Le nombre de demandeurs d’emploi des catégories A, B et C a baissé en octobre.
Les chiffres du chômage pour le mois d’octobre 2010 sont tombés vendredi. Et ils sont plutôt bons. Selon le ministère de l'Emploi, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en France métropolitaine a ainsi diminué de 20.300 pour les personnes sans aucune activité (catégorie A), à 2,67 millions. Il a baissé de 13.700 en incluant celles ayant une activité réduite (catégorie B et C), à 3,99 millions de personnes.
C'est la première fois depuis le printemps 2008 que le nombre d'inscrits recule pour l'ensemble des demandeurs d'emploi de ces trois catégories. Et pour la catégorie A, c'est la plus forte baisse depuis février 2008", a souligné le ministre du Travail et de l'Emploi Xavier Bertrand dans un communiqué. Le nombre des demandeurs d'emploi à la recherche de tout type de contrat et n'ayant pas du tout travaillé dans le mois a reculé de 0,8% sur un mois.
En incluant les Dom, 4,25 millions de personnes figuraient sur les listes de demandeurs d'emploi (y compris avec activité réduite) en France à fin octobre. Si l'on y ajoute les demandeurs d'emploi en stage, en formation, ou en maladie et ceux en contrats aidés, près de 4,6 millions de personnes étaient inscrites à Pôle emploi fin octobre en France métropolitaine.
D'ailleurs ne dites plus "Pôle Emploi", mais "Pôle Exploi" !
Le moindre frémissement des chiffres à la baisse leur fait lever les bras au ciel. Mais où sont passés ces 13 700 chômeurs qui manquent au mois d'octobre ?
- 7 000 radiés
- 2 000 auto entrepreneurs
- 700 VDI en père noël
- 1 200 en stage
- 3 997 en fin de droit
- 3 accidentés de la route
Il ne faut pas compter sur Europe 1 pour annoncer les vrais chiffres...
Quant au nombre de personnes en quête d'un emploi depuis au moins un an, il a progressé de 0,8% sur un mois et bondi de 23,1% sur un an à 1,48 million (y compris en activité réduite), représentant plus du tiers du total des inscrits.
De fait, "les chômeurs les plus anciens ont souvent plus de mal à retrouver un emploi", selon le directeur général de Pôle emploi, Christian Charpy.
En octobre, les entrées sur les listes de Pôle emploi ont augmenté notamment pour licenciements économiques, mais baissé pour les fins de CDD ou d'intérim.
En même temps, les sorties des listes pour "défaut d'actualisation" de la situation mensuelle ont bondi de 17%, ce qui rend les données "un peu délicates à interpréter" aux yeux de la présidente du COE.
Les radiations administratives ont augmenté de 5,5%. "Le taux de radiation par rapport au nombre de chômeurs inscrits est stable depuis plusieurs années", a assuré M. Charpy, jugeant possible des "erreurs" pour "2 ou 3% des dossiers".
Charpy a écrit :Le taux de radiation par rapport au nombre de chômeurs inscrits est stable depuis plusieurs années", a assuré M. Charpy, jugeant possible des "erreurs" pour "2 ou 3% des dossiers".
3% de 4,6 millions chômeurs sont la "bagatelle" de 138.000 (~ la ville de Nancy), ou nous avons 1/2 million radiations par an (~ la ville de Lyon), c'est vrai ce n'est "rien".
(En fait pour la comparaison il faudrait prendre des villes encore plus grandes car les radiés sont des personnes en âge de travailler, or le nombre d'habitants de Nancy ou Lyon sont tous les âge confondus.)
Aie confiance...regarde-moi dans les yeux et répète : le chômage bai-ai-aisse.
Justement les commentaires sous l'article sont intéressants : rédigés par des gens de chez Pôle.
encore une belle Bertranderie... les cloches ont de l'avance cette année...
"
Chômage : stable au 3e trimestre, mais baisse des inscrits à Pôle emploi en octobre
Le ministre du Travail et de l'Emploi Xavier Bertrand a noté jeudi la stabilité du taux de chômage au troisième trimestre, à 9,3% en métropole et 9,7% avec les DOM, en soulignant qu'elle était suivie par une "baisse importante" du nombre d'inscrits à Pôle emploi en octobre.
Après avoir noté dans un communiqué que le taux de chômage au sens du BIT estimé par l'Insee au troisième trimestre "reste stable à 9,3% sur la France métropolitaine" et à 9,7% avec les DOM, M. Bertrand a observé que "ce chiffre ne prend pas en compte le mois d'octobre, sur lequel une baisse importante du nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A (sans aucune activité ndlr) a été observée".
Le ministre du Travail et de l'Emploi a aussi relevé "une bonne résistance du taux d'emploi au cours de la crise (...) maintenu à 63,8% sur un an sur la population des 15-64 ans" et pointé que le taux d'emploi des 55-64 ans a "connu une vraie progression" (+0,9 point sur trois mois, +1 point sur un an).
M. Bertrand a vu "dans cette bonne résistance du taux d'emploi la confirmation des effets positifs de la politique de soutien à l'emploi menée durant la crise".
Il a cependant jugé nécessaire de "poursuivre et de renforcer cette mobilisation en direction des publics les plus fragiles en vue de permettre aux personnes les plus éloignées de l'emploi de profiter pleinement de la reprise du marché du travail".
Comme on lui demandait lundi si son objectif était un taux de 9% de chômage dans un an, M. Bertrand avait lancé: "Et si on arrivait à 9% dans six mois, est-ce qu'on dirait +on arrête parce qu'on a atteint notre objectif+?".
"J'ai une obligation de résultat: faire baisser le chômage le plus possible", avait-il poursuivi, sans donner d'objectif chiffré.
Début octobre, l'ex-secrétaire d'Etat à l'Emploi Laurent Wauquiez avait indiqué que son "objectif" était "de le ramener en dessous de 9% en 2011".
