Le partenaire chinois, que Seb recherchait discrètement depuis des mois, vient de vendre la mèche. Un responsable du fabricant Zhejiang Supor Cookware a indiqué hier à Shanghai que le groupe français de petit électroménager s'apprête à prendre chez lui une participation de l'ordre de 51 %. «Nous ferons une augmentation de capital et ils prendront une participation», a précisé ce cadre chinois. Au terme de cette opération financière, Seb pourrait se retrouver avec 20 % du capital de Supor. Ne lui restera plus qu'à compléter sa participation en rachetant des actions auprès des actionnaires du groupe chinois pour atteindre la majorité du capital. Seb n'a pas commenté cette information mais a néanmoins demandé à Euronext de suspendre sa cotation à la Bourse de Paris, dans l'attente d'une information officielle.
(...)
Pourtant, tout a été fait pour baisser les coûts de production : en janvier, Seb a supprimé dans l'Hexagone plus de 850 emplois, soit plus d'un salarié sur huit. Trois usines ont été fermées : Le Syndicat (Vosges), Fresnay (Sarthe) et Dampierre (Jura).
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Source
Seb, un pas de plus dans la delocalisation?
Seb, un pas de plus dans la delocalisation?
Cela semble évident, voir ci-dessous la dépêche AFP du 25 janvier 2006
(AFP) La direction de SEB a annoncé son intention de fermer les sites Seb, Tefal et Moulinex (dans les Vosges, le Jura et la Sarthe), et de supprimer 890 emplois en France où le groupe ne produira plus de petit électroménager bas de gamme.
"Notre industrie est confrontée à une invasion de produits asiatiques, et nous ne pouvons plus tout produire en France", a expliqué le PDG du groupe, Thierry de la Tour d'Artaise, justifiant sa décision de délocaliser la production en Chine.
Le PDG a toutefois promis qu'il n'y aurait pas de licenciement sec. Les salariés se verront proposer un reclassement dans une autre usine du groupe ou un départ en pré-retraite.
Pour les syndicats, cette annonce constitue "une nouvelle et dramatique étape dans le démantèlement industriel du groupe en France". "Ils nous disent: c'est la faute aux Chinois, c'est la faute à l'Europe, c'est la faute au marché. Mais ce sont des larmes de crocodile. Pour eux, délocaliser en Chine, ce sont des soucis en moins et des bénéfices en plus", a estimé Daniel Fauvel, délégué CFTC de Moulinex à Saint-Lô.
Le groupe a réalisé en 2005 un chiffre d'affaires de 2,463 milliards d'euros, en progression de 7,6%.
(AFP) La direction de SEB a annoncé son intention de fermer les sites Seb, Tefal et Moulinex (dans les Vosges, le Jura et la Sarthe), et de supprimer 890 emplois en France où le groupe ne produira plus de petit électroménager bas de gamme.
"Notre industrie est confrontée à une invasion de produits asiatiques, et nous ne pouvons plus tout produire en France", a expliqué le PDG du groupe, Thierry de la Tour d'Artaise, justifiant sa décision de délocaliser la production en Chine.
Le PDG a toutefois promis qu'il n'y aurait pas de licenciement sec. Les salariés se verront proposer un reclassement dans une autre usine du groupe ou un départ en pré-retraite.
Pour les syndicats, cette annonce constitue "une nouvelle et dramatique étape dans le démantèlement industriel du groupe en France". "Ils nous disent: c'est la faute aux Chinois, c'est la faute à l'Europe, c'est la faute au marché. Mais ce sont des larmes de crocodile. Pour eux, délocaliser en Chine, ce sont des soucis en moins et des bénéfices en plus", a estimé Daniel Fauvel, délégué CFTC de Moulinex à Saint-Lô.
Le groupe a réalisé en 2005 un chiffre d'affaires de 2,463 milliards d'euros, en progression de 7,6%.
Sur le plan économique, la fin du communisme n'est pas forcément une bonne chose pour nous car face aux concurrences asiatiques, nos entreprises françaises ou européennes auront du mal à survivre. Pour les chefs d'entreprise, il faut toujours optimiser le coût de la MOD, on délocalise à tout va, en Pologne, en Russie, maintenant en Chine. Va falloir qu'on apprenne le chinois et émigrer là bas pour sauver nos emplois? A quand une loi qui interdit toute délocalisation?
Dernière modification par TTM_FR le 16 août 2006, modifié 1 fois.
sic ,ca me rappelle une saillie savoureuse de mon avocate lors d'un entretien de prepa a mon dernier prud'hommesdramatique étape dans le démantèlement industriel du groupe en France". "Ils nous disent: c'est la faute aux Chinois, c'est

alors que l'on s'interrogeait sur la qualif industrie ou commerce de mon ex employeur ,elle me dit chouette si c'est industrie ,on passe dans un mois au lieu d'un an mini pour le commerce

ah bon ,lui fais je et ,why ?
et elle rigole en me disant ..mon cher ,ca m'etonne de vous cette question ...parce que l'industrie en france ...ya plus ,ils l'ont vendue au plus offrant ,sacrifiée ,lessivée !!!!
donc les pruds a ce niveau ,zont plus de clients


on rigole mais



Rétablir droits de douane et quotas
A une époque pas très lointaine, chaque pays européen et la France en particulier disposait d'un moyen simple et efficace de protéger son industrie et l'ensemble de son économie.
Avant l'intégration européenne, chaque pays pouvait déterminer le taux des droits de douanes et les quotas de marchandises entrant sur son territoire, en fonction de ses besoins. Cela évitait la destruction de pans entiers de l'économie par l'invasion de produits d'autres pays dans lesquels les coûts de production étaient très inférieurs aux notres, du fait de salaires inférieurs et d'une moindre protection sociale.
A cette époque aussi il existait des accords de coopération économique avec certains pays du tiers-monde, pour acheter leurs produits à un prix supérieur aux cours mondiaux et ainsi les aider dans leur développement.
Sur une période de trente ans, on peut constater une évolution similaire entre la croissance du chômage et la disparition des barrières douanières, c'est-à-dire l'extension du libéralisme économique et du libre échangisme, en Europe et au niveau mondial avec le GATT puis l'OMC.
Au niveau de l'Europe, certains pays n'ont aucune production nationale dans divers domaines et s'opposent à des droits de douane dissuasifs et à des quotas. Par exemple, les quelques pays qui ont encore une industrie textile ou de la chaussure ont besoin de les protéger, mais d'autres pays dans lesquels ces industries ont depuis longtemps disparu ne veulent aucun droit de douane et aucune restriction.
La solution est donc de rétablir des droits de douane et des quotas au niveau national.
Par exemple, le Danemark qui n'a aucune production automobile dispose d'une taxe très importante sur les automobiles (toutes importées), ce qui limite le gaspillage automobile et économise des devises pour le pays. (Mais pour le mythe du modèle danois, voir ici :
http://travail-chomage.site.voila.fr/da ... merite.htm
----
http://travail-chomage.site.voila.fr/index2.htm
Avant l'intégration européenne, chaque pays pouvait déterminer le taux des droits de douanes et les quotas de marchandises entrant sur son territoire, en fonction de ses besoins. Cela évitait la destruction de pans entiers de l'économie par l'invasion de produits d'autres pays dans lesquels les coûts de production étaient très inférieurs aux notres, du fait de salaires inférieurs et d'une moindre protection sociale.
A cette époque aussi il existait des accords de coopération économique avec certains pays du tiers-monde, pour acheter leurs produits à un prix supérieur aux cours mondiaux et ainsi les aider dans leur développement.
Sur une période de trente ans, on peut constater une évolution similaire entre la croissance du chômage et la disparition des barrières douanières, c'est-à-dire l'extension du libéralisme économique et du libre échangisme, en Europe et au niveau mondial avec le GATT puis l'OMC.
Au niveau de l'Europe, certains pays n'ont aucune production nationale dans divers domaines et s'opposent à des droits de douane dissuasifs et à des quotas. Par exemple, les quelques pays qui ont encore une industrie textile ou de la chaussure ont besoin de les protéger, mais d'autres pays dans lesquels ces industries ont depuis longtemps disparu ne veulent aucun droit de douane et aucune restriction.
La solution est donc de rétablir des droits de douane et des quotas au niveau national.
Par exemple, le Danemark qui n'a aucune production automobile dispose d'une taxe très importante sur les automobiles (toutes importées), ce qui limite le gaspillage automobile et économise des devises pour le pays. (Mais pour le mythe du modèle danois, voir ici :
http://travail-chomage.site.voila.fr/da ... merite.htm
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http://travail-chomage.site.voila.fr/index2.htm
la ,je mettrais un bemol ,si l'info est parfaitement exacte a contrario de ceux qui pensaient qu'acheter son vehicule au danemark etait moins cher , uniquement pour les etrangers !Par exemple, le Danemark qui n'a aucune production automobile dispose d'une taxe très importante sur les automobiles
par contre pour le danois ,la twingo est au prix de la 407 chez nous



alors pour le gaspillage a moins de considerer que d'avoir a faire de la route en twingo est plus confortable qu'en 407 ,je laisse ces considerations a ceux qui n'ont jamais besoin de rouler .
ce qui veut dire qu'a revenu egal et meme beaucoup moindres ,si j'etait danois ,j'aurais du me tartiner 1200 kms d'autoroute en twingo et arriver ereinté ,en oubliant la chaleur ,1000 bormes fenetres ouvertes ,c'est excellent pour les economies d'energies et les bronches des occupants ,bonjour le mal de tete en plus ...sur mon lieu de vacances par exemple .
alors qu'etant francais et etant victime consentante du gaspillage automobile hexagonal , pour un prix tres sympa , jai avalé ces kms en toutes securité (la fatigue etant une cause !!!) dans une limousine parfaitement refrigerée .
avec une consommation d'energie petroliere due a la superbe technologie de la turbo compression appliquée aux grosses cylindrées diesels de 8 l /100 ce qui represente la conso d'une twingo a fond sur l'autoroute a une vitesse moindre

vous me direz le danemark est un tout petit pays ,donc rien a gaspilller a ce niveau !!!
en fait pour ce qui est des entreprises et des voitures de fonctions , la taxation accentue encore plus les differences hierarchiques .
pensez donc , lorsque ma filiale etait encore relativement independante ,j'ai negocié la meme caisse que le president danois , lors d'une visite en france ,il a carrement fait une crise de nerf .
ils ont ete obligés de le calmer ,non pas parler a chris ,garcon tres violent ,tres mechant

chris pas discuter ,cogner seulement sur danois

alors le cote ethique anti gaspi des danois ,sic



mais c'etait juste une parenthese qui ne remet pas en cause pour moi toujours ,les excellents dossiers d'eschyle ,les seuls ayant ete assez techniques pour cloturer le mythe du miracle danois !!!
moi ,j etais trop affectif sur la question ,les ai tellement pratiqués

Chuis tout à fait d'accord avec notre spécialiste du Danemark (sic) pour les danois, tout est cher notamment les bagnoles taxées à 25% en TVA. Ils n'ont pas de problème de logement comme chez nous, à ma connaissance mais la vie là bas c'est toujours plus chère qu'en France. Heureusement pour ces danois, leur reine est très jolie! 

La preuve par... SEB
On ne se doute pas à quel point nos cuisines intéressent le capital ! SEB, le premier fabricant européen d’électroménager, a fait son miel sur les ruines encore fumantes de Moulinex, dont la plupart des salariés n’ont toujours pas été reclassés. Après avoir avalé Tefal, Calor, Rowenta, All-Clad aux États-Unis, Lagostina en Italie, Panex au Brésil, voilà qu’en deux semaines, SEB rachète coup sur coup une entreprise américaine, Mirro Wearever, et un groupe chinois, Supor. Cette acquisition nous est présentée comme le moyen de conquérir de nouveaux marchés. Mais il s’agit surtout pour les actionnaires d’accumuler du capital pour augmenter toujours plus leurs dividendes. La preuve ! Le cours des actions de SEB à la Bourse a augmenté d’un coup de 3 %. Déjà, ces dernières années, les actionnaires de ce mastodonte ont augmenté les rémunérations de leurs actions de plus de 25 %, et leur PDG vient d’annoncer qu’il veut augmenter encore
de 1% à 2 % ses bénéfices.
Ce groupe fructifie grâce à la mise en oeuvre d’un plan social chaque année. Alors que les salaires ne représentent en moyenne que 10 % de la valeur des produits fabriqués, SEB veut pressurer encore le coût du travail. Voilà pourquoi il n’a que faire des salariés qui ont contribué à la prospérité de l’entreprise. Il les jette au chômage, sacrifie des territoires pour aller demain surexploiter des ouvriers chinois, et réexpédier ses productions en Europe. Mieux, SEB s’est développé toutes ces dernières années grâce aux exonérations de cotisations sociales octroyées par l’État aux entreprises sur les bas salaires. En même temps qu’il rachète à l’étranger, SEB annonce la fermeture d’au moins trois usines françaises - au Syndicat dans les Vosges, à Fresnay dans la Sarthe, à Dampierre dans
le Jura. L’emploi à l’usine de Vernon, dans l’Eure, diminuerait également. Voilà la scandaleuse mécanique capitaliste à l’oeuvre.
Comment, dans ces conditions, la droite au pouvoir ose-t-elle se targuer d’un regain de croissance et de créations d’emplois ? SEB doit des comptes. Restera-t-il demain une filière française et européenne de l’électroménager ? La responsabilité politique, sociale et territoriale du pouvoir et de l’entreprise est engagée.
En ce sens, un moratoire doit être décidé d’urgence sur les fermetures d’entreprises françaises et les réductions d’emplois envisagées. Les recherches sur les nouveaux besoins domestiques que pourrait satisfaire ce secteur doivent être rendues publiques. C’est le cas en particulier concernant les investissements nécessaires pour des systèmes de climatisation, de traitement de l’eau ou des déchets ménagers. Le moment n’est-il pas venu d’instaurer une taxe sociale sur les réimportations effectuées par des groupes comme SEB ? Une telle ressource permettrait d’alimenter un fonds d’amélioration des conditions sociales des travailleurs dans les pays où les activités sont délocalisées.
Le système prédateur des fusions et acquisitions
par les plus grands groupes devrait être remplacé par des mécanismes de coopérations entre États, régions, entreprises, banques à l’échelle mondiale. Les communistes ont proposé de tenir dans chaque région, cet automne, des conférences pour l’emploi, la formation, le développement durable. Elles seront des lieux utiles pour le débat et l’action, pour la sécurisation de l’emploi, le développement de la recherche
et de la formation.
SEB est une nouvelle preuve de l’incompatibilité
de la jungle capitaliste avec l’intérêt général. Seul un rassemblement populaire sur des bases anti-capitalistes peut permettre d’inverser ces choix, de défendre l’emploi, la vie régionale, la solidarité entre les hommes et entre les territoires, la coopération entre les pays.
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