Je préfère rester inculte

J'ai pas fait d'études, désolé. Personne n'est responsable de son CuiCui.

Vous avez dit NAIRU?«Dans la conjoncture actuelle, il n’y a que la pression du chômage qui évite une embardée sociale. Une amélioration sur le terrain de l’emploi entraînerait fatalement une pression salariale que le pays ne peut se payer.»
«Le travail intermittent a été vécu comme une liberté [par les travailleurs] jusqu’à l’invention du chômage, dans les années 1910.» (1) Ainsi, Christian Topalov explique-t-il qu’à cette époque «être employé par la même entreprise et travailler tout au long de l’année, parfois même de la semaine, est une expérience étrangère à la plupart des ouvriers.» (2) «La notion de chômage [...] a été inventée expressément pour lutter contre la pratique du travail discontinu.»
Ainsi William Beveridge préconise-t-il en 1910 la création au Royaume-Uni d’un «réseau national de bureaux de placement public» dont le but est «tout simplement de détruire une catégorie populaire, celle des travailleurs intermittents : il fallait qu’ils deviennent soit salariés réguliers à plein temps, soit chômeurs complets». Ainsi, explique-t-il, «pour celui qui veut travailler une fois la semaine et rester au lit le reste du temps, le bureau rendra ce souhait irréalisable.» (3) Il devient évident à cette lecture que le souhait d’un emploi stable n’est certainement pas, à l’origine, une revendication ouvrière et que ce mode de salariat a, au contraire, été imposé sous la pression institutionnelle.
Car l’enjeu était de taille : les pratiques de production autonomes et d’autoconsommation de la paysannerie ralentissaient l’imposition du salariat comme nouveau mode de production. Or, celui-ci était nécessaire pour permettre une nouvelle dimension de l’exploitation. Max Weber relevait ainsi qu’aux débuts de l’industrialisation, le patronat voulut «intéresser les ouvriers à une augmentation de leur rendement de travail en leur offrant des salaires à la tâche plus élevés [...]. Des difficultés spécifiques se sont cependant présentées : bien souvent, l’augmentation du salaire à la tâche n’eut pas pour effet d’accroître, mais de faire baisser le rendement de travail [...] parce que les ouvriers ne réagissaient pas à la hausse de salaire par une augmentation, mais par une baisse de la production quotidienne. L’ouvrier payé un mark pour faucher un arpent, qui fauchait jusque là deux arpents et demi par jour [...] ne se mit pas à faucher trois arpents [...] quand le salaire à l’arpent fut augmenté [...], il ne fauchait plus que deux arpents par jour, parce qu’il gagnait ainsi 2,5 marks comme auparavant et “s’en contentait”.» (4)
superUuuUUcroient certains sportifs et autres complexés du ci-boulot, qui compensent par l'apparence physique (muscles, fringues) et/ou l'apparence sociale (bagnole, vantardise professionnelle…).
Oui, je croisCet article est vraiment passionnant (il y a des parties, heureusement peu nombreuses, que je devrai relire cependant)
La culpabilisation est le fait de celui qui culpabilise et non le fait de celui qui est désigné coupable.Suppression de l'anpe et suppression des aides sociales à tarbasse pour éviter la culpabilisation des bénéficiaires.