par tristesir »

savez ce qu'il va en faire du droit a la paresse ,le sarkozy lui
Savez ce qu'on va faire de lui aux prochaines elections?
On va le renvoyer dans les hauts de Seine pour qu'il s'occupe à plein temps du departement dont il est le president du Conseil general 8)

Un éclairage interessant sur le travail surtout le texte de Nietzsche : le controle social par le travail.

Un chomeur qui n'est pas soumis au "terrorisme" des institutions (menacer sans arret quelqu un de "radiation", c'est à dire de le menacer de le priver de revenus pour vivre est bien une facon de jeter la terreur parmi une population fragilisée par l'épreuve et la violence d'avoir perdu son emploi. terrorisme qui n'a bien sur rien à voir avec ce que les medias ont l'habitude de designer comme du terrorisme)
est une personne qui obtient du temps et un peu de tranquillité qui lui permettent de reflechir et de comprendre l'absurdité du systeme et de devenir une personne tres dangereuse pour ce systeme.
Quelqu'un qui ne travaille pas , doit avoir l'esprit occupé pour qu'il ne puisse pas se livrer à la reflexion, autre que l'auto-culpabilisation.
C'est pour cela que son esprit doit etre uniquement occupé à chercher un emploi (qui n'existe pas bien souvent), le pouvoir sait comment obtenir ceci, comme vous le savez deja.
chris

Message par chris »

Savez ce qu'on va faire de lui aux prochaines elections?
On va le renvoyer dans les hauts de Seine pour qu'il s'occupe à
mouai ,seulement faut etre realiste , c'est tres loin d'etre gagné :twisted:

il a fait hier soir un speech sans faute ,bien huilé et percutant a souhait ..la grande forme et comme il intervient quand il veut ..la telé s'etant chez lui :roll:

le probleme ,c'est que lorsqu'il se permet de dire en s'adressant aux socialistes : si vous pensez que tout etranger mettant son enfant dans une ecole ,je dois lui donner des papiers ..alors dites le aux francais et je le ferais !!!!!

c'est du luxe dans le cynisme car il sait tres bien l'embarras de socialistes et la contradiction dans laquelle ,ils se sont enfermés :?

c'est a dire et se seras perçu comme cela ,vous etes des laches incapables d'appliquer ce que vous pensez ,comment pourriez vous gouverner puisque je fais le sale boulot pour vous :idea:

pour prendre une image ,lorsque deux personnes se braquent dans la rue ,l'agressé peut toujours s'en sortir en sortant la carte de la non violence , mais pour les temoins ,ce sera lui qui s'est barré la queue entre les jambes et qui avait donc sans doutes tort :wink:

et comme en face ,c'est le silence radio ......le premier secretaire n'ayant que sa voix de fausset pour dire "c'est pas bien ,hein !!!!!

quant a segolene ,c'est exactement l'attitude comportementale des formateurs coach dont on parlait sur un post dedié ; mais a force de regarder de tres haut ,on finit par :twisted:

et puis comme de toutes façons ,ce qu'ils marmonnent tout bas ,c'est finalement ce que sakozy claironne tout haut :lol:

on va finir par etre tres mal electoralement a ce jeu la ,alors please ,j'adore la philo mais pas la paresse comme argument electoral :D :D :D :D :D
tristesir

Message par tristesir »

le probleme ,c'est que lorsqu'il se permet de dire en s'adressant aux socialistes : si vous pensez que tout etranger mettant son enfant dans une ecole ,je dois lui donner des papiers ..alors dites le aux francais et je le ferais !!!!!
Et pourquoi pas? chiche? 8)
on va finir par etre tres mal electoralement a ce jeu la ,alors please ,j'adore la philo mais pas la paresse comme argument electoral
De toute façon, tous les candidats médiatisés sont des larbins à differents niveaux du patronat, alors ils ne risquent pas de remettre en question l'organisation du travail.

La vision du travail de Sarkozy est semble t'il exactement la même que celle de Segolene Royal, le leit-motif est le même:
<<Remettre la France au travail>>.

Le slogan aurait pu etre plutot: <<Donner du travail à tout le monde>>.
Mais dans le deuxieme cas, ca laisserait entendre qu'on va creer beaucoup d'emplois ou partager l'emploi, ce qui n'est pas du tout l'orientation choisie par le gouvernement actuel et les suivants, je le crains, malheureusement . Le deuxieme slogan rappelle, en outre, que travailler est un droit.

Tandis que le premier slogan, distille l'idee qu'il va falloir se battre comme des chiens pour avoir un emploi et est lourd de menaces informulées.

En faisant quelques recherches j'ai trouvé cet article de 2003 que je trouve interessant:
En 1938 déjà on remettait « la France au travail »

Raffarin est un plagiaire : son injonction à « remettre la France au travail » est calquée mot pour mot sur une formule de son prédecesseur Edouard Daladier, lancée en 1938 pour casser les acquis du front populaire. Aujourd’hui, le front popu est loin, mais la réaction sociale est la même. Jusque dans le choix des mots.

Juin 1937, le gouvernement Blum tombe, le patronat exulte. Revenue aux affaires, la réaction se met à l’ouvrage. Les mêmes hommes qui interneront les réfugiés espagnols républicains fuyant le franquisme et qui voteront les pleins pouvoirs à Pétain entendent bien « sonner la fin de la récréation », comme le dira Seillière soixante-cinq ans plus tard. « La volonté d’en découdre avec le monde ouvrier - à travers sa représentation syndicale - est illustrée par la concentration du tir sur le thème des "40 heures", note l’historien Pierre Laborie. S’ajoutent, à la critique technique des effets néfastes de la loi, des reproches culpabilisateurs sur la paresse, la facilité, les loisirs, la semaine des deux dimanches, sans jamais mettre en cause les responsabilités éventuelles du patronat et l’inadaptation des structures aux nouveaux besoins de la production, c’est toucher au domaine ultra-sensible du symbolique et de l’affectif. » [1]

Le 21 août 1938, le radical-socialiste Edouard Daladier, nouveau président du Conseil, déclare : « Il faut remettre la France au travail. » C’est mot pour mot la formule dont le Medef et l’UMP useront et abuseront en 2003 pour lancer leur train de mesures en faveur du patronat. Le gouvernement actuel supprime un jour férié et permet aux entreprises, en compensation des « 35 heures », d’accroître les heures supplémentaires imposées à la main d’oeuvre. Le gouvernement de 1938 agit de même, avec une série de décrets-lois qui reviennent sur la semaine de 40 heures et suppriment le samedi chômé (« la semaine des deux dimanches »). En préfiguration des vols groupés de Sarkozy, on assortit la casse sociale d’une répression accrue à l’égard des étrangers. Le 14 avril 1938, le ministre de l’Intérieur, le radical-socialiste Albert Sarrault, demande à ses préfets « une action méthodique, énergique et prompte en vue de débarrasser notre pays des éléments indésirables trop nombreux qui y circulent et y agissent au mépris des lois et des règlements ou qui interviennent de façon inadmissible dans des querelles ou des conflits politiques ou sociaux qui ne regardent que nous. »

Deux semaines plus tard tombe un décret gouvernemental stipulant que « le nombre sans cesse croissant d’étrangers résidant en France impose au gouvernement, investi du pouvoir législatif dans un domaine nettement défini, d’édicter certaines mesures que commande impérieusement le souci de la sécurité nationale, de l’économie générale du pays et de la protection de l’ordre public. » L’expression « tolérance zéro » n’existait pas encore, mais on l’entend qui macère. Hier comme aujourd’hui, on tape sur les immigrés pour faire oublier à « nos » ouvriers les coups qu’eux-mêmes reçoivent.

Depuis 1938, production et productivité n’ont cessé de croître. Le 14 janvier 2003, sa baronnie Ernest-Antoine Seillière se plaignait pourtant auprès de son majordome : « Vous avez, Monsieur le Premier ministre, sifflé ces derniers mois la fin de la récréation, mais vous n’avez pas encore convaincu la France qu’elle devait se remettre au travail. » Message reçu cinq sur cinq. Le ministre du Budget, Alain Lambert, clame son désir de « restaurer la primauté du travail » et de « restituer aux Français les fruits de leurs efforts. » Pour corser l’injonction, le registre militaire s’impose jusque dans les médias : « Ce n’est qu’ainsi qu’ils seront mobilisés pour donner le meilleur d’eux-mêmes à leur pays. » (La Montagne, 26/09/03). L’offensive idéologique en cours n’a pas d’autre objet que d’éradiquer toute tentative de renverser le rapport de force. Le rappel à l’ordre continu, le ton magistral de la réprimande et la mise à l’index des chômeurs « en situation d’assistance » (Fillon) accompagnent cette mise au pas. Le 26 août dernier, le député UMP et marchand d’armes multimillionnaire Serge Dassault s’indignait : « On ne peut pas tous travailler le même nombre d’heures, gagner le même salaire, partir à la retraite au même âge. Il faut laisser ceux qui réussissent à s’enrichir, arrêter de croire que le salut viendra en faisant payer les riches, car il n’y a pas assez de riches et ceux qui restent vont partir, et surtout, il faut remettre la France au travail » (Le Figaro, 26/08/03).

Il est vrai que les riches, eux, savent quoi faire de leur temps libre, alors que les pauvres s’ennuient quand ils ne travaillent pas, comme le remarque avec une lucidité confondante l’intello chouchou des médias, Nicolas Baverez : « Le temps libre, c’est le versant catastrophe sociale. Car autant il est apprécié pour aller dans le Lubéron, autant pour les couches les plus modestes, le temps libre, c’est l’alcoolisme, le développement de la violence, la délinquance, des faits malheureusement prouvés par des études. » (20 minutes, 07/10/03) La droite tenait le même discours en 1938. Deux ans après, c’était Vichy.

auteur : Mathieu Bouchard
Source
Florence

Message par Florence »

Bonjour,
Merci pour les textes présentés.

Il ne se passe rien de nouveau en politique depuis que le monde est monde. Ceux qui ont beaucoup veulent plus, ceux qui n'ont rien sont "invités" à se taire et à accepter leur sort.

Les tenants de l'ordre et ceux qui relaient leurs discours fallacieux ne sont que des marche-à-genoux, des courtisans prisonniers de leur avidité.
Pour se maintenir au pouvoir (dans l'économie comme dans la politique) ou dans le cercle qui leur octroie des avantages, ils sont prêts à toutes les compromissions.
Leur profonde médiocrité les oblige à recycler les mêmes arguments, surtout sur le thème de l'ordre contre l'anarchie, faisant ainsi le lit des dérives réactionnaires.
Confits dans leur mépris des citoyens qu'ils prétendre gouverner pour les uns, des salariés qu'ils prétendent manager pour les autres, leur idéal inavoué est celui d'un esclavage généralisé au service de leur enrichissement et du maintien de leurs privilèges.
Ils se donnent en exemple, prônent une réussite qu'ils font tout pour se réserver, vivent au sein de leur caste et nous rêvent apeurés devant la précarité, bien trop occupés à survivre pour voir ce qu'ils sont réellement: des parangons de l'arrivisme.
"C'est un type, c'est une résultante, c'est l'arrière-petit fruit de la grande Révolution, avec toute la faiblesse de l'esprit fort et tout le jésuitisme du libre-penseur; c'est le parvenu diplômé et le lampion de la liberté autoritaire, de l'égalité ambitieuse et de la fraternité égoïste" (Maurice Donnay, Pensées, Le bourgeois moderne)
Ressemblant?
TTM_FR

Message par TTM_FR »

Ollivier a écrit :
chris a écrit :mouai 8)

savez ce qu'il va en faire du droit a la paresse ,le sarkozy lui :D :D :D

on lui oppose quoi ,le droit a la paresse de qui deja ,il l'a pas lu , quoique on sait jamais ,non un de ses conseillers l'a lu pour lui :?
Plutôt d'accord: philosopher ou agir ?
On sait ce qu'il a choisi! Cela laisse peu de place pour le reste!
Paul Lafargue a eu la chance de ne pas connaître Sarko! :D
Sinon la belle parole de Chris, chapeau! :D Dieu a blagué mais ça réflète pourtant certaine vérité. Toute la France d'en bas a compris qu'avec cette 'paresse', on finit par se trouver à la rue. La droite reste impitoyable là-dessus : Finis l'assistanat, t'as qu'à prendre un boulot de m... pour survivre! Quand aux précaires qui reprenaient du travail l'année dernière et qu'ils n'ont pas su le garder, la sanction tombe! Rembourser votre prime! :evil:

Vivement le présidentiel 2007, le peuple va parler mais espérons qu'il ne se trompera pas! :wink:

Avant de vous quitter, que diriez-vous d'un sujet de philo pour le prochain bac? On dit que la philo c'est de la folie mais à vous de juger!

Qu'apprécions-nous assez les rêves du travail? :D
tristesir

Message par tristesir »

Qu'apprécions-nous assez les rêves du travail?
Faudra faire un effort dans la redaction de la question si tu veux que cela puisse être un sujet de bac parce que j'ai beau relire la phrase je ne la comprends pas de façon certaine ;)
victorine83

Message par victorine83 »

Moi, je ne la comprends pas du tout ! :cry:
victorine83

Message par victorine83 »

Avant de vous quitter, que diriez-vous d'un sujet de philo pour le prochain bac? On dit que la philo c'est de la folie mais à vous de juger!

Qu'apprécions-nous assez les rêves du travail?
Après réflexion, c'est peu-être pour que les candidats se plantent et qu'il y ait moins de bacheliers comme ça... hop ! ... direction le BTP. :?
TTM_FR

Message par TTM_FR »

victorine83 a écrit :Après réflexion, c'est peu-être pour que les candidats se plantent et qu'il y ait moins de bacheliers comme ça... hop ! ... direction le BTP. :?
Bonsoir,
Que les jeunes ne s'inquiètent pas, au pire des cas, De Robien va envoyer le prof au chantier. Remarquez que quitter une ZEP pour un chantier, chuis pas contre :D Même si dans les deux cas, le risque des AT reste le même! :D Que voulez-vous quand on surfe à la va vite au bureau, c'est pas toujours évident de soigner sa rédaction. Mes excuses donc à TristeSir et Victorine. La question philo c'était 'Que pensez-vous des rêves de travail' Pour me faire pardonner, voici un corrigé avant l'heure forcément subjectif (sic). Je vous parlerai pas des Rêveries de Jean Jacques Rousseau mais le désespoir des jeunes et des moins jeunes face au chômage. En effet, pour les jeunes d'aujiourd'hui, l'avenir c'est une grande point d'interrogation, c'est l'angoisse même car à la sortie de l'école, avec ou sans diplôme, on pointe déjà à l'agence. Comme si les employeurs deviennent d'excellents gestionnaires, ils minimisent nos salaires au max sous prétexte de pouvoir rester compétitifs face aux concurrences asiatiques. Ce qui fait qu'on embauche des Bac+2 voir plus pour un smic misérable en demandant aux salariés d'être polyvalents :(
Certains se frottent même les mains puisqu'ils vont bénéficier les cadeaux du gouvernement pour les cotisations patronales. Le Rêve et Le Travail me semble deux notions inséparables de nos jours. N'est ce pas, quand on a un boulot, on rêve de pouvoir de le garder durablement? On espère éviter l'harcèllement de son supérieur hiérachique. Les chômeurs ou précaires, à force de ne rien trouver, ben, on rêve quoi! Même quand on bosse, plus rien n'est définitif aujourd'hui. On rêve de pouvoir améliorer sa situation professionnelle, maintenir son pouvoir d'achat... Quand on est au RMI ou en ASS, on rêve de pouvoir quitter cet enfer au plutot possible, n'est ce pas? On rêve de ne plus voir sa référente malgré son charme. Quand on est DE, on rêve de pouvoir dire adieu aux entretiens mensuels ou semestriels. Voyez-vous, il paraît que l'homme dort beaucoup pendant son existence mais vu la conjoncture, on rêve de jour en jour pour un monde meilleur.
Ok, on n'a pas forcément le même rêve que Martin Luther King mais rêvons! Cela dit, faut pas que je rêve trop au bureau car sinon ce sera le retour à la case de départ! :D

En attendant la décision du ministre, je vous souhaite un très bon WE.
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