travail obligatoire: après la GB, la Belgique ?
travail obligatoire: après la GB, la Belgique ?
l'équivalent Belge de l'UMP pour un service de travail obligatoire des chômeurs de longue durée:
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David Clarinval (MR) s'apprête à déposer à la Chambre un texte pour conditionner les allocations de chômage à la prestation gratuite d'un travail en faveur de la collectivité.
Le député bourgmestre de Bièvres est sensible au vent de réformes qui souffle depuis Londres: “ Le projet du gouvernement britannique est une bonne idée mais il faut y apporter deux bémols pour la Belgique. D'une part, la mesure ne devra toucher que les chômeurs de longue durée. D'autre part, la durée de 30 heures de travail par semaines est trop longue. Il faut laisser du temps pour chercher un emploi. Au MR, nous penchons pour deux à trois journées de travail hebdomadaire. ”
À partir de quel moment est-on un chômeur de longue durée? “ Nous n'avons pas encore fixé le seuil. Il pourrait être négocié. Je pense que deux ans de chômage est un bon délai ”, estime le libéral, membre de la commission des affaires sociales à la Chambre. Pour lui, il s'agit d'un équilibre entre les droits et les devoirs au sein de la société, le fait de bénéficier d'une allocation de chômage et l'obligation de se réinsérer sur le marché du travail. Mais avant d'imposer aux chômeurs une période de bénévolat, deux préalables sont nécessaires. “ Il faut que l'accompagnement du demandeur d'emploi devienne un coaching personnalisé plus rapidement qu'aujourd'hui où il n'intervient qu'après un an. Par ailleurs, les synergies doivent devenir plus efficaces entre l'Onem et les services régionaux pour l'emploi ”.
Selon lui, les communes ont un grand besoin de travailleurs bénévoles pour balayer les voiries, entretenir les bas-côtés, aider les cuisiniers des restaurants de collectivités (homes, écoles...) ou encore le covoiturage des seniors.
Triste mémoire
“ Ce type de mesure ressemble presque au service de travail obligatoire que nous avons connu par le passé. Nous y sommes opposés ”, réagit Claude Rolin, secrétaire générale de la CSC. De plus, l'application de ce principe risque de casser l'emploi dans les services publics. “ Les gens seront licenciés à cause des tâches effectuées par les bénévoles. Non vraiment, ce n'est pas sérieux ”, analyse le syndicaliste.
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David Clarinval (MR) s'apprête à déposer à la Chambre un texte pour conditionner les allocations de chômage à la prestation gratuite d'un travail en faveur de la collectivité.
Le député bourgmestre de Bièvres est sensible au vent de réformes qui souffle depuis Londres: “ Le projet du gouvernement britannique est une bonne idée mais il faut y apporter deux bémols pour la Belgique. D'une part, la mesure ne devra toucher que les chômeurs de longue durée. D'autre part, la durée de 30 heures de travail par semaines est trop longue. Il faut laisser du temps pour chercher un emploi. Au MR, nous penchons pour deux à trois journées de travail hebdomadaire. ”
À partir de quel moment est-on un chômeur de longue durée? “ Nous n'avons pas encore fixé le seuil. Il pourrait être négocié. Je pense que deux ans de chômage est un bon délai ”, estime le libéral, membre de la commission des affaires sociales à la Chambre. Pour lui, il s'agit d'un équilibre entre les droits et les devoirs au sein de la société, le fait de bénéficier d'une allocation de chômage et l'obligation de se réinsérer sur le marché du travail. Mais avant d'imposer aux chômeurs une période de bénévolat, deux préalables sont nécessaires. “ Il faut que l'accompagnement du demandeur d'emploi devienne un coaching personnalisé plus rapidement qu'aujourd'hui où il n'intervient qu'après un an. Par ailleurs, les synergies doivent devenir plus efficaces entre l'Onem et les services régionaux pour l'emploi ”.
Selon lui, les communes ont un grand besoin de travailleurs bénévoles pour balayer les voiries, entretenir les bas-côtés, aider les cuisiniers des restaurants de collectivités (homes, écoles...) ou encore le covoiturage des seniors.
Triste mémoire
“ Ce type de mesure ressemble presque au service de travail obligatoire que nous avons connu par le passé. Nous y sommes opposés ”, réagit Claude Rolin, secrétaire générale de la CSC. De plus, l'application de ce principe risque de casser l'emploi dans les services publics. “ Les gens seront licenciés à cause des tâches effectuées par les bénévoles. Non vraiment, ce n'est pas sérieux ”, analyse le syndicaliste.
Re: travail obligatoire: après la GB, la Belgique ?
Tiens ils ont à nouveau un gouvernement les voisins du dessus ? Finalement, c'était pas plus mal sans... D'habitude les histoires belges ça me fait marrer; mais pas celle-là; 

Re: travail obligatoire: après la GB, la Belgique ?
A part pour humilier ou fustiger les demandeurs d'emploi, je ne comprends pas ces mesures : si les communes employaient un salarié 2 jours par semaine au SMIC, elles le paieraient 420€ nets ; pour 3 jours elles le paieraient 630€ nets (par mois). Ça ne fait pas beaucoup de différence avec les allocs de chômage.
Donc, pourquoi on ne crée pas tout simplement des vrais emplois à temps plein d'entretien de voirie, de taxi pour personnes âgées, de femmes de ménage, d'employés de restauration collective, de surveillants d'école, de personnel hospitalier etc...
Donc, pourquoi on ne crée pas tout simplement des vrais emplois à temps plein d'entretien de voirie, de taxi pour personnes âgées, de femmes de ménage, d'employés de restauration collective, de surveillants d'école, de personnel hospitalier etc...
Re: travail obligatoire: après la GB, la Belgique ?
Je vais avoir un chauffeur ?le covoiturage des seniors.
Ce serait LA solution, seulement il n'entre pas dans leurs visées de sécuriser les emplois et surtout les salariés.Donc, pourquoi on ne crée pas tout simplement des vrais emplois à temps plein d'entretien de voirie, de taxi pour personnes âgées, de femmes de ménage, d'employés de restauration collective, de surveillants d'école, de personnel hospitalier etc...
Re: travail obligatoire: après la GB, la Belgique ?
Donc, pourquoi on ne crée pas tout simplement des vrais emplois à temps plein

pasque .........
L'ouvrier,
avec un contrat de travail il arrête pas de l'ouvrir pour avoir une augmentation.
Tandis que le chômeur
avec un contrat obligatoire il arrête pas de la fermer pour avoir une allocation.
Re: travail obligatoire: après la GB, la Belgique ?
C'est lumineux.
Quoique, l'ouvrier de nos jours il ne l'ouvre plus tellement pour avoir une augmentation. Il la ferme aussi pour garder son emploi (qu'il croit...).

Quoique, l'ouvrier de nos jours il ne l'ouvre plus tellement pour avoir une augmentation. Il la ferme aussi pour garder son emploi (qu'il croit...).
Re: travail obligatoire: après la GB, la Belgique ?
Chaque jour qui passe avec son lot de propositions de plus en plus abjectes on habitue tout doucement le bon peuple à l'idée d'une "solution définitive" pour régler le problème du chômage et de son coût.
A quand une allocution d'un décideur qui commencerait par:
"Chers compatriotes, pour diminuer les déficits j'ai deux solutions qui s'offrent à moi, augmenter vos impôts et diminuer vos salaires ou bien nettoyer définitivement les listes de demandeurs d'emploi de longue durée en les mettant dans des camps de travail pour les rééduquer. J'ai choisi la deuxième solution..."
A quand une allocution d'un décideur qui commencerait par:
"Chers compatriotes, pour diminuer les déficits j'ai deux solutions qui s'offrent à moi, augmenter vos impôts et diminuer vos salaires ou bien nettoyer définitivement les listes de demandeurs d'emploi de longue durée en les mettant dans des camps de travail pour les rééduquer. J'ai choisi la deuxième solution..."
Re: travail obligatoire: après la GB, la Belgique ?
... et le bon peuple de faire ouf, ce n'est pas pour moi cette fois-ci !J'ai choisi la deuxième solution..."
Au fait, QUEL travail ???
Re: travail obligatoire: après la GB, la Belgique ?
Ben, hôtellerie-restauration et services à la personne, comme d'hab.Au fait, QUEL travail ???
Même dans un camp de travail on peut aimer être servi à table et avoir ses chaussures cirées.

Re: travail obligatoire: après la GB, la Belgique ?
Combustible pour centrales électriques ou matière première pour fabriquer du savon.Au fait, QUEL travail ???
Re: travail obligatoire: après la GB, la Belgique ?
Sur la musique de Vivaldi ? J'ai bon ?
C'est horrible, beurk...

C'est horrible, beurk...
Arbeit macht frei !
Je crains que cela soit bien plus bestial. Je pense plutôt à un remake de "nuit et brouillard". (pour rendre docile et obéissant le reste de la population)Sur la musique de Vivaldi ? J'ai bon ?
Re: travail obligatoire: après la GB, la Belgique ?
Faire bosser les chômeurs gratos, c’est pour bientôt ?
La totale : http://blogs.rtl.be/yaduboulot/2012/10/ ... r-bientot/Financer l’oisiveté, c’est terminé ! Cette maxime un peu abrupte, Rotterdam l’a faite sienne. Le chômage y tutoie les 12%, soit le double de la moyenne nationale, et grève son budget.
Pour corriger cette anomalie comptable, la municipalité a décidé de mettre ses chômeurs à contribution via un programme social, WerkLoont («le travail paie»). Pendant près de 4 mois, le demandeur d’emploi alterne deux ateliers de formation et huit heures de travail «obligatoire» par semaine. Il n’est pas vraiment obligé, ce serait illégal, mais s’il refuse, crac dedans. Gratuitement, il aide donc la commune à entretenir la voie publique. Il balaie, nettoie les rues, efface les tags, ramasse les papiers…
Si la mesure parait assez radicale, les autorités communales, à majorité travailliste, soutiennent le projet, précisant qu’il ne s’agit pas d’une utilisation pure et simple d’une main d’œuvre sans frais mais bien d’un programme d’accompagnement social doublé d’une aide à la collectivité. Et pas question ici de parler de stigmatisation des chômeurs. Non mais.
Et donc, si on refuse ? Sanction immédiate, au premier accroc, les allocations sont réduites de 30%. Au second, merci et au revoir, les aides sont purement et simplement supprimées. L’an dernier, plus de 2.700 chômeurs ont suivi ce programme et 1.160 d’entre eux ont disparu des tablettes de l’administration : si 40% ont décroché un vrai job, 60% ont préféré perdre leurs droits.
En Belgique, ce genre de mesure n’est pas encore d’application, même si l’idée fait son chemin. Un chômeur qui ne cherche pas activement d’emploi peut déjà être pénalisé (diminution, voire suspension des aides) mais pas encore question de le « forcer » à travailler. Une prochaine étape peut-être.
Pour « Y a du Boulot » (www.benevoles.tv), à la veille des élections communales, on a voulu creuser la question. A Liège, où le taux de chômage tourne autour des 19%, on a interrogé les candidats au poste de bourgmestre sur la pertinence ou non de cette mesure, qu’ils jugent, à tout le moins, excessive.