Claire Villiers nous a quittés
Elisabeth Sanguinetti aussi
L'hommage de Charles Hoareau sur Rouge-Midi :
Babeth Sanguinetti, l’avocate marseillaise des salarié-e-s, mais aussi des sans emploi, des sans logement, des sans papiers, celle qui depuis plus de 30 ans se battait avec une énergie farouche pour tant de causes que d’autres disaient indéfendables, n’est plus.
Elle s’est éteinte après que le soleil se soit couché en offrant aux vivants esseulés qui étaient auprès d’elle, un de ces tableaux qu’elle avait tant aimés, des collines de Provence aux sables de Camargue, des dunes de Mauritanie à la baie de l’Ile Rousse, un de ces tableaux célestes où se marient le rouge écarlate, l’or, les bleus et les gris.
Elle qu’une peinture pouvait faire pleurer…
Babeth était comme son île de Corse, petite, belle et rebelle. Aucun juge, aucun pouvoir ne la faisait reculer.
Je me la rappelle enceinte, s’affronter en 1980 dans une audience mémorable, à un avocat patronal qui avait justifié le licenciement de salariés par la consonance arabe de leur nom.
Je me la rappelle, quelques années plus tard, en 1993, à une époque où les sans papiers n’étaient pas encore devenus une cause nationale, obtenir à 22h la libération de Sakho Djibril.
Je me rappelle ce procès gagné contre la Société Nouvelle HLM qui avait cru pouvoir, en leur coupant l’eau et en détruisant la plomberie, se débarrasser de 3 familles que le comité chômeurs avait installées de force dans des appartements vides.
Je me rappelle tous ces procès pour le droit au logement qu’elle menait contre les puissants et quelles que soient les circonstances, et ce, pour que la légalité rejoigne un jour, la légitimité.
Je me rappelle la fois où je l’avais emmenée en moto à La Renaude, ghetto parmi les ghettos, faire une réunion à des gitans ébahis qui n’en revenaient pas qu’une avocate vienne chez José, au milieu d’eux, trier leurs papiers tachés de gras que l’on trouvait à grand peine dans des sacs plastique qui tenaient lieu de classeur bureautique.
Je me rappelle bien sûr le procès (ou plutôt les procès) des "recalculés" qui avait permis à plus d’un million de chômeurs de retrouver des droits que l’Assedic leur avait repris.
«Procès perdu d’avance», avaient dit de «grands» avocats parisiens au ton péremptoire.
«Pot de terre contre pot de fer», nous avaient dit d’autres «sommités».
On avait foncé.
Parce que «le fait précède le droit» mais aussi et surtout parce que l’urgence humaine ne peut s’enfermer dans des livres de loi.
Le pot de terre avait gagné parce qu’il y avait en son cœur une fleur sauvage qui, tel le maquis corse, finit toujours par repousser.
Au lendemain de ce procès historique, alors qu’un certain Chérèque se lamentait en disant que l’assurance chômage allait faire faillite à cause de nous, la presse avait titré «le drôle de couple qui a fait tomber l’Unedic».
Je me rappelle tant d’autres choses que je ne dirai pas ici.
La presse avait raison, nous étions un drôle de couple, uni par «cette forme d’amour que la lutte fait naître» comme avait dit en d’autres lieux, Jo, une dirigeante de la CGT 13, à propos des marcheurs de La Ciotat.
Je me la rappelle enfin, défigurée par l’effort, en haut du Kilimandjaro qu’elle avait vaincu malgré son peu d’entrainement, parce que rien n’arrêtait sa volonté de fer. Elle pouvait vaincre tous les sommets, relever tous les défis.
Du moins on avait fini par le croire…
Le crabe qui la rongeait a fini par nous la prendre.
Sans elle, son village de Belgodere, accroché aux flancs d’une colline de Balagne, n’aura plus les mêmes couleurs dans cet automne qu’elle aimait.
Sans elle, le raisin fraise à nul autre pareil de la vigne de la maison familiale n’aura plus la même saveur.
Sans elle, la myrte sauvage au milieu de laquelle elle aimait à courir l’été n’aura plus le même parfum.
Les chômeurs et les sans droits ont perdu celle à qui on avait remis – au lendemain d’un procès improbable de plus qu’elle avait gagné sans que cela ne lui rapporte un centime – le diplôme «d’avocate des pauvres».
Drôle de petit bout de femme, fille de magistrat, qui était devenue par choix, l’amie de ceux qui se battent au côté des gueux.
Babeth, toi qui courais toujours en tous sens pour tout et pour tous, toi dont le bureau est resté tant de fois allumé tard le soir ou très tôt le matin, reposes-toi enfin.
Il y a quelques jours, Ouria, une amie d’une cité ouvrière de Marseille, m’a appelé pour me dire qu’elle avait réussi son concours et qu’elle allait pouvoir elle aussi être «avocate des pauvres».
Tu vois Babeth, tu as rendu l’espoir et leur dignité à bien des gens, mais aussi suscité des vocations.
Sur les chemins de la vie tu as plus que rempli ta mission d’humanité.
Maintenant le plus dur pour nous autres ça va être de voyager sans toi.
Qui va désormais, à Belgodere, cueillir le raisin fraise ?
http://rougemidi.org/spip.php?article=5519
Babeth Sanguinetti, l’avocate marseillaise des salarié-e-s, mais aussi des sans emploi, des sans logement, des sans papiers, celle qui depuis plus de 30 ans se battait avec une énergie farouche pour tant de causes que d’autres disaient indéfendables, n’est plus.
Elle s’est éteinte après que le soleil se soit couché en offrant aux vivants esseulés qui étaient auprès d’elle, un de ces tableaux qu’elle avait tant aimés, des collines de Provence aux sables de Camargue, des dunes de Mauritanie à la baie de l’Ile Rousse, un de ces tableaux célestes où se marient le rouge écarlate, l’or, les bleus et les gris.
Elle qu’une peinture pouvait faire pleurer…
Babeth était comme son île de Corse, petite, belle et rebelle. Aucun juge, aucun pouvoir ne la faisait reculer.
Je me la rappelle enceinte, s’affronter en 1980 dans une audience mémorable, à un avocat patronal qui avait justifié le licenciement de salariés par la consonance arabe de leur nom.
Je me la rappelle, quelques années plus tard, en 1993, à une époque où les sans papiers n’étaient pas encore devenus une cause nationale, obtenir à 22h la libération de Sakho Djibril.
Je me rappelle ce procès gagné contre la Société Nouvelle HLM qui avait cru pouvoir, en leur coupant l’eau et en détruisant la plomberie, se débarrasser de 3 familles que le comité chômeurs avait installées de force dans des appartements vides.
Je me rappelle tous ces procès pour le droit au logement qu’elle menait contre les puissants et quelles que soient les circonstances, et ce, pour que la légalité rejoigne un jour, la légitimité.
Je me rappelle la fois où je l’avais emmenée en moto à La Renaude, ghetto parmi les ghettos, faire une réunion à des gitans ébahis qui n’en revenaient pas qu’une avocate vienne chez José, au milieu d’eux, trier leurs papiers tachés de gras que l’on trouvait à grand peine dans des sacs plastique qui tenaient lieu de classeur bureautique.
Je me rappelle bien sûr le procès (ou plutôt les procès) des "recalculés" qui avait permis à plus d’un million de chômeurs de retrouver des droits que l’Assedic leur avait repris.
«Procès perdu d’avance», avaient dit de «grands» avocats parisiens au ton péremptoire.
«Pot de terre contre pot de fer», nous avaient dit d’autres «sommités».
On avait foncé.
Parce que «le fait précède le droit» mais aussi et surtout parce que l’urgence humaine ne peut s’enfermer dans des livres de loi.
Le pot de terre avait gagné parce qu’il y avait en son cœur une fleur sauvage qui, tel le maquis corse, finit toujours par repousser.
Au lendemain de ce procès historique, alors qu’un certain Chérèque se lamentait en disant que l’assurance chômage allait faire faillite à cause de nous, la presse avait titré «le drôle de couple qui a fait tomber l’Unedic».
Je me rappelle tant d’autres choses que je ne dirai pas ici.
La presse avait raison, nous étions un drôle de couple, uni par «cette forme d’amour que la lutte fait naître» comme avait dit en d’autres lieux, Jo, une dirigeante de la CGT 13, à propos des marcheurs de La Ciotat.
Je me la rappelle enfin, défigurée par l’effort, en haut du Kilimandjaro qu’elle avait vaincu malgré son peu d’entrainement, parce que rien n’arrêtait sa volonté de fer. Elle pouvait vaincre tous les sommets, relever tous les défis.
Du moins on avait fini par le croire…
Le crabe qui la rongeait a fini par nous la prendre.
Sans elle, son village de Belgodere, accroché aux flancs d’une colline de Balagne, n’aura plus les mêmes couleurs dans cet automne qu’elle aimait.
Sans elle, le raisin fraise à nul autre pareil de la vigne de la maison familiale n’aura plus la même saveur.
Sans elle, la myrte sauvage au milieu de laquelle elle aimait à courir l’été n’aura plus le même parfum.
Les chômeurs et les sans droits ont perdu celle à qui on avait remis – au lendemain d’un procès improbable de plus qu’elle avait gagné sans que cela ne lui rapporte un centime – le diplôme «d’avocate des pauvres».
Drôle de petit bout de femme, fille de magistrat, qui était devenue par choix, l’amie de ceux qui se battent au côté des gueux.
Babeth, toi qui courais toujours en tous sens pour tout et pour tous, toi dont le bureau est resté tant de fois allumé tard le soir ou très tôt le matin, reposes-toi enfin.
Il y a quelques jours, Ouria, une amie d’une cité ouvrière de Marseille, m’a appelé pour me dire qu’elle avait réussi son concours et qu’elle allait pouvoir elle aussi être «avocate des pauvres».
Tu vois Babeth, tu as rendu l’espoir et leur dignité à bien des gens, mais aussi suscité des vocations.
Sur les chemins de la vie tu as plus que rempli ta mission d’humanité.
Maintenant le plus dur pour nous autres ça va être de voyager sans toi.
Qui va désormais, à Belgodere, cueillir le raisin fraise ?
http://rougemidi.org/spip.php?article=5519
Re: Claire Villiers nous a quittés
Merci pour l'info.
La sphère militante a perdu deux Grandes Dames en ce mois de décembre.
Outre la peine que nous inspirent ces disparitions, l'absence de relève est des plus préoccupantes.
L'une et l'autre laissent un grand vide que personne, aujourd'hui, ne peut remplir.
La sphère militante a perdu deux Grandes Dames en ce mois de décembre.
Outre la peine que nous inspirent ces disparitions, l'absence de relève est des plus préoccupantes.
L'une et l'autre laissent un grand vide que personne, aujourd'hui, ne peut remplir.
Re: Claire Villiers nous a quittés
Je suis extrêmement triste d'apprendre ces décès aujourd'hui.
Ayant participé au mouvement des recalculés, je ne peux qu'apprécier la valeur humaine
de ces deux femmes. Cela a été une aventure incroyable que je n'oublierai jamais.
Très peu présente sur ce forum, je suis tombée par hasard sur ces tristes nouvelles.
Elles m'attristent très profondément.
Alors je tenais absolument à laisser un hommage à ces deux femmes exceptionnelles de la société civile.
Eh oui nous serons beaucoup à nous souvenir de Claire Villiers et Elisabeth Sanguinetti pour encore des années.
Le courage de dire non et d'agir ! La preuve que rien n'est impossible pour qui s'en donne la peine.
La force des convictions !
Et dire que j'aurais pu ne jamais apprendre leur disparition si je m'en tenais aux médias officiels !
Ayant participé au mouvement des recalculés, je ne peux qu'apprécier la valeur humaine
de ces deux femmes. Cela a été une aventure incroyable que je n'oublierai jamais.
Très peu présente sur ce forum, je suis tombée par hasard sur ces tristes nouvelles.
Elles m'attristent très profondément.
Alors je tenais absolument à laisser un hommage à ces deux femmes exceptionnelles de la société civile.
Eh oui nous serons beaucoup à nous souvenir de Claire Villiers et Elisabeth Sanguinetti pour encore des années.
Le courage de dire non et d'agir ! La preuve que rien n'est impossible pour qui s'en donne la peine.
La force des convictions !
Et dire que j'aurais pu ne jamais apprendre leur disparition si je m'en tenais aux médias officiels !
Re: Claire Villiers nous a quittés
Oui, p.. de crabe, j'ai encore des larmes plein les yeux
Foutu hiver, hommage aux "justes" qui disent non, simplement NON

Foutu hiver, hommage aux "justes" qui disent non, simplement NON
Re: Claire Villiers nous a quittés
C'est curieux ces disparitions , en ce moment, de tous ces gens qui s'occupent des SANS, qui s'occupent des pauvres!
On dirait que seul restera sur cette planète , les riches et très riches.
Faut dire que les riches partout où ils sont passés, n'ont apportés que maladies et destructions.
Nous ont tellement intoxiqués, radioactivés , empoisonnés qu'il n'y a plus que les étoiles pour recueillir tous ces combattant(e)s de l'espérance.....
On dirait que seul restera sur cette planète , les riches et très riches.
Faut dire que les riches partout où ils sont passés, n'ont apportés que maladies et destructions.
Nous ont tellement intoxiqués, radioactivés , empoisonnés qu'il n'y a plus que les étoiles pour recueillir tous ces combattant(e)s de l'espérance.....
Re: Claire Villiers nous a quittés
Il y a du vrai dans ce que tu écris Romain… et du préoccupant plus encore.
La disparition de ces deux MILITANTES est une immense perte.
Pour leurs familles, proches et amis, évidemment, mais aussi pour des centaines de milliers de personnes qui ne le savent pas.
Mon inquiétude rejoint la tienne.
Les "sans" (emploi, logement…) semblent de plus en plus démunis à mesure que passent les années, quand les "avec" sont de mieux en mieux protégés par le système.
C'est dramatique.
Claire et Élisabeth incarnaient la Résistance. Mais pas seulement. Chacune à son niveau a obtenu des "avancées" (souvent modestes, mais tant qu'on ne recule pas on avance).
Et finalement, quand on fréquente les réseaux militants, on se rend compte à quel point ces personnalités sont rares, donc précieuses.
Sur Paris/RP, nous ne voyons pas qui pourrait "incarner" demain la Résistance des "Sans".
Bcp de Courageuses et Courageux militent dans les collectifs, mais le "courage" ne suffit pas. Il faut aussi avoir le "charisme", la "ténacité", les "réseaux" pour se faire voir et entendre.
Aujourd'hui, nous sommes un peu (bcp) "orphelins" de personnalités qui peuvent peser.
Un signe ? Oui, mais un mauvais.
Pour notre part, sur Actuchomage, nous nous battrons pour entretenir la flamme. En espérant pouvoir un jour la ranimer pour de bon.
La disparition de ces deux MILITANTES est une immense perte.
Pour leurs familles, proches et amis, évidemment, mais aussi pour des centaines de milliers de personnes qui ne le savent pas.
Mon inquiétude rejoint la tienne.
Les "sans" (emploi, logement…) semblent de plus en plus démunis à mesure que passent les années, quand les "avec" sont de mieux en mieux protégés par le système.
C'est dramatique.
Claire et Élisabeth incarnaient la Résistance. Mais pas seulement. Chacune à son niveau a obtenu des "avancées" (souvent modestes, mais tant qu'on ne recule pas on avance).
Et finalement, quand on fréquente les réseaux militants, on se rend compte à quel point ces personnalités sont rares, donc précieuses.
Sur Paris/RP, nous ne voyons pas qui pourrait "incarner" demain la Résistance des "Sans".
Bcp de Courageuses et Courageux militent dans les collectifs, mais le "courage" ne suffit pas. Il faut aussi avoir le "charisme", la "ténacité", les "réseaux" pour se faire voir et entendre.
Aujourd'hui, nous sommes un peu (bcp) "orphelins" de personnalités qui peuvent peser.
Un signe ? Oui, mais un mauvais.
Pour notre part, sur Actuchomage, nous nous battrons pour entretenir la flamme. En espérant pouvoir un jour la ranimer pour de bon.
Re: Claire Villiers nous a quittés
c'est plus que de la résistance maintenant, un génie génial, une prise de conscience, un Bernard Friot qui s'engage en politique par exemple afin de convaincre une majorité que tout est possible 

Hommage à Claire Villiers
Claire Villiers
Nos rêves, nos combats.
Retrouvons-nous au théâtre d’Asnières le samedi 12 mars 2011 à 14h
Déroulement :
• Accueil à 14h - Exposition photos et documents
• Vidéo introductive générale
• Séquence 1 : Culture ouvrière et humanisme chrétien, socle fondateur de ses engagements (vidéos, témoignages, interventions, textes...)
• Séquence 2 : Chômage et travail, syndicalisme ANPE et mouvement des chômeurs (vidéos, témoignages, interventions, textes...)
• Intermède musical
• Séquence 3 : Gauche syndicale, syndicalisme d'action et de transformation (vidéos, témoignages, interventions, textes...)
• Séquence 4 : Mouvement social, alternative politique et action institutionnelle (vidéos, témoignages, interventions, textes...)
• Conclusion avec une vidéo de Claire.
• Pot/buffet de 17h30 à 19h
Théâtre Armande Béjart – 16, place de l’Hôtel de ville - 92600 Asnières-sur-Seine
Accessible par métro, ligne 13, station Gabriel Péri
Pour faciliter l’organisation (buffet), faîtes-nous connaître votre présence.
Contacts : benassem@neuf.fr et claude.debons@wanadoo.fr
Participation
Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse mail : . . . . . . . . . . . . .
Participera à la rencontre autour de Claire : Nombre de personnes : . . .
À retourner à : benassem@neuf.fr
Nos rêves, nos combats.
Retrouvons-nous au théâtre d’Asnières le samedi 12 mars 2011 à 14h
Déroulement :
• Accueil à 14h - Exposition photos et documents
• Vidéo introductive générale
• Séquence 1 : Culture ouvrière et humanisme chrétien, socle fondateur de ses engagements (vidéos, témoignages, interventions, textes...)
• Séquence 2 : Chômage et travail, syndicalisme ANPE et mouvement des chômeurs (vidéos, témoignages, interventions, textes...)
• Intermède musical
• Séquence 3 : Gauche syndicale, syndicalisme d'action et de transformation (vidéos, témoignages, interventions, textes...)
• Séquence 4 : Mouvement social, alternative politique et action institutionnelle (vidéos, témoignages, interventions, textes...)
• Conclusion avec une vidéo de Claire.
• Pot/buffet de 17h30 à 19h
Théâtre Armande Béjart – 16, place de l’Hôtel de ville - 92600 Asnières-sur-Seine
Accessible par métro, ligne 13, station Gabriel Péri
Pour faciliter l’organisation (buffet), faîtes-nous connaître votre présence.
Contacts : benassem@neuf.fr et claude.debons@wanadoo.fr
Participation
Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse mail : . . . . . . . . . . . . .
Participera à la rencontre autour de Claire : Nombre de personnes : . . .
À retourner à : benassem@neuf.fr