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Le premier ministre irlandais, Brian Cowen, a annoncé le 22 novembre la dissolution du Parlement et l’organisation d’élections législatives anticipées en janvier 2011. Il pouvait difficilement faire autrement. Son parti, (un parti de droite, le Fianna Fail) vient d’être lâché par les Verts sans lesquels il n’a plus la majorité au Parlement. Ses ministres se font insulter sur les plateaux de télévision et la cote de popularité de Brian Cowen est tombée à 11 %.
Je me demande ce qui va se passer en France quand ils vont décider de faire baisser le montant du SMIC horaire de un euro comme en Irlande. Probablement rien.
Le plan d’ultra austérité annoncé le 24 novembre par le gouvernement irlandais est mauvais pour trois raisons : il ne règle pas les problèmes du pays, il n’empêche pas la contagion de la crise au reste de l’Europe, et il ne remet pas en cause la stratégie parasite qui a mené le pays à la crise.
L’Irlande paye les conséquences de son excroissance financière : dans l’immobilier mais, de manière plus générale, par une insertion dans la mondialisation qui passe par un comportement de prédation fiscale et financière sur le reste du monde.
Au-delà de l'Irlande, le problème essentiel qui se pose pour tous les sauvetages bancaires, depuis le début de la crise financière, est de savoir qui va payer.
tristesir a écrit :
Je me demande ce qui va se passer en France quand ils vont décider de faire baisser le montant du SMIC horaire de un euro comme en Irlande. Probablement rien.
Si le timing est bon ce sera le tour de l'Espagne en 2011 et de la France en... 2012, après les élections: le président Sarko II et son premier ministre DSK enterreront en grande pompe ce qui reste encore de "l'Etat providence"... leurs communicants et conseillers doivent déjà travailler sur leurs argumentaires
La France est endettée, les Français pas tant que ça par rapport à leurs voisins européens, et par rapport aux américains n'en parlons pas...
Tout ceci n'est qu'un prétexte pour accélérer le démantèlement des services publics, accélérer les privatisations et détruire tous les acquis des salariés.
Le rouleau compresseur ne va pas s'arrêter en si bon chemin. Ils y reviendront en 2011 ou plus probablement en 2012 quand la situation politique en France sera stabilisée pour 5 ans.
La simple menace de revoir à la baisse la note de la France et not' bon gouvernement pourrait supprimer le SMIC , ou du moins le diminuer, en un rien de temps comme signe d'allégeance à la finance et aux banques.
Si le timing est bon ce sera le tour de l'Espagne en 2011 et de la France en... 2012, après les élections: le président Sarko II et son premier ministre DSK enterreront en grande pompe ce qui reste encore de "l'Etat providence"... leurs communicants et conseillers doivent déjà travailler sur leurs argumentaires
Je pense comme toi. Sauf que Sarko est une simple variable dans le programme qu'on nous a concocté. Il pourrait être remplacé par Fillon ou bien d'autres gens de l'UMP sans que cela modifie "le programme des réjouissances".
Les français qui ont la bonne réputation de ne pas se laisser faire et de manifester, en comparaison des anglo saxons, commencent à faire des émules, en Europe , notre tort et ceux de nos voisins est de ne pas avoir réagi avant
L'outrecuidance des "marchés" qui pillent et dictent leurs lois devient tellement énorme, que les inventeurs anglosaxons eux memes commencent enfin à réagir, sauf les USA qui la jouent toujours "america first": ma planche à billets va me sauver face à l'€uro (et au yuhan), cette monnaie artificielle orientée vers elle-meme qui utilise le revenu et l'emploi des européens comme variable d'ajustement ; le joujou rejeton adoré de JC Trichet, ou dont le nom était déjà un avertissement.
Comme de toute façon tous les gouvernements actuels et à venir n'auront que pour objectif unique de contenter avec diligence et application la volonté des "marchés financiers" je propose que le président et les ministres (voire les députés et les sénateurs) soient rémunérés par les banques pour clarifier la situation
Quand la folie immobilière s'empare de tout un pays comme une gigantesque cuite, la gueule de bois sera proportionnelle. Vanité, tout est vanité !
Extrait du portait d'un "survivant" de cette folie :
En Irlande, du temps de la prospérité, il fallait vraiment travailler dur pour éviter de gagner de l’argent. J’y suis arrivé en devenant auteur de romans impopulaires. Ma moitié, elle, y est parvenue en devenant artiste. Nos amis faisaient du fric, nous faisions de l’art. C’était parfait. Après tout, un écrivain irlandais a le devoir sacré d’être en décalage complet avec son pays.
Mais passé l’an 2000, ce qui avait été un boom incontestable s’est transformé en bulle immobilière qui a fait perdre aux gens le sens des réalités. Très vite, le Irish Times s’est retrouvé affublé d’un supplément d’annonces immobilières plus épais que lui. Mes amis ont commencé à acheter des maisons toujours plus chères. La dette a explosé, mais les médias préféraient parler de prospérité.
C'est beaucoup moins risqué que de toucher aux revenus du capital.
, notre tort et ceux de nos voisins est de ne pas avoir réagi avant 
; le joujou rejeton adoré de JC Trichet, ou dont le nom était déjà un avertissement.