La fin des CUI – CAE ?
Re: La fin des CUI – CAE ?
Ils peuvent effectivement essayer de jouer sur les chiffres.
Mais tout de même.
Les CAE de plus de 6 mois ne sont pas renouvelés.
Seuls des CAE de 6 mois le sont...
Conséquence : à partir de maintenant (novembre) jusqu'à mai-juin prochain, plein de gens vont "sortir" des CAE sans être remplacés en quantité équivalente.
Et à partir de juin, pour ceux qui sont signés maintenant, itou.
Jusqu'en avril dernier (2010), les agences Pôle emploi recevaient des pressions de leurs directions pour faire plus de CAE (d'où l'augmentation à 400 000) y compris de 12 mois renouvelables une fois. Il y avait les sous pour. Depuis cet été, patatras, les ordres sont exactement contraires.
Je crois vraiment que le mot d'ordre est : restriction budgétaire à donf, point barre.
Et la date n'est pas indifférente : fin du printemps/début de l'été, c'est la panique sur la note AAA de la France (liée à sa dette publique et aux projection de croissance) réforme des retraites à marche forcée, RGPP à base de coupes budgétaires drastiques...
Alors oui, il y a un jeu de chaises musicales, c'est clair.
Mais avec un volume 400 000 emplois ou de la moitié... c'est toujours la même règle mais c'est plus tout à fait le même jeu.
Mais tout de même.
Les CAE de plus de 6 mois ne sont pas renouvelés.
Seuls des CAE de 6 mois le sont...
Conséquence : à partir de maintenant (novembre) jusqu'à mai-juin prochain, plein de gens vont "sortir" des CAE sans être remplacés en quantité équivalente.
Et à partir de juin, pour ceux qui sont signés maintenant, itou.
Jusqu'en avril dernier (2010), les agences Pôle emploi recevaient des pressions de leurs directions pour faire plus de CAE (d'où l'augmentation à 400 000) y compris de 12 mois renouvelables une fois. Il y avait les sous pour. Depuis cet été, patatras, les ordres sont exactement contraires.
Je crois vraiment que le mot d'ordre est : restriction budgétaire à donf, point barre.
Et la date n'est pas indifférente : fin du printemps/début de l'été, c'est la panique sur la note AAA de la France (liée à sa dette publique et aux projection de croissance) réforme des retraites à marche forcée, RGPP à base de coupes budgétaires drastiques...
Alors oui, il y a un jeu de chaises musicales, c'est clair.
Mais avec un volume 400 000 emplois ou de la moitié... c'est toujours la même règle mais c'est plus tout à fait le même jeu.
Re: La fin des CUI – CAE ?
Il me vient à ce sujet encore une question...
Qu'est ce qui permet au préfet de région de définir des conditions inférieures à la loi???
Dans le code du travail, je vois que les cui sont renouvelables jusqu'à 24 mois (60 dans certains cas), que l'on peut établir des conventions de 12 mois.
Parallèlement, je consulte les arrêtés de la préfecture de Rhône Alpes :
Article 2 : La conclusion d’un contrat CIE du contrat unique d’insertion se fera dans la limite d’une durée totale de parcours de 12 mois, renouvellement inclus. A titre dérogatoire, une prolongation de 9 mois maximum pourra être accordée par avenant au delà de 12 mois sur des critères tenant exclusivement au bénéficiaire et sous réserve de la poursuite du contrat en contrat à durée indéterminé.
Et puis d'autres encore, bien evidemment...
Le ministère du Travail connaissait le niveau des enveloppe pourvues dès juillet 2010. Les associations et autres signataires de conventions sont mises devant le fait accompli depuis le début du moi d'octobre. Le gouvernement ne communique en aucune sorte sur le sujet. La seule réponse qu'obtiennent les employeurs de la part de l'anpe et du conseil général sont d'une part : "c'est mort", et de l'autre "on calcule... on attend... "
On attends... (maintenant, dans la boite, Norbert il prie juste qu'on ait une réponse... oui ou merde... il dors mal et je suis en colère).
Faut pas être con... la réponse est non... non?
Qu'est ce qui permet au préfet de région de définir des conditions inférieures à la loi???
Dans le code du travail, je vois que les cui sont renouvelables jusqu'à 24 mois (60 dans certains cas), que l'on peut établir des conventions de 12 mois.
Parallèlement, je consulte les arrêtés de la préfecture de Rhône Alpes :
Article 2 : La conclusion d’un contrat CIE du contrat unique d’insertion se fera dans la limite d’une durée totale de parcours de 12 mois, renouvellement inclus. A titre dérogatoire, une prolongation de 9 mois maximum pourra être accordée par avenant au delà de 12 mois sur des critères tenant exclusivement au bénéficiaire et sous réserve de la poursuite du contrat en contrat à durée indéterminé.
Et puis d'autres encore, bien evidemment...
Le ministère du Travail connaissait le niveau des enveloppe pourvues dès juillet 2010. Les associations et autres signataires de conventions sont mises devant le fait accompli depuis le début du moi d'octobre. Le gouvernement ne communique en aucune sorte sur le sujet. La seule réponse qu'obtiennent les employeurs de la part de l'anpe et du conseil général sont d'une part : "c'est mort", et de l'autre "on calcule... on attend... "
On attends... (maintenant, dans la boite, Norbert il prie juste qu'on ait une réponse... oui ou merde... il dors mal et je suis en colère).
Faut pas être con... la réponse est non... non?
Re: La fin des CUI – CAE ?
je me posais la même question quand je bossais à l'anpe...
comment les conditions régionales peuvent-elles être en deça du légal ?
en plus de l'aspect injuste des disparités régionales...
après l'école occitane qui risque de fermer, j'apprends aujourd'hui le probable décès d'une compagnie de théâtre pro.
je vous tiendrai au courant, on pourrait faire un carnet noir...
comment les conditions régionales peuvent-elles être en deça du légal ?
en plus de l'aspect injuste des disparités régionales...
après l'école occitane qui risque de fermer, j'apprends aujourd'hui le probable décès d'une compagnie de théâtre pro.
je vous tiendrai au courant, on pourrait faire un carnet noir...
Re: La fin des CUI – CAE ?
Bin justement... j'ai plus envie d'un carnet rose en ce moment...
Si cette situation découle d'une décision administrative et qu'elle créer des dommages, elles est attaquable.
Si cette situation découle d'une décision administrative et qu'elle créer des dommages, elles est attaquable.
Je sais pas si je rêve... cui cae non renouvelés, partie 2
Saluts,
depuis mon dernier mail la situation n'a pas beaucoup evolué. Norbert ne sait toujours rien en ce qui concerne le renouvellement de son contrat, mais par contre moi j'en ai appris bien plus au court du rendez vous bilan de mes six mois de Contrats Unique d'Insertion au sein de l'Association PloumPloum.
Apres un bref exposé de ma situation devant madame X, où je souligne clairement ma stabilité encore très instable (l'impossibilité de conserver mon logement en cas de pertes de revenus, l'abscence de bagnole, la revalse des dossiers) et je lui exprimais mon désir de voir ma demande de renouvellement de contrat être présentée devant le conseil général pour validation, j'apprends que cette dernière ne souhaites pas renouveler mon Contrat.
Pas vraiment surpris de la non suite du cdd, je le suis un peu plus par les raisons invoquées (enfin faussement surpris) :
1. Avoir "quitté son poste de travail" (lorsque j'ai appris que Norbert ne serait pas renouvelé), "ne pas se soucier des impacts economiques sur l'entreprise".
2. Avoir déclaré ne pas vouloir être renouvelé (j'ai confié à mon tuteur lors de cette grève minute que ca donnait pas vraiment envie de continuer, mais rien d'officiel).
3. Avoir été une "erreur d'aiguillage", que je n'"avais rien a faire ici", que je pouvais "trouver du boulot tout seul".
4. Ne pas avoir participé aux actions d'accompagnement professionnel.
Mon tuteur et cette même personne reconnaissent cependant un "boulot irréprochable". Ce à quoi j'ajoute que cela faisait partie des termes de notre contrat verbal, qui était que ce travail devait me permettre de reprendre un rythme, de degager un salaire tout en me laissant le temps de mettre sur pied mon projet d'installation agricole.
Cela a fait partie du débat. Les deux premiers points, et c'est d'ailleurs dommage, ont été immédiatement réfutés lors de l'entretien, avec l'appui de mon tuteur, qui était tout autant surpris d'apprendre que mon dossier n'avait pas été présenté au renouvellement, d'autant qu'il m'a confirmé que mon nom faisait partie de la liste des demande de renouvellement jusqu'aux dernières nouvelles.
Le dernier point est plus tendancieux :
Les actions d'accompagnement professionnel comprennent au sens de mon futur ex employeur et sont telles que la convention que nous avons signée les définit :
1. Remobilisation vers l'emploi
2. Aide à la prise de poste
3. Elaboration du projet professionnel et appui a sa réalisation
4. Evaluation des capacités et des compétences.
Au titre des actions de formations prevue :
1. Adaptation au poste de travail, formation en interne, sans période de professionnalisation.
J'ai suivi tout les modules proposés par l'association. Y comprit celui qui pose le cas litigieux, l'atelier redaction de cv et lettre de motivation, d'une durée d'une journée, à Crest. Au bout de trois heures d'atelier en présence de la formatrice, il ressortait surtout que cet atelier était pour moi une perte de temps, et que je serai plus à ma place dans un atelier ayant trait à la création d'entreprise, selon les mots de la formatrice.
En informant Madame X de mon retour sur Die, je me voyais qualifié de mauvais esprit, quittais le site à midi, et rentrais sur mon lieu de travail en stop, debutai à l'heure prévue, passait des coups de fils dans le cadre de mon projet professionnel, et opérait des actions de manutentions propres à satisfaire les desideratas de la directrice ("je veux pouvoir manger mon sandwich par terre").
Après ces explications est venu le dernier point, celui qui m'avait amené à vous envoyer le premier mail. madame X m'a dit, pour éluder la question, que de toute facon, les contrats aidés ne seraient pas renouvellés. Je lui ai juste repondu que ceci était indépendant du sujet de notre entretien, et que l'approbation possible ou non du conseil général ne devait en rien empêcher l'association de présenter des dossiers de renouvellement.
Je l'informais par la suite :
* de mon intention de ne pas en rester là,
* que j'estimais que j'avais droit à une demande de renouvellement,
* que l'attestation d'expérience professionelle ne m'avait pas été remise en temps et en heure, que le planning remis en debut de moi ne tenait pas compte d'une éventuelle fin de contrat, et que donc l'incident de la journée cvLM du moi précédent n epouvait être la source de ce non renouvellement, puisque mon tuteur n'a été informé ni de sanctions a mon encontre, ni de blâme ou d'avertissement.
Après étude, je considère donc ce non renouvellement de contrat de la part de l'employeur comme étant abusif, puisque lié à une procédure disciplinaire non signifiée. Autant vous dire, ils s'en foutent...
depuis mon dernier mail la situation n'a pas beaucoup evolué. Norbert ne sait toujours rien en ce qui concerne le renouvellement de son contrat, mais par contre moi j'en ai appris bien plus au court du rendez vous bilan de mes six mois de Contrats Unique d'Insertion au sein de l'Association PloumPloum.
Apres un bref exposé de ma situation devant madame X, où je souligne clairement ma stabilité encore très instable (l'impossibilité de conserver mon logement en cas de pertes de revenus, l'abscence de bagnole, la revalse des dossiers) et je lui exprimais mon désir de voir ma demande de renouvellement de contrat être présentée devant le conseil général pour validation, j'apprends que cette dernière ne souhaites pas renouveler mon Contrat.
Pas vraiment surpris de la non suite du cdd, je le suis un peu plus par les raisons invoquées (enfin faussement surpris) :
1. Avoir "quitté son poste de travail" (lorsque j'ai appris que Norbert ne serait pas renouvelé), "ne pas se soucier des impacts economiques sur l'entreprise".
2. Avoir déclaré ne pas vouloir être renouvelé (j'ai confié à mon tuteur lors de cette grève minute que ca donnait pas vraiment envie de continuer, mais rien d'officiel).
3. Avoir été une "erreur d'aiguillage", que je n'"avais rien a faire ici", que je pouvais "trouver du boulot tout seul".
4. Ne pas avoir participé aux actions d'accompagnement professionnel.
Mon tuteur et cette même personne reconnaissent cependant un "boulot irréprochable". Ce à quoi j'ajoute que cela faisait partie des termes de notre contrat verbal, qui était que ce travail devait me permettre de reprendre un rythme, de degager un salaire tout en me laissant le temps de mettre sur pied mon projet d'installation agricole.
Cela a fait partie du débat. Les deux premiers points, et c'est d'ailleurs dommage, ont été immédiatement réfutés lors de l'entretien, avec l'appui de mon tuteur, qui était tout autant surpris d'apprendre que mon dossier n'avait pas été présenté au renouvellement, d'autant qu'il m'a confirmé que mon nom faisait partie de la liste des demande de renouvellement jusqu'aux dernières nouvelles.
Le dernier point est plus tendancieux :
Les actions d'accompagnement professionnel comprennent au sens de mon futur ex employeur et sont telles que la convention que nous avons signée les définit :
1. Remobilisation vers l'emploi
2. Aide à la prise de poste
3. Elaboration du projet professionnel et appui a sa réalisation
4. Evaluation des capacités et des compétences.
Au titre des actions de formations prevue :
1. Adaptation au poste de travail, formation en interne, sans période de professionnalisation.
J'ai suivi tout les modules proposés par l'association. Y comprit celui qui pose le cas litigieux, l'atelier redaction de cv et lettre de motivation, d'une durée d'une journée, à Crest. Au bout de trois heures d'atelier en présence de la formatrice, il ressortait surtout que cet atelier était pour moi une perte de temps, et que je serai plus à ma place dans un atelier ayant trait à la création d'entreprise, selon les mots de la formatrice.
En informant Madame X de mon retour sur Die, je me voyais qualifié de mauvais esprit, quittais le site à midi, et rentrais sur mon lieu de travail en stop, debutai à l'heure prévue, passait des coups de fils dans le cadre de mon projet professionnel, et opérait des actions de manutentions propres à satisfaire les desideratas de la directrice ("je veux pouvoir manger mon sandwich par terre").
Après ces explications est venu le dernier point, celui qui m'avait amené à vous envoyer le premier mail. madame X m'a dit, pour éluder la question, que de toute facon, les contrats aidés ne seraient pas renouvellés. Je lui ai juste repondu que ceci était indépendant du sujet de notre entretien, et que l'approbation possible ou non du conseil général ne devait en rien empêcher l'association de présenter des dossiers de renouvellement.
Je l'informais par la suite :
* de mon intention de ne pas en rester là,
* que j'estimais que j'avais droit à une demande de renouvellement,
* que l'attestation d'expérience professionelle ne m'avait pas été remise en temps et en heure, que le planning remis en debut de moi ne tenait pas compte d'une éventuelle fin de contrat, et que donc l'incident de la journée cvLM du moi précédent n epouvait être la source de ce non renouvellement, puisque mon tuteur n'a été informé ni de sanctions a mon encontre, ni de blâme ou d'avertissement.
Après étude, je considère donc ce non renouvellement de contrat de la part de l'employeur comme étant abusif, puisque lié à une procédure disciplinaire non signifiée. Autant vous dire, ils s'en foutent...
Re: La fin des CUI – CAE ?
Le CUI permet à certains de créer et d'occuper un emploi salarié qui leur plait. C'est par exemple un ancien chômeur qui monte une structure associative, et se fait salarier dans celle-ci avec un contrat CUI. Il peut ainsi travailler dans le domaine qu'il a choisi, dans de bonnes conditions de travail. Les subventions versées par l'Etat n'arrivent pas dans la caisses d'une grande structure mais dans celle d'une association a but social et non lucratif.
C'est bien mieux que le chômage ou que l'auto-entreprise.
C'est bien mieux que le chômage ou que l'auto-entreprise.
Re: La fin des CUI – CAE ?
salut Shylo
je suis exactement dans la situation que tu décris
j'ai en qq sorte créé mon poste en CUi, et je déplore de n'avoir eu que 18 mois sur les 24 promis, qui auraient permis que je trouve des ronds pour me pérenniser plus sereinement.
sauf que je ne suis pas d'accord avec toi quand tu dis :
"Il peut ainsi travailler dans le domaine qu'il a choisi, dans de bonnes conditions de travail."
non. le smic pour un boulot que tu crées, que tu gères, que tu finances, dans des conditions associatives (tu fais tout : secrétariat, montage de projets, compta, reunion avec institutions, contact avec le public, nettoyage du bureau et des chiottes, plus le coeur du métier que tu t'es choisi, moi c'est le spectacle et la com') , non, ce ne sont absolument pas des bonnes conditions de travail.
moi je ne tiens que parce que mon boulot me passionne. Je ne gagne pas d'argent. Je suis gravement sous employée par rapport à ce que je pourrais faire dans un pays qui aurait qq chose à foutre de la culture.
ça fait pétasse de dire ça, mais j'assume : la plupart des CUI sont dans le même cas, gravement sous-employés par rapport à ce qu'ils pourraient faire dans la santé... l'éducation... le social...
je suis exactement dans la situation que tu décris
j'ai en qq sorte créé mon poste en CUi, et je déplore de n'avoir eu que 18 mois sur les 24 promis, qui auraient permis que je trouve des ronds pour me pérenniser plus sereinement.
sauf que je ne suis pas d'accord avec toi quand tu dis :
"Il peut ainsi travailler dans le domaine qu'il a choisi, dans de bonnes conditions de travail."
non. le smic pour un boulot que tu crées, que tu gères, que tu finances, dans des conditions associatives (tu fais tout : secrétariat, montage de projets, compta, reunion avec institutions, contact avec le public, nettoyage du bureau et des chiottes, plus le coeur du métier que tu t'es choisi, moi c'est le spectacle et la com') , non, ce ne sont absolument pas des bonnes conditions de travail.
moi je ne tiens que parce que mon boulot me passionne. Je ne gagne pas d'argent. Je suis gravement sous employée par rapport à ce que je pourrais faire dans un pays qui aurait qq chose à foutre de la culture.

Re: La fin des CUI – CAE ?
C'est clair !non, ce ne sont absolument pas des bonnes conditions de travail.
Sans compter que pour faire une asso il faut aussi 3 bénévoles minimum (non rémunéré) et que sociétalement parlant, il n'y a aucun bénéfice financier puisque le subventionnement viens, la plupart du temps, des Conseils Généraux.
Donc le financement est le même que celui de ces "sales assistés de RSAstes", sauf que ça coûte plus cher.
Celui qui veut le faire à bien raison (surtout pour faire de la culture).
Mais sauf à créer une association qui s'autofinance, il faut bien constater que les "CUIstes" sont des "assistés" qui "coûtent" à la société bien plus cher que ceux qui ne font rien, sans même compter le besoin en bénévolat.
Toujours est-il qu'Apnée n'a jamais réussi à financer un poste pour Superuser et que pourtant ce serait grandement mérité.
Re: La fin des CUI – CAE ?
Je plussoie.Toujours est-il qu'Apnée n'a jamais réussi à financer un poste pour Superuser et que pourtant ce serait grandement mérité.
Pourtant elle en a aidé des centaines de personnes. APNEE devrait être déclarée d'intérêt public.
Re: La fin des CUI – CAE ?
génial, tu contribues à l'éradication des sous-métiers et à l'abolition de l'esclavagefaribole a écrit :nettoyage du bureau et des chiottes, plus le coeur du métier que tu t'es choisi,

si tu es en foret, je te propose de créer les plus grands chiottes du monde(trou+pelle)...heu, j'ai déjà été dans un projet identique, à par cela, pour revenir aux chiottes ça a vraiment plu au public,
Re: La fin des CUI – CAE ?
Communiqué reçu par mail:
Des centaines d'emplois supprimés dans le plus grand silence
Paris, le 17 novembre 2010
Depuis quelques semaines, une étrange rumeur circule dans les rangs du monde associatif sur la suppression prochaine des emplois aidés...
Depuis le 1er janvier 2010, l'ensemble des contrats aidés du secteur non-marchand sont regroupés sous le dispositif CAE-CUI, avec une enveloppe d'environ 400 000 contrats potentiels en 2010, financés à 90% du Smic pour un contrat de 26h en moyenne.
Ce dispositif concerne au premier titre les associations et les collectivités territoriales. Seulement voilà... Dans de nombreuses régions, les salariés embauchés au cours du premier trimestre 2010 ont eu de mauvaises surprises : baisse de l'aide à l'embauche (passage de 90% sur 26h à 80% sur 20h, voire non renouvellement des conventions pour « enveloppe budgétaire insuffisante »). Ce sont donc des milliers de salariés, parmi les plus précaires, et dans des secteurs d'intérêt général qui se trouvent privés d'emploi, brusquement et sans préavis.
« Nous étions aidés à hauteur de 90% sur une base de 26h. Il restait environ 350 euros à payer pour l’association. D'un seul coup la salariée (moi !) coûte 650 euros par mois à l’association. Pour nous ce n’est plus possible. Je cherche un autre emploi, ou sinon il faudra passer par un licenciement » témoigne Nathalie, salariée du secteur associatif.
Ce scandale passerait presque inaperçu, alors que des centaines de salariés ont vu leur emploi supprimé du jour au lendemain, laissant des personnes sans solutions et sans revenus. Derrière, des milliers d’autres emplois sont menacés à très court terme, sans parler de ceux auxquels un poste était promis sur la base de ces dispositifs aidés.
Le syndicat ASSO, qui rassemble l'ensemble des travailleurs du secteur associatif, lutte pour la défense de leurs intérêts, et par conséquent pour la défense des ressources qui permettent aux associations de pérenniser leurs actions. ASSO dénonce fermement la disparition de ces aides à l'emploi. La gestion catastrophique des enveloppes budgétaires en 2010 par l'État a conduit à une situation ubuesque, renforçant la précarité et la fragilité du salariat dans le secteur associatif. Sans parler des situations similaires chez nos camarades de la fonction publique territoriale.
" A l'heure actuelle, nous n'avons aucune visibilité sur le budget consacré aux emplois aidés en 2011, et il est à craindre que le même phénomène se reproduise" souligne Frédéric, salarié de l’associatif et membre du syndicat ASSO.
C'est pourquoi le syndicat ASSO demande aux pouvoirs publics qu'ils mettent en œuvre rapidement les moyens nécessaires à la reconduction de l'ensemble des conventions signées en 2010. De plus, il réclame que des représentants du secteur associatif, salariés comme employeurs, soient entendus pour mettre en place les conditions de stabilité nécessaires à la pérennité de leurs activités.
Par ailleurs, en tant que salariés, nous espérons que cette situation n'entrainera pas nos dirigeants dans l'immobilisme et la timidité qui sacrifient la sécurité et le niveau de vie de leurs salariés au nom de l'éternelle chasse aux subventions, et espérons les voir défendre activement un dispositif solide.
Cette gestion inacceptable des contrats aidés est une nouvelle preuve du mépris avec lequel est traité le secteur associatif ; les associations doivent avoir le courage de le dénoncer.
Re: La fin des CUI – CAE ?
Un communiqué pas signé c'est pour les communs niqués. 

Re: La fin des CUI – CAE ?
J'ai lu quelque part que les crédits 2010 pour les contrats aidés étaient totalement épuisés et que le gouvernement ne file pas de rallonge. D'où cette situation.
Re: La fin des CUI – CAE ?
J'ai lu aussi que ce n'était pas forcément le cas suivant les régions, et que la région paca par exemple annocait le depassement des envellopes, alors qu'en realité il en restait environ mille a pourvoir.
Re: La fin des CUI – CAE ?
Le but de cette affaire c'est de refiler les nouveaux contrats d'insertion aux privés via le dispositif du PPP (Partenariat Public Privé).
Le principe :
les collectivités collectent leurs pauvres, les selectionnent via le PPAE, les forment de grès ou par faim (radiation pour refus d'offre) et les dirigent vers des entreprises privées pour réaliser des travaux.
Bein ouais, les mec y bossent pendant que la france s'émeut pour bêtes en cour.
C'est très bien expliqué dans cet article de Alternatives Economiques.
Ah bein ouais, t'as raison de le faire remarquer ... z'ont de l'avance les mecs !
janvier 2006 ! faudrait p'têtre qu'on se réveille.
Le principe :
les collectivités collectent leurs pauvres, les selectionnent via le PPAE, les forment de grès ou par faim (radiation pour refus d'offre) et les dirigent vers des entreprises privées pour réaliser des travaux.


Bein ouais, les mec y bossent pendant que la france s'émeut pour bêtes en cour.
C'est très bien expliqué dans cet article de Alternatives Economiques.


Ah bein ouais, t'as raison de le faire remarquer ... z'ont de l'avance les mecs !
janvier 2006 ! faudrait p'têtre qu'on se réveille.