risque de ..NAIRU !!!!!

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chris

risque de ..NAIRU !!!!!

Message par chris »

ca se gate :arrow:
USA: le ralentissement immobilier risque de déteindre sur toute l'économie
Par Par Claire GALLEN

jeu 24 aou, 18h48


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WASHINGTON (AFP) - Hier moteur de la croissance américaine, l'immobilier risque de devenir son talon d'Achille et la faiblesse du secteur pourrait selon les analystes déteindre sur toute l'économie.
La dégradation de l'immobilier résidentiel, perceptible depuis le début de l'année, s'est accélérée en juillet, avec une baisse de 4,3% des ventes dans le neuf et de 4,1% pour l'ancien, selon les chiffres publiés cette semaine.

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Si l'on ajoute le recul des mises en chantier de logement et la chute de la confiance des constructeurs immobiliers à leur plus bas niveau en 15 ans, "les rapports publiés ce mois-ci ont été abyssaux", souligne Patrick Newport de Global Insight.

Le problème est que l'immobilier a des répercussions sur le reste de l'économie. Une chute "pourrait avoir des conséquences importantes pour un certain nombre de secteurs", a averti mardi le président de la Fed de Chicago, Michael Moskow.

De l'avis général des analystes, c'est la consommation des ménages qui sera la première à souffrir.

Habitués à voir leur logement se renchérir de 10% ou plus chaque année, les consommateurs ressentaient jusqu'à présent un effet de richesse qui les incitait à dépenser en toute bonne conscience.

De plus, le système américain permet aux ménages de refinancer leurs prêts au fur et à mesure que leur logement s'apprécie, et de dégager autant en lignes de crédits supplémentaires.

"Une grande partie des dépenses de consommation a été financée par le refinancement hypothécaire et cette année déjà, cela a été considérablement réduit", souligne l'économiste indépendant Joel Naroff.

L'argent facile et l'enthousiasme à dépenser ont ainsi conduit les Américains à vivre très au-dessus de leurs moyens: depuis mars 2005, leur taux d'épargne est tombé dans le rouge.

Or la consommation représente les deux tiers de la croissance américaine. Si l'immobilier se grippe, c'est toute l'économie qui risque de souffrir.

Dans son rapport de printemps déjà, le Fonds monétaire international (FMI) estimait que l'immobilier représentait "une incertitude-clef" pour les Etats-Unis.

Le marché de l'emploi aussi risque de souffrir.

D'un côté, la baisse des mises en chantier pourrait amputer les créations d'emplois de 15.000 par mois environ, selon M. Naroff. Mais il y a aussi un effet indirect via le ralentissement de l'économie, et selon lui "l'immobilier va jouer un rôle majeur pour le marché du travail".

Le FMI chiffrait à 5% environ en début d'année la croissance des emplois dans les secteurs liés à l'immobilier (construction, magasins d'ameublement et de bricolages, agences immobilières) contre 1,5% pour l'ensemble de l'économie.

Certains craignent que la Bourse elle-même ne soit pas épargnée.

Un graphique prisé des marchés montre que, au cours des dix dernières années, l'indice Standard and Poor's 500 de la Bourse de New York a suivi avec un an de retard une évolution très similaire à celle de l'indice de confiance des constructeurs immobiliers. Or celui-ci est au plus bas en 15 ans.

"La corrélation est discutable", nuance cependant Ed McKelvey de Goldman Sachs (NYSE: GS - actualité) , pour qui "l'indice de confiance invite à la prudence sur le cours des actions, mais n'augure pas forcément d'une chute".

Face à cette situation, la Fed va sans doute être tentée de ne pas toucher à ses taux directeurs, comme elle l'a déjà fait en août, pour ne pas étrangler encore plus les crédits.

Les analystes soulignent toutefois que c'est un jeu dangereux car l'inflation risque alors de s'emballer.

vous aurez remarquer la derniere phrase .sybilline et assassine ,y aurait risque de NAIRU prochain :D :D
Bassalère

Message par Bassalère »

Enfin, si l'emploi reste la première préoccupation des Français, la baisse du chômage favorise la montée en puissance des revendications salariales.

http://www.lexpress.fr/info/infojour/re ... 26228&1204

C'est du NAIRU en bonne et due forme!
chris

Message par chris »

Signes de récession aux États-Unis et de ralentissement économique mondial, par Nick Beams.
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27 août 2006



WSWS, 19 août 2006.




Trois commentaires publiés dans le Financial Times durant la dernière semaine ont indiqué qu’une récession aux États-Unis était de plus en plus probable, ce qui aurait d’importantes conséquences pour l’économie mondiale.

Dans un article publié le 10 août et intitulé « Le monde doit se préparer à la récession aux États-Unis », l’économiste de l’Université de New York Nouriel Roubini a fait l’avertissement que, bien que la Réserve fédérale des États-Unis ait pu avoir espéré un « atterrissage en douceur » lorsqu’elle a mis un terme à sa série de hausses de taux d’intérêt, la décision est venue trop tard et la Réserve fait maintenant face à une récession.

« La récession américaine sera déclenchée par trois forces irrésistibles : le ralentissement du marché de l’immobilier ; les prix plus élevés du pétrole ; et de plus hauts taux d’intérêts. Le consommateur américain, portant déjà le fardeau d’un endettement élevé et de salaires réels à la baisse, sera durement frappé par ces chocs, » a-t-il écrit.

Selon Roubini, les effets de la récession dans l’immobilier seront plus graves que ceux qui ont suivi l’éclatement de la bulle technologique en 2000. La raison en est que la propriété constitue une part beaucoup plus grande de la richesse d’un ménage que des actions en technologie et qu’environ 30 pour cent de l’augmentation des emplois aux États-Unis depuis la récession de 2001 est relié à l’immobilier. (N.d.l.r. Lire USA : l’ampleur du ralentissement immobilier commence à devenir inquiétante, AFP, 23/08/2006.
et aussi USA : le ralentissement immobilier risque de déteindre sur toute l’économie, AFP, 24/08/2006.)

Les dernières statistiques du produit intérieur brut (PIB) des États-Unis sont un « signe inquiétant », avec la baisse de la consommation des biens durables, l’investissement résidentiel en « chute libre », et les inventaires qui augmentent alors que la production fait face à des ventes en baisse. « L’investissement accru dans des équipements et logiciels informatiques, supposé compenser les plus faibles dépenses en immobilier et en consommation, est plutôt en train de diminuer. »

Alors que la Réserve peut essayer de contrer l’impact d’une récession en abaissant les taux d’intérêt, « la récession dans les marchés de l’immobilier et de la consommation dominera tout soulagement monétaire. »

Une récession aux États-Unis s’étendrait internationalement car « la marge de manoeuvre pour un soulagement monétaire et fiscal est beaucoup plus limitée maintenant qu’en 2001, lorsque le Groupe des Sept pays industrialisés ont diminué leurs taux d’intérêts et facilité la politique fiscale. Il existe maintenant d’importantes limites au soulagement monétaire alors que l’inflation mondiale est en hausse ; et la politique fiscale ne peut être facilitée car presque tous les pays du G7 font face à de sérieux déséquilibres fiscaux. »

Des prédictions similaires ont été faites dans un commentaire de l’économiste en chef de Morgan Stanley, Stephen Roach, publié lundi. Ce serait une « grave erreur », a-t-il écrit, d’anticiper un taux de croissance mondiale de 4,8 pour cent pour les trois prochaines années. « Il est beaucoup plus probable que la croissance mondiale ait atteint un sommet et que le boum soit à la veille de prendre fin. »

« Le principal moteur de la croissance mondiale, les États-Unis, est au ralenti. C’est le verdict du marché de l’emploi, avec une croissance de l’emploi au cours des 4 derniers mois de 35 pour cent en dessous de la moyenne depuis 2004. C’est également le verdict du marché immobilier, dont la chute qui s’annonce dans la construction résidentielle a déjà fauché 1 pour cent du PIB de la croissance au cours des 3 dernières années. »

Les changements aux États-Unis ont été déterminants pour l’économie mondiale, qui est devenue de plus en plus dépendante des dépenses en consommation comme source finale de la demande. Il est peu probable que le fossé laissé par un recul dans la consommation aux États-Unis puisse être comblé. Même si l’on prévoyait une croissance économique dans la zone euro de 2,5 pour cent cette année, la plus élevée depuis 2000, il est peu probable qu’elle puisse être soutenue et elle pourrait retomber en dessous de 1,5 pour cent l’an prochain. « L’économie européenne est sur le point de frapper un ‘triple mur’ : un gros resserrement de la politique fiscale, un impact qui se fait attendre du resserrement monétaire et le poids d’une Euro plus forte. »

La croissance de l’économie japonaise ne peut combler le fosse laissé par le ralentissement aux États-Unis. Alors que la croissance devrait dépasser 2,5 pour cent cette année, il pourrait ralentir à moins de 2 pour cent en 2007.

Les « deux dynamos » de l’Asie, la Chine et l’Inde, ne seront pas plus en mesure de contrer cette tendance des principales économies. La Chine faisant face au risque d’une surchauffe économique, les autorités financières n’ont guère d’autre choix que d’adopter des mesures restrictives.

Il devait vraisemblablement y avoir “ une modération dans la croissance de la Chine débutant en 2007, avec une réduction correspondante dans sa voracité pour les marchandises. Cela devrait produire une onde à travers les manufacturiers en Australie, au Canada, au Brésil et en Afrique. » Un ralentissement en Chine aura également un impact sur les principaux producteurs de pétrole aussi bien que sur ses fournisseurs asiatiques, tels le Japon, la Corée et Taiwan.

« Il y a une signification plus profonde au ralentissement à venir », conclut Roach. « Le boum global des 4 dernières années n’a jamais été soutenable. Il était soutenu par l’excès du cycle de liquidité, qui est venu des mesures d’urgence anti-déflationnistes prises par les grandes banques centrales du monde. La vigueur de la croissance mondiale qui s’ensuivit était dominée par les consommateurs américains mais la noce américaine à été payée au prix d’une chute record dans l’épargne personnelle soutenue par une entrée massive de capitaux et un déficit record du compte courrant américain. Ce boum reposait précairement sur un déséquilibre global sans précédent. L’excès de capital acheta du temps pour un monde précaire. Maintenant que les banques centrales entreprennent de normaliser la politique monétaire, ce temps est écoulé. »

Autrement dit, l’instabilité sous-jacente à l’économie mondiale, qui s’est manifestée dans la crise asiatique de 1997-98 et l’effondrement de la bulle boursière de 2000-2001, pour ensuite reculer suite à une politique monétaire et du crédit particulièrement souple, peut bien être sur le point de faire une réapparition.

Dans un commentaire également publié lundi, le chroniqueur du Financial Times, Wolfgang Munchau, a conclu que quiconque pensait que l’Europe et l’Asie pourraient prendre la relève en cas de sérieux ralentissement dans la croissance économique américaine « voudrait peut-être ajouter que la fée des dents allait passer au cours de la nuit et laisser des liasses d’argent sous l’oreiller ». Loin d’échapper aux conséquences d’un ralentissement aux États-Unis, la zone euro pourrait en subir un contre-coup encore plus grave qu’en Amérique.

Alors que les États-Unis ont mis cinq mois à se remettre de la récession de 2001, a-t-il noté, il a fallu cinq ans à la zone euro pour revenir au taux de croissance économique d’avant-récession. Le Japon et la Chine ne sauraient non plus faire office de substituts tant les deux pays dépendent directement ou indirectement pour leur croissance économique de la demande des consommateurs américains.

L’ampleur de cette dépendance est indiquée par les données sur l’exportation. En 2005, 32 pour cent des exportations de marchandises de la Chine sont allées aux États-Unis, ainsi que 23 pour cent de celles du Japon et 20 pour cent de celles des 10 pays de l’Association des nations de l’Asie du sud-est.

Au cours de la dernière décennie, le taux de croissance économique asiatique a été plus élevé que celui des États-Unis, mais la part des exportations de la région allant aux États-Unis est restée la même. Autrement dit, les économies de la région asiatique sont devenues plus dépendantes de la demande des consommateurs américains. Ceci signifie que loin d’être en mesure de parer à l’impact de la récession aux États-Unis, elles en seront sensiblement affectées.

Nick Beams




Source : www.wsws.org

bon ,decidement ,ca se confirme 8)
Dernière modification par chris le 28 août 2006, modifié 1 fois.
chris

Message par chris »

et c'est en complete contradiction avec la propagande en cours sur la television francaise ,si meme les anglais s'ouvrent a la lucidité :roll:

ca doit etre l'exception francaise :arrow:
L’effondrement de l’immobilier américain fait craindre un krach.




The Observer, dimanche 27 août 2006.




Les économistes lancent une mise en garde : le repli du marché de l’immobilier américain va obliger les entreprises à supprimer 73 000 emplois par mois l’an prochain, et pourrait causer plus de tort à l’économie mondiale que l’éclatement de la bulle Internet.

Après les statistiques officielles indiquant que le nombre de ventes de logements neufs pour le mois de juillet était de 22 pourcent inférieur à celui de l’an passé, alors que les prix demeurent quasiment inchangés, on craint de plus en plus que le ralentissement immobilier « maîtrisé » prédit par la Réserve Fédérale ne s’avère être un krach en bonne et due forme.

« De fait, la situation semble se dégrader rapidement. Il peut sembler exagéré de parler de chute libre, cependant il me semble qu’en l’occurrence c’est le terme adéquat, » a déclaré Paul Ashworth, expert en économie américaine du cabinet Capital Economics.

Les prix de l’immobilier ont augmenté de dizaines de pourcent au cours de ces dernières années, représentant une véritable manne pour les propriétaires et provoquant une vague d’investissements dans la construction en neuf. Cependant, les logements neufs invendus sont aujourd’hui plus nombreux qu’ils ne l’ont été ces dix dernières années.

Ashworth pense que 30 pourcent de la totalité (1,4 millions) des emplois créés depuis la fin de la récession de 2001 concerne des secteurs liés à la croissance rapide du marché immobilier, du bâtiment aux magasins de bricolage. Comme le boom s’essouffle, Capital Economics prévoit la perte de 73 000 emplois par mois.

Ce mois-ci, la Réserve Fédérale a laissé les taux d’intérêt inchangés pour la première fois depuis 18 réunions, son président Ben Bernanke ayant mesuré les risques d’inflation et de ralentissement de la croissance que pose la crise du marché immobilier, depuis longtemps attendue.

Stephen Roach, premier économiste de Morgan Stanley, prévoit que le ralentissement de l’immobilier coûtera au minimum deux points à la croissance du PNB américain l’an prochain, ce qui conduira le pays dangereusement près de la récession, tandis que les dépenses pour le bâtiment se réduisent comme peau de chagrin et que les propriétaires perdent le capiton de richesse supplémentaire résultat d’une croissance rapide des prix.

« L’économie des États-Unis est liée à la richesse individuelle, par conséquent l’éclatement d’une nouvelle grosse bulle financière risque fort d’entraîner de très graves conséquences, » a-t-il affirmé, ajoutant qu’il fallait faire attention car, compte tenu des déséquilibres fiscaux et commerciaux américains plus marqués qu’il y a cinq ans, les retombées au niveau global risquent d’être plus graves que celles de l’éclatement de la bulle Internet. « Un éclatement de la bulle immobilière présente également des risques très sérieux pour les partenaires économiques des États-Unis et pour le reste d’une économie mondiale dont les acteurs sont de plus en plus interdépendants, » a-t-il ajouté.

Ces craintes concernant le fragile secteur immobilier américain surgissent au moment où, en Grande-Bretagne, les analystes se demandent si la hausse des taux d’intérêts décidée ce mois-ci va porter atteinte aux prix de l’immobilier britannique. Demain, le site internet Hometrack spécialisé dans l’immobilier publiera une mise en garde : l’augmentation du coût des prêts immobiliers aura raison du prétendu « mini-boom » qui a maintenu l’optimisme du marché à Londres au cours des récents mois.

Fionnuala Earley, économiste du groupe Nationwide, dit qu’à son avis le marché pourra survivre à la hausse des taux, mais qu’elle s’attend à un ralentissement en fin d’année. « Je m’appuie sur les facteurs suivants : les chiffres des achats en vue d’une location sont encourageants, et ceux de l’immigration laissent à penser qu’il y aura des demandes de location, il faudra donc offrir des logements, » a-t-elle dit. « Mais si le CPM (Comité de la Politique Monétaire de la Banque d’Angleterre ndlt) augmente les taux d’intérêt, cela constitue un avertissement, et les gens vont y réfléchir à deux fois avant d’agir et de beaucoup s’avancer. »

Heather Stewart pour The Observer.




Source : The Observer http://observer.guardian.co.uk

Traduction Catherine-Françoise Karaguézian www.egueule.com
pour Le Grand Soir www.legrandsoir.info





Bassalère

Message par Bassalère »

et c'est en complete contradiction avec la propagande en cours sur la television francaise ,si meme les anglais s'ouvrent a la lucidité

ca doit etre l'exception francaise
Pourquoi tant de désinformation?
victorine83

Message par victorine83 »

Pour que les Français votent UMP en 2007, il faut absolument qu'ils croient que ce gouvernement a réussi à atteindre ses objectifs, à savoir vaincre le chômage de masse qui est la préoccupation première de nos concitoyens et que, grâce à son excellent travail, il a réussi à faire redémarrer l'économie française.
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